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Histoire du net; Auteur inconnu. Julien... Suite

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Quand le soumis dévient femme
Et la femme dirige..... Comme un homme?...

Le Témoignage de Julien........
Épisode V
QUATRE MOIS TOUJOURS... ET POURTANT !
Le lendemain matin, ma vie connut donc un bouleversement de taille. Isabelle m'envoyait au bureau tributaire de son pouvoir, après avoir partagé sa nuit avec un homme dormant en chemise de nuit satinée.
Isabelle m'avait désigné ma tenue sans bouger du lit. Un slip brésilien mi-satin blanc, mi-dentelle noires assorti au porte-jarretelles dont le serre-taille prenait mon ventre, le comprimait sans merci mais sans violence, les jambes gainées de bas blanc. Isabelle me regarda revêtir mon costume en me rassurant.
- Tout se passera bien, ne t'en fais pas…" et elle avait tout fait pour m'aider en choisissant des bas opaques dont j'aurais pu croire qu'il s'agissait de chaussettes si je ne sentais pas les jarretelles les soutenir.
- Prends garde avec ta chemise", Isabelle avait raison, je n'étais pas encore habitué à ces frou-frou en dentelles qui volaient en bordure du slip et du porte-jarretelles.
Au cours de la journée, j'appréhendai concrètement les changements qu'occasionnait mon obéissance. Aux toilettes tout d'abord, l'accès aux urinoirs me devenaient difficiles et la crainte qu'une porte au verrou cassé soit poussée alors que j'ai les fesses posées sur la cuvette.
De plus, alors que le geste habituel ne posait aucun problème, lorsqu'en pleine réunion je m'absentais pour me soulager, je ne revenais pas dans le même état d'esprit où je l'avais quittée.
Plus énervant encore, l'irritation provoquée par l'élastique du porte-jarretelles ou les jarretelles qui lâchent sans crier gare vous obligeant à retourner chercher un dossier sur votre bureau.
J'avais également l'habitude de me changer entre deux rendez-vous importants comme ce fut le cas ce jour là, abandonnée l'usuel changement au parking souterrain et obligatoire devint de me changer en fermant la porte de mon bureau.
Usante cette sensation de chaleur qui parcourt les jambes poilues sous les bas : j'en vins même à penser que sans ces poils ce serait plus simple. Mais c'est hors de question…
Le plus difficile, est sans doute d'entendre parler vos amis, associés ou partenaires d'une certaine image de la femme, de la sexualité, que sais-je encore.
Même lorsque je léchais le latex de ma tendre amie la veille, je pouvais reprendre une attitude normale donc idiote face à ce type de conversation. C'est beaucoup moins aisé lorsque les culottes qu'aime tant votre interlocuteur se trouve sous votre pantalon.
Isabelle avait raison. Lorsque je suis rentré, j'étais fatigué d'une manière autre que celle quotidiennement fréquentée. Je pris une douche et, bizarrement, je fus heureux de me glisser de nouveau sous le satin et la dentelle.
Libre d'assembler une cuisine surgelée et de mettre en place une jolie table en attendant Isabelle.
Elle arriva cool, en jean et chemisier, radieuse. Elle s'assit et me demanda mes impressions. Elle rigola lorsque je lui évoquai mes problèmes de bas et de conscience.
- Tu vois, moi, à l'inverse de toi, j'étais libre comme l'air. Imagines-tu que je n'ai pas porté une seule seconde une culotte aujourd'hui ?" ; Isabelle avait si peu l'habitude de m'haranguer de la sorte que l'effet me dopa.
- Et maintenant ?" lui demandais-je.
- Je n'allais rien changé pour toi voyons…" répondit-elle.
- Si tu es sage, tu m'aideras à mettre la robe que tu aimes tant" ajouta même Isabelle. Cette robe, vous l'aviez compris, c'était celle de la veille.
Celle qui après qu'elle l'ait ôtée, avait laissé un corps radieux de sueur et une amie pleine du désir… de se laver.
- Je te ferai lécher chaque goutte un autre jour" m'avait-elle même dit afin que je n'ai pas envie de lutter contre le sommeil, la chemise de nuit ne me gênant visiblement pas.
- Il faudrait que je t'achète des chaussures" me lança-t-elle pendant que je lui servais son dîner.
Mais elle ne me laissa pas le temps de lui faire répéter qu'elle me demanda un verre de vin. Je revins avec la bouteille en main, en tenue de soumis, nu avec mes dessous, bas à même le parquet.
Nous glissâmes devant la télévision, sur le canapé en cuir pour déguster une coupe de glace. Avant de s'asseoir, Isabelle retira son jean, me plaçant ses fesses nues sous le nez l'espace d'un instant.
Elle s'assit en tailleur, exhibant son sexe à la petite lucarne magique.
- Ce que j'aime maintenant par rapport à avant, c'est que je vois immédiatement lorsque tu as une idée derrière la tête" dit-elle.
Avec cette petite phrase, Isabelle ruina mon érection naissante. Elle adorait ça. Me contraindre au souvenir. Me contraindre à l'excitation puis à la sagesse voire à l'humiliation.
Assis de profil, je la regardais jouer avec sa cuillère sur le décolleté libéré par un chemisier débraillé. Elle fixait l'écran tout en parlant:
- Ca fait trop longtemps que tu n'as invité personne ici…" ; l'ustensile glissa sur le tissu et plongea entre ses cuisses avant de remonter à la surface presque immédiatement.
- Tu veux un peu de la mienne ?
Jj'acceptai la glace de sa coupe qu'elle me servit du bout de sa cuillère. Elle recommença à glisser le long du pubis, le métal froid devait effleurer la plus intime de ses chairs.
- Demain tu appelleras Lionel et tu l'inviteras, avec sa femme bien sûr, le soir de leur choix". Je répondis oui comme hypnotisé.
Le lendemain, je me souvins de mon accord et de la situation piégeuse dans laquelle je m'étais engagée. Si j'avais dis non, elle m'aurait sans doute obligé à le faire et je n'aurais peut-être pas connu une suite de soirée aussi tranquille et agréable.
Isabelle ne glissa certes pas ses formes au sein d'une peau de latex mais m'autorisa à me masturber après lui avoir massé les pieds. Elle allongea ses jambes sur mes cuisses et, tout en jouant au voyeur à l'égard de son sexe, caressa ses orteils, sa plante, ses chevilles durant plusieurs minutes.
Lorsqu'elle fut satisfaite, Isabelle me demanda d'ôter mon slip tout en le gardant en main. Je repris place et elle remit ses jambes en place, je m'apprêtais à reprendre le massage lorsqu'elle déclara que c'était son tour.
Elle éveilla mon sexe en malaxant mon bas-ventre avec un talon, sans prendre garde si il s'agissait de ma queue ou de mes couilles. Puis lorsque mon sexe fut ravivé après un exercice qui l'avait laissé froid, Isabelle entreprit de le coincer entre ses pieds et de me masturber ainsi.
Rapidement, et la durée de ma sagesse n'y est pas pour rien, je fus prêt à jouir mais Isabelle stoppa son action désordonnée mais efficace.
- Tu te souviens lorsque je t'ai surpris la première fois ?
Je m'en souvenais parfaitement, la culotte sur le visage, c'est ainsi qu'Isabelle me voulait pour que j'accède à la jouissance. En reprenant doucement son mouvement, pendant que je basculais instinctivement la tête en arrière en prenant soin d'appliquer le slip sur mon appendice nasal, Isabelle m'interrogea sur ce que je sentais.
Oui, l'odeur me plaisait.
Oui, l'odeur était différente de la sienne.
Oui, j'adorais être dirigé ainsi.
Oui, j'aimais qu'elle m'humilie en me faisant laper une fois et une seule le satin en lui montrant bien le mouvement de ma langue.
Oui, elle me permit d'éjaculer entre ses pieds que je dus essuyer ensuite avant de me mettre en tenue pour dormir.
Cela faisait une semaine que je m'habituais progressivement aux nouveautés qui avaient fait irruption dans ma vie. Sept matins où j'avais revêtu une tenue différente sous mes vêtements masculines.
Le week-end avait succédé au premier jour de féminité permanente avec son lot de culottes et de porte-jarretelles. Samedi, ma tendre amie m'entraîna en quête de sous-vêtements pour sa propre personne.
Elle n'arrêtait pas de me demander mon avis, d'homme, et surtout de consommateur. Isabelle n'hésitait pas à parler fort et cela m'a perturbé jusqu'à ce que nous soyons à l'abri.
Dimanche, Isabelle me laissa tranquille durant le déjeuner avec ma mère.
- Tu n'es pas encore prêt à tout accepter" m'a-t-elle glissé à l'oreille provoquant ainsi un frisson de crainte jouissive. Me retrouver seul dimanche soir fut plus difficile.
Sans sa présence, je me sentais ridicule en enfilant ma chemise de nuit. Le cycle se poursuivit jusqu'au mercredi soir où Isabelle se montra un peu plus exigeante.
Trois soirs qu'elle me laissait en tête à tête avec mes doutes s'amplifiant d'heures en heures lorsque je suis seul quand elle n'hésita pas à émettre une nouvelle requête. ................
08 - QUATRE MOIS TOUJOURS... ET POURTANT§
Suite
Alors qu'elle me douchait comme son garçonnet, après avoir lissé mon pubis, elle me demanda de placer mes mains sur la nuque.
- Je ne veux plus de poils là…" dit-elle en pointant du rasoir mes aisselles.
Instinctivement, je l'ai empêchée de poursuivre en maintenant les coudes contre le torse, elle essayait mais n'arrivait pas à lever le bras gauche. Elle s'énerva.
- Comment vais-je faire pour le sport ?" lui dis-je.
Je ne m'imaginais pas aller avec mes associés à notre club après un changement aussi impossible à masquer.
- Tu te débrouilleras… tu assumeras! Nous irons ensemble, tu n'auras pas honte avec moi n'est-ce pas ?" dit-elle plus doucement.
Je ne répondis pas. Isabelle eut alors une réaction dont je ne la croyais pas possible. La tendre amie si cérébrale jusqu'alors empoigna mes couilles de sa main libre et serra si fort que je ne pus rester stoïque.
En courbant l'échine, je l'entendis me demander:
- Qui commande ? qui ?".
J'assouplis ma position et plaçai mes mains à la base de mon crâne. Isabelle libéra mes bourses mais ne m'octroya pas un mot de réconfort.
Débarrassé des longs poils, Isabelle me sécha et me somma de la suivre à côté : dans la chambre, je m'agenouillai sur son ordre et l'ai écoutée.
- Je t'ai déjà demandé ta confiance. Tu me l'as donnée. Alors pourquoi ce cirque? Pour une chose insignifiante… Je n'ai pas d'autre choix que de t'apprendre ton vrai rôle... Tu dois obéir maintenant, pas discuter! Tu peux suggérer mais non te rebeller ! Tu as quelque chose à dire ?
Je ne pouvais rien répondre. Je me sentais piégé car éperdument épris d'Isabelle et de ses exigences. Elle ramassa le porte-jarretelles que j'avais posé sur le lit avant de l'accompagner à la douche et m'ordonna :
- Les mains sur la tête !".
J'entendis un sifflement derrière moi et une fulgurante douleur s'abattit immédiatement sur mes reins. Je perçus un nouveau son et la coupure frappa mes fesses. De nouveau visés, mes globes fessiers entamèrent une rapide combustion.
Les jarretelles aux dures extrémités s'abattirent plusieurs fois avant que je ne puisse plus garder la pose. Abasourdi et endolori, je posai les mains au sol, à quatre pattes, la punition continuait, les élastiques guidés par la main sèche d'Isabelle qui m'arrangeait à reprendre la pose.
- Je n'arrêterai pas tant que tu ne l'auras pas reprise" :
Effectivement, une fois chose faite, la correction cessa, me laissant seul à mon humiliation, seul face à la douleur de mes fesses en feu. J'entendis les ressorts du matelas, Isabelle s'était assise derrière moi pour contempler. Ou pour méditer ?
Je sentais qu'elle aurait voulu me faire connaître cette facette du jeu d'une autre manière. Cette méthode eut eu moins le mérite de me remettre bien les idées en place et de m'offrir une jolie sensibilité sur la zone des fesses pendant deux jours durant lesquels Isabelle me contraignit au port de culottes serrées qui accentuèrent un peu plus la douleur.
Vint le dîner auquel Isabelle avait convié un de mes plus anciens amis accompagné de son épouse. Détail, cet ami avait étant son amant, mieux, un amour de jeunesse.
J'ai redouté à l'avance cette soirée qui allait se dérouler chez moi.
Je tremblais de peur que mes invités s'attardent dans la chambre sur le trajet des toilettes. Quand ils arrivèrent, Isabelle fit exprès de déposer leurs affaires sur le lit et ne manqua pas de faire remarquer ma présence derrière les fourneaux.
- Quelle chance" dit Hanne.
- Je le dresse" répondit Isabelle souriante en prenant le bras de sa consœur pour mieux faire glisser la plaisanterie.
Je les entendais divaguer sur mes maigres talents de cuisinier lorsque mon ami me rejoint pour évoquer le travail. Mais Isabelle l'appela immédiatement pour l'apéritif.
Elle se comporta ainsi toute la soirée. Elle riait avec mes amis mais me coupait du monde. J'avais cuisiné, j'avais servi, je débarrassais et effectuais la vaisselle vêtu de mon tablier blanc sur mon pantalon.
Hanne avait quitté la table à deux reprises pour aller chercher une cigarette dans son sac et Lionel s'absenta un moment pour aller aux toilettes. Je savais qu'il avait remarqué les dessous qui séchaient au-dessus de la baignoire.
Je savais qu'il n'était fort heureusement pas allé plus loin que les apparences. Il n'y avait pas dans son regard cette étincelle qui brillait dans celui de ma femme de ménage.
Elle avait eu tout le loisir de s'étonner de la commode en mon absence et peut-être même de vérifier la taille de ces dessous qu'Isabelle avait eu tant de mal à dénicher.
Ce trouble engendré par la peur des autres, c'était un des objectifs de mon éminente amie. "Si tout était normal, ce ne serait plus drôle…" me disait-elle souvent.
- Tu n'as pas trop chaud avec ce pull" me lança Hanne en fin de soirée lorsque la détente mutait en fatigue. La douceur de l'appartement ne justifiait pas en effet un pull aussi fin soit-il.
- C'est confortable, et puis je couve quelque chose en ce moment…" répondis-je.
Isabelle sourit et reprit sa conversation. Je couvais bien quelque chose : Isabelle m'avait laissé un message sur mon répondeur afin que je me change dès mon arrivée.

À la sienne, elle vérifa immédiatement que j'avais bien enfilé la douce mais oppressante brassière blanche en satin et dentelle. Isabelle trouva l'idée du pull judicieuse et ne porta aucun veto.
- Je ne vais tout de même pas t'afficher en soumis devant tes amis... Pas maintenant !" avait-elle même ajouté d'un ton ironique avant d'émettre l'idée "qu'un plug serait de bon goût".
Chaussures noires, pull noir, pantalon noir, brassière, bas, porte-jarretelles et string blancs, voilà qu'elle fut mon uniforme jusqu'au départ de mes amis.
J'avais eu du mal à accepter le jeu mais une fois la seconde moitié de la soirée atteinte, je compris que je pouvais me détendre malgré les conditions. Isabelle en était la plus parfaite illustration.
Ce qui amusait Isabelle — et m'excitait également — était souvent la nouveauté.
Ainsi m'avait-elle prévenu que nous irions à la piscine le lendemain.
Outre l'extrême exiguïté d'une cabine publique où je dus me dévêtir comme l'aurait fait la plus coquette des femmes, Isabelle m'avait acheté pour l'occasion un slip de bain extrêmement échancré qui, fort heureusement, parvenait à dissimuler les boules de geisha que je devais garder.
Lorsque j'apparus après le passage aussi rituel que rapide sous la douche, Isabelle se jeta sur moi comme une méduse qui aurait éprouvé l'envie de vous embrasser.
L'érection qui se discerna au contact de ce corps vêtu d'un simple bikini provoqua chez moi une gêne terrible. Nous traversâmes le bassin, non à la nage, mais sur le rebord.
- J'ai envie que tout le monde sache que tu m'aimes et que tu te rases pour moi" me glissa à l'oreille Isabelle.
Je n'avais pas prêté attention tant j'étais désormais habitué aux coupes des slips féminins mais celle de mon maillot laissait le doute planer quant à l'existence de ma pilosité.
Ces anecdotes m'ont marqué à jamais et constituent de véritables sommets dans notre relation qui, bien que quotidienne, ne perdit pas de son intensité.
Quels sont ceux qui ont eu le plaisir d'attendre plus de deux semaines avant d'enfiler un body sous le regard de leur mentor ?
Quels sont ceux qui se sont réveillés et endormis avec sous leurs yeux ce vénérable accessoire de mode durant dix-huit jours?
Vous n'imaginez pas ce que je ressentais en voyant cette lingerie étalée au grand jour mais dont je n'étais pas maître.
Des minutes entières à se demander ce que votre amie vous désignera le lendemain, des heures entières à espérer connaître ce que vous ne connaissez pas encore, des moments uniques à repenser au port des tenues déjà connues et quotidiennement côtoyées, choyées, admirées.
Des semaines entières à m'interroger sur le contenu du paquet cadeau…
Isabelle faisait naître en moi une esthétique féminine.
Je pensais comme une femme dont un homme aurait eu le contrôle.
La banalité routinière avait été bouleversée par la féerie quotidienne de ma soumission. Aujourd'hui, je peux affirmer que cela me permit d'aimer entendre Isabelle prononcer ce terme.
Elle ne m'avait pas rabaissé comme je le pensais aux moments troubles, elle m'avait élevé à un rang où peu sont élus. Isabelle ne m'avait pas obligé mais aiguillé.
Et plus je progressais, plus elle évoluait

QUATRE MOIS ET DEMI
La découverte du body se fit dans un contexte particulier.
Isabelle m'avait emmené chez ses parents où elle allait fréquemment en week-end jusqu'à l'émergence de notre relation. Trop absente au goût de sa mère, Isabelle avait décidé de réunir ce qu'elle aimait.
Sa tendance à constamment dire "laisse maman, Julien va le faire" ou "Julien va t'aider" mise à part, Isabelle nous offrit un week-end de repos en s'accordant une pause ("un moment de tranquillité sans t'humilier") dont elle commençait peut-être à avoir besoin mais aussi en m'autorisant à ne porter sous mon pantalon qu'un string aussi joli que confortable.
Pourtant, quand la nuit fut tombée, Isabelle me confia son "intention de provoquer de nouvelles réactions grâce au port du body". Minuit ne tarda pas à sonner mais elle n'abandonna pas son idée, glissant le plug et le body au fond de son sac à main.
Nous roulâmes vers la ville et nous arrêtâmes sur le port.
Isabelle descendit, je la suivis. La rade dont la longueur m'avait toujours impressionnée m'évoquait le symbole de l'attente. Je marchais derrière ses grandes enjambées.
La limite de la jetée, devant nous: la Manche.
Un quartier de lune comme témoin, une brume autour de nous, ma surprenante amie osa demander ce que j'imaginais.
La chemise et le pantalon tombèrent sur le ponton gorgé d'eau, Isabelle s'approcha le body en main.
J'avais souvent regardé ce dernier, détaillé du regard et des doigts: un épais coton noir, trois boutons unissant les faces, le buste rehaussé d'un V en vinyle comme les bretelles réglables grâce à une boucle dorée.
Aussi pressée que moi, Isabelle, légèrement excitée d'être surprise, m'aida à dérouler le coton sur mon torse ; sa main glissa entre mes cuisses pour ramener l'extrémité la plus fine vers l'autre. La seconde main vint en renfort pour unir les pressions plastiques et m'emprisonner.
Fait, je remontai mon pantalon sur mes fesses scindées par la coupe string, le boutonnait sur mes hanches nues grâce à l'échancrure et remis ma chemise sans la boutonner.
- Laisse-la ouverte" avait demandé ma tendre amie en s'appuyant à la rambarde.
- Comment tu te sens ?" demanda-t-elle.
C'était difficile d'être précis et objectif sur l'instant:
- Je me sens bizarre", mon corps était enserré et cela m'affectait,.
- J'ai du mal à respirer", mon sexe se sentait à l'étroit sous ce coton qui titillait mon anus.
- Il est peut-être trop petit"
- C'est exprès" lâcha-t-elle en se retournant, "c'est d'autant plus excitant non ?" dit-elle en passant sa main sur le vinyle, des seins jusqu'au ventre.
- Redresse-toi !
J’'avais le dos fléchi, contraint par réflexe à soulager mon tronc de la pression du body tendu. L'air marin me rafraîchissait. J'avais besoin de cette qualité pour ne pas suffoquer.
- Isabelle"
- Oui ?
- Le corset, c'est différent ?
- Je ne sais pas" répondit-elle à une interrogation que je savais idiote.
Forcément, le corset devait être pire puisque j'avais tant admiré ses effets sur les pages glacés ou l'écran pixellisé de nature fétichiste.
- Tu vas t'habituer…" ajouta Isabelle.
Effectivement, je savais déjà que je m'habituais à tout mais ce premier contact me donnait une envie fondée de redouter la véritable étreinte d'un accessoire conçu à cet effet.
Nous retournâmes au véhicule. Isabelle m'avait prévenu de fermer ma chemise en cas de rencontre. Il n'y en avait aucune à faire à cette heure, en ce lieu.
- On rentre ?" lui demandai-je.
Isabelle m'a surpris:
- J'ai envie de me caresser, pas toi ?
- "Si… bien sûr. Et alors ?
- Alors ? Pas chez moi… je n'aime pas retenir mes soupirs. Et puis j'ai envie de vraiment m'exprimer ce soir" dit-elle en prenant le volant.
Elle m'emmena jusqu'à un coin perdu, une falaise bordée de forêt dont on aurait cru le bout du monde. Je ne savais que faire, que dire.
- Tu es peut-être excité par ce que tu portes mais moi j'ai besoin de mon soumis pour être inspirée" lança Isabelle.
Avant de m'envoyer dehors, dans le feu des phares où je devais me déshabiller en prenant des poses… équivoques.
C'était surnaturel, j'entendais le ressac, j'étais ébloui, j'entendais le vent, je sentais le vent sur mes fesses nues, j'étais commandé, j'entendais sa voix réclamer des caresses, je sentais des trémolos gravirent sur le timbre de ses paroles.
Je m'approchai de la portière conducteur sur son ordre, Isabelle avait remonté sa jupe, allongé ses jambes sur le siège voisin, penché sa tête en arrière par la fenêtre et me tendait le plug que je dus mettre sous son regard.
- Je te vois à l'envers" lançait-elle en riant
- Tu te penches ou tu fais semblant?... Allez, prends-le plus vite que ça…" dit-elle plus sévèrement.
La situation me stressait. J'avais chaud. Il ne rentrait pas.
- Lèche-le… Non, retourne-toi, montre-moi comment tu le lèches !"
Je fus humilié jusqu'à ce que le latex glisse entre mes fesses, Isabelle cessa alors ses remarques et reprit un monologue où le soupir n'était plus interrompu.
Je retournai à la lumière violente, Isabelle mit les veilleuses. Je pus voir grâce à la lueur de l'habitacle qu'elle s'était rassise, les pieds posés contre le pare-brise, le visage métamorphosé par le plaisir.
J'entendais ses gémissements . Je ne l'avais jamais entendu ainsi, se retenait-elle avant ou exagérait-elle sur l'instant ?
Elle continuait de réclamer des poses obscènes,
- Je veux voir ton cul et le plug qui le dilate" n'arrêtait-elle pas de dire jusqu'à ce que la jouissance détruise sa parole.
- Reviens" dit-elle doucement après quelques secondes d'immobilité du temps.
Je m'assis à côté d'elle, elle gardait la position se caressant doucement. Elle avait éteint la lumière et je ne voyais qu'une ombre.
- Tu m'aimes ?"
Pourquoi avait-elle besoin d'être rassurée ?
- Oui"
- "Oui qui ?"
- Oui Isabelle"
- "Oui quoi ?"
Oui Isabelle, je t'aime"
- Mon soumis aime sa maîtresse ?"
- Oui…" ;
- Oui qui ?"
- Oui Maîtresse, je vous aime"
- C'est bien…" conclut-elle.
Ce furent ses dernières paroles de la soirée. En chemin, j'eus le silence. Arrivé, elle me tendit ma chemise de nuit pour la troquer contre mon body, verrouilla la porte et ferma les rideaux de la porte-fenêtre.
Au lit, je sus que je n'obtiendrais pas l'autorisation de jouir mais simplement d'expulser mon plug.
Ce sont les coups sourds donnés sur la porte par la mère d'Isabelle qui nous réveillèrent. Elle se leva en sursaut, s'approcha de la porte pour répondre à sa mère que nous descendions.
L'escapade nocturne avait duré et l'air de la campagne nous avait fatigués au point que avions perdu la notion du temps. Tandis qu'Isabelle revêtissait ce qu'elle portait la veille, donnait du volume à ses cheveux puis critiquait sa figure face au miroir, j'ôtai en catastrophe ma chemise de nuit et attendait qu'elle me donne des consignes de tenue.
- Pas le temps…" lâcha-t-elle toujours aussi "petite fille modèle" .
- J'enfournai donc les accessoires au fond du sac verrouillé et enfilai mon pantalon et ma chemise.
En voiture, Isabelle redevint progressivement Isabelle.
Le flot de paroles redevint plus lent, le ton plus doux, l'œil plus pétillant. J'étais avec elle à l'arrière de la 190e conduite par son père. ....

A suivre.... Encore?... Oui 

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