Et approche le moment ou l'apprenti avec
un bon maître ne se contente pas d'apprendre...!
Esclave du patron
Partie IV
Ensuite, elle m'emmena dans la salle de bain pour me montrer comment je devrai me préparer à l'avenir pour recevoir Richard et elle m'étala sur le visage une des crèmes que Maud m'avait données qui donnaient une sensation de fraicheur et dont le parfum était très agréable. C'était, m'apprit Marie, une crème du soir et elle m'en montra une autre qui était une crème du matin que dorénavant je devrai m'appliquer matin et soir si je voulais avoir un beau visage.
Nous avons enfilé tous les deux une nuisette et nous nous sommes couchés. Dans la nuit, je me suis éveillé avec une forte érection: Marie était en train de me faire une fellation. Sa technique était incroyable et jamais une fille ne m'avait fait jouir comme cette nuit-là. Comme je la félicitais de son talent, elle me dit que je n'avais rien à lui envier car elle m'avait vu récemment pomper le patron avec une indiscutable maestria. La salope ! Et nous avons éclaté de rire en nous découvrant une complicité de suceuses de bites. Dans la nuit, nous avons longuement discuté. Je ne voyais encore pas très bien où toute cette aventure allait me mener. Marie me dit qu'elle ne me croyait pas naïf au point de ne pas deviner un peu. Dorénavant, pour plaire au patron et mériter la vie de luxe qu'il m'offrait, j'allais devoir vivre comme un giton entretenu.
Elle me dit que quand il serait revenu d'Hong Kong, le patron avait décidé de passer le weekend avec moi dans l'appartement. À l'idée de tout ce que ça pouvait impliquer je fus pris de panique.
— Et tu crois Marie qu'il va vouloir me refaire l'amour?
—Tu dois bien te douter mon chéri que s'il t'installe dans ce luxueux appartement où tu vas être comme une bayadère, grassement payé à ne pas faire autre chose que de t’occuper de ta beauté et de plaire à ton dieu. C'est bien ce qu'il attend de toi et que tu devras lui donner dans la bonne humeur.En acceptant de vivre dans cet appartement, c'est comme si tu avais signé un contrat. Tu as vendu ton âme de garçon. D'un autre côté, rends-toi compte qu'une vie inespérée de plaisir et de luxe se présente à toi. La seule chose que tu vas devoir faire pour la mériter, c'est de mettre ta susceptibilité de petit mâle macho dans ta poche. Ça, effectivement, c'est fini. Et tu devras consacrer beaucoup de ton temps à te faire en permanence aussi beau et séduisant qu'une femme et ne penser qu'à ça… et faire l'amour avec ton amant. Je t'assure qu'il y a vraiment pire dans la vie. Marie n'avait pas tout à fait tort mais il fallait que je me fasse à l'idée de ce qui m'attendait. Elle ajouta;
— Quand tu étais à l'orphelinat tu n'as jamais vu tes petits camarades ou des moniteurs en enculer un autre ?
Je lui avouais que si mais aussi que l'on méprisait celui qui s'était fait baiser. Il y en avait un à qui s'était arrivé plusieurs fois et un jour les autres se sont amusés à le déguiser en fille et l'ont forcé à aller en récréation dans la cour comme cela. Il a été la risée de tout le monde. C'est de ça que j'avais le plus peur !
Le lendemain matin, après le petit déjeuner Marie a tenu à me montrer comment me faire un brushing et à essayer de coiffer mes cheveux comme Alfredo l'avait fait. Finalement, elle fut contente du résultat. De mon côté, j'avais beaucoup de mal à intégrer l'idée que cet homme ambigu que je voyais dans le miroir, c'était moi, François. Ce que me signifia d'ailleurs Marie en me donnant un tendre et langoureux baiser.
Après cela, elle me dit que je devais faire avec elle quelques essais d'habillement pour le weekend. Elle fit avec moi l'inventaire de la lingerie dont elle avait rempli certains tiroirs du dressing. La première chose qu'elle me signifia c'était que je devais maintenant porter en permanence un corset serre-taille, même la nuit car il était très important que j'affine ma taille. Elle me choisit un corset assez rigide en satin blanc et elle entreprit de le serrer le plus possible. Elle me fit mettre à plat ventre sur le lit et mit un pied sur mon dos pour pouvoir tirer au maximum sur les lacets. Marie serrait les lacets comme une brute en me demandant à plusieurs reprises de rentrer mon ventre au maximum et d'arrêter de respirer. J'étais au bord de l'asphyxie !
— Voilà, maintenant il est réglé tu n'auras plus qu'à utiliser les crochets du devant pour le mettre et l'enlever quand tu feras ta toilette. Si tu as du mal à le remettre, allonge-toi sur le dos et tu verras que tu gagneras quelques centimètres qui te permettront d'accrocher les crochets.
Finalement pour accueillir Richard, elle me choisit une guêpière en satin rose pâle avec de la passementerie brune et sans bonnet, une culotte tanga en satin assorti. Elle prévoyait de me faire mettre des bas marrons foncé avec une large bande de dentelle en haut et elle me choisit un luxueux déshabillé rose largement volanté et vaporeux, avec un col en plumes. Pour les pieds elle avait choisi des mules en satin avec un énorme pompon rose. Au fur et à mesure des choix qu'elle faisait elle me faisait essayer. Puis, juché sur mes mules à talon de 8cm, elle m'a emmené vers une grande glace du dressing pour que je puisse me voir. J'étais bouleversé de voir le garçon que je suis, dans cette tenue de courtisane. Marie me dit qu'elle me trouvait très élégant et que la féminité particulière qui se dégageait de moi, bien malgré moi, avait quelque chose de très troublant et de très érotique.
—Tu es beau et belle à la fois. Tu es homme et femme. Je t'adore en François-Françoise. Mon chéri, je dois te prévenir que si tu reçois Richard dans cette tenue-là samedi prochain, tu vas faire un malheur!
Elle ajouta qu'en attendant, elle était folle d'envie de se faire sucer la chatte par une gonzesse comme moi et elle m'entraîna vers le lit.
Après qu'elle ait joui peut être encore plus fort que cette nuit, elle me dit:
— Ce n'est pas le tout, j'ai encore quelque chose de très important à t'apprendre, suis moi aux WC.
Dans les toilettes, fixé sur un mur, il y avait un récipient en verre qui se remplissait par un robinet mitigeur situé au-dessus et se vidait par un tuyau en plastique sur lequel, me montra Marie, on pouvait fixer une canule jetable.
— Tu sais à quoi ça sert mon chéri ?
— Non, absolument pas.
— Alors je vais t'expliquer. Tu te souviens du soir où le patron t’a enculé. Quand sa queue est ressortie de toi, elle était pleine de foutre et de merde. Il est clair mon chéri, que si tu veux rester ici et profiter de tous les avantages, tu vas être obligé de te faire enculer souvent par le patron. Comme je te l'ai dit, tu es devenu comme une femme entretenue. La courtisane se fait baiser et est toujours prête à faire des tas de gâteries à celui qui l'entretien. Dis-toi bien que tu seras exactement dans cette situation-là. A chaque instant, tu dois être prêt à le recevoir et si tu ne veux pas revivre le désagrément d’avoir à lécher ta merde sur la queue de Richard après avoir été baisé, Il faudrait que tu prennes la précaution d'avoir en permanence ta chatte de garçon vide et propre pour accueillir la queue de ton mec. À partir de maintenant il faudra donc que tu te fasses au moins tous les matins un lavement. Tu vois ici que le bocal en verre est gradué. Tu commences par un lavement de 500ml pour évacuer ton rectum puis tu refais un deuxième lavement de 500 à 1000ml pour nettoyer l'intérieur de ta chatte. Tu recommences les lavements jusqu'à ce qui revient soit parfaitement propre. Tu essaieras demain pour t'entraîner et si tu as des problèmes tu pourras m'appeler.
Autant dire que ce discours m'était totalement insupportable. J'étais sonné. Marie venait de me parler très crument et c'était pour moi une découverte pas très plaisante qui me renvoyait brutalement à la réalité de ma présence dans cet appartement. Il allait falloir que je paie et pas d'une façon qui me plaisait vraiment. Après ce moment difficile, Marie me dit de sa manière la plus délicieuse qu'elle passera la journée avec moi et l'atmosphère se détendit. Comme il y avait un grand soleil, Marie voulut qu'on déjeune sur la terrasse.
— Mais les voisins vont me voir dans cette tenue assez particulière !
— Ne t'en fais pas. Sur les côtés, les murs les empêchent de voir et l'appartement du dessus est vide pour le moment. Je le sais, car il est à moi.
Et Marie m'expliqua que Richard lui avait fait cadeau récemment de l'appartement de 200 m2 qui occupait une grande partie du 6ème et que les nouveaux locataires auxquels elle le louait n'étaient pas encore arrivés d'outre-mer. Quel cadeau !
Pendant que nous mangions tranquillement au soleil, nous avons discuté de tas de choses. C'est comme cela que j'appris qu'à 18 ans, Marie avait été mannequin très réputé. À 20 ans, elle travaillait pour une célèbre boite de couture que Richard avait financée pour mettre à la tête un jeune couturier surdoué qui était son amant. À cette époque, Richard avait 40 ans et ses conseillers en communication le pressaient d'épouser une fille pour faire taire toutes les rumeurs qui courraient sur son homosexualité et qui pouvaient nuire à ses entreprises financières. Et c'est comme cela qu'ils se sont plu et se sont mariés au regard de toute la presse people.
Pour répondre à une de mes interrogations indiscrètes, Marie me dit que le mariage avait été consommé et qu'elle et Richard s'adoraient et qu'ils avaient passé des moments sexuellement merveilleux, mais que ça n'avait pas empêché Richard de continuer ses vielles pratiques avec les jeunes garçons. Comme ils étaient très liés l'un à l'autre, Richard avait suggéré que Marie devienne sa secrétaire particulière, la préposée à toutes les affaires délicates !
Il se trouve que de son côté, Marie aimait bien les femmes et ainsi, ils restèrent très liés l'un à l'autre et libres en même temps. Après 15 ans de vie comme deux copains, ils avaient envisagé de divorcer et comme le mariage entre gens du même sexe était maintenant possible, Marie se demandait si elle n'allait pas alors épouser sa grande amie de toujours… Maud !
— J'en apprenais des choses en me dorant au soleil !
Après une délicieuse petite sieste, Marie me laissa en me disant que pour le moment, j'avais tout ce qu'il fallait pour manger. Elle me rappela que le lendemain, j'avais rendez-vous avec Magalie qui devait s'occuper de mes ongles et de tas d'autres choses.
Le lendemain matin comme convenu, Magalie entrepris des soins minutieux de mes mains et je me suis retrouvé avec des ongles magnifiquement soignés, recouverts d'un verni cuit, nettement rose alors que mes ongles de pieds avaient reçu un verni franchement rouge. Comme j'avais assez mal suivi ce qui se passait, je ne m'étais pas aperçu qu'elle les avait allongés notablement et brusquement, je me suis retrouvé avec des ongles vraiment longs qui constituaient une véritable gêne pour l'exécution de gestes aussi simples que de boutonner un bouton. Encore une petite blessure d'amour propre de plus !
Après cela, Magalie me dit qu'elle devait percer mes oreilles pour y mettre les boucles. Je fus un peu surpris quand le percement se fit, mais ce n'était pas douloureux. Marie avait prévu que je mette comme boucles deux diamants, cadeau du patron. Après m'avoir percé les oreilles, Magalie apporta des instruments assez bizarres. Devant mon étonnement, elle m'expliqua que Marie souhaitait qu'on me fasse aussi un piercing sur la langue. Là, j'ai failli me rebeller, mais finalement à quoi cela aurait-il servi ? Je me réservais quand même de demander des explications à Marie. Et c'est comme cela que je me suis retrouvé avec une tige au travers de la langue et un beau diamant monté vissé sur la tige. Au début, la sensation de cet objet sur la langue dont on cherche en vain à se débarrasser était vraiment désagréable et j'avais vraiment beaucoup de mal à l'oublier.
Arrivé dans l'appartement (je n'ose pas dire chez moi !) j'ai entrepris de me faire mon premier lavement pour m'entrainer comme Marie me l'avait recommandé. Ce n'était pas quelque chose de très plaisant, car le lavement entraine des mouvements de l'intestin assez désagréables qui durent après le lavement et, bien entendu, la première fois, en enlevant la canule je me suis mis de l'eau pas très propre partout sur les cuisses !
L'idée que cette corvée allait revenir maintenant tous les matins et même souvent le soir n'était pas très plaisante. Après cela, j'ai eu tout le loisir de méditer sur ma situation. Maintenant, c'était devenu pour moi comme une évidence, samedi donc, j'allais me refaire enculer et confirmer ma situation de pédale.
J'avais déjà été enculé par le patron, mais là les choses avaient progressé. J'allais devenir le giton d'un homme connu pour être très riche. Je repassai dans ma tête comment tout cela était arrivé. Il était évident que le soir où terrorisé, j'ai accepté de faire ma première pipe au patron, l'affaire avait été irréversiblement enclenchée. J'avais eu peur pour ma situation et j'avais cédé au chantage. Ce soir-là, dans ma situation, avec la surprise, il était difficile pour moi de faire autrement. De toute façon, il fallait bien que je me trouve des excuses, sinon comment supporter l'idée de devenir un homme entretenu… une véritable pute en fait. C'était le mot qui convenait.
En attendant samedi, Marie avait décidé de coucher avec moi, sans doute pour me soutenir psychologiquement. Malheureusement, elle avait décidé que pendant les quatre nuits nous ne ferions plus l'amour. Elle voulait que je sois particulièrement excité pour accueillir Richard comme un amant.
Les jours suivants, je dus retourner à l'institut de beauté pour des soins du visage dont j'ignorai totalement la nature. La séance suivante fut consacrée à me faire une extension de cils. Le résultat d'ensemble fut que je me retrouvais en permanence avec des cils de biche. Je n'étais pas inquiet, car je pensais que tout ça ne durerait pas plus longtemps que le weekend.
En fait, je compris très vite que les transformations que je subissais à l'institut avaient quelque chose d'irréversible. Maintenant, chaque fois que je sortais, je devais dans la rue affronter les regards des passants qui ne manquaient pas de tous me dévisager et de sourire devant mon allure très ambiguë avec mes sourcils taillés comme ceux d'une femme, mes longs cils recourbés, mes deux diamants aux oreilles, mes ongles longs et couverts de vernis rose et mes pantalons à la coupe spécifiquement féminine.
Chaque sortie était devenue un calvaire. Je n'osais plus sortir pour faire une course, car j'avais peur d'être agressé par des jeunes mecs un peu vindicatifs, mais je ne pouvais quand même pas rester tout le temps enfermé dans mon appartement, aussi beau fût-il.
Finalement arriva ce fameux samedi qui a marqué toute ma vie. Le matin, Maud s’était jointe à Marie pour me préparer. Après avoir vérifié que j'avais bien fait mon lavement, Maud s'attaqua à ma figure. Elle commença par me faire mettre la paire de lentilles qui me donnaient un regard bleu incroyablement profond. Quelques coups de pince à épiler pour corriger mes sourcils. Une très légère touche de fond de teint et un peu de poudre.
— Surtout François n'oublie pas de jeter régulièrement un coup d'œil sur ton visage et n'hésite pas à le repoudrer légèrement. Il ne faut surtout pas que ta peau brille, car ce n’est pas joli.
Ensuite, elle m'appliqua sur les lèvres, une touche de gloss rose très brillant. Après un dernier coup d'œil, Maud s'attaqua à mes cheveux. Je dois dire que mon aspect blond platiné aux magnifiques yeux bleus m'allait admirablement bien.
— Je sens mon chéri que tu vas faire un malheur tout à l'heure, me dit Marie.
Ensuite Marie prit le relais et se consacra à m'habiller. Le plus long fut de serrer les lacets de ma guêpière en satin rose agrémentée de passementerie noire et dont la découpe rehausse seins-nus faisait ressortir ma petite poitrine de garçon. Marie alla dénicher le tanga assorti et me montra dans la glace qu'il dessinait admirablement l'arrondi de mes fesses. Ensuite, j'ai enfilé les bas très fins marrons à large bordure de dentelle que j'ai accrochés aux jarretelles de la guêpière. Puis ce fut les mules en satin rose à talons de 8 cm avec leur énorme pompon et pour finir Marie me tendit le fameux déshabillé essayé l'autre jour, ample et vaporeux qui laissait voir tout ce qu'on voulait en dessous. Quand je fus prêt, peut-être faudrait-il plutôt dire : prête. Marie me donna une boite de médicaments :
— Ce sont de suppositoires qui atténueront la douleur que tu risques de ressentir encore après avoir été baisé. Tu en mets un avant chaque rapport et un après si tu as mal. Ça anesthésie un peu ton sphincter et se sera sans doute bien utile les premières fois.
En attendant, elle me demanda de lui présenter mon postérieur et d'un doigt habile, comme l’autre soir, elle enduisit soigneusement l'intérieur de ma rondelle avec une pommade qui, parait-il, avait des vertus excitantes. Ensuite, Marie me montra dans le frigidaire le caviar tout préparé dans son plat spécial, la vodka qui va avec, et le plat de poisson froid avec une bouteille de très grand Meursault pour le déguster. Elle avait tout prévu. J'aperçus même une bouteille de Don Pérignon.
— Pour ce soir et demain, le traiteur te livrera le reste.
Quand tout fut prêt, Marie me regarda longuement avec émotion cette fois.
— Je penserai beaucoup à toi mon petit François, surtout, efforce-toi de prendre les choses du bon côté. Soit inventif, et détendu. Tu ne dois pas oublier que ton seul objectif maintenant est de faire jouir Richard. Depuis six mois, je t'ai préparé à ça. Un dernier conseil, quand tu suceras Richard, n'oublie pas de faire en sorte qu'il sente et qu'il voie le diamant que tu as sur la langue, ça l'excitera et n'oublie pas non plus de suivre le plus possible sur son visage, l'état de sa jouissance. Elle m'embrassa avec une certaine émotion et les deux filles m'abandonnèrent au sort qui m'attendait.
J'avais une bonne heure à attendre l'arrivée de Richard. Je me sentais nerveux, car je sentais bien que ce qui allait se passer allait changer profondément ma vie. En passant devant une glace je me vis avec mon corps d’homme, sans poitrine, mais avec des habits de filles. Je compris que les filles n'avaient pas totalement effacé ce qui faisait de moi un garçon. De plus, il était évident que Marie avait exacerbé ma libido de mâle.
Et de me voir ainsi maquillé et vêtu comme une femme, le tout dans un déshabillé terriblement vaporeux et prêt à être possédé, m'étais maintenant devenu difficilement supportable. J'eus soudain envie de tout envoyer promener ; d'arracher ces vêtements de poule de luxe et de m'enfuir. D'un autre côté, où aller ? J'avais coupé les ponts en me débarrassant de mon petit appartement. Et en plus avec ce look d'homosexuel ! Je m'étais définitivement laissé piéger, il me fallait maintenant assumer.
Paré comme une courtisane et pensant aux assauts que j'allais subir, je me morfondais dans l'angoisse, appréhendant les premiers contacts. Bien sûr, le soir où Richard m'avait raccompagné après le restaurant, il m'avait embrassé, mais ça avait été bref. Mais là, je me demandai comment ça allait se passer et comment il allait se comporter avec moi, d'autant plus que maintenant, j'étais chez lui, à son entière disposition pendant tout le weekend. L’attente me parut interminable avant le coup de sonnette. Mon cœur se mit à battre la chamade comme celui d'une midinette. C'était Richard, un magnifique bouquet de fleurs à la main.
Des fleurs ! À moi ? Tu parles d'une surprise ! S’il y a bien une chose que je n'avais vraiment pas prévue, c'est bien celle-là ! Je ne savais pas quoi en faire et il me dit :
— Mets-les dans la cuisine, je te montrerai comment les installer dans un vase.
Pendant un long moment, il me contempla dans tous les sens.
— J'imagine que c'est Maud qui s'est occupée de toi. Le résultat est magnifique. Et ton déshabillé te va à merveille, il te donne beaucoup d'allure mon petit François, tu es devenu un garçon adorable et comme je les aime.
Ça me faisait une belle jambe !
— Alors mon petit François, que penses-tu de cet appartement ? Est-ce que tu t'y plais ? Il n'est pas très grand, mais Marie l'a très bien aménagé.
— Vous savez, Richard, pour moi, il est très grand.
— Si on prenait un peu de champagne, Marie en a certainement mis au frigidaire. Tu peux aller voir et l'apporter avec deux verres, j'ai très soif.
Le ton était toujours aussi autoritaire et il ne m'était pas difficile de savoir qui était le patron. Je lui ai tendu son verre et il m'a dit :
— Trinquons à nos amours. Car tu sais mon petit François que depuis deux mois je me suis attaché à toi et je peux te dire que j'ai attendu ce weekend avec impatience. Tu ne sais pas encore ce que c'est d'avoir envie d'un garçon aussi excitant que toi et de pouvoir enfin pleinement le posséder. Tu as déjà eu envie de posséder d’une fille ?
— Oh oui !
— Et bien, pour moi aujourd'hui, c'est pareil.
Nous étions tous les deux debout, face à face devant la fenêtre et j'ai commencé à boire mon champagne. Il était vraiment délicieux. Je n'en avais jamais bu comme cela. Richard m'a entrainé ensuite vers le canapé, me faisant asseoir tout contre lui. Je sentais la chaleur de sa cuisse contre la mienne et dans cette tenue, j'en étais terriblement gêné. Il mit sa main sur ma cuisse et je sentis sa poigne ferme à travers mon bas. Il me tourna vers lui et nous étions maintenant face à face. Sa main caressait le haut de mon bas et remonta très lentement vers la chair découverte à la face intérieure de ma cuisse qu'il caressa longuement en jouant avec ma jarretelle.
— C'est toujours merveilleusement agréable de caresser une cuisse ferme comme la tienne au travers du nylon. Tu vois les cuisses de femme, c'est agréable, mais pas toujours assez ferme à mon goût. Les tiennes sont vraiment fermes et douces à la fois, et c'est merveilleux.
Tout en caressant mes petits seins de garçon, et en me serrant contre lui. Nos têtes étaient maintenant très proches l'une de l'autre et j'ai pensé que je devais absolument faire quelque chose et ne pas paraitre de bois. Alors j'ai tendu mes lèvres vers les siennes qu'il prit goulument. Sa langue avait pénétré avec force dans ma bouche dont elle explorait tous les recoins avec autorité. Maintenant, il caressait mon corps avec avidité, comme celui d'une femme tandis qu'instinctivement j'avais mis une main derrière son cou, comme je l'avais vu faire par les femmes dans les films. Après m’avoir longuement embrassé et caressé, il me demanda de lui enlever sa veste, sa cravate et sa chemise puis son pantalon et il revint près de moi en caleçon. C'était encore un assez bel homme musclé et bronzé, mais avec une petite brioche.
Mon déshabillé était très largement ouvert et nous nous sommes retrouvés peau contre peau. J'étais complètement déboussolé devant cette situation tellement nouvelle pour moi. Je me laissai totalement faire quand il me bascula sur le canapé. J'étais allongé sur le dos et il était couché sur moi et je sentais sa verge en érection contre mon ventre. Cette intimité de nos corps me perturba beaucoup. Puis il se mit à caresser tout mon corps et surtout mon entrecuisse et la fente de mes fesses. À un moment donné, il me dit :
— François, mon chéri, suce ma verge comme tu le fais si bien.
A suivre alors..!