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Histoire du net. Auteur Inconnu. Transformation... Suite.

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 Puis vient le moment tant redouté de l’examen
qu'il faut passer pour obtenir son diplôme.
Esclave du patron
Partie V
Il s'assit sur le canapé et je pris un coussin pour me mettre à genou entre ses jambes. Je sortis du caleçon le membre en pleine érection et le portais à mes lèvres. Ça, je savais le faire ! Avec cette fellation débutante, j'avais retrouvé mes tristes automatismes.
Ma langue remonta jusqu'à la peau des couilles que je pris une à une en les suçant dans ma bouche. Je dus arrêter un instant parce qu'inévitablement je me suis retrouvé avec un ou deux poils sur la langue, puis mes lèvres entrouvertes s'amusèrent à caresser le gland de plus en plus ferme d’où commençait déjà à perler un peu de liquide séminal. Je serrais mes lèvres sur le gland et le faisais entrer et sortir tout en gardant les lèvres bien serrées. Puis je fis entrer un peu plus la tige de chair plus avant dans ma bouche et je me mis à la sucer avec une certaine lenteur, mais avec beaucoup de conviction en serrant au plus fort mes lèvres autour de la couronne de manière à la faire bander encore plus, et en me gardant bien de l'effleurer avec mes dents ! Et je suçais… et je suçais !
Et je n'oubliais pas de porter mon regard vers le haut pour observer les réactions sur sa face et je n’oubliais pas de frotter le gland avec le diamant que j’avais sur ma langue. Les sons que Richard émettait et son visage que je m'efforçais de regarder me disaient qu'il aimait ça et que je le faisais vraiment jouir. Mais quand il me dit d'arrêter et qu'il m'entraina vers la chambre, je compris que les choses sérieuses étaient arrivées. En fait, en le pompant avec conviction j'avais espéré le faire partir dans ma bouche, mais je n'avais fait que le faire bander un peu plus, ce qui allait maintenant se retourner contre moi.
Richard me demanda de me mettre à genoux sur le lit et de bien lui présenter mon cul.
— Richard, j'ai peur. Ne me faites pas mal. L’autre fois sur votre bureau, j’ai vraiment eu mal.
— Ne t'inquiète pas François, je comprends ton inquiétude, mais je t'assure que je serai le plus doux possible. Mais je sais que je ne pourrai empêcher que tu aies un peu mal.
Et il commença à me caresser la rondelle avec un doigt qu'il avait enduit de salive. Ses caresses étaient effectivement douces et très vite je les trouvai très agréables. Instinctivement, sous l'effet des caresses j'avais tendance à lui offrir mon cul de façon de plus en plus ostensible. Il enduisit alors son doigt de pommade et lui fit pénétrer ma rondelle qu'il massa un long moment. Après une petite pose qui me parut interminable, il fit pénétrer un deuxième doigt qui entra encore assez facilement. Mais quand il en vint à pousser un troisième doigt dans mon cul, j'ai commencé à gémir de plus en plus fort.
— Doucement s'il vous plait.
Il arrêta un instant, mais fit pénétrer avec force ses trois doigts puis pendant un long moment il massa mon orifice avec ses trois doigts de manière à ce que le sphincter se relâche progressivement.
— Ne te défend pas trop mon chéri, tu auras moins mal si tu t'efforces de te relâcher. Pouce comme si tu voulais faire.
Quand il me jugea moins contracté, il ressortit ses trois doigts et je sentis ensuite qu'il avait présenté son énorme gland devant mon entrée intime. Et il commença à appuyer. Il appuyait puis se retirait quand j'avais mal, pour appuyer à nouveau. Je sentais que peu à peu il s'enfonçait. Quand il forçait, j'avais très mal et j'ai commencé à pleurer. À un moment donné, il me dit
— Mets la tête dans l'oreiller et n'hésite pas à crier quand tu auras mal. On y est presque maintenant.
Et il avait à peine dit cela qu'il donna un coup de queue brutal et força mon sphincter m'arrachant un cri terrible, heureusement étouffé en partie par l'oreiller. Il ne bougea plus jusqu'à ce que je me détende un peu, puis repris lentement sa pénétration. Je sentais maintenant mon cul rempli par cette masse de chair qui me paraissait énorme et qui appuyait sur ma prostate. Enfin, je sentis que ses couilles venaient battre contre mes fesses.
Maintenant le plus dur était fait. Il se mit alors à me donner des coups de boutoir de plus en plus puissants qui m'arrachaient autant de gémissements. Lui-même devenait de plus en plus bruyant en me labourant avec force. Régulièrement, il me donnait de grandes claques sur les fesses et j’ai eu l’impression que les cris que je poussais le faisaient jouir.
Il me limait depuis un bon bout de temps quand il poussa une espèce de feulement rauque et déchargea au fond de mon ventre plusieurs jets de liquide chaud. Le calme revint lentement. Peu à peu je sentis que la colonne de chair devenait plus molle. Finalement, Richard se retira de mon cul en laissant couler une trainée de foutre visqueux qui dégoulina entre mes fesses et sur mes cuisses. Elles en étaient couvertes.
Épuisé, je me suis allongé et Richard vint tout contre moi. Je sentais sa forte odeur de mâle en sueur. Ça me changeait drôlement du contact doux et parfumé de mes petites amies… et de celui de Marie !
Il me caressa longuement sur tout le corps. Je n'étais pas habitué à être caressé comme ça. C'est l'avantage d'être celui qui est passif. Il me dit des mots gentils à l'oreille et nous nous sommes endormis. Je crois que j'ai dormi un bon bout de temps. Quand je me suis réveillé, mon fondement endolori me rappela immédiatement ce qui venait de se passer.
Après un tour dans la salle de bain pour me rafraichir un peu le visage et mettre un suppositoire de Marie, je suis passé dans le salon où Richard, nu sous sa robe de chambre, travaillait déjà sur son ordinateur.
— Je commence à avoir une petite faim. Pas toi ? Tu devrais nous préparer quelque chose à manger… et à boire. Au fait, tu n'as pas trop mal ?
— Si, j'ai le fondement drôlement endolori !
— Bof, c'est normal et ça va passer. Je tiens à te dire pour te rassurer que je ne chercherai pas à t'enculer d'ici demain. En revanche, il va falloir que tu me suces !
Après le délicieux repas que je lui ai servi, Richard voulut voir un match de rugby à la télé. Dans le canapé, il me fit mettre tout contre lui et il n'arrêtait pas de me caresser les cuisses en jouant avec mes jarretelles. Ensuite, il glissa sa main droite sous mes fesses et son index chercha ma rondelle. J'ai poussé un petit cri, mais il a insisté. Je dois dire que finalement, ce n'est pas désagréable du tout d’être doigté. J'aime bien regarder le rugby, malheureusement, à la pause, il me fit mettre à genou sur la moquette et se fit faire une fellation, si bien que j'ai passé pratiquement toute la deuxième mi-temps le dos tourné à l'image, en train de lécher et sucer la queue de mon amant. J'attendais désespérément qu'il me gicle son foutre dans la bouche, ce qu'il ne fit pas avant la fin du match.
Ensuite nous sommes partis nous doucher ensemble. Nos corps et nos verges se frottaient pendant que l'eau coulait. J'ai dû laver mon amant en douceur puis le rincer et finalement nous sommes passés au lit, nus comme des vers. Curieuse sensation que de dormir avec un homme à mon côté qui ne cessait de frotter sa queue sur mon ventre et de me peloter. Jusque-là, c'était moi qui pelotais les filles. Maintenant, c'était de moi dont on n'arrêtait pas de caresser le corps. La donne avait changé, mais au fond, c’était une sensation nouvelle, mais pas aussi désagréable que je pensais et je m'y fis bien vite. Durant la nuit, je fus réveillé par le contact de la verge qui bandait en se frottant contre mes fesses. Pour être sûr de ne pas être enculé, je me suis glissé sous le drap et j'ai sucé cette queue jusqu'à ce qu'elle inonde de foutre ma bouche.
Pendant tout le reste de la nuit, j'ai senti ce goût amer et un peu âcre et salé dans ma bouche. Le lendemain, Richard se montra très gentil avec moi. Il était attentionné, prévenant, exactement comme on l'est avec une femme. Nous avons beaucoup parlé de choses et d'autres et c'est alors qu'il m'apprit que cet appartement qui était maintenant le mien, avait pendant cinq ans été celui d'un garçon qu'il avait beaucoup aimé : Dominique. Et puis un jour, il y a un an, drame : il a disparu brusquement sans laisser aucune trace. La police a fait des recherches qui n'ont absolument rien donné et elle a conclu soit à un enlèvement soit à une fuite. Après cela, Marie avait décidé de faire refaire l'appartement tel qu'il est maintenant.
Le dimanche soir, Richard me proposa d'aller diner dans une boite exclusivement fréquentée par des homos. Devant mon affolement à l'idée de sortir en public, il me dit que je n'avais absolument rien à craindre, car je ne serai pas le seul personnage à paraitre ambigu. Avant de m'habiller, j'avais essayé de me donner un coup sur le visage pour me démaquiller. Mais une fois démaquillé, j’ai constaté que la coupe de mes sourcils était vraiment très féminine. Ajouté à la présence des deux diamants sur mes lobes de l’oreille et la teinture blond platiné de mes cheveux, j’étais vraiment trop efféminé.
— Ce n'était pas possible, je ne pourrai jamais sortir comme cela. De quoi aurais-je l'air ? Et puis comment m'habiller ?
Comme j'étais complètement perdu, j'ai appelé Marie, ma bouée de secours.
— Tu trouveras dans un porte-habits que j'ai apporté hier, un petit tailleur de femme avec pantalon qui t'ira très bien. Il y a aussi une chemise blanche aux manches un peu bouffantes dans le porte-habits. Tu garderas ton corset et comme chaussettes tu n'as qu'à mettre des bas, cela ne te changera pas beaucoup de tes habitudes.
Sitôt dit, sitôt fait. En fait, le pantalon m'allait bien, mais avait une coupe typiquement féminine et était particulièrement moulant du haut en bas. La veste était cintrée au possible. Comme les seules chaussures dont je disposais étaient les trotteurs à petits talons de 5 cm, j'étais effondré à l'idée de me montrer comme çà. Au contraire, Richard trouvait que j'étais très bien ! Ça ne me rassurait guère.
Arrivé au restaurant, je n'en menais pas large. Je pensais à tous les visages qui allaient se tourner vers moi et me regarder comme je regardais les travelos avant de le devenir moi-même. En fait, je fus vite rassuré. Je n'étais pas le seul efféminé et comme Richard semblait bien connu du personnel, j'ai pu rapidement me détendre. La cuisine était merveilleuse et les vins délicieux. Le patron, Bob, un grand balaise costaud, vint saluer Richard. Ils se tutoyaient et se connaissaient manifestement très bien, s'appelant par leur prénom.
— Tu ne m'as pas présenté ta nouvelle conquête, dit Bob.
— Oh excuse-moi, voici donc François.
— Oh, il est mignon ! Tu les choisis bien, dis donc ! Bienvenue François, ici tu seras toujours chez toi. Les amis de Richard sont mes amis et si tu as un jour un besoin, quel qu'il soit, n'hésite pas à faire appel à moi.
L'ambiance était particulièrement chaleureuse et rapidement, j'eus l'impression que plus personne ne s'intéressait à moi. À un moment donné, j'aperçois une très belle fille à une table voisine. Elle était grande et élancée, avec un corps fin et des cheveux blonds longs, masquant à peine un très joli visage. Je m'en étonne auprès de mon Richard :
— Je croyais qu'ici, il n'y avait que des hommes.
— Mais il n'y a que des hommes. Ce que tu prends pour une fille est un homme, un mannequin célèbre, particulièrement recherché des couturiers.
Et de fait, je m'aperçus que sa poitrine était plutôt plate. J'en étais tout étonné, jusque-là incapable d'imaginer qu'un homme pouvait se cacher sous une apparence aussi féminine. Et Richard me dit alors quelque chose qui me figeait d'étonnement :
— Tu sais, toi, si tu avais des cheveux longs comme lui et si tu étais maquillé et avec une belle robe, tu serais aussi une très jolie fille.
Après le repas, nous sommes descendus à la cave où des couples d'hommes dansaient et s'embrassaient. Compte tenu de mon éducation, tout cela me surprenait, mais d'un autre côté, je devais bien admettre qu'avec Richard, je me comportais comme eux. L'endolorissement de mon fondement était bien là pour me le rappeler.
Nous avons passé la nuit, nus, l'un contre l'autre, mais j’avais toujours un peu de mal à m’habituer à ce contact d’un homme contre moi dans mon lit. Le lendemain matin, Richard me quitta après le déjeuner, car il avait un avion à prendre pour Sydney. Il devait passer une petite semaine en Australie et en Nouvelle-Zélande pour ses affaires. Il se faisait une joie à l'idée du weekend qu'il viendra passer avec moi à son retour.
— Fais-toi le plus beau possible, me dit-il en m'embrassant. Je sais maintenant que je vais être impatient de te retrouver. Sois beau, sois belle !
Ainsi commença une semaine que je n'étais pas prêt d'oublier. Marie avait décidé de venir passer quelques jours avec moi pour me tenir compagnie. Le matin en me levant, la première chose que je perçus ce fut l'endolorissement de mon fondement qui me rappela douloureusement que je n'étais plus vraiment un homme. Je mis en place un suppo de Marie qui me soulagea nettement et je suis passé sous la douche.
Mais avant je me suis dit que je devais me faire mon lavement, car Marie avait insisté sur le fait que ça devait être systématique et je ne voulais pas la contrarier. Si je ne voulais pas mouiller mes cheveux, il fallait maintenant que je les protège et Marie m'avait laissé pour cela une charlotte. Quand je me vis avec ça sur la tête, j'ai eu une bouffée d'adrénaline ! Après la douche, je dus me masser le visage avec les crèmes de Maud dont l'odeur très féminine était très agréable.
Quand Marie vint me voir, je lui fis part de toutes mes préoccupations et notamment
— Alors comment je vais vivre ? Quand je sors en pantalon avec ces cils de biche et les sourcils de bimbo, je suis la risée de tout le monde dans la rue. C'est vraiment insupportable et j'ai toujours la trouille de tomber sur une bande de jeunes excités dont je risque inévitablement d'être la cible !
Marie en convint et m'affirma qu'il n'y avait qu'une seule solution, c'était que lorsque je sortirais maintenant, je sois toujours habillé en femme. Comme cela, personne ne me remarquera.
— Et si je suis là cette semaine, c'est précisément pour te constituer une garde-robe de femme qui te permette de faire tes courses sans risque.
Au fond de moi, j'avais beaucoup de mal à accepter ce que me proposait Marie. D'un autre côté, c'était peut-être la meilleure solution pour que je retrouve un peu de tranquillité à l'extérieur. J'avais vraiment conscience de m'être fait avoir et j'étais en rogne. Depuis que j'étais rentré dans cet appartement, tout s’était accéléré. J’avais finalement accepté d’être le giton de Richard parce que je ne pouvais pas faire autrement, mais ne souhaitais pas vivre en femme tout le temps. J'en voulais à Maud de ne pas m'avoir prévenu des conséquences de ses transformations. Mais en fait, le principal responsable était Marie et j'étais incapable de lui en vouloir, car elle me tenait par la queue.
— Calme-toi mon petit François, en acceptant de vivre ici, tu en as accepté les avantages, mais maintenant, il te faut aussi en accepter toutes les petits inconvénients, dont celui d'être habillé en femme quand tu sortiras d'ici et sans doute de vivre plus tard en femme, ce qui finalement serait pour toi le plus simple. Au fait, comment s'est passé ton weekend avec ton Richard ?
Je me réfugiai dans ses bras et commençai à lui raconter. Elle se doutait bien que mon enculage par Richard allait encore être douloureux et elle ne put me dire que :
— Mon pauvre François, c'est vrai que je n'aurais pas voulu être à ta place ! Mais tu sais, je l'ai été !
Dans une valise, elle avait apporté des robes et jupes à elle en attendant notre shopping. Les robes étaient un peu justes à la taille, c'était une bonne occasion pour que je porte le corset à jarretelles, car il me fallait perde quelques centimètres pour mettre ses robes. Je vis qu'elle avait aussi apporté plusieurs soutien-gorge.
— Pourquoi ces soutifs ? Je n'en ai pas besoin !
— Mais si mon chéri, sinon sous tes robes tu vas paraitre complètement plate, ce qui ne semblera vraiment pas naturel. Quand tu sortiras, tu mettras un de ces soutien-gorge 95C avec deux faux seins en silicone que j'ai apportés. En revanche, à la maison, tu les enlèveras si tu veux, d'autant plus que je pense que ça ne plairait pas à Richard de te voir avec des faux seins. Tu verras, je t'ai apporté aussi des soutien-gorge seins nus qui t'iront très bien.
J'ai commencé par me maquiller sous son contrôle. Puis quand j'ai eu enfilé mes bas, elle me fit mettre un des soutien-gorge qu'elle avait apporté, puis y glissa les deux faux seins dont la consistance imitait drôlement bien les vrais ! Sensation bizarre de se sentir harnaché par le soutien-gorge et de sentir un poids nouveau sur la poitrine. Au-dessus, elle m'a fait enfiler une combinaison très élégante et soyeuse à souhait puis une robe chemisier assez courte. Elle me prêta aussi une paire d'escarpins Salomé à talons de 7-8 cm. Elle me couvrit de bagues, bracelets et colliers et nous sommes sortis.
C’est comme cela que je me suis retrouvé pour la première fois dans la rue totalement femme. Je dois reconnaitre que Marie avait raison avec une robe ou une jupe, plus personne ne faisait attention à moi. C'est alors que je vécus une folle semaine à un rythme accéléré. Au début, cela me troubla beaucoup de me retrouver dans la rue en robe sur mes talons hauts. J’ai eu quelques difficultés à m’y habituer. C'était la première fois vraiment que je sortais totalement en femme en public et sur la voie publique. Ce jour-là, il ne faisait pas très chaud et la première chose que je ressentis fut la sensation de froid qui remontait le long de mes jambes sous ma robe. Mais j'en pris assez vite l'habitude. Marie était particulièrement attentive à corriger mes vilains gestes de garçon. Au troquet, j'appris vite à aller naturellement aux WC des femmes, mais si parfois j'avais une petite hésitation. C’est tout naturellement que je passais mes mains sous ma jupe avant de m’asseoir. Comme je n'étais maintenant plus vierge, Marie me faisait porter un plug pour me dilater la rondelle avant le prochain weekend. Il parait que lorsque j'avais le plug dans le cul j'avais tendance à cambrer mes reins et ma démarche prenait une allure plus féminine, pour ne pas dire de salope ! À courir les boutiques, le temps passa très vite.
Peu à peu, ma garde de robe se constituait et Marie allait pouvoir reprendre les vêtements qu'elle m'avait prêtés. Il y eut un moment un peu délicat quand, sans faire attention, je suivis Marie dans une boutique de lingerie pour choisir des soutien-gorge. Je n'y connaissais rien et Marie me donnait des explications détaillées sans penser que la jeune vendeuse était là et écoutait avec surprise. Le moment le plus délicat fut quand Marie voulut me les faire essayer et appela la vendeuse pour lui demander son avis !
— Ah ! J’aurais dû vous le dire, mon amie est un garçon, un travesti, c'est pourquoi il n'a pas de poitrine !
Avec la fille, nous nous sommes regardés, gênés tous les deux, puis nous avons ri !
Les jours passaient vite, mais les nuits aussi. Avoir dans mes bras une aussi belle femme était pour moi absolument inespéré. Plusieurs soirs, Maud vint coucher avec nous. Le spectacle de ces deux femmes qui faisaient l'amour était particulièrement nouveau et excitant. Jusqu'à ce qu'un soir Maud vint nous rejoindre au lit, harnachée d'un gode-culotte. Marie me fit mettre à genou et me demanda de bien cambrer mes reins. Il fallait que je leur offre ostensiblement mon cul. Le passage de ma rondelle fut un peu sensible, mais ce n'était pas comparable avec ce que Richard m'avait fait subir, car le gode n’était pas très gros. Pendant que je suçais la chatte de Marie, Maud m'enculait avec conviction. C'est à ce moment-là que j'ai constaté pour la première fois que je débandais complètement quand j'étais enculé. À un moment, Marie mit la main sur mon zizi qui était pendant et s'exclama :
— Mais elle mouille cette petite salope !
Un jour où je ne savais vraiment pas quoi faire, je me suis décidé à aller déjeuner tout seul chez Bob. Je l'ai appelé et il m'a aussitôt dit qu'il me réservait une table. Comme je ne savais pas comment m'habiller, il me dit que je n'avais qu'à mettre un jean et une chemise de mec. Il m'accueillit très gentiment et me fit passer dans une petite salle essentiellement fréquentée par des homos.
Ce jour-là, André, un travesti comme moi, était seul à une table et Bob lui demanda s'il verrait un inconvénient à ce que je déjeune à sa table. Ce qu'il accepta avec un large sourire. De fil en aiguille, nous nous sommes raconté nos histoires et c'est comme cela que nous sommes devenus de grands amis. Nous vivions tous les deux de façon assez semblable et une grande complicité s'établit très vite entre nous. Je n’étais pas le seul travesti à Paris ! Nous nous sommes revus souvent, et il me fit connaitre le monde de la mode et ses acteurs principaux, homos et hétéros. Comme il vivait comme moi en femme, il m'apprit à me décomplexer. Il me conseillait pour m'habiller aussi bien en homme androgyne qu'en femme. Richard appréciait manifestement que nous soyons devenus amis. Avec lui, j'ai commencé à fréquenter les people.
Mais revenons à mon récit. La semaine suivante, Richard rentra un peu plus tôt que prévu et il avait décidé que nous passerions les deux jours du weekend ensemble. Le matin de son retour, je suis allé un long moment au salon où Maud voulait me faire très belle pour Richard pendant que Marie m'attendait à l'appartement pour superviser mon habillage. Alfredo en profita pour modifier un petit peu ma coiffure en rendant ma raie moins accentuée lors du brushing et en faisant revenir mes cheveux plus sur le devant. Un peu comme une courte frange. Marie m'avait choisi un magnifique déshabillé court et ample en dentelle de coton blanc. Tout le reste était blanc : mon corset en satin, mon tanga, mes bas, mes mules à talons de 12 cm. Avec ma coupe de cheveux à la garçonne et ma poitrine plate j'avais effectivement l'allure d'un jeune garçon androgyne prêt à être violé. Mes boucles d'oreilles pendantes très longues venaient battre contre ma joue et mon cou à chaque mouvement. Mes bagues, à chaque doigt, étaient exubérantes. Marie m'avait fait porter deux séries d'une quinzaine de bracelets en argent qui tintaient à chaque mouvement de mes poignets. Marie avait complété le tout par un très joli collier de pierres bleues assorti à mes yeux. J'eus le droit à une bonne dose de 5 de Chanel, y compris entre mes fesses. Quand elle estima que j'étais prêt pour recevoir mon amant, elle me fit de grosses bises (sur les joues pour ne pas toucher à mon rouge), elle me serra fort contre elle et me dit :
— Bon weekend mon petit François. Maintenant, tu continues à tenir ton destin entre tes mains. Pour ma part, je crois que j'ai fait tout ce que je pouvais.
C'est pas fini...!

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