D'apprentis à Docteur Honoris causas..!
Belle réussite.... Et Belle transformation
Belle réussite.... Et Belle transformation
Esclave du patron
Fin
Un jour, Myriam et moi avons donc pris l'avion pour la Thaïlande. Arrivés là-bas, nous avons discuté très longtemps avec le chirurgien thaï, charmant. Il nous a montré dans le détail tous les types d'interventions qu'il faisait chez les kathoeys. Au terme de la discussion et de l'examen qu'il me fit, Myriam et lui sont tombés d’accord sur la plastie mammaire, comme ça se faisait couramment dans ce pays où 2 % des femmes sont en fait des hommes. Enfin, il pensait effectivement que je serais parfait avec une légère infiltration de silicone dans les lèvres et la pomme d’Adam un peu rabotée. En revanche, il ne pensait pas qu’une petite retouche sur le nez était nécessaire. Il nous montra des photos de garçons thaïs qu'il avait opérés pour en faire de très beaux trans.
En ce qui me concerne, je n'étais pas préparé à vivre avec des seins en permanence. Avec les hormones, je percevais bien que ma féminisation s'accentuait, mais pas encore à ce point. De son côté, Richard consulté dans mon dos par Myriam lui dit qu’il était tout à fait d'accord pour tout et l'idée que j'ai de vrais beaux seins lui plaisait beaucoup.
La veille de l'opération, j'avais le moral à zéro. Je savais que tout allait définitivement basculer et que j'allais franchir un cap et, de travesti quasiment réversible, devenir une transsexuelle non opérée. J'avais peur de ne pas pouvoir supporter le changement majeur que cela allait constituer. Myriam ne faisait rien pour m'encourager et me disait que je pouvais avoir des hésitations, mais que de toute façon, je n'avais absolument plus le choix. Je n'avais jamais le choix ! Ce n'était plus à moi de décider !
Tout s'est passé apparemment très bien et après la plastie mammaire, je me suis réveillé la deuxième fois dans mon lit avec une grosse masse de pansements sur la poitrine et j'avais l'impression que mes lèvres étaient énormes. En fait, j'appris que c'était en partie à cause de l'œdème. Suivant l'habitude de la clinique, je n'avais pas le droit de voir ma poitrine quand on me faisait mes pansements, car pendant deux semaines il y a de l'œdème et des hématomes en voie de résorption et ce n'est pas beau du tout. Ils avaient l'expérience d'un kathoye qui avait fait une tentative de suicide parce qu'il pensait que l'opération était loupée !
Au bout de quelques jours, on me mit les seins dans un soutien-gorge de contention qui était moche, mais avait le mérite de bien les maintenir. Il n'empêche que quand je me levais, j'étais surpris à chaque fois par le poids important que je sentais sur ma poitrine.
Finalement, quant au bout de quinze jours, j'eus enfin l'autorisation de regarder le résultat de l'opération, je fus totalement surpris de constater dans la glace que ma poitrine était vraiment très grosse. Il parait que c'était un bonnet D-E. Je ne m'attendais pas du tout à ça, car les faux seins que j'avais l'habitude d'utiliser étaient B ou C. J'appris alors que c'était Myriam qui en avait décidé avec Richard. Quant au discret gonflement de mes lèvres, je dus reconnaitre que cela les rendait pulpeuses et c'était très excitant.
Nous avons passé quelques jours à l'hôtel et nous en avons profité pour m'acheter des soutien-gorges adéquats et deux ou trois petites robes. Maintenant, je pouvais mettre des soutiens-gorges pigeonnants qui attiraient tous les regards masculins dans la rue. Finalement, il est apparu que ma nouvelle taille était le 95 D ou même le 95 E suivant la forme du soutif. Je ne sais pas pourquoi, mais je pensais que j'aurais maintenant un sérieux handicap quand j'irai faire du jogging avec Richard ! D'autre part, je n'avais plus le droit de sauter de trop haut. Avec cette paire de seins, je me sentais complètement différent.
Le premier jour où je suis sorti dans la rue avec ma nouvelle poitrine fut pour moi difficilement oubliable. Il faisait très chaud à Bangkok et Myriam m'avait fait mettre une robe d'été très courte à bretelles et surtout très décolletée. De me retrouver dans la rue avec cette poitrine qui ne passait pas inaperçue me fit un véritable choc.
Les hommes n'arrêtaient pas de me remarquer de façon insistante et je devais en permanence baisser les yeux ou détourner le regard. C'est vraiment à ce moment-là que je compris vraiment que ma vie venait de basculer. Vivre avec des gros seins, c'était vivre autrement. J'étais passé dans l'autre camp. De celui des forts dans celui des faibles ; de celui des dominants dans celui des dominés et des soumis.
J'étais maintenant dans le camp des femmes et je commençais à découvrir ce que c'est qu'être une femme. Quel changement ! Avec la présence de ces deux masses sur ma poitrine, je prenais conscience qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Il y avait très peu de chances pour que je redevienne un garçon. D'un autre côté, quand je me voyais nu dans une glace, notamment de profil, je dois reconnaitre que j'avais vraiment fière allure et que cette poitrine était une réussite. J'avais envie de me baiser ! Il n'en reste pas moins vrai que je mis beaucoup de temps à accepter l'idée que j'avais des seins, parce que finalement ils faisaient de moi une femme.
Par le régime draconien que m'avait fait suivre Myriam, j'avais réussi à conserver un corps assez maigre en dépit des rondeurs au niveau des fesses que m'avaient apportées les hormones et la chirurgie. Cette belle paire de seins, sur un thorax plutôt étroit et maigre, avait indiscutablement un effet bandant. Restait ma queue. Avec Richard, nous avions décidé qu'en aucun cas je me ferais faire la transformation complète. Ma queue nous donnait bien trop de plaisir… à tous les deux.
Comme le chirurgien ne voulait pas me laisser partir trop tôt, Myriam me proposa d'aller passer quelques jours à Pattaya, le paradis des kathoeys. J'ai été très surpris de voir autant de ladyboys rassemblés dans Walking Street ou Soi 6. Je n'imaginais pas non plus que la plupart vivaient de la prostitution et ça me choquait énormément.
Ce qui était curieux puisque moi-même, je n'étais pas autre chose qu'un garçon prostitué, mais à un seul homme. Myriam m'acheta deux ou trois robes et tenues de ladyboys. Mini mini, les robes qu'elle me faisait porter quand nous nous promenions dans les rues de Pattaya. Elles avaient un décolleté plongeant et s’arrêtaient au ras de mes fesses. Il était clair que je ne pouvais pas me pencher en avant sans qu’on voie la ficelle de mes tangas. J'étais sans arrêt abordé par les hommes et le soir c'était vraiment infernal.
Heureusement que Myriam m'accompagnait. Ça n'était pas très malin de se promener en tenue de kathoey dans Walking street ! Mais elle voulait que je ressente pleinement ma condition de transsexuel. Ça me faisait un drôle d'effet de sentir tous ces hommes prêts à me sauter dessus. Ça me faisait penser à une chienne de ma rue. Quand elle était en chaleur, tous les chiens mâles de Montmartre rappliquaient. Elle leur présentait son cul et ils n'arrêtaient pas de la sauter. Au bout de quelques jours, elle était dans un triste état !
Un soir, nous avons été au Tiffany, une boite célèbre de transsexuels. Une affiche annonçait deux jours plus tard le grand concours Tiffany universe. Myriam me proposa de rester deux jours de plus pour voir ça. Elle avait réussi à trouver de très bonnes places. Cette année-là, il y avait 17 prétendantes en finale et je fus soufflé par la très grande beauté de certaines concurrentes. Myriam prétendait que dans un an, je pourrais rivaliser avec les plus belles !
Dans l'avion du retour j'ai eu le temps de réfléchir longuement à ma nouvelle situation. Au fond, maintenant, après ces opérations, il était certain que ma vie avait basculé et c'est avec beaucoup de nostalgie que je repensais au jeune François insouciant qui travaillait à la reprographie de la boite. À ma grande surprise, avec ma nouvelle poitrine, bien qu’elle pesait lourdement sur mon thorax, je me sentais finalement plus à l'aise dans la vie extérieure que dans la situation intermédiaire antérieure.
Le fait que j'avais pu constater à Pattaya, l'attirance que j'exerçais sur les hommes contribuait par ailleurs à consolider mon moral. Au moins, j'étais devenu quelqu'un ! Je devais donc me mettre en tête que maintenant, j'étais une femme, une belle femme, mon pouvoir était dans ma beauté de femme et je devais vivre avec cette idée et séduire. Après avoir fait ce constat, j'ai eu l'impression de me sentir un peu mieux.
Quand Myriam avait pris les billets d’avion, elle n’avait pas pu avoir nos deux places en classe affaire. Si nous voulions rentrer rapidement, il fallait prendre une place en première. J’ai laissé Myriam la prendre. Dans le fauteuil de la classe affaire qui était à côté du mien, je ne m’étais tout de suite rendu compte qu’il y avait un homme, grand, distingué et de belle allure. Quand les lumières furent diminuées pour permettre aux passagers de dormir quelques heures (le voyage devait durer 12 heures !), je me suis confortablement installé pour un petit somme.
À un moment donné, je me suis réveillé et j’ai senti que mon bras était contre celui de mon voisin. Quand j’ai voulu l’écarter, j’ai senti que mon bras était retenu et aussitôt, mon voisin me prit la main dans la sienne. Ça me surprit mais un coup d’œil me montrant qu’il était vraiment beau me convainquit facilement de ne pas me défendre. En effet maintenant, j'avais commencé à distinguer et apprécier les hommes beaux des autres.
Nous restâmes un long moment la main dans la main. Ce contact commençait à me faire de l’effet et je sentais mon sexe de garçon se durcir et mouiller dans son tanga en nylon. Indiscutablement, j‘étais excité par la situation. Un coup d’œil vers son pantalon m’apprit qu’il en était de même pour lui. Bientôt, il me lâcha la main pour bouger un peu et je me suis enhardi à mettre la main sur sa braguette. Sa verge était déjà en érection et j’ai commencé à la caresser au travers du tissu du pantalon.
Puis, poussé par le désir de tenir une verge dans ma main, j’ai ouvert la braguette et empoigné le sexe en érection. Dans la pénombre, personne ne pouvait nous voir et j’ai donc commencé à le branler doucement. Puis m’assurant que tout le monde dormait autour de nous, je me suis penché pour commencer à sucer ce bel organe et à entreprendre une fellation comme j’aimais les faire. C’était très excitant de sucer une bite nouvelle et je sortis mon grand jeu. L’effet ne se fit pas attendre longtemps et mon voisin éjacula dans ma bouche plusieurs jets de foutre épais et salé que j’avalai aussitôt goulûment.
Après l’avoir bien nettoyé avec ma langue, je remis le sexe dans sa poche du caleçon et dans son pantalon et restai un moment sans bouger. Puis j’ai demandé à mon voisin quel était son prénom. Il me répondit :
— Jean, est-ce que ça vous a plu une fellation faite par un transsexuel ?
Il me regarda, très étonné et me demanda à son tour quel était mon prénom.
— François, pour mon amant, mais Françoise pour vous, si vous préférez.
— Alors, ce sera Françoise !
Puis il glissa sa main sous ma robe et la remonta le long de mes cuisses jusqu'à la jarretelle. Je l’empêchai de monter plus haut. Il glissa alors sa main vers mes fesses et commença à chercher à rentrer son doigt dans mon orifice anal qu’il caressa longuement. Après un long moment de ce petit jeu, je n’en pouvais plus et lui ai suggéré que nous pourrions peut être nous rendre dans les toilettes. Il accepta sans hésiter. Je partis le premier et il ne tarda pas à me rejoindre discrètement.
Une fois la porte fermée, il me prit par la taille et m’embrassa longuement tandis que ses mains vinrent soulever ma robe et se glissaient vers mes fesses et mes cuisses. D'une main, il titillait ma jarretelle tandis que l'autre se glissait sous mon string pour venir mettre un doigt dans mon œillet. Il me plaquait contre la cloison et je sentais sa verge en érection qui se frottait et roulait contre mon ventre.
Puis il me retourna debout face à la cloison et souleva ma robe pour pouvoir me baiser. Après avoir écarté le cordon de mon string, il m’encula alors brusquement et commença à me besogner longuement. Il n'arrêtait pas de me limer et je sentais son membre dur et gonflé qui me procurait une merveilleuse sensation de plénitude dans le ventre. J'avais un mal fou à m'empêcher de crier. Finalement il déchargea dans mes intestins plusieurs giclées de foutre chaud.
Nous ne nous dîmes rien et après nous être séparés, nous sommes retournés à notre place, lui le premier et moi après une toilette de mes fesses et mes cuisses dégoulinantes de foutre. L’esprit apaisé, je m’endormis presqu’aussitôt. Le reste du voyage se passa paisiblement. Jean était particulièrement délicat et galant. J’appréciais ce rôle de femme et d’être l’objet de toutes ces attentions. C’était un des avantages de la féminité que j’étais en train de découvrir.
C’est durant ce voyage que je me suis dit que le contrat que Richard avait fixé à Myriam était maintenant rempli et que je n'avais donc plus besoin de gouvernante. Je voulais être libre. Quitte à ce que Myriam devienne une dame de compagnie, car je pourrai avoir besoin d'elle.
Après notre arrivée à Paris, j'en ai parlé à Richard qui fut tout à fait d'accord, mais à deux conditions : la première était que je ne me branle pas quand j'étais seul et la deuxième était que je ne devais pas avoir de rapports sexuels avec Marie. Il voulait me savoir excité et entièrement à lui. Tout cela était très logique de son point de vue, mais finalement nous sommes tombés d'accord. Myriam accepta la paix que je lui proposais. Pour parapher notre pacte, elle me rendit la paire de clés de mon appartement qu'elle possédait. C'est ainsi qu'avec ma liberté retrouvée, j'ai retrouvé très vite le goût de vivre chez moi. Entièrement chez moi. Mais ma liberté était maintenant celle d'une femme, indispositions mensuelles en moins.
Dès notre retour à Paris, j'ai commencé à courir seul les maisons de fringues et les couturiers à cause de mes nouvelles mensurations. J'ai demandé à plusieurs reprises conseil à Myriam qui me conseilla alors plusieurs petites robes d'été. Elles avaient toutes un décolleté très généreux qui mettait en valeur les globes de mes seins séparés par cette fente magique qui attirait irrésistiblement le regard des hommes.
Au début, comme je l'ai dit, j'avais tendance à baisser les yeux quand les hommes me regardaient de façon un peu insistante, puis je m'aperçu qu'ils avaient un regard gêné et semblaient perdre leurs moyens quand ils plongeaient les yeux dans mon décolleté. Je dois dire que moi-même quand je me voyais avec ces décolletés dans la glace, j'avais l'impression de voir la poitrine de Monica Bellucci. Je sentais mon sexe se gonfler et ma rondelle se contracter et je ressentais une envie irrésistible de me sentir possédé, pénétré par une queue bien grosse et bien ferme.
Quand Richard me baisait en levrette, je pouvais voir maintenant dans la glace pendre mes deux seins qui pendaient et se balançaient de façon indécente sous ses coups de boutoir. Un autre plaisir de Richard était la branlette espagnole. Il adorait que je masturbe sa queue en la serrant entre mes deux globes laiteux entre lesquels il déchargeait de puissantes giclées de foutre épais et chaud. C'est à cause de cela que maintenant je recevais régulièrement des jets de foutre sur la figure ! De toute façon, son foutre, Richard adorait le disperser sur tout mon corps et ma figure.
Marie et Maud décidèrent de se marier. Finalement il fut décidé que l'une serait en smoking et l'autre en robe de mariée. Comme elles étaient réticentes toutes les deux vis-à-vis de la robe car elles savaient quelle corvée ça représentait, j'ai proposé que l'on tire au sort. Finalement, cela tomba sur Marie. Elle voulut que je suive toute sa préparation, y compris les essayages de la robe. Il fallait que je sache comment les choses se passent pour la mariée, car je pourrai en avoir besoin un jour. Quelque temps plus tard, alors que nous étions tous les quatre, Marie s'écria :
— Et si vous vous mariiez vous aussi ?
Richard approuva et il fallut seulement attendre le temps pour que le notaire rédige notre contrat qui était vraiment compliqué car il y avait beaucoup d'argent en jeu. De toute façon, je n'étais pas gourmand, mais un peu de l'argent de Richard représentait une fortune colossale pour moi et avait été, je dois en convenir, un argument très fort pour que j'accepte de devenir la maîtresse de Richard. C'est alors que commença la préparation du mariage.
Pour nous amuser, Marie me proposa que j’aie la même robe qu’elle avait lors de son propre mariage. Je dois dire que l'idée de me retrouver dans le même modèle de robe de mariée que Marie ne me déplaisait pas du tout et me procurait un frisson d'excitation. J'y voyais un symbole à connotation érotique. A l'occasion de ce mariage, Richard avait décidé de faire une petite fête à laquelle il voulait inviter ses meilleurs amis. Une vingtaine de personnes en tout. Sa cousine Myriam était du lot, bien évidemment. Je dois dire qu'avec cette perspective de mariage, elle avait tendance à considérer qu'elle avait très bien rempli sa mission qui était de faire de moi la femme de Richard. La robe que je devais porter était une magnifique robe en satin et tulle agrémentée de dentelle, de forme bustier avec de très fines bretelles et une très grande ampleur en bas où elle se terminait par une traîne de deux mètres. Je devais la porter sur un jupon à six anneaux en inox destiné à lui donner le maximum d'ampleur possible. Marie a soudain éclaté de rire en disant :
— Avec cette robe, mon petit François, tu n’as pas fini de t’em…der toute la journée ! Chacune son tour ! Son ampleur est telle que tu auras du mal à passer une porte et, en plus, tu ne pourras pas te déplacer sans avoir au préalable posé la traîne sur ton bras. Tu vas voir, ça va être gai pour danser ! À table, avec le jupon, ça va être la croix et la bannière pour t'asseoir ! Quant aux toilettes, tu ne pourras pas y aller seul et il faudra que Myriam ou moi nous t’accompagnions pour t’aider à soulever ta robe afin de pouvoir t’asseoir et éviter que tu en mettes partout !
Ce qui me consolait un peu, c’était de me dire que je n'étais pas le seul à subir cette corvée puisque Marie l’avait déjà subie !
Puis vint le grand jour. Il avait été décidé que ma préparation se passerait dans le salon de soins de beauté de Maud. Dès cinq heures du matin, Maud m’a confié à son armée de garçons et filles du salon de beauté. À onze heures, j’étais prêt pour qu'on m’habille. Alfredo avait minutieusement enroulé mes cheveux qui avaient beaucoup poussé depuis Bangkok, en un chignon, véritable pièce montée qui ne tenait qu'à force d'épingles et pour finir un diadème sur lequel il accrocha un long voile qui descendant derrière jusqu'au niveau des fesses et remontait un peu devant tout en enfermant complètement ma tête.
Maintenant, je ne pouvais voir le monde qu'au travers du tulle que j'avais en permanence devant mes yeux. J’avais une magnifique guêpière en satin blanc lacée derrière. Le laçage s'avéra particulièrement laborieux car ma taille n'était pas aussi fine que celle de Marie. Alors, comme d'habitude, elles se mirent à deux pour serrer mes lacets, tandis qu'une troisième fille me serrait la taille de ses mains.
A un moment, l'une de celles qui étaient derrière mit son pied sur mon dos et tira de toutes ses forces sur les lacets tandis que je rentrai mon ventre au maximum. Elle fit plusieurs tentatives et je sentais qu'à chaque fois elle gagnait quelques centimètres. A la fin, j'étais tellement serré que j'avais le plus grand mal à respirer. Marie, qui participait à mon supplice, me regardait en riant.
— Ça t'apprendra mon vieux à vouloir singer les nanas.
Après la guêpière, j’ai enfilé des bas blancs en soie. Puis chaussé des escarpins car, la robe une fois sur moi, je ne pourrai plus le faire. Le jupon fut étalé par terre et je suis entré dedans avant de le remonter à la taille pour le fixer. Le vrai problème, c'était mettre la robe. Il parait que le mieux était que les filles l'enfilent par le haut. Quand ce fut fait et rentré dans ma robe qui prenait une place folle, on compléta mon équipement par des bijoux et des mitaines de dentelle et en satin élastique blanc qui remontaient au-dessus du coude. Je devais, bien évidemment, avoir une aumônière au poignet et le traditionnel bouquet qui devait me suivre tout le temps. C’est quand même bizarre cette habitude de parer les femmes qui sont censées se faire dépuceler le soir de leur noce ! J’avais l’impression d’appartenir à un monde à part et comme tout le monde avait tendance à me regarder, je me faisais l’impression d’être juste sorti d’un OVNI !
Une limousine devait me transporter d'abord jusqu'à la mairie. Mais quelle histoire pour arriver à entrer et à m'assoir avec ma robe ! A la mairie, tous les invités nous attendaient, ainsi que mon futur. C’est un ami de Richard qui m’a conduit devant le maire au côté de mon futur. C'était un autre ami de Richard qui officiait en tant qu’adjoint au maire et quand il nous demanda si nous voulions nous prendre pour époux, il prononça mon nom faiblement d'une façon qui voulait dire Françoise, comme cela tous ceux qui n'étaient pas au courant (en fait, je crois qu’il n’y en avait pas) purent penser que Richard épousait une femme. Dans ma robe encombrante, la journée me parue interminable. Assez vite, je pus me débarrasser du voile qui me donnait une vision nuageuse et trouble du monde.
Finalement Richard et moi avons réussi à nous éclipser discrètement. Richard préférait que nous passions la soirée dans mon appartement où la première chose qu'il me dit en arrivant fut :
— François, mon chéri, j'aimerais que tu restes dans ta tenue de mariée pour faire l'amour.
Je n'avais rien à lui refuser et après avoir dégusté un verre de Kristal Roederer, j'ai réussi à me mettre à genou devant lui en étalant largement ma robe afin d'entreprendre une fellation langoureuse qui lui arracha rapidement des gémissements de plaisir auxquels il mit vite fin pour m'entrainer vers le lit où je dus me mettre comme je pus à genoux.
Richard remonta consciencieusement ma robe qu’il rabattit vers ma tête afin de dégager mon cul que je lui présentais avec ostentation et dont il prit rapidement possession en me faisant geindre de plaisir. Dans les glaces de l'alcôve, je me voyais entouré d'un monceau de satin et de mousseline blancs d'où émergeait le rose de mes fesses, tandis que Richard qui avait à peine pris le temps de se déshabiller avait investi mon nid d'amour et me besognait consciencieusement en me tenant par les reins pour mieux me pénétrer. Je crois que ce fut la première fois que j’ai joui véritablement d’être enculé et rarement j'ai pris autant de plaisir à me faire baiser. Pendant qu'il me labourait avec fougue, il me traitait de tous les noms de salope et de petite pute et moi j'approuvais avec conviction.
— Oui Richard, oui mon chéri, je jouis comme une salope. Baise moi…, encule moi…, bourre-moi… encore plus fort.
Finalement, dans un crescendo fantastique, il m'arracha des cris de plaisir quand il déchargea ses giclées de foutre chaud au fond de mon ventre. Je n'avais jamais joui à ce point et Richard m'avoua qu'il avait pris lui aussi un grand plaisir. Il s'affala sur lit en m'embrassant tendrement et je crois que nous nous sommes endormis un bon moment avant que je me décide à me déshabiller et à passer dans la salle de bain.
Dans les jours qui ont suivi le mariage, Richard souhaita que je vienne vivre maintenant dans son hôtel particulier de l'avenue de Messine. L'idée de quitter cet appartement où s'étaient déroulés des événements majeurs de ma vie ne m'enthousiasmait pas, mais je compris vite que c'était nécessaire. A ma demande, il accepta sans difficulté que Myriam devienne en quelque sorte, ma dame de compagnie, car maintenant j'avais du mal à me séparer d'elle. Richard lui fit aménager un très joli appartement dans les ailes de l'hôtel particulier. J'avais à peine plus de 20 ans.
Il y a moins de trois ans, j'étais encore un jeune homme plein de fougue, d'envies, de désirs de femmes et de possession. Ça me parait une éternité. Maintenant, je vis comme une femme et quand nous faisons l'amour avec Richard, je suis possédé comme une femme, d'ailleurs, je suis châtré depuis deux ans et demi et suis bourré d'hormones féminisantes.
Toutes les semaines, je passe des heures à l'institut de beauté. Plusieurs fois par semaine je vais chez le coiffeur. Maintenant, mes cheveux ont poussé et me descendent dans le dos presque jusqu'à la ceinture. Tous les jours, quand ce n'est plusieurs fois par jour je dois longuement me les faire brosser par Myriam et je suis devenu expert dans l’art de me faire des chignons. Matin et soir, des quantités de crèmes pour ma peau et je passe presque deux heures à me maquiller.
Dans le dressing de ma chambre, il n'y a que robes et jupes mais aucun pantalon, car Richard ne supporte pas de me voir en pantalon. Toutes mes chaussures ont des talons de plus de huit centimètres. Pour ma poitrine, mes soutiens gorge sont du 95 D ou E et mes tiroirs sont remplis de lingerie affriolante avec perles et strass, de bas, strings, tangas, de nuisettes et de déshabillés. Richard attend de moi que je sois toujours prêt à lui tailler des pipes ou à le recevoir dans mon nid d'amour et je m’y prépare minutieusement chaque jour par plusieurs lavements. Je dois reconnaître que j'adore sucer sa queue, même si je dois la prendre en gorge profonde. J’éprouve maintenant un grand plaisir à me faire sodomiser et à sentir mon cul rempli par la colonne de chair de mon mec, même si je n'éprouve pas d'orgasme à chaque fois. En tout cas, j'en ai souvent terriblement envie et je deviens alors comme une chienne en chaleur.
Cette transformation ne s'est pas faite parce que je la désirais ou parce que je la souhaitais depuis l'enfance, comme c'est le cas de la plupart des transsexuels. Quand j'étais plus jeune, je n'ai jamais eu envie de m'habiller en femme et je ne me suis jamais senti femme. Non, jamais.
Moi, j'ai été poussé à me féminiser par une volonté qui n'était pas la mienne. C'est d'abord par le chantage au travail que l'on m'a obligé à avoir des comportements sexuels homos. Ensuite, peu à peu, on a continué à faire jouer le chantage et l'intérêt pour me contraindre à m'habiller en femme et à me féminiser chaque jour d'avantage. On peut dire que ce fut une féminisation forcée.
Finalement, c'est par une série d’enchaînements toujours plus irréversibles, et contre mon gré, que je me suis retrouvé à accepter d'être châtré, d'avoir une grosse paire de seins sur la poitrine et être marié à un homme plus âgé que moi de plus de trente ans, ce qui a peut-être le plus contribué à modifier ma personnalité. L'initiatrice et actrice de ma transformation a été Marie, une belle femme que j'ai désirée et possédée et avec qui, finalement, les relations sont devenues celles de deux grandes amies.
Il y a trois ans, j’étais un garçon un peu macho, mais sans plus de perspective que le Petit Chose. Maintenant, je suis un transsexuel non entièrement opéré. Mais je suis riche et grâce à André notamment, je fréquente le milieu de la mode où je suis accepté et courtisé par les personnalités les plus en vue. Il m'arrive souvent de faire le mannequin pour un couturier ami de Richard. Je suis même demandé par d'autres et ce, de plus en plus souvent.
À la maison, un problème s'est posé : vis-à-vis du personnel et des amis, devais-je m'appeler François ou Françoise ? C’est selon. Finalement dans l'intimité, Richard, continue à m'appeler François et à me parler au masculin. Les amis m'appellent Françoise et pour tous les autres, je suis madame Ducray et, à l’exception de Richard, devant tous, je parle de moi au féminin.