Voici l’ancêtre des écrits de la soumissions
des hommes sur le net français.
La carpette et sa Reine.
Ce que pense Sa Reine et ce que vit La Carpette
des hommes sur le net français.
La carpette et sa Reine.
Ce que pense Sa Reine et ce que vit La Carpette
Prenez le temps de tout lire.
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Je ressens ma Domination lorsqu’il arrive tout penaud vers moi et me dit d’une voix faible : « J’ai besoin de me soumettre à toi… », devine-t-il l’éclat dans mes yeux ? Pas le temps, ni une ni deux, je claque des doigts, et il doit ranger le linge, où nettoyer le cellier, où bien mettre la table débarrasser, masser mes pieds, et dormir sur le bord du lit, sans me gêner, sinon gare à mes coups de pied.
Oui là, j’avoue, je le domine, et j’aime ça, ça a du bon, hier il m’a envoyé une très belle photo de mec nu. Je décode : « fais-moi cocu mon Amour », t’inquiète chéri ça va venir ! Je ne réponds pas ça directement, juste que j’apprécie son attention, que ce mec est vraiment très beau, et paf, il s’aplatit encore plus. Oui j’aime bien ça aussi.
Au début vous m’auriez dit « tu vas voir, tu vas aimer le voir ramper… » je vous aurais traité de déséquilibré. Hors de question ! Mais voilà, comme c’est étrange (je n’ai pas dit bizarre), plus il se soumet, plus j’ai envie de le voir ramper, et plus j’aime ce qu’il devient, et plus je m’habitue à ma place de Reine. Après tout c’est ma vraie place !
Ambiguë cette relation de Domination-soumission où un mec n’est plus tout à fait un mec, ou il rêve que sa nana se fasse sauter par un autre, mais qui donne à son regard une telle beauté dans la sincérité que je ne l’aime que plus profondément. Nous sommes arrivés à un nouvel état du couple, qui répond pour moi parfaitement à mes attentes. Je me suis toujours emmerdée dans une relation conventionnelle. Le train-train quotidien, l’obligation de baiser toujours de la même manière (à quelques variantes près avouez qu’il n’y a guère de surprises), les mêmes mots, les mêmes situations qui se reproduisent, et cela peut aller jusqu’à l’étouffement total, le repli sur soi, et fini la découverte de l’autre et de son charme intime.
Là au moins, toujours quelque chose de neuf. C’est vivant, et frais. On ne croirait pas comme ça, on s’attend à une espèce de cinéma en couleur, avec trop de décors, trop d’efforts, un truc artificiel, et bien pas du tout, et c’est même l’inverse. Beaucoup plus naturel croyez-moi ! Je me suis découverte faut dire, j’ai passé la barrière, après tout commander j’aime ça. Voir un homme me supplier, m’aimer sans conditions, m’adorer uniquement parce que c’est moi, vous pouvez être sûre que ça vaut le coup d’œil.
Bon restez vigilante quand même, l’animal a tôt fait d’essayer de regagner quelques privilèges d’ancien régime auxquels il n’a pas droit. Avec le mien je vais serrer la vis. Plus je le fais, plus je vois qu’il aime ça. Pourquoi se priver ? Abondance de biens ne nuit pas, don’t worry mon biquet, carpette tu veux être, carpette tu sera, ça te va si bien !
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Il y a quelque chose de touchant, frêle moment, mais si intense, à voir un homme s’abandonner enfin, commencer à dire des mots justes. Il peut pour cela s’agenouiller, se dénuder, se tenir dans n’importe quelle position, il est enfin sur le point de se livrer totalement, plus nu qu’il ne le sera jamais.
Ce qui est dur, mais si délicatement plaisant, c’est de rester inflexible en lui offrant ce qu’il attend : ma grandeur, mon autorité, ma supériorité, ma majesté. Je dois garder la tête sur les épaules, tout cela est bien grisant, il plie, se soumet, supplie, m’adore, le voilà presque cette carpette qu’il voulait être. Et pour moi ça commence seulement, le dresser habilement pour qu’il soit exactement la carpette dont j’ai besoin. Pas envie, besoin. Il a compris que c’était ce qu’il est maintenant pour moi, qu’à cette place il trouve ma compréhension, mon affection et mon intérêt. Parce que cela me plait de faire selon mon bon plaisir, et que je trouve tout à fait plaisant également de savoir que je peux comme je le désire prendre mon pied.
Egoïste entends-je dans les rangs. Mais il s’agit d’un échange. C’est ce qu’il veut, sans nul doute. Voilà maintenant près de quatre ans que nous évoluons de façon plus où moins chaotique dans cette relation de Domination/soumission, il a beaucoup changé (en bien), et moi aussi j’ai changé. Je suis bien plus Dominatrice aujourd’hui qu’hier. C’est ce qu’il m’offre, mon égoïsme, à moi de prendre garde à ne pas perdre de vue tout le reste.
Le sel de la chose c’est que si je ne l’étais pas, égoïste, il ne serait pas heureux. Imaginez que je lui mitonne de petits plats, que je sois aux petits soins, il me reprocherait de ne pas être une Dominatrice. Savoureux non ? Il sait, il me l’a dit, combien il va souffrir, que ça va être long, qu’il va se torturer les méninges pour s’améliorer, qu’il va être jaloux de voir mon amant m’embrasser devant lui. Tout cela il y pense depuis des années, des mois, il l’a digéré, décortiqué, analysé, et c’est ce qu’il vient me demander implorant, d’aller jusqu’au bout.
C’est si je ne l’aimais pas que je ne le ferais pas. Mais si je tiens à lui, s’il est à mes yeux un être dont j’ai besoin, pourquoi refuserais-je de le satisfaire ? Il touche chez moi une corde sensible, j’ai toujours pensé que la Femme est naturellement supérieure à l’homme. J’ai toujours agi en sorte de garder cette position, avant lui c’était par ruse, par méfiance de la force brute du mâle. Avec lui je peux vivre tel que je voulais vivre. Un homme à mes pieds, me servant, n’exigeant rien, me permettant de satisfaire mes besoins sexuels, et vitaux, sans venir m’emmerder à tout bout de champ avec des trucs tel que : et la fidélité…. Mais tu m’aimes ?... et ainsi de suite, trucs de gamins mal dégrossis qui ont le don de m’agacer.
Oui les choses sont simples. Ce qu’il désire me parait simple à satisfaire, et ce que je désire l’est aussi. C’est l’homme de ma vie ma carpette, il n’y a qu’elle qui peut me permettre de vivre ce rêve éveillée !
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Dans le monde normal on nous promet l’égalité. On gagne pareil, et on fait comme avant le ménage, la cuisine, les courses, et comme nous sommes de bonnes mères on élève les enfants !
Dans le monde normal, on nous klaxonne lorsqu’on gare la voiture, on pique le caddie devant notre nez, on laisse la porte se refermer, et dès que nous sommes moins que les garçons on nous raconte des blagues sur les blondes (étant brune c’est plus facile !).
Dans le monde normal les garçons ne pensent officiellement qu’à une chose, planter leur trombone ankylosé dans le ventre de la poupée, faire rapidement et quelques pompes, et faisant rouler leurs (maigres…) biscotteaux en vous regardant dans les yeux vous dire : « c’était bien non ? ».
Dans le monde normal, une femme ne dit pas de gros mots, a des désirs corrects où bien est une salope (souvent les deux en même temps d’ailleurs, la femme par nature étant une salope qui s’ignore…).
La femme a quand même des qualités : elle supporte son mari, les aléas de la vie quotidienne, elle va faire les courses, et sait magnifiquement préparer un truc avec trois fois rien dans le frigo. En vacances, la femme normale fait preuve de toutes ses qualités. Elle continue à garder les enfants, faire la cuisine, souvent la vaisselle parce que dans la location y’a pas de lave-vaisselle, et en plus, elle le fait pour douze parce que c’est mieux entre copains.
La femme normale ne boit pas, ne trompe pas son mari, et dès le boulot terminé rentre vite à la maison pour le dîner du soir. La femme normale demande à son mari si elle peut s’acheter la jolie petite jupe bleue électrique à 9,50€ qu’elle a vue en soldes chez « machin ».
La femme normale supporte stoïquement la soirée foot de son mâle comprenant les miettes de chips au fond du canapé, les exclamations bruyantes des amis de son mâle, et le vite au lit de fin de match alors que ses chéris ont perdu, sans pouvoir apprécier les zigounettes dans le vestiaire.
La femme normale se tape des chefs au boulot qui lui font bien savoir qu’avec ses mioches, et son manque d’ambition, elle doit être contente qu’on ne lui fasse pas faire en plus le ménage.
La femme normale n’oublie pas de vider les poubelles et les cendriers, de ramasser le slip sale qui traîne dans la chambre, de remplir la déclaration d’impôts, et de s’extasier devant les prouesses sexuelles de son mari quand il revient de chez sa maîtresse. La femme normale d’ailleurs ne devrait pas s’émouvoir de l’infidélité de son officiel, ce n’est qu’un coup, c’est sexuel tu comprends, et je ne vois pas pourquoi tu en fais tout un plat.
Dans la foulée la femme normale doit accepter de subir la pénétration de son mari, tout en faisant semblant de jouir, jusqu’à ce qu’il s’endorme sans même avoir pensé à l’embrasser en la remerciant.
Enfin la femme normale doit être prête, c’est une évidence, à ce que son mari lui annonce, tu sais chérie ça m’embête, mais tu sais Valérie, la nouvelle secrétaire (qui a 23 ans….) m’aime et je l’aime aussi, alors voilà, tu ne vas pas en faire tout un plat, mais on part habiter sur la côte d’azur, tu comprends, je sais que ça te ferait trop de peine que je reste à proximité, et pour les enfants c’est mieux qu’ils apprennent l’indépendance.
Ceci fait la femme normale doit s’habituer aux retards de pension alimentaire, et aux regards de commisération des autres mâles.
Ouais, ben moi je suis pas une femme normale !
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La vie est quand même bizarre. Si l’on m’avait dit qu’un jour j’épouserais un soumis… Je crois que j’aurais d’abord demandé : « mais c’est quoi un soumis ? », puis à la lecture des activités susceptibles de pouvoir intéresser un soumis, j’aurais sans doute bredouillée « non merci ». C’est vrai a priori ce n’est pas le genre de choses qui font fantasmer les filles bien éduquées comme moi. Ce serait même plutôt l’inverse.
On est comme tout le monde au départ. Plutôt portée sur des gars bien bâtis, avec de beaux yeux, un beau cul, plutôt pas con si possible, et…. Respectueux des filles ! Vous allez me dire que je recherchais l’impossible, et qu’à défaut de grives il faut se contenter de merles.
Certes, mais tout comme ma carpette s’interroge sur le renoncement, croyez bien que je n’ai pas renoncé au plaisir de la vie, ni à penser qu’il existe des hommes (et des femmes) sur cette terre capables d’avoir des rapports normaux. En fait je ne pense pas qu’il s’agisse de renoncer à quoique ce soit, mais bien au contraire à poursuivre la quête que nous avons tous au fond de nous : comment être heureux dans cette putain de bordel de merde de société légèrement faisandée sur les bords.
Je veux dire par là qu’il n’y a pas d’exclusion, de mon point de vue. Où bien « l’un n’empêche pas l’autre ».
En apprenant, par lui, la volonté de soumission de mon mari à ma personne, je fus un temps effrayé. Pas par ce désir affiché en lui-même, mais parce que cela menaçait l’équilibre de ma vie quotidienne. Les enfants, la maison, les amis, et même notre couple. Après tout il aurait pu me quitter, me plaquer, pour une Dominatrice expérimentée qui lui aurait mis le grappin dessus. Ce fut mon premier réflexe, j’ai pensé « c’est foutu », nous allions être forcément incompatibles, je ne me voyais pas passer ma vie à donner des coups de martinet à mon mari.
C’est là qu’il vaut mieux avoir l’esprit ouvert. Un soumis vous balance tout à trac, sans barguigner (j’adore ces vieilles expressions !) tous les fantasmes qui lui passent par la tête. C’est qu’il n’en peut plus le pauvre chéri. Dans sa tête c’est la foire du Trône où Disneyland en permanence. Tout est bon, et là haut, dans le cerveau, c’est une usine complexe mais aussi très simple.
Lorsque l’on dit que le soumis a besoin d’un dressage, c’est exact. En fait le plus passionnant dans l’histoire c’est que vous le façonnez à votre envie, c’est simple ça me rappelle mes jeux avec les poupées de quand j’étais encore jeune. On peut l’habiller à notre goût, lui faire faire ce qu’on veut, sans oublier que soi-même on peut être vraiment celle qu’on est. Fini les compromis permanents qui se résument souvent à déterminer l’endroit du parquet ou il peut jeter ses chaussettes sales.
Il faut commencer par prendre un peu de recul. Ce n’est pas parce que mon mari est soumis que la terre va s’écrouler. Voyons voir d’abord s’il y a des points positifs là-dedans. Et il y en a. Et même du point de vue sentimental un soumis est attachant, diablement attachant, surtout lorsqu’on l’aime au départ. Il faut quand même faire un effort de compréhension donc, puis ensuite s’impliquer un peu, à votre manière, enfin il faut aimer prendre les choses en main.
L’avantage énorme d’un soumis c’est qu’il va vous aider à faire tout ça. Pas forcément de manière paisible, parce que môssieur a des petits problèmes d’égo à régler, et qu’il ne voit pas exactement ou tout ça le mène. Mais même ces ruades inopinées ont leur charme. Bon parfois c’est lourd, avouons-le, surtout lorsque comme moi on est légère par nature, et qu’on tombe sur un mec qui adore s’introspecter (souvent le nombril, mais ça s’améliore à vue d’œil) et qui non content de ça vous fait part de la moindre modification de ses sentiments, de sa réflexion, de son amour pour vous, de sa nature, j’en passe. Faites comme moi dans ce cas-là, faites-lui faire un blog sur le sujet, ça va l’occuper et le défouler, et en plus vous pourrez suivre tranquillement l’évolution de sa soumission.
Parce que finalement, un soumis c’est bien. Confortable, quand il commence à être à l’aise dans les baskets, c'est-à-dire lorsqu’il « sait » (de source sûre, c'est-à-dire la sienne…) être un soumis, et que ma foi, vu le chemin pris il est quasiment impossible de faire machine arrière parce que VOUS êtes habituée maintenant à cette répartition des rôles qui vous convient parfaitement. Le soumis ne doit pas se faire d’illusions, s’il progresse, vous aussi, chacun va son bonhomme de chemin, et si vous n’êtes pas partie depuis le début il y a de fortes chances, pour ne pas dire à coup sûr que vous soyez accro désormais à ses massages, aux tâches ménagères qu’il accomplit sans rechigner, sans compter comme dans mon cas, à la liberté de jouissance qu’il ne peut faire autrement que vous accorder puisqu’il vous est soumis (C.Q.F.D !).
Alors là, on peut instiller de l’idéal féminin fait d’équilibre et de douceur, le sortir un peu de son enfer masculin, et lui faire ressentir les joies infinies de l’écoute de l’autre. Parce que ça, c’est ce qui est insupportable chez tous les mecs, cette certitude hautaine de savoir ce qu’il faut faire. Remarquez ce n’est pas leur faute, on leur enseigne ça tout jeune, on leur bourre le mou, un homme est responsable de son foyer, et du bonheur de la terre entière. Les pauvres, ils en ont gros sur la patate à traîner ça dans leurs bagages, alors quand vous tombez sur un mec intelligent qui se dit en gros : « Merde, je vois pas pourquoi je continuerais à me pourrir la vie avec leurs putains d’obligations à la con, et la seule chose qui m’intéresse dans la vie vraiment c’est de rendre ma femme (et ma famille) heureuse… » surtout faîtes pas gaffe au martinet (en plus il est possible que vous trouviez cela amusant un jour !), réfléchissez bien, ils sont pas si nombreux que ça, et on a plus de chances de tomber sur un con. Faites comme si de rien n’était, laissez-le mariner, préparez le aux petits oignons pour qu’il soit bien cuit, tout prêt à vous tomber à genoux pour vous embrasser les pieds, il aimera ça en plus.
C’est comme cela qu’on découvre que l’on est une femme de tête, et qu’on a un bol terrible que ce soumis soit venu à nous (entre nous je pense que l’on s’attire quelque part, qu’une Dominante, et un soumis perçoivent inconsciemment une situation même non-dite, mais cela peut prendre du temps pour apparaître au grand jour…). Et une fois l’affaire faite, n’oublions pas qu’on va pouvoir s’envoyer en l’air sans soucis, ce qui vous me l’accorderez n’est pas le plus négligeable dans l’affaire.
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C’est pas si facile… D’être une femme libérée. Pensez à ça ! Faut que je surveille mon poids (et j’adoooore les macarons !), que je garde la peau douce et tendue, que je surveille ma poitrine. Au cas où, lorsque je sors, toujours avoir sur soi une culotte plaisante à l’œil (faut être prête à tout !). Puis si l’on m’adresse la parole (je parle d’un beau garçon) sourire, paroles engageantes (si je me laisse aller je suis plutôt style « sauvageonne »). Libérée c’est aussi ne pas hésiter à voir un film de cul à ma demande, comme je l’ai fait hier soir. Double avantage, ça permet d’éduquer carpette, et ça me donne à penser.
Une femme libérée n’a pas de contraintes, alors dans le boulot, pas simple non plus. Faut jongler parfois. Pour moi comme dans la chanson, c’est une question de rythme, en précisant que je ne lis pas Marie-Claire, mais plutôt Elle (question d’éducation familiale). Et puis je n’ai plus de macho dans mon lit, j’ai fait le nécessaire pour ça !
Pas facile, mais je ne changerais pas pour tout l’or du monde. Maintenant au moins je peux paresser tranquillement, sans subir de reproches. Et si j’ai envie de passer une soirée sympa, je n’ai aucun problème. Alors peut-être pas facile, mais c’est si bon !
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On a beau penser que disposer d’une carpette est chose aisée il n’en est rien. Il faut apprendre à l’éduquer, prendre garde à ce qu’elle ne retombe pas dans ses travers, et surtout garder toujours le même cap, ne jamais se décourager.
Il faut l’observer pour découvrir ses talents, mais aussi comment la mettre à l’aise. Tout doit être naturel, sa soumission offerte chaque jour, à chaque instant. On ne peut penser que du jour au lendemain tout sera comme on souhaite que ce le soit, ce serait trop simple. Et parce que ce n’est pas exactement comme on le désire, on doit être patiente, ne pas remettre en cause la lente évolution.
Pour une fille comme moi, rien d’évident au premier abord à hériter d’une carpette, même si celle-ci démontre de vraies qualités, et d’un désir constant d’approfondir sa soumission. Il y a des choses que je demande qu’elle est dans l’incapacité d’accomplir, ce qui peut la rendre malheureuse. Ce n’est pas le but, pour avoir à disposition une carpette bien éduquée, et qui fait ce que vous attendez d’elle il faut surtout comprendre, saisir ces moments-là.
Cela a tellement d’avantages. Dans les semaines écoulées, j’ai pu tester mon autorité, visiter des limites d’humiliations que j’aime infliger. La découverte est réciproque. J’y suis arrivé alors qu’elle était en phase de réflexion, plutôt attentiste, si j’avais imaginé qu’il s’agissait d’un recul, d’un refus, si je m’étais braquée sur l’apparence des choses, peut-être aurions-nous encore perdu du temps.
Si je n’étais pas convaincu au départ de ma nature de Dominante, maintenant que je le suis, je n’allais pas me laisser abattre, où détourner par des épi-phénomènes qui ne me concernent pas. Je veux obtenir sa soumission, et l’obtenir pour qu’elle me serve comme je le désire. Je n’ai pas variée, droite dans mes baskets, j’ai exigé lorsqu’il le fallait, morigéné lorsque cela me semblait nécessaire. Et j’ai aimé l’humilier, publiquement comme en privé.
Petite découverte pour moi ce plaisir là. Je m’en doutais, et je le craignais. Il faut pourtant bien en arrive là, franchir le pas, cela fait partie du processus. Je ne vois pas comment toucher son égo de carpette sans mettre à mal son ancienne peau. Elle doit, en tant que carpette, prendre conscience de la réalité de sa nature, dans tous les domaines. Et intégrer le fait qu’elle est bel et bien ma carpette maintenant.
On peut admettre les interrogations, les incertitudes, les doutes d’une telle carpette, mais on ne doit jamais laisser prise à un doute réel. Elle doit pouvoir ressentir les bienfaits de sa soumission.
Finalement ce fut assez simple, plus simple que je ne le pensais, une carpette aime être humiliée justement parce qu’elle en a besoin. Je le fais avec respect, humour, mais avec fermeté. C’est ce qu’elle attend de moi, l’affirmation de ma supériorité et de mon pouvoir, à tous les instants, et sans exception.
La période fut féconde, et pour mon anniversaire mon mari et carpette m’a gâtée, juste comme il fallait, comme j’aime. Ce matin nous avons eu comme cela nous arrive régulièrement des pensées adjacentes comme je les appelle. Une communication non-dite. Il m’a dit que son rêve me voyait embrasser un autre homme. Adorable carpette, j’ai fait exactement le même. Il m’a décrit l’homme en question, étrange de penser qu’il s’agit exactement de celui auquel je pense !
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J’en profite. Mon petit tapis de sol étant maintenant très engagé dans sa soumission, je lui ai dit aujourd’hui qu’il était temps de franchir un nouveau palier. Que pensez-vous qu’il fit ? Il acquiesça bien sûr, dans l’instant, sans réfléchir. J’en suis enchantée, ce signe de confiance m’honore, et cette preuve du pouvoir que j’ai sur lui me procure comment dire d’agréables frissons.
Le plus important, c’est je crois, que c’est la première fois dans notre relation qu’il n’a plus le contrôle du tout ! Il ne sait pas ce que palier veut dire. Il ne me l’a pas encore demandé. Il va le faire, en tant que carpette il réfléchit longuement, il ne saisit pas toujours les implications de ses réponses. Il a aussi cela à apprendre.
Ne comptez pas sur moi pour dévoiler le programme. C’est un secret, et comme il lit ce site, ce serait dommage. Peut-être avez-vous des suggestions à me soumettre ? Des idées originales, sachant que ma carpette me fournit en documents utiles et pertinents pour son éducation.
J’accompagne son évolution, quoique, je sens bien maintenant, justement à mes frissons, que cela ne concerne pas que lui. Tout comme mon agacement lorsqu’il ne répond pas assez vite, où bien à mes instructions. Ma carpette dit que c’était en moi, quelque part, caché, sans doute si j’en juge à mes réactions.
C’est plutôt fascinant de voir un être façonnée par sa volonté, et ses besoins. Et très reposant, ce qui ne gâte rien. On va pouvoir passer aux choses sérieuses (grand sourire…), et ma carpette va connaître le bonheur de la servitude !
Le témoignage de ma Carpette
Le cadeau de ma Femme et Maîtresse
Je suis rentré ce soir-là, et tout paraissait normal. Ma Maîtresse semblait m’attendre dans le canapé. Elle portait ce beau pantalon de cuir, ses pieds étaient nus, et beaux, et je les regardais avidement. - Viens » me dit-elle. Je me suis approché doucement, comme elle aimait que je le fasse.
- Tu as fait des progrès ces derniers temps, et je suis satisfaite de ton service. »
Ces paroles me faisaient courber la tête, je sentais ma nature de soumis satisfaite de ses compliments.
- J’ai donc décidé de te faire un cadeau. »
Je restai silencieux, je m’étais agenouillé, sans m’en rendre compte, dans une position
humble d’attente et de soumission.
- Demain soir j’ai invité Alice et Antoine, et Frédéric. Tu nous prépareras le repas. Tu ne mangeras pas avec nous, tu feras le service comme tu l’as appris. »
J’ai murmuré d’une voix douce :
- Oui ma Reine. »
Dans ma tête ça tourbillonnait. Alice, la meilleure amie de ma Reine, Dominante comme elle, les meilleures amies du monde. Alice avait décidé d’introduire son mari dans le monde de la soumission. Antoine, était plutôt rétif, mais il semblait que ces dernières semaines les choses avaient plutôt bien évoluées. Frédéric, était un beau garçon qui plaisait à ma Reine. Aux dernières nouvelles ils se croisaient le midi, et depuis peu déjeunaient parfois ensemble.
- Masse-moi les pieds avant de préparer le repas. Ah au fait, les filles ne seront pas là
demain soir. », et je vis un grand sourire sur son visage.
Le lendemain était une belle journée d’automne comme il y en a en Normandie. L’air était doux, les lumières soyeuses. Je me sentais plein d’entrain. Sur l’heure du midi, je sortis faire des courses. Ma Reine avait choisi du thon grillé pour le soir, avec un gratin de légumes. Je devais faire provision des ingrédients, et prévoir de ne pas rentrer trop tard pour préparer le dîner.
J’étais donc vers 18 heures en pleine préparation du repas, lorsqu’elle arriva. Elle était guillerette, souriante. Elle plaisanta avec moi avant de me tendre le tablier de cuisine.
- Et bien alors, tu n’as pas envie de le mettre ? ».
Si lui dis-je. Et je me retrouvai avec le tablier, dans la cuisine. J’avais pris un certain tour de main maintenant, et j’aimais la sensation de cuisiner, plonger les mains dans les légumes, les couper, voir l’huile d’olive perler sur le thon.
J’avais mis au frais un excellent vin blanc, et j’en servais un verre à ma Reine,
lorsque Alice et Antoine arrivèrent. Alice avait elle aussi mis un pantalon de cuir, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Antoine, lui semblait un peu renfrogné, mais presque comme à son habitude.
Bénédicte, ma femme, et Alice, s’assirent aussitôt dans le canapé, je vis au regard de ma Reine, que je devais servir l’apéritif, un vin blanc, avec des toasts que j’avais
délicatement préparé. Je tendais un verre à Alice, respectueusement, lorsque j’entendis ma Reine me dire :
- Il me semble qu’il y a un détail dans ta tenue qui ne convient pas. ».
J’étais étonné. D’habitude, il n’y avait guère d’allusions sur notre situation de couple,
même devant Alice dont je savais pourtant qu’elle était tenue soigneusement au courant de tout, minute par minute par Bénédicte.
- Oui ma Reine, quelque chose te déplaît ? »
- Il me semble qu’un soumis n’a pas de chaussures, qu’en dis-tu Alice ? »
Là je fus surpris. C’était la première fois qu’était évoqué ainsi ma situation et mon statut devant Alice, et plus encore devant Antoine.
Alice souriait largement.
- Oui c’est une faute de goût. Un soumis doit marcher nu pieds dans la maison de sa Maîtresse. Remarque on pourrait même demander qu’il soit nu, mais je comprends que pour notre troisième invité cela soit surprenant. »
- Oui le pauvre, il se demanderait ou il est tombé. Allez, va vite te déchausser. Je ne veux pas qu’il y ait d’ambiguïté sur ta place dans cette maison. »
Je suis allé calmement retirer mes chaussures et les chaussettes, déjà chatouillé par une érection, ce que ne manqua pas de remarquer Alice.
- Dis donc, ça a l’air de te convenir ? Tu sais Bénédicte, je crois bien que ton mari est un vrai petit soumis. »
- Oui » répondit-elle, - et si tu lisais ce qu’il m’écrit tu serais surprise. »
- Ah oui ? Il a écrit quelque chose de particulier ? »
Ma Reine riait maintenant.
- Oui, figures-toi qu’il m’a écrit en début de semaine dans un message qu’il avait envie de faire une fellation à Antoine. »
Elles parlaient comme si de rien n’était. J’étais littéralement paniqué. J’avais écrit cela à ma Reine, dans le cadre des messages - compte-rendus » que je lui adressai, ou je lui disais tout. C’était convenu ainsi dans notre contrat.
- Rien que ça » dit Alice.
Je voyais le pauvre Antoine assis en bord de fauteuil qui ne disait mot.
- Mais c’est pas dans votre contrat ça non ? » dit Alice.
Je n’en croyais pas mes oreilles, Alice évoquait devant moi et Antoine le contrat de
soumission que j’avais signé avec ma Femme.
- Non ce n’est pas dedans. Alors je me demande jusqu’à quel point un soumis peut dire ça… »
- Oui ça me semble irrespectueux » dit Alice, tout en me regardant.
- Mais tu sais, il a si bien travaillé ces derniers temps. Il observe toutes les clauses, et
remplit parfaitement son boulot d’homme à tout faire. »
- Oui il aime être bonniche je crois. »
Mon érection était énorme, et je me tenais silencieux devant elle. Elles parlaient ainsi,
presque comme si je n’étais pas là.
- Et avec Antoine, ça avance ? » demanda Bénédicte.
- Oui, il a accepté enfin l’idée que sa vraie place était à mes pieds, et justement on voulait vous l’annoncer ce soir. les choses rentrent dans l’ordre. Dis-leur mon chéri, que tu as accepté l’idée. »
Je voyais Antoine se tortiller sur son fauteuil.
- Oui j’ai accepté l’idée. »
- Mais on doit y aller doucement, il n’a pas l’ancienneté de ton mari, ni cette nature
soumise qui fait ton bonheur. Il est un peu plus rétif, mais il y vient tout doucement.
J’espère bien que nous finirons nous aussi par avoir un contrat, n’est-ce pas mon chéri ? »
Antoine émit un faible oui, accompagné d’un hochement de tête.
- Tu sais qu’en plus Antoine n’a jamais eu d’expérience homo ? »
- Non !» fit Bénédicte, - là il manque quelque chose. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais on pourrait peut-être donner un petit plaisir à mon mari, et permettre au tien de goûter à un fruit défendu ? »
- J’en pense que ce serait une bonne chose. Le pauvre chou, ça fait longtemps qu’il n’a pas pu jouir, hein chéri ? »
- Oui Alice » dit-il encore plus faiblement.
- Ne me dis pas qu’il peut encore te toucher » demanda Bénédicte sincèrement surprise.
- Tu sais je devais y aller doucement. Là on fête nos trois mois sans rapports sexuels. Je suis très contente de lui. Et depuis un mois, il me demande avant de faire sa petite affaire. »
- Nous ça fait près de 2 ans maintenant. Et depuis un an, il ne se touche plus. Il a même acheté une ceinture de chasteté, mais elle est inutile, il arrive très bien à se contrôler sans la mettre, pas vrai mon amour ? » dit-elle en se tournant vers moi.
- Oui ma Reine » répondis-je.
- Bon j’espère que Frédéric ne va pas tarder. Après le repas, je propose que mon soumis de mari fasse ce dont il a envie qu’en dis-tu ? »
- Et Frédéric, il va prendre ça comment ? » dit Alice.
- Oh tu sais Frédéric, c’est quelqu’un d’open. Je lui ai expliqué. Il comprend parfaitement. En plus c’est l’anniversaire de mon soumis, il fallait bien prévoir quelque chose. »
J’étais abasourdi, en quelques minutes j’apprenais de la bouche de ma Femme, et de son amie que le contrat, ma soumission, étaient une affaire connue entre elles, mais aussi de Frédéric, qu’Antoine avait lui aussi commencé son voyage initiatique vers la soumission, et que ce soir j’allais devoir vraisemblablement sucer Antoine devant elles.
- Mais Frédéric va regarder demandai-je ? ».
- Mais bien sûr, ça l’amuse m’a-t-il dit. Je comprends ça. Mais ce n’est pas tout ton
cadeau. »
- Ah bon ? » je m’attendais au pire.
- Oui, ce soir nous allons mettre en œuvre un article important de notre contrat. Tu t’en rappelles ? Dans le cadre de cette relation librement consentie, la carpette reconnaît n’avoir aucun droit - physique » sur son épouse et que celle-ci peut user librement de son corps qui est sa propriété pleine et entière. Compte tenu de sa nature, et de l’accord librement consenti la carpette s’engage à une fidélité physique totale à La Reine. »
- Oui ma Reine, je me rappelle » dis-je d’une petite voix.
- Donc ce soir, Frédéric et moi nous allons dormir dans la chambre, et lorsque je dis
dormir c’est une périphrase. »
Alice riait.
- Une périphrase ? Tu as de ces termes pour une partie de jambes en l’air. Rassures-toi nous ne resterons pas longtemps après dîner, le temps qu’Antoine connaisse le
plaisir d’être sucé par ton mari, et hop, on est partis, hein Antoine ? »
- Oui chérie. »
On y était. Il avait accepté. Je ne sais ni pourquoi ni comment, mais elle avait obtenu son accord.
- Bon ben voilà une affaire de conclue » dit Bénédicte. - Tu surveilles la cuisson mon chéri » me dit-elle un grand sourire aux lèvres.
Sur ces entrefaites, c’est Frédéric qui fit son entrée. Je lui servis un verre de vin blanc, pendant que ma Reine l’invitait à s’asseoir près d’elle, puis tout près d’elle. Au bout de quelques minutes, ils étaient serrés l’un contre l’autre, et je voyais la main de Bénédicte passer sous son pull. Visiblement il était bien bâti, et devait répondre au goût de ma femme pour les abdominaux développés.
J’annonçai que le repas était prêt et attendis calmement que ma Reine place ses invités. Frédéric avait droit à ma place habituelle près de ma Reine. Alice et Antoine leur place habituelle. Moi j’assurai le service comme un domestique de maison.
Après le thon grillé qui fut jugé - délicieux » par les convives qui m’en firent compliment, ce fut le plateau de fromages. C’est le moment que choisit ma Reine, qui tenait la main de Frédéric, pour dire :
- Vous savez que mon domestique s’est acheté de jolis dessous ? ».
Je devais être cramoisi.
- Dis-moi chéri, qu’est-ce que tu as mis aujourd’hui comme dessous ? »
- Un shorty de Dim ma Reine. », je sentais ma voix éteinte.
- Oh ben non, ce n’est pas drôle, va te changer pendant qu’on en est au fromage. Tu mets la jolie culotte rose que je t’ai offerte, tu prends la mini-jupe dans le placard, celle que m’a donné ma tante, et n’oublie pas tes bas, on t’attend. »
J’entendais les rires étouffés alors que je montais l’escalier. Mon érection était toujours aussi dure. J’ai enfilé la culotte en soie rose, et mis mes bas sur mes jambes qui étaient comme d’habitude parfaitement épilées. Puis la mini-jupe, trop grande pour ma femme, mais qui m’allait presque. Je devais forcer un peu, mais elle finit
par accepter mon tour de taille un peu forcissant. Puis je choisis un chemisier blanc, dans la même garde-robe, souvenir d’une vieille tante de ma femme, et je redescendis.
- Elle n’est pas mignonne » dit ma Femme en me voyant revenir.
Tout le monde acquiesça, y compris Frédéric. Et Bénédicte dit :
- Tu sais Frédéric, tu as de la chance, mon mari est un soumis, et nous avons signé un petit contrat de soumission. Ce soir nous fêtons les trois premiers mois du contrat, qu’il a parfaitement rempli. Alors pour fêter ça, je vous ai invité, afin qu’il puisse se montrer tel qu’il est en réalité. D’ailleurs il va vous lire le contrat. Tu vas le chercher chéri ? Ca c’est son premier cadeau, il en a besoin pour que sa nature puisse se développer. Après il a un petit dessert, il va faire une fellation sur Antoine, comme il me l’a demandé, hein chéri ? Et puis après, et là c’est le grand cadeau, on va étrenner le dernier article du contrat qu’il reste à honorer, l’article 6 qui te concerne aussi Frédéric, puisqu’il me donne le droit d’avoir toutes les relations sexuelles que je souhaite, et c’est toi qui est l’heureux gagnant, si tu acceptes bien sûr. »
Frédéric, riait, il avait l’air ému.
- Bien sûr que j’accepte. Mais dis-moi, il ne va pas nous regarder ? »
- Ben non » dit Bénédicte, il est soumis, et bientôt cocu. Il faut qu’il accepte sa place, il a déjà de la chance, je te l’ai présenté, et on va faire l’amour là haut, il n’y a pas de porte à la chambre, alors il pourra entendre si il veut, c’est déjà pas mal non ? »
Tout le monde riait, même Antoine qui me dit :
- Tu l’as bien cherché ».
Alice elle, remarqua tout de suite mon érection dans ma culotte rose que ne cachait pas la mini-jupe.
- De toutes façons, il ne maîtrise pas ses envies, regarde-le il en meurt d’envie. »
- Tu en meurs d’envie mon chéri ? » me demanda Bénédicte l’air malicieux.
- Oui ma Reine, je désire être ton cocu soumis. » lui répondis-je d’une voix un peu trop forte.
- Ce qui est dit est dit » dit-elle souriante.
Je dus ensuite lire mon contrat de soumission. Bénédicte faisant la remarque à Frédéric lorsqu’il fut question de l’article 6 ( - c’est clair non ? » dit-elle, et Frédéric acquiesça.).
Puis je servis les îles flottantes, Alice faisant remarquer à la tablée que j’allais bientôt en goûter une autre, ce qui déclencha les rires.
Le dessert terminé les convives allèrent se rasseoir dans le salon, je leur servis le café, et le thé, débarrassais la table, pendant que j’entendais Alice demander à Antoine de se mettre à l’aise.
Lorsque je revins, Antoine était assis sur une chaise, nu, une érection bien visible pointant vers moi. Il avait un sexe épais et assez court. Je ne l’avais pas imaginé. Mais la scène m’excitait. Je sentais les regards sur moi, et une tension palpable dans la pièce. Bénédicte laissait courir sa main sur la cuisse de Frédéric, et je voyais celui-ci la main entre les cuisses de ma Femme.
- Lève-toi Antoine on veut tout voir » dit Alice. Et Antoine se leva.
- Alors on attend » me dit Bénédicte. - Goûte à ton cadeau ! ».
Je me suis agenouillé devant Antoine, j’ai touché sa queue, l’ai prise dans ma main, j’ai ouvert ma bouche pour donner de petits coups de langue, et sous les encouragements de l’assistance je l’ai prise dans ma bouche. Ce n’était pas la première fois que je suçais un homme, et ma femme le savait. J’ai senti sa queue grossir, devenir dure, j’ai resserré ma bouche sur la tige, placé la langue pour pouvoir le pomper, je prenais son sexe tout entier, j’allais doucement pour qu’ils voient bien le spectacle, et ils m’encourageaient.
Au début immobile Antoine, ressentit le plaisir, j’ai senti qu’il donnait maintenant des coups de bassin pour enfoncer sa verge dans ma gorge, je le suçais de plus en plus avidement et goulûment.
- Tu suces jusqu’au bout ! » me cria ma Reine.
Je sentais Antoine de plus en plus excité, il me tenait par le cou, il me tirait à lui, en
m’enfonçant sa queue, je ne pensais plus qu’à le sucer ,en pensant que j’aimais ça, le sucer devant les yeux de ma Femme qui allait faire de moi un cocu.
Puis je l’a entendu gémir, j’ai senti le déclic dans sa queue, il éjaculait, j’ai enfoncé ma bouche plus profond, et j’ai senti le jet de son foutre dans ma gorge, je le buvais
maintenant sans retenue, je voulais tout avaler, ne rien laisser.
- Ben voilà, j’ai une soumise pédale à la maison… » dit Bénédicte en riant.
- Il est doué » dit Alice dont les yeux brillaient.
- Waouhhh je me laisserai bien tenter » dit Frédéric en riant pendant que Bénédicte le taquinait :
- Tu préférerais sa bouche à ma petite chatte ? »,
- Oh non ma chérie lui dit-il en l’embrassant sur la bouche.
Antoine se rhabillait sur l’ordre de sa future Maîtresse, c’était certain maintenant, et Alice se préparait à partir. La première partie de soirée prenait fin.
Une fois partis, Bénédicte et Frédéric s’embrassèrent avidement.
- J’ai envie de toi » lui disait-elle, et il la caressait, il avait déboutonné le pantalon de ma femme, et je voyais ses doigts introduits en elle.
- Je vais te faire jouir » lui promit-il. Ils allaient se déshabiller devant moi, lorsque soudain Bénédicte dit :
- On va monter. Chéri, tu fais ce que tu veux, tu peux regarder la télé si tu préfères, mais tu ne viens pas nous déranger, sinon on sera obligé de t’attacher. D’accord ? »
Et j’ai dit oui… Ils sont montés.
J’ai entendu, presque tout. Les cris, les gémissements, le désir, j’ai vu ma femme descendre nue et luisante, venir chercher une bouteille d’eau.
- Tu sais c’est vraiment le pied me dit-elle, merci chéri » en posant un petit baiser sur mes lèvres, - tu es mon petit cocu soumis d’amour… », et elle remonta aussi vite.
Le lendemain matin, samedi, jour de marché, j’avais préparé le petit déjeuner, entendant encore leurs bruits d’amour. Ils descendirent, déjeunèrent pendant que je les servais dans ma mini-jupe et en bas. Bénédicte dit :
- Ce fut une chouette soirée. Frédéric s’en va, et nous on va aller au ciné cet
après-midi avec Eustache. Mais d’abord, tu vas tout me ranger, faire la chambre là-haut, et t’habiller correctement, pas en pouffiasse. »
Je suis monté me préparer, faire la chambre, j’ai entendu Frédéric prendre congé pendant que ma Femme gémissait, et j’ai pensé à Eustache, ce beau noir,
- Tu verras, il est si gentil » m’avait dit Bénédicte.
Par - la carpette »