Pour commencer le mois.
Voici quelques brèves écrites
par le même auteur: Bazouk1
Très bien écrit, limite littéraire!
Voici quelques brèves écrites
par le même auteur: Bazouk1
Très bien écrit, limite littéraire!
On n'a pas l'habitude... LOL
En tous cas c'est peut-être soft,
mais très bandant...
En tous cas c'est peut-être soft,
mais très bandant...
La Putain à blacks
Tout avait mal commencé. Le décès de mon papa m'avait profondément affecté comme on peut le concevoir pour une fille pour laquelle celui-ci avait été le paradis et comme un dieu. Ainsi fus-je enfoncée dans une longue dépression qui devenant à force interminable choqua mon mari lequel voulut à toute force m'en guérir. Cela l'agaçait. La compassion y avait peu de part. C'était un égoïste. Mon mariage avec lui était devenu malheureux. Il m'exhibait telle une potiche. Il ne me touchait plus. Je lui savais des maîtresses par le propos d'âmes charitables.
Tout s'était envenimé il y a deux ans. Nous avions embauché un homme à tout faire et pour lequel une part du revenu était compensé par du crédit d'impôt. Mon mari était du genre pingre et toujours avisé pour les choses d'argent. Je croisais tôt le matin, le gentil Traoré lorsque j'allais au bureau. Il enlevait à cette époque les feuilles mortes qui jonchaient notre pelouse. J'étais flattée de son regard sur ma personne. Intérêt dont j'avais l'habitude mais qui me touchait particulièrement venant de ce joli garçon sénégalais et à la peau d'ébène.
En même temps j'étais chagriné du comportement de mon mari dont le racisme était avéré. Il eût été plus conforme qu'il demandât à l'agence qu'on lui remplaçât ce nègre mais manifestement, il lui plaisait devant moi d'humilier le garçon. Ce trait d'injustice me l'attachât davantage. Il est vrai que j'avais reçu il y a peu comme une révélation. En effet l'été précédent j’avais surpris comme par mégarde ma voisine, une notoire vicieuse en train d'être besognée dans un coin du jardin par un nègre que je reconnus comme l'un de nos éboueurs.
Il était manifeste qu'elle avait dû l'allumer régulièrement chaque matin. Ce coquin peu après son service était venu quérir sa chose et son plaisir. J'étais choqué qu'ils fissent cela un peu au su de tous. Outre moi, d'autres voisins pouvaient se régaler du spectacle. Je songeais
avec pitié à la réputation de son pauvre mari. Le choquant ce jour-là fut que je demeurais durant une heure à les observer tous deux planquée derrière mon rideau. J'en étais fascinée en même temps que je savais coupable mon comportement. Surtout avec ma main vins-je à me caresser.
Nul détail ne m'échappa. J'étais à près de trois mètres dessus eux. On eût dit que j'étais en tiers entre eux prête à participer. La queue du type était noire et énorme. Rien de comparable à ce que j’avais pu contempler sur une photo ou dans un porno. Rien ne remplace le réel. Je
n'étais pas peu surprise qu'elle put engloutir cela aisément dans sa bouche. Elle le suçait avec avidité tout en lui tripotant les couilles.
Le porc était aux anges. Par la suite elle fut entreprise en levrette sur la pelouse. Elle écarta ses fesses et convint d'être enculée sans broncher.
J'étais éberluée de voir ce machin entrer et sortir tour à tour de son cul. C'était monstrueux. J'étais à la fois horrifiée et attirée par le phénomène. Manifestement cela la faisait grimper au ciel. Je l'enviais.
Je me dis que je n'avais jamais atteint à une telle jouissance. Il était patent que mon mari m'avait dédaigné sur ce plan. A plus de quarante ans je voyais ma jeunesse inéluctablement s'enfuir. J'étais furieuse que la truie bénéficiât d'un régime qui m'était refusée. Cependant assumer le chemin jusqu'à l’adultère requérait un effort invincible.
Un temps avais-je oublié cette terrible circonstance, la venue de Traoré avait cependant rallumé mon désir pour la gente noire. L'été venu ce fut infernal. Mon beau black tout de sueur exhibait malgré lui ses pectoraux à travers un tee-shirt. Cela devint intolérable. Ma voisine s’enquit à le draguer. Puis un jour je sus que peu après le service elle l'avait invité à un café. Cela se répétât. A la mine ravie du doudou, je n'eus plus de doute. Il se tapait la putain. Le mors de la jalousie griffait mes chairs. Je me touchais le soir songeant à leurs ébats.
Bientôt en vins-je à l'allumer à mon tour. De loin étais-je incomparablement plus belle et désirable que l'autre idiote. Je me savais femme superbe et brune. De ces bourgeoises sur lesquelles on se tourne dans la rue et qu'on désire d'autant qu'on les sait inaccessibles. Un temps m'étais-je flattée d'être vouée et protégée par ce piédestal. A présent il me pesait d'être respectée et abandonné trop solitaire sur ce même piédestal. Je voulais descendre de celui-ci et rouler dans la fange comme ma voisine. La jouissance et le bonheur étaient à ce prix.
Je faisais attention que mon mari n’entrevit rien de mon jeu. Il se fut vengé, je le sais sur le pauvre Traoré. Aussi m'assurais-je qu'il ne fut pas là quand j’allais vers Traoré bouteille de jus à la main, sourire barrant mon visage et la robe fendue par le devant qui laissait voir des
cuisses que je savais belles. Dès la première fois, l'expérience fut probante. Outre son regard illuminé, je pus aviser rapidement par la bosse du pantalon que mon joli petit mâle bandait. Je lui faisais indéniablement de l'effet. A mon tour ma culotte mouillait.
Bientôt je n'eus de cesse de voir si son sexe était aussi gros que l'éboueur de l'autre été. Je le voulais cueillir dans ma bouche. Il n'était pas juste que cette queue ne fut sucée que par la voisine. N'était-il pas mon employé ? Il se devait à moi autant qu'à mon mari. Le scrupule de l'adultère s'éloignait peu à peu. Par maintes gestes et poses je poursuivais mon jeu de séduction. Ainsi effrontément me baissais-je souvent devant lui afin que sous une courte jupe il vit tant mes cuisses que mes fesses dont un string n’exemptait nul détail.
J'espérais qu'il me devinât et passât outre ma réserve et mon apparence de timidité. Je n'en tins pas moins à l'idée de le débaucher. Une après-midi après que j'eus posé une RTT, je l'invitais à déplacer un meuble dans mon salon. Il faisait irrémédiablement chaud. Ce climat disposait à la langueur et à la volupté. J'avais un petit haut qui manifestait assez l'opulence de mes seins et l'on pouvait deviner sous ma jupe, un string par le devant si transparent et que j’avais peu
avant acquis sur un site spécialisé. Bref j'étais harnachée comme une pute.
Il mit de temps quelque temps à oser. Ce fut après que nos regards se fussent croisés et trahissent l'éloquence d'un désir mutuel qu'il osât porter la main sur mon sein. Après tout se précipitât et se mêlât. Nos bouches se collèrent. Il me plaqua contre un mur en pétrissant peu après mes fesses. Tout explosa telle une révélation. Je devins à cet instant une autre et nouvelle femme. Que de temps perdu ! Que n'avais-je passé avant ce rubicond. J'en avais les larmes aux yeux. Je me rappelle avec quelle hâte je pris son beau sexe dans ma bouche.
Notre étreinte se poursuivit sur le carrelage. Nous nous comportâmes avec furie et bestialité. Je n'étais pas peu étonnée de ma fougue et de ma gourmandise. Je ne m'eus pas cru si garce. Je serais mal venue à présent de critiquer et de snober la voisine. Non moins qu'elle je branlais et suçais hâtivement mon nègre. J’adorais que celui-ci me fouillât la chatte. Je grimpais à mon tour au ciel. Ce ne fut qu'au bout d'une semaine que je consentis à être dépucelée du cul. Traoré fit montre de délicatesse. Je ne parvins à la jouissance là-dedans que les jours suivant.
Il y avait aussi une idée de vengeance car un jour outrepassant le scrupule de l'amant, je l’entraînais dans le lit conjugal afin qu'il me baisât dans cet endroit sacré où ronflait chaque nuit son inepte employeur. Je savourais la tête de celui-ci s'il nous eût vu. Il aurait découvert avec effarement que sa femme était une chienne et avait une prédilection pour les noirs. Je ne mériterais que plus tard ce titre de putain à blacks. Ainsi tout l'été jusqu'à l'automne fus-je besognée et pénétrée par mon doux Traoré. Ce dernier n'ayant de cesse de m'honorer.
Puis vint ce jour funeste où mon mari m’annonçât irrité que le gouvernement avait établi des restrictions quant à l'avantage fiscal. Bref il avait signifié à Traoré qu'on se passerait désormais de ses services. J'en fus mortifiée. Nous nous vîmes cependant à l'extérieur.
Il me baisait souvent dans la voiture. Puis peu après il partit pour un voyage en son pays. Puis manifestement il changea de coup de numéro. Je n'eus plus de nouvelle. Un autre de ses amis, rencontré m'annonça qu'il s'était marié au pays. Je ne pouvais qu'être contente pour lui.
Pour finir cette histoire, une connaissance de mon mari lui conseilla concernant ma dépression, un ami psy. Pour contenter mon mari et comme pour me débarrasser j'acceptais. Ledit psy outre de me prescrire des médocs, me dirigea vers un kiné. Je m'empressais de jeter à la corbeille les médocs et n'en allait pas moins aux séances kiné auxquelles je ne pouvais déroger. A ma surprise ce kiné était un joli black dont le visage m'évoqua de suite mon ancien et doux amant. On eût cru que dans mon malheur celui-ci s'était réincarné en un autre.
Ce Kiné se prénommait Jean-Philippe. Au mental il n'avait rien à voir avec le doux Traoré. Il me séduisit sans scrupule. Il avait avisé d'emblée mon genre vicieux. Il me dit avec le dernier cynisme que le remède pour mon genre de salope était de se faire sauter régulièrement.
Il savait la thérapie idoine pour cela. Je devins son amante voire sa putain. Il m'offrit à d’autres nègres de ses amis. Ainsi appris-je la pluralité et la vraie lubricité. Je guéris sur le coup. Me jetant à fond dans la débauche, je devins une pute à blacks écumant toute la région.
Mon mari se réjouit. Il tint à remercier publiquement le pys. Celui-ci s'en attribua tout le mérite omettant cependant le service du kiné et que celui-ci était un noir. Je ne voulus démentir ces apparences alléguant que les paroles de réconfort et les médocs avaient opéré en
effet ce miracle. Mon imbécile de mari s'il avait fréquenté depuis certains lieux : rues, bars et boites, eût été bien en peine de reconnaître dans une brune maquillée portant mini, cuissardes, sa femme. Il serait exclamé enjoué :
- Regarde cette pute qui fait du lèche aux blacks !
Garce et ouvrier
Il est des métiers où l'on se balade et rencontre beaucoup de gens. Je croisais nombre de ces créatures du tertiaire et je ne concevais pas passer toute une journée dans un endroit confiné et avachi derrière un bureau. J'avais le sentiment d'être libre. Toujours en mouvement. Je n'avais cure qu'on moquât mon métier manuel et que j'eus les pognes sales et calleuses. Au contraire je concevais une fierté pour cela. On me voyait bouger , être en sueur. Notamment croisais-je le regard des femmes. Je cultivais à leur égard le côté viril de l'ouvrier. Mes phéromones leur agréaient.
Je draguais indifféremment femmes de tout âge, de morphologie ou de style. Le seul critère était qu'elles me fissent bander et que je leur trouva un côté garce et délurée. On avait à cet égard quelque surprise.
La dernière fois je tombais sur une chef de service austère et revêche et dont on eut été à mille lieux de deviner les goûts. Mon instinct est à ce propos infaillible. Il agit tel un sonar. Par des regards et mimiques tout cela est par la suite validé. Cette fois-là la confirmation me fut rapidement obtenue. Je n'avais été dupe de sa froideur ni de son hostilité à mon égard.
A juste titre j'en déduisis qu’elle me repoussait d'autant que son attirance vers moi était avérée. Ce jeu du chat et de la souris m'excitait. Elle n'était pas d'une beauté impeccable. Les ans avaient alourdi ses traits et sa silhouette. Cependant elle était de race et avait du être une fabuleuse pouliche dans sa jeunesse. Si j'étais méchant j'ajouterais que j'avais une prédilection pour les belles ruines. Je sais d’expérience que les femmes de cinquante sont les plus garces. Je n'avais pas froid aux yeux qu'il y eût plus de vingt ans de différence entre nous. Le jeu en valait la chandelle.
Mon job avec deux, trois autres comparses étaient de câbler des bureaux pour l'informatique. Bref je côtoyais au quotidien des cols blancs et des femelles. Ce jour-là il eût prise de bec entre elle et moi. Elle ne comprenait pas que notre intervention réclamât des fois la fermeture des ordinateurs. Elle alléguait que dans d'autres emplois, elle avait vu faire et que ma méthode n'était pas la bonne. Mon amour-propre professionnel en prit un coup. Nous disputâmes longtemps et trouvâmes cependant un compromis. Entre temps nous eûmes temps de nous détester.
Nous devions bosser dix jours là-bas. Le marché était juteux. Je devais prendre en bonne part ma conne. Chaque soir j’allais lui faire le rapport de la journée et de l’avancement des travaux. Les premiers jours je fis ami avec une jolie blonde que j'attrapais quelquefois le midi
dans la camionnette. Ce détail ne dut pas échapper à la pécore car elle m'en fit le reproche direct. Elle dit :
- Je vous conseille de ne pas frayer avec le personnel.
Affectant de ne comprendre, je répondis :
- Vous savez on a trop d'occupation pour papoter avec le personnel
Ainsi éludais-je le sexuel.
Manifestement jalouse, elle fit une scène à ma blonde qui me le rapporta. Ne voulant trop compromettre celle-ci, je décidais de la quitter pour une autre. Le nouveau choix ne déplut pas moins. J'en fis un jeu. Il était trop patent que la furie était jalouse. Je l'observais et réunissait tous les indices de son envie. Outre de rougir dans nos conversations, je remarquais le battement fébrile de son pied dans son escarpin. Enfin gracieux avec elle j'obtins un soir qu’elle écarta subrepticement les cuisses pour que je vis un peu de sa culotte et de la naissance de ses bas.
Je me mis un peu dans la tête de me venger et de la sauter. Les travaux s'achevaient. Il ne restait que trois jours. Je marquais résolument qu'elle me plaisait. Je la draguais sans vergogne. Nous discutions plus tard le soir. Mes collègues partaient devant. L'usage de mon scooter me laissant une relative autonomie. Les gens eurent été fort étonnés de nos
conversations. Elle souriait se dandinant sur sa chaise. Je remarquais qu'elle avait pour moi outré son maquillage. Je lui balançais :
- Vous savez. Vous me plaisez
Elle ne s'offusqua pas d'une louange si vulgaire. La garce était ferrée.
Je su assez de sa vie qu’elle était malheureuse. Elle avait eu un mari volage. Elle avait pris quelques amants. Un dernier dont elle était tombée follement amoureuse l'avait trahi. Pour se consoler elle s'était jetée davantage dans le travail. Elle était devenue plus acariâtre ce donc je m’étais aperçu. Le ton sur lequel elle me fit cette confidence nous rapprocha définitivement. Elle me proposa ce soir-là que nous primes un café à quelques rues de là. Elle ne fit pas de manières quand je lui pris la main. Nous en étions au tutoiement. Elle me dit :
- T'es un chic type.
Je ne lui en répondis pas moins que j'étais un coureur et macho ce dont elle convint. Nous finîmes dans la voiture. Nous nous embrassâmes. Avec autorité et ployant sa nuque je l'enquis à prendre mon sexe. C'était pour moi un passage obligé : une garce devait me montrer son talent à sucer. Elle réussit haut la main l'examen. Elle me dit avec fierté que ses amants la goûtaient pour cela. Je lui dis qu'elle devrait cultiver les hommes, se lâcher et s'amuser. Je vis qu’elle voulait être prise et foutue sans ménagement. Elle n'avait cure qu'autour des vitres saturées de buée, il y eût quelques passants.
Le lendemain midi, rebelote. Je l'enculais direct dans le sous-sol du parking. Elle trouvait excitant qu'à peu de pas pussent passer le directeur ou un autre collègue et qu'ils ne devinassent pas qu’elle se faisait mettre par un mignon ouvrier. Moi-même je trouvais cela
excitant. Les filles de son service auraient été surprises des façons de leur supérieure. Celle-ci jouissait sans vergogne émaillant ses gémissements de mots grossiers. Je lui proposais d’associer à nos jeux un autre copain. Ce qu’elle accepta. Le demain fut un dernier jour. Il y
eût pot avec le service. Elle fit un beau discours.
Le soir-même je l'entraînais dans un appartement où nous attendait, Jimmy, un grand black. Ce fut une orgie, une curée. La salope sans se démonter honorât son rang. J’avais prévenu le pote qu’elle était insatiable. Au propre elle nous épuisa. Elle me dit au bas de l'immeuble
qu’elle me devait cette renaissance. Elle avait réfléchi. Elle était sotte de s’être apitoyée tant sur son sort. Elle aimait le sexe et les hommes qu’elle ne méprisait pas pouvaient être là-dedans de sûres complices. Nous fûmes amants. Elle me partagea avec Jimmy et d'autres.
Je sus qu'elle fit par la suite son chemin.
Bourge et salope
Que peut-on faire à Bourges ?
Pas grand-chose. Je n'avais pas pris cela en considération quand j'eus dis oui au patron. Peu des autres commerciaux s’étaient bousculés pour couvrir ce territoire. Le patron parut s'en inquiéter me disant :
- Cela va Denise ?
Il était notoire que mon couple allait à vau l’eau à l'époque. En fait j’avais envie de prendre le large pour mieux réfléchir. Je pris ce séjour d'une semaine comme l'opportunité d'une retraite. Par ailleurs la corvée était grassement rémunérée. Bref je répondis au boss :
- Ça me convient. J’ai besoin de fric.
Ma réponse offrait peu de crédibilité. Je n'avais jamais manqué de rien. Mon mari et moi sortions de grandes familles bourgeoises. Il était inconcevable qu'un jour nous nous trouvions un jour sur la paille. Au contraire je laissais accroire que la difficulté d'un divorce à venir requérait que je trouve en urgence de l'argent. Je me représentais toutes ces circonvolutions tandis que j'avalais les kilomètres avec ma petite Clio. J'avais à rencontrer six clients sur toute la semaine. Ce qui était peu. Il s'agissait de témoigner qu'on les tenait toujours en considération et qu'on ne les oubliait pas.
Le boss à bon escient trouvait irrévérencieux qu'on ne s'en tint qu'au téléphone ou à une conversation Skype avec eux. On devait faire leur tour de propriétaire et s'extasier sur leurs nouvelles extensions. Je savais faire cette façon de grimace. J'étais douée d'empathie et je n'ai jamais pu me convaincre qu'on ne pouvait tirer un peu de grâce du moindre imbécile. Bon public mon enthousiasme communicatif disposait alors mon interlocuteur à mieux s'ouvrir. Il pouvait à bon droit se croire précieux et légitime. En outre je savais être jolie femme et avoir du charme.
Le premier jour pour me donner du cœur à l'ouvrage j'expédiais deux des clients. J'escomptais en voir un troisième le lendemain matin et me donner quartier libre ensuite pour visiter la ville, le guide du routard sous le bras. Mon hôtel pittoresque donnait derrière la magnifique cathédrale Saint-Étienne. J'avais empli ma petite valise de livres dont le Rouge et le Noir dont je voulais retrouver le charme de mes premières lectures. J'étais résolue à ne pas allumer la télé et à fuir les nouvelles du monde. J'avais tapé dans l’œil de l’hôtelier. Il trouvait singulier que je fus seule.
Je lui expliquais ma mission et qu'en même temps je voulais découvrir un peu de la région. Il ne parut pas convaincu d'autant qu'il me savait mariée. Il put croire à une sorte de fugue. Il n'en accentua que plus sa drague ce qui chagrinait sa femme. Celle-ci me prit en grippe ce dont j'avais l'habitude. L'hostilité des autres femmes m'a toujours réjoui.
Didier car tel était son prénom ajouta d'un ton mutin :
- J'ai quelque adresse de dames pour les messieurs. Que vais-je faire pour vous ?
Je lui répondis mi sérieuse.
- Je me débrouille. Je fais mes courses seule.
Le sexe ne me rebutait pas. Je m'offrais volontiers à un homme s'il avait l'heur de me plaire. Même je couchais utile. Je ne dédaignais pas d'obtenir d'un client en ultime ressort sa signature. Disons que ce séjour à Bourges relevait d'une sage retraite où la méditation excluait à priori la bagatelle.
Didier me rappelait malicieusement à cette dimension de la vie. Sa femme décidément m'horripilait. J'aurais peut-être envie de m’en venger. Je tins à ne pas décourager totalement le mari. Je croisais mes cuisses ostensiblement afin qu'il put s'en repaître souvent.
Quoiqu'il en soit au milieu de la semaine j'étais parvenue à rencontrer les clients sauf un dernier. C'était le plus coriace et désagréable. En l'occurrence on m’avait dépêché pour mater la rébellion de celui-ci. Aussi me l'étais-je réservé pour ce jeudi.
Il était furieux qu'on lui eût dépêché une donzelle plutôt que Patrick notre meilleur élément. Il respectait ce Patrick. Celui-ci étant seul de taille à lui résister. Il me balança d'emblée son dépit que ce fut moi au lieu de lui. Il ajouta même :
- J'ai scrupule à gaspiller votre temps.
Je lui répondis.
-Je suis venue de plein gré.
Ma répartie le surprit. Il m’apprécia de côté tel un oiseau de proie considérant le gibier qu'il va dévorer. Affectant un ton grossier, il poursuivit :
- Vous êtes jolie et bien foutue. Veut-on m'attraper avec ce genre de ficelle ?
Je perçus la provocation et ne me démontais pas.
- Vous semblez êtes revenu de la compagnie des femmes. Je vous propose cependant à m'inviter à déjeuner. Ainsi vous vous ferez pardonner.
J'appliquais l'adage que la meilleure défense est l'attaque. Il goûta mon insolence et accepta de m'inviter. Son sourire était maintenant plus bienveillant.
En fait à l'intérieur, j'étais en colère contre ce malotru et contre mon patron qui m’avait envoyé au casse-pipe. Au début du déjeuner Je fus mis à l'épreuve sur la connaissance des dossiers. J'étais imbattable là-dessus. Il dut en convenir. Radouci il tint à s'excuser sur la grossièreté de tout à l'heure. Je lui dis qu'en mon métier on intégrait cela. Il me demanda si j'étais mariée. Je lui répondis oui avec une grimace. Il éclata de rire disant :
- Buvons donc à votre cocu de mari !
Je pris cela comme une invite. Ce cochon n'avait-il pas dessein maintenant de me sauter ?
Nous bûmes plus que de raison. Je savais fatal ce genre de dérive. Mon teint pas moins que le sien devint écarlate et puis l'alcool a un effet funeste sur la libido. Il n'est pas faux qu'il faille faire boire une femme pour la faire choir. Ce porc me tutoyait me balançant à tout bout de champ : « Petite Denise. » Il me montra par la fenêtre de l'autre côté de la place, une bâtisse recelant un bordel si clandestin que tout le monde savait. Mon hôtelier mutin lui-même s'en était ouvert. Mon client revenu à sa grossièreté s'exclama :
- Vois-tu j'y ai là-bas les meilleures amies.
Agacée et un peu inconsciente je lui rétorquais :
- Vous escomptez m'y emmener ?
Il pouffa de rire.
- Non chérie, j'ai mes coutumes. Là-dessus y a des piaules. On peut y faire un roupillon.
Je constatais en effet qu'il y avait ses habitudes. Il ne cessait d’échanger des regards entendus avec un serveur. Ce dernier m'avait d'emblée évalué tel un gibier. Je ne pouvais que finir là-haut avec monsieur. Celui-ci un peu las me dit :
- Faisons plaisir à votre patron. Ce serait sympa que vous lui rapportiez une bonne nouvelle.
En effet je n'en espérais pas tant.
Il commanda une bouteille de champagne et muni de celle-ci avec deux coupes, il se dirigea vers l'escalier. Affectant la galanterie le mufle tint à ce que je le précédai. Ainsi pu-t-il sans vergogne savourer mon cul moulé dans une petite jupe en cuir.
Parodiquement j'accentuais mon déhanchement. Une main soudain vint à frapper le cul.
- T'es une vraie salope toi ! Ton patron ne doit guère s'ennuyer.
Il est vrai que ce dernier m'avait sauté un temps au bureau. Je calculais mentalement ce que notre imbécile nous concéderait du point de vue business.
Les premières fois lorsque je couchais avec un client, une petite boule m'envahissait la gorge et investie de scrupules, je songeais que j'étais la dernière des femmes, pire qu'une putain contrainte à cela. Puis informée près d'une collègue et amie, je sus que c'était courant et admis dans le métier. On ne devait pas se refuser à un client. On devait s'offrir gentiment. Cela était tacite. Y renoncer eut été accepté de changer de profession. J'aimais l’âpreté et la liberté de celle-ci.
Bref j'eus moins la boule au ventre. Je pris comme un jeu de coucher avec les clients.
Songeant à sa familiarité avec les putes d'en face, je mis un point d'honneur à me surpasser. La fellation n'était pas le moindre de mes talents. Affalé sur le dos ivre, il ne put réprimer un oh d'admiration. Il fondait dans ma bouche. Je voulais affermir son petit sexe et le rendre potable. C’était un porc. Il en avait l’apparence. J'eus envie de pourfendre ce gros ventre et d'en répandre les viscères. Le branlant je me débarrassais lestement de la culotte et des escarpins.
Ainsi fus-je en quelques instants fichée sur sa bite y recueillant quelque plaisir.
Ce bon gros éjacula fort peu généreusement puis commença à s'endormir et ronfler. Il n'avait rien signé. Je ne pouvais me résoudre à abandonner le champ de bataille. Je me mis nue et à mon aise sous le drap et regardait un programme idiot à la télé. L'alcool m'avait pas mal entamée. Aussi vins-je à sombrer aussi en une petite sieste. Peu après je fus secouée et réveillée. Nu et assis à une petite table, il rédigeait.
- Il s'agit d'un engagement. Tu peux l'adresser à ton boss. T'as gagné… Auparavant tu me dois encore un petit coup.
Il vint lestement me rejoindre.
Il était tout dessaoulé et lucide. Il put cette fois goûter fort à propos mon autre pipe. Puis plus vaillant qu’auparavant, il me besogna en levrette. Nombre de jurons pleuvaient. Je méritais souvent le terme de « grosse putain ». Ainsi revigoré il m’arracha un franc plaisir. Monsieur ne voulut rien se refuser. Je devinais qu'il ne me serait rien épargné et que mon cul notamment allait charger. Ces mâles n'aiment rien tant que la sodomie. Je savais que ce devait être le terme de nos ébats. Il lâcha la purée dans mon anus jetant un long cri de victoire.
Fourbus, nous n'en échangeâmes pas moins en blaguant tel des amants. Ce con me paraissait du coup sympathique. Il pensait de même. Il me concéda que sa misogynie l’avait d'abord mal disposé à mon égard. Il me trouvait une chic fille. Je pouvais revenir volontiers par ici.
Il tint à me faire quelque cadeau. Nous poussâmes la porte d’une parfumerie. Il fit chauffer la carte bleue. Je trouvais normal qu'il me couvrit de présents. N'avais-je pas bien œuvré ? Le soir même mon patron fut informé de ce triomphe. Il ne voulut pas savoir comment j'avais fait.
Le lendemain j’expédiais en une heure le dernier client. J'avais établi un circuit de cent kilomètres où nombre d'églises et autres devaient être visités. Au cours de la nuit j'avais dévoré mon Stendhal. Cette lecture m'avait replongé dans mes jeunes ans. J'étais alors dans les illusions. Je devais admettre que le monde des hommes était laid et qu'il fallait s'en accommoder. Il faut tirer son épingle du jeu et ne pas choir comme l’héroïque Julien Sorel. J'étais résolue à négocier avec mon mari et à n’aller pas jusqu'au divorce. J'allumais en passant Didier lequel nota ma bonne humeur.
Demain en fin d'après-midi je devais reprendre la route. Mon séjour avait été fructueux. Je n'en espérais pas tant. Mon patron me laissa entendre que j'aurais une récompense. Je songeais notamment à une promotion que j'avais espéré jusqu'alors vainement. Il n'est pas sûr que notre champion Patrick eût réussi à ma place. Au matin je croisais l'hôtelière. Je lui demandais en quels magasins j'aurais chance de trouver des spécialités culinaires de la région. Elle fit mine de ne pas entendre et me snoba. Cela acheva de m'énerver.
J'en fis part à son bonhomme. Celui-ci réparant l’insolence de sa dame me signala deux, trois bonnes adresses où effectuer mes emplettes. M’assurant que l'on ne nous écoutait, je lui dis que j'avais vraisemblablement détérioré la manette du store. J'aspirais à ce qu'il vint en personne la réparer. J'ajoutais d'un air entendu :
- Attendez que je revienne pour faire cela.
Je ne pouvais être plus explicite. Traversant la rue je roulais du cul plus lascivement assurée qu'il regardait. Je dégotais des pâtés et vins fins qu’affectionnait mon mari. Je voulais lui faire plaisir aussi.
Didier ne vint de suite. Je compris qu'il attendait que le jeune étudiant habilité à assurer les après-midis arrivât. Il fit mine de sortir faire une course à l'autre bout de la ville. Avec astuce il revint par une autre entrée. Nul ne devait le voir. Madame en outre était partie à son coiffeur. Il me donna tous ces détails en s'esclaffant. Il adorait faire cela. Il me concéda avoir fait souvent des cochonneries avec les clientes. Sa femme le méritait qui était une harpie et une jalouse. Il ouvrit lestement ma robe de chambre et vit que j'étais nue dessous. Il léchait bien. Il m'arrachât des gémissements.
Nous baisâmes tels deux malotrus durant des heures. Mon Didier était un bon coup. J’étais rassérénée. Je fus tentée d'écrire au guide du Routard pour qu'il ajoutât sur Bourges : «On y baise bien. » J'assurais à Didier que la prochaine fois je descendrais dans le même hôtel et qu'il pouvait à cet égard prévenir madame. Elle devrait d'autres fois me supporter. Le patron après mon succès voudrait sûrement me réserver ce territoire. Didier peu avant mon départ tint à ce que je retire ma culotte pour la lui offrir. Je fis la route ainsi.
A un restoroute deux camionneurs purent s'en assurer.
Putain assumée
Je ne fus pas peu surpris de croiser un jour dans le hall mon chef de service et sa femme. Il avait tout simplement aménagé dans mon immeuble sans remarquer que ce put être mon adresse. Nous plaisantâmes d’une telle coïncidence. Mes rapports étaient des plus cordiaux avec lui. C'était au sens profond un brave homme réunissant les capacités de compétence et d'humanité. Sa femme m’impressionnait davantage. Petite brune nerveuse et à la voix coupante, elle vous renvoyait d'emblée dans vos cordes. Elle était l'autorité faite femme.
Était-elle jolie femme ?
Oui d'une certaine façon mais son style réfrigérait dirais-je et lui enlevait le charme auquel elle aurait pu prétendre. Ses petits yeux clairs et sévères furetaient et semblaient fouiller jusqu'au tréfonds de votre âme. Il y avait chez elle quelque chose d'inquisiteur et de policier. Rien ne semblait pouvoir lui échapper de vos moindres pensées. On baissait malgré soi les yeux devant elle. Ainsi fis-je la première fois. Mon chef conscient de l’inconvénient m'expliqua que sa femme n'était pas si revêche qu'on croyait.
C'est sa pudeur qui la fermait ainsi.
Je n'en crus rien et la suite me le confirma.
C'était une tueuse, une amazone. En effet j'eus une seconde surprise qu'elle s'était inscrite
dans mon club de sport où on pouvait indifféremment se muscler, entretenir sa condition et s’adonner à la danse ou autre cours de gym.
Lorsque mon chef apprit cette autre coïncidence il sourit et eu ce propos presqu'amère. « Fort bien vous me rapporterez d’elle si elle est sage. » Ce propos me parut d'abord incongru. Je ne parvins à comprendre ce qu'il suggérait. Par la suite je compris que ce couple était malheureux car la femme était volage.
Cette femme d'acier de quarante ans était vêtue toujours de noir et notamment de cuir. Elle ne dédaignait pas les bas, les courtes jupes et les escarpins. Tout cela était limité indécent. Un copain de la gym me dit sans ambages qu’elle Avait des airs de pute. Elle eût vite mauvaise
réputation. Il fut confirmé qu’elle draguait les jeunes hommes. Tel le serpent elle les fascinait et subjuguait. Sur le parking dans la pénombre on eût pu voir sa crinière noire émerger sous un volant où elle suçait la queue d'un type. Même qu’elle se faisait quasi au su de tous besogner sur la banquette.
J'en étais triste pour le patron et en même j’étais gêné quand j’étais amené dans la salle de la gym à la croiser et à devoir un minimum lui tenir conversation. Elle faisait effort d'être aimable avec moi. En même temps je devinais qu’elle me trouvait niais, insignifiant. J'étais
mignon garçon mais je ne disposais pas des muscles requis qui l’attiraient chez les autres mâles. Le minet ce n'était pas son truc et puis devant moi me fixant elle me dit un jour tout son mépris pour les genres intello. C'était curieux car cette femme était lettrée et fort
brillante.
Peut-être voulait-elle se reposer de la trop grande tension qu'inflige l'exercice quotidien de l'intellect. Elle trouvait dans le muscle et le barbare un repos. Ces costauds imbéciles avec leur queue constituaient pour elle cet havre de paix. Elle concevait cependant que je savais sur
ses frasques. Bientôt cela lui parut un inconvénient voire un danger. Son apparente affabilité était pour acheter mon silence. Elle se crut devoir aller plus loin. En effet un soir après que j'eus rejoint mon véhicule, je vis que dans celui d'à côté il y avait mouvement.
En gros on forniquait sans façon. Je mis un temps à comprendre que c'était la voiture de Miguel, un bon copain black, notoire étalon. Il se tapait une garce du club. Il le prenait semble-t-il en levrette. Soudain vis à vis de moi un camion s'arrêta qui inonda de la lumière de ses phares tout l'espace et là je vis à près d'un mètre de moi le visage de la femme du patron, yeux exorbités. Elle les ferma un instant puis les rouvrit. C'est à ce moment qu’elle dut me reconnaître tandis que Miguel derrière lui ravageait manifestement son cul.
Je dus demeurer un instant interdit n'ayant présence d'esprit de tourner la tête et de rentrer dans ma voiture. Heureusement soudain le camion éteint ses phares nous restituant à la nuit. Je pris occasion de disparaître et de fuir laissant Miguel finir tout son ouvrage.
Le lendemain ce gredin vins vers moi dans la salle tout goguenard. Il avait vu que j'avais vu. Il me dit : « T'as vu man ce que l'autre pute a pris dans son cul. » Il me dit qu’elle le chauffait depuis longtemps. Il avait mépris en général pour les vieilles peaux mais par dépit presque
il avait décidé de lui foutre dans le cul. Elle par contre et pour une fois baissait la tête tâchant de fuir mon regard. De toute façon j'en faisais autant. Il y a avait gêne mutuelle.
Miguel par la suite et qui avait pris goût à la salope préférait la sauter au proche parking d'une usine plus loin. Il me dit qu’elle avait accepté qu'il la partageât même un soir avec deux autres blacks de la cité. Ce fut orgie dans le véhicule. Après maints simples et doubles pénétrations elle était parvenue à vider les couilles de tous.
Ils lui avaient tous gicler en rigolant leur sperme sur le visage. Je n'imaginais pas qu’elle rentra ainsi souillée jusqu'à son mari. Il est à espérer que celui-ci n'eût pas la moindre idée des turpitudes de sa femme. Je me garderais bien de les lui rapporter. Cela l'eût tué.
En attendant j'étais en péril car la garce se mit dans la tête de me neutraliser irrémédiablement. Au début je ne vis point le coup venir. Me voyant papoter avec la bande à Miguel elle était humiliée d’être l'objet de nos plaisanteries. Un an plus tard de toute façon elle eût la sagesse d'émigrer dans un autre club étant grillée dans celui-ci. Un soir elle
vint en bus au motif d'une panne de voiture et à ce titre elle me demanda de la ramener.
Miguel toujours goguenard m’incitait à obtenir une pipe au moins à titre de dédommagement. Il savait mon invétérée timidité avec les filles. Il me dit qu'avec celle-là je n'aurais qu'à me laisser conduire. La garce avait son regard dur et dominateur qui m’avait souvent écrasé. Je
percevais une sourde colère à mon encontre que ne contredisait pas le vague sourire affecté sur son visage. Il semblait qu’elle avait dans le vestiaire outré le maquillage. Il y avait un rouge trop luisant sur ses lèvres. Le noir exagérait par trop le clair des yeux. Les cils étaient
protéiformes.
Pour le reste je ne lui avais jamais vu une mini-jupe si courte de cuir au ras des fesses. On lui voyait indécemment la naissance des bas. Miguel m'assura qu'il m'avait envié ce soir-là de raccompagner une pareille pute. Son parfum fort satura l'intérieur de l'auto. J'essayais
de ne pas croiser son regard de méduse. J'étais pétrifié. Elle parlait de façon anodine bien que mécanique des exercices de musculation qu’elle m'avait vu faire. Elle s'autorisa de certains conseils tous pertinents. Il me tardait de rentrer or ce soir-là et suite à un accident nous
demeurâmes une heure ensemble.
Elle me demanda si elle pouvait fumer puis ensuite s'avisant des nombreux CD que j’avais dans l'auto, elle me parla de musique classique que je goûtais autant qu'elle. Elle me fit observer qu'il était déplorable que nous n'ayons jamais conversé de littérature ni de
musique. J'aurais pu lui faire observer que c'est elle qui avait toujours éludé d'en parler me traitant même d'intello. Cette garce réécrivait l'histoire. Tandis qu'elle conversait elle avait remonté indécemment sa jupe jusqu'à montrer une culotte de matière claire et
transparente. On y décelait le dessin de sa chatte.
J'essayais de décoller mon regard de cet objet fascinant. A son sourire je voyais qu’elle se délectait de ma lutte et de mon empêchement. Soudain et tout en conversant elle glissa une de ses mains dans sa culotte affectant une caresse. J'eus une érection. Je maudissais la mécanique infernale de toutes nos bites. Elle triomphait. Elle vint à parler d'un concert de pianiste où son mari ne pouvait venir. Elle serait heureuse que je l'y accompagne. Alors suprême horreur elle eût un autre geste non moins inconvenant. En effet elle avait descendu à mi-cuisse toute sa culotte.
Elle offrait à mon regard toute sa chatte dont je distinguais maintenant les quelques poils pubiens. Elle sourit passant à l'attaque : « Est-il vrai que tu es puceau. C'est Miguel qui me l'a dit mais je sais qu'il plaisante souvent. Il prétend que tu serais homosexuel. Est-ce vrai ? »
Je rougis. On m'avait trop souvent servi ce genre d'insulte. De timide devenais-je un inverti. Aucune parole ne fut émise de ma bouche. Je balbutiais. Elle vit ma confusion. Elle diagnostiqua alors que j'étais timide voire un puceau. Elle apposa sa main sur ma cuisse et dit
- Tu me plais ! »
Elle tint à prendre les choses et à passer à l'action. Elle retrouva son ton coupant d'autorité.
- Gare toi sur le bas-côté. De toute façon on avance à deux à l'heure. Laissons passer l'embouteillage. Veux-tu ?
C'était le pire auquel je pus m’attendre. J'étais enfermé dans un piège. Je coupais le moteur et machinalement fermais les yeux. Elle prit ma main pour poser celle-ci sur son sexe. Elle voulait que le caresse et en ispose. En même temps d’une voix douceâtre elle ajoutait :
- Sers toi mon chéri. Tu as autant droit que l'autre gland de Miguel. Tu as vu l'autre fois ce qu'il m'a foutu. Pourquoi n'es-tu resté ? Tu aurais pu te rincer l’œil.
La pute tombait son masque.
A présent j'eus sa bouche sur la mienne. Elle m’embrassait. Peu à peu je laissais accès à sa langue qui bientôt se mélangea à la mienne. Quelque chose de brûlant s'immisçait et me tétanisait le cerveau. Telle une pieuvre elle entrait en moi. J'eus envie une dernière fois d’appeler au secours. Elle avait maintenant mon sexe dans sa bouche. Elle me suçait.
Elle poursuivait toujours de sa voix impavide :
- Tu as une trop belle bite. Tu vas aimer chérie. Rien ne peut me résister !
En effet je n'avais jamais éprouvé un pareil plaisir. Je me convertissais à une religion.
Nous restâmes ainsi dans l'obscurité une heure voués à nos caresses.
Enfin je m'étais enhardi. Avec ma bouche je savourais ses seins mignons et sa fameuse chatte. Elle riait. Je crois que de ce moment-là elle me trouva en fait estimable. Moins nigaud. De nécessité elle fit loi. Elle décidait pouvoir joindre l'utile à l'agréable. Elle avait envie de
déniaiser le jeune homme que j'étais. Elle m'assurait que je la baiserais autant mieux que les autres. Dès que possible il me faudrait la recevoir dans mon lit. Un simple étage nous séparait. Elle aurait son amant dans l'immeuble.
Je devins en un tournemain son esclave. Peut-être était-il écrit dès le premier jour qu'elle m'asservirait de la sorte. J'étais devenue un fou furieux de son corps. Les leçons furent vite apprises. Miguel eût été bien étonné de voir la rage brutale avec laquelle je la sodomisais. Son
cul devint mon paradis. Je devins un autre homme. Une sorte de monstre à mes yeux. J'eus du mal à cacher aux autres ma métamorphose. Je découvris d'un seul coup toutes les femmes en elle. Pourquoi n'avais-je auparavant goûté à ce fruit défendu ?
Elle eût cependant à se défendre de ma jalousie. J'avais mal à supporter que je ne pus seul la satisfaire. Elle était irrépressiblement attirée par d'autres bites. Miguel notamment avait droit à la foutre des fois sur les parkings. Elle ne se sentait exister que prise par nombre d'hommes. A ce titre je refusais plus d’une fois de participer aux orgies dont elle était le centre. Enfin et peu à peu elle put me convaincre de toucher à d’autres femmes, d'autres garces.
Ainsi pus-je me détacher d'elle lui vouant comme je vins à lui dire une éternelle reconnaissance.