Voici deux textes aux univers
et acteurs complétement différents.
Un seul point commun jeunesse gay.
Zonzon
Je purgeais une peine de six mois à Fleury-Mérogis, Essonne, incarcéré pour récidive en tant que dealer de haschich. Mon enfance, passée en banlieue sous l'autorité de caïds experts dans le trafic de drogue, avait fatalement débouché sur la délinquance habituelle. D'abord guetteur, ensuite dealer, je me faisais du fric facile. Mes vieux, complètement dépassés, n'avaient pas eu leur mot à dire. Il y avait belle lurette que, jeune ado je découchais, menais une vie parallèle à celle de ces deux ouvriers mal portants et perclus de dettes. Les raclées qu'ils m'administraient au retour de mes équipées ne me faisaient changer en rien, sauf qu'à 14 ans, excédé, je me rebellai violemment et décochai à mon vieux dab un énorme pain sur la gueule. Je pris la tangente illico, appris à vivre dans des caves et devins autonome grâce au hasch.
Connu des services de police, fiché au sommier à 15 ans, j'en avais maintenant 22 et me retrouvais à Fleury dans la section des hommes majeurs. Pour qui connaît cette prison, il savent qu'il existe trois blocs d'architecture hexagonale dont l'un dévolu aux mineurs, un autre réservé aux femmes, plus celui où je me trouvais. Grande est la surpopulation. Au moment où se passe l'histoire dont je vais vous entretenir, elle entassait dans les cellules plus de 4000 détenus pour une jauge de 2800. Seuls des délinquants spécifiques avaient une geôle individuelle, encore étaient-ils peu nombreux. Nous ne les enviions pas pourtant. Être privé de tout contact, c'était pour nous une barbarie, et nous préférions à cela la promiscuité hasardeuse d'un ou plusieurs codétenus.
Je ne m'ennuyais pas en prison. Mes deux compagnons de cellule avaient de quoi me divertir. L'un, Maurice, 25 ans tout juste, était un jeune métis dont l'activité principale consistait à entretenir sa musculature athlétique. Il faisait des pompes sans arrêt, des abdos, des fléchissements, puis il vérifiait dans la glace rectangulaire du lavabo le résultat de ses exercices. Un brin narcissique, même beaucoup, il faisait saillir ses biceps, admirait les cinq adducteurs donnant du volume à ses cuisses, et éclatait d'un rire sonore, satisfait de son examen. C'est qu'il espérait bien reprendre, aussitôt sorti de prison, son métier de gogo danseur dans un gogo bar de Pigalle. Il était tombé pour avoir volé son chéquier à une vieille, adepte de cet établissement où elle s'approvisionnait en mâles. La soixantaine bien conservée, elle profitait de sa richesse pour attirer de beaux danseurs mais les rétribuait chichement, car leur travail non déclaré faisait d'eux des gens vulnérables. Maurice sortirait dans deux mois.
L'autre, Pierre, était un braqueur. D'un naturel plus réfléchi, aux approches de la quarantaine, il n'était pas là par hasard. Il avait écopé cinq ans ayant dévalisé, une nuit, un couple de vieux retraités sous la menace d'un revolver. Il avait frappé de la crosse le vieux qui gueulait comme un veau et qui, profitant d'un instant où Pierre s'occupait de sa femme, avait actionné son alarme. Pas de chance pour notre braqueur, interpellé par la police arrivée sur les chapeaux de roue, ni pour le vieux, frappé si malencontreusement qu'il en avait perdu un œil, ce qui expliquait la sentence.
Long et mince, visage assez beau hérissé de poils noirs et drus, Pierre avait une spécialité : qui que ce fût, Maurice ou moi, dès que nous lui tournions le dos, il plaquait contre nous son ventre, faisant mine de nous enculer. Si Maurice, très désinhibé, répondait toujours à ce geste en se frottant lascivement contre la braguette gonflée, pour moi, cela me déplaisait. Je me répandais en injures, traitant Pierre de tous les noms, l'accusant d'être un sale pédé.
- Deux ans sans meuf, ça change un homme, répondait-il en rigolant, j'en ai encore trois à tirer. Un trou est un trou, nom de dieu. Se branler chacun dans son coin, je trouve ça complètement débile. Il me faut une chatte, les copains, sinon je vais devenir dingue.
À moi aussi cela manquait, et chaque nuit, comme les deux autres, je me paluchais sur ma couche. Au début, je faisais bien gaffe à masquer ma masturbation, mais eux se branlaient sans complexes sur leurs deux lits superposés, à poil sur le drap de dessus. Dans la semi obscurité je matais leurs queues bien tendues, découpées en ombres chinoises contre la cloison de la taule. Celle de Maurice, plutôt moyenne et circoncise à mi-hauteur, se dressait, perpendiculaire. Celle de Pierre, longue et plus massive, dotée d'un gland faramineux, pointait vers son ventre en oblique. Pendant que leur main s'activait, la mienne n'était pas en reste. Je ne me branlais pas seulement parce que ma meuf me manquait, mais parce que les ombres chinoises exacerbaient ma libido. Mon regard ne les quittait pas. Je bandais aussi pour ces bites congestionnées et prêtes à jouir. Ma branlette devint frénétique et je me mis à ahaner. Ma respiration saccadée parvint jusqu'à l'oreille de Pierre.
- Tu t'astiques, Bilal, mon salaud. Montre-nous ta grosse bite d'Arabe. Il sauta à bas de son lit et souleva ma couverture. Putain, en voilà un engin !
Ma queue, sortie du caleçon, faisait honneur à l'Algérie. Mon chibre raide et bien charnu surpassait la grosse bite de Pierre. Il osa y porter la main.
- Ne me touche pas, pédé de ta race, dis-je, le repoussant brutalement.
Mais le frôlement de sa main avait déclenché un orgasme et je jutai abondamment en poussant un cri de colère. Enfin, non, pas exactement. Un râle de plaisir plutôt. Pierre y était pour quelque chose. Le simple contact de ses doigts avait opéré ce prodige car je jouissais difficilement quand je n'étais pas dans une chatte. Mais j'aurais préféré crever que de m'avouer cette vérité, si forte était ma conviction que je n'étais qu'un homme à femmes.
- Il a une si grosse bite que ça ? fit Maurice, dressé sur son lit.
- Tu peux en juger par toi-même, répondit Pierre en se poilant. En tout cas, plus grosse que la tienne. Ça fait trois mois qu'il nous la cache, mais crois-moi, ça vaut le détour.
Maurice descendit aussitôt, se pencha sur mes génitoires. Ma queue, avachie maintenant, conservait un fort périmètre. Ma grosse courgette circoncise m'arrivait presque à moitié cuisses. Maurice siffla d'admiration.
- Bordel, c'est un braquemart de dingue, une bite de cheval, un phénomène ! Dommage que je ne sois pas pédé, ça doit faire du bien où ça passe.
Moi, si pudique avec les mecs, je ne m'étais pas renculotté. J'éprouvais un plaisir étrange à m'exhiber devant ces gars, mes deux compagnons d'infortune. Mais qu'ils me touchent, ça, pas question, j'étais hétéro, tout de même. À partir de cette nuit-là, nous nous branlâmes à l'unisson, sur nos lits, la queue découverte. À quoi bon tricher ? Si mon gland n'était plus tabou, inutile de le caresser en catimini sous la couette. Je ne déflaquais pas toujours. Mes copains étant plus rapides, mon voyeurisme prenait fin et mon excitation tombait quand ils avaient craché la sauce. Il me fallait, pour aboutir, l'écho haletant de leur souffle et le bruit du coulissement de leur main humide de mouille.
Tout un mois s'écoula ainsi et les choses auraient continué, immuables, tant notre vie de prisonniers était minutieusement réglée, quand le maton fit intrusion, un matin, dans notre cellule.
- Je vous amène un quatrième, vous pourrez jouer à la belote.
Il s'effaça et deux collègues déposèrent, à même le sol, un matelas à côté du mien. Les onze mètres carrés habitables se réduisaient comme peau de chagrin car notre geôle était conçue pour n'héberger que deux personnes. Déjà moi j'étais en surnombre mais, mises à part de rares frictions, nous partagions le peu d'espace de façon plutôt conviviale. Le quatrième détenu n'allait-il pas, par sa présence, mettre en péril cet équilibre, fragile, jour après jour construit ? Nous n'étions donc guère enthousiastes quand le nouveau fit son entrée, mais à sa vue nous fîmes un bond tant il nous causa de surprise.
- Hé, gardien, il y a erreur, s'écria Pierre le braqueur. Les mineurs, c'est le module Est, ici c'est le bloc des adultes. Alors remballez votre môme.
- Aucune erreur, dit le maton, le gars vient d'avoir 18 ans, il est parfaitement à sa place. Allez, mec, bonne installation.
Le gardien referma la porte et le nouveau codétenu se mit à ranger ses affaires sans nous accorder d'attention. Nous le regardions, médusés. Ses cheveux en casque doré surmontaient un visage d'ange velouté d'un léger duvet comme on en voit aux joues des filles. Son corps fluet et presque grêle était vêtu d'un mince T-shirt et d'un vieux jean trash délavé, qui accentuaient, de par leur forme, sa silhouette d'ado gracile. On aurait dit un collégien de 14 ans, 15 ans à peine, mais cela fut vite démenti quand, ayant fini de ranger, il nous fixa de ses yeux sombres.
- Je me présente, je m'appelle Victor. Autant vous le dire tout de suite, je suis tombé pour vol qualifié, et comme j'étais récidiviste...
- T'as quand même pas braqué une banque ? demanda Pierre, interloqué.
- Non, j'ai piqué son porte-feuille à un vieux que je suçais au Bois de Boulogne. Et je l'ai bourré de coups de pieds. Il ne voulait plus me payer et pourtant j'avais fait mon job. Avec son fute sur les chevilles et entravé comme il l'était, c'était fastoche de le rincer. Pas de pot, il y avait deux cops qui m'avaient suivi à la trace. Alors menottes et tout le toutim, et comparution immédiate, et me voilà revenu à Fleury. Je m'en fous, j'ai pris l'habitude.
Il sortit une clope, l'alluma, et nous dévisagea, tranquille.
- Je suis prostitué, c'est mon taf, je me fais baiser et je suce. Mon tarif c'est 40 euros. Si vous voulez me défoncer, va falloir passer à la caisse.
Son visage d'ange s'était fait dur. Ce mec avait un culot monstre. Savait-il que, dans les prisons, le viol était pratique courante ? Comme s'il lisait dans nos pensées, il ajouta, scandant ses mots :
- Mon tarif, c'est 40 euros, mais pour les taulards bien gaulés, je peux descendre jusqu'à 30. Quant à me violer, je vous préviens. Si vous me prenez par la force, j'attendrai le moment venu pour vous le faire regretter, et ce moment-là vient toujours. Vous ne pourrez plus fermer l'œil. Avis aux amateurs. Compris ?
Le môme semblait déterminé, mais on lisait de l'inquiétude dans son regard dur et farouche. Il savait bien, seul contre trois, qu'il nous aurait été facile de lui déculotter le fion et de le baiser comme une chienne en le bâillonnant de la main. Et quant à ses menaces puériles, elles ne pouvaient nous inquiéter. Les dents de loup qu'il nous montrait n'étaient que des petites quenottes. Il craignait surtout, le pauvret, de devenir le jouet sexuel de trois adultes en milieu clos, trois mâles qui verraient en son cul un substitut à une chatte dont ils étaient frustrés de par leur incarcération. Et sans doute avait-il vécu auparavant quelques tournantes, et ce à son corps défendant. De là provenait l'âpreté qu'il mettait à se protéger d'une agression toujours possible. Maurice en fut tout énervé.
- Qui dit que ton cul nous intéresse ? Primo nous ne sommes pas pédés, et secundo, crois-moi, nos bites seraient trop grosses pour y entrer.
- Sans compter que jusqu'à présent, on s'est très bien passé d'un cul pour prendre notre pied quand même, ajouta Pierre, assez vexé. Notre chatte, c'est notre main droite car nous sommes tous les trois droitiers. Tu peux te le garder, ton cul, tarlouze ! Quant à l'argent que tu demandes, tu pourras toujours te brosser. Le peu de thune dont on dispose, il nous sert juste à cantiner pour améliorer l'ordinaire. C'est pas grâce à ton trou de fiotte que tu te rempliras l'estomac. Maintenant, dégage ou je cogne.
- Ce que je veux dire, reprit Victor, c'est que je refuse qu'on me force. Ça m'est si souvent arrivé que c'est devenu une phobie chaque fois que j'entre dans une taule. Il y a chez les mecs un tel manque que quand ils voient un cul imberbe ils ne peuvent pas se contrôler. Une nuit, ils m'ont tant défoncé qu'ils m'ont éclaté la rondelle. Ma rondelle, c'est mon gagne-pain. Je ne peux pas aller aux clients avec un cul sanguinolent. Désolé de vous avoir blessés, mais il fallait que je m'explique.
Je n'étais pas intervenu. L'irritation de mes copains me semblait assez légitime vu qu'ils n'avaient rien demandé. En même temps, je compatissais à l'inquiétude du petit môme. La prostitution mâle et passive, outre sa grande brutalité, inclut également le mépris que portent aux jeunes invertis ceux-là mêmes qui, avec une pute dont ils pétrissent les seins, la vulve, savent se montrer délicats. Certes il existe bien des brutes pour rudoyer les pauvres filles, mais ce sont surtout des malades. Le bourrage d'un prostitué mâle, et surtout au Bois de Boulogne, n'est souvent que pure barbarie commise par des hétéros ayant souvent femmes et enfants mais homosexuels jusqu'à l'os, des refoulés de la quéquette.
De ce jour l'atmosphère changea. Maurice et Pierre, Pierre surtout, s'adressaient rarement au môme et l'ignoraient superbement. J'étais le seul à lui parler, mais le plus souvent le gamin restait allongé sur sa couche, la tête tournée contre le mur, répondant par monosyllabes. C'était sa position la nuit. J'avais cessé de me branler car nos matelas, côte à côte, excluaient toute intimité. Mais les deux autres, déchaînés, se piquaient d'énormes branlettes, comme si le nouveau détenu avait décuplé leurs fantasmes. Et sans doute était-ce le cas. Leur regard s'arrêtait souvent sur le cul du petit Victor dont la rondeur, la fermeté, bien dessinées par le latex, étaient autant de pousse-au-crime. Ils parlaient souvent à voix basse, je sentais le crime arriver.
Il arriva la troisième nuit. Je m'étais endormi à 11 heures et je roupillais comme un loir quand je fus soudain réveillé par les bruits d'une lutte acharnée. Je vis trois corps entremêlés, j'entendis des cris étouffés, et la scène m'apparut, blanchâtre, dans la semi-obscurité. Entre Maurice et Pierre tout nus, une silhouette se débattait, Maurice lui bâillonnant la bouche. Derrière, le braqueur s'activait à baisser le froc de Victor. La grosse queue de Pierre bandait. Elle vint taper contre les fesses du môme maintenant déculotté, s'engagea dans la vallée rose et y pénétra d'un seul coup. Le môme gueula, en agonie, sous la douleur de l'intrusion, mais Maurice éteignit le cri en lui fourrant sa bite moyenne qui s'enfonça jusqu'à la gorge. Victor eut un gargouillement puis, vaincu, devint une chose bourrée par derrière, par devant, un esclave sexuel, une lope.
Ce fut un viol long et puissant. Que pouvais-je faire ? Rien du tout. Une intervention de ma part aurait signifié un esclandre et le mitard pour mes amis. Je ne pouvais que, spectateur, assister à cette infamie. Pierre y allait de toute sa force, déculant et se renculant, tandis que Maurice, déchaîné, faisait coulisser son mandrin entre les lèvres de l'éphèbe. Ils prenaient un plaisir sauvage à défoncer par les deux bouts le petit pédé arrogant, à montrer qui était le boss dans cette baise frénétique. Le braqueur juta le premier en poussant un râle de plaisir et alors je fus sidéré. La bite de Victor, petite, se tendit soudain brusquement sous la triple giclée de foutre, et je vis qu'il prenait son pied. La force de l'éjaculation avait libéré le désir emprisonné dans son cortex. C'était psycho-physiologique, monnaie courante chez les homos, mais la sodomie tarifée l'en avait désaccoutumé. On jouit rarement au boulot.
Le bonheur qu'il en ressentit acheva sa métamorphose et sa bouche, jusqu'ici passive, se mit à sucer avec une vigueur de vampire. La succion exaltée, ardente, s'accompagnait de bruits liquides, d'aspirations, de gargouillis, dus à une salivation intense. Maurice pistonnait violemment, heurtant de son zob circoncis et légèrement dévié à gauche, le palais et les joues du môme dont la bouche se contorsionnait. Il ne lâchait pas le morceau, le môme, et je voyais sa petite quéquette pleine de mouille entre ses jambes. Quelques minutes à ce régime et le paroxysme arriva. Maurice poussa un rugissement, si extasié et si terrible que je craignis que le maton, attiré par tout ce vacarme, ne déboulât immédiatement. Mais les cauchemars sont si fréquents dans les cellules de Fleury qu'il ne se dérangea même pas.
Le métis retira sa bite et se branlant avec fureur devant la bouche restée ouverte, s'écria : "Avale, môme, avale, putain !" Il déchargea un flot de sperme dont une partie manqua sa cible et s'écrasa un peu partout sur la gueule d'ange de l'éphèbe. Je ne pouvais, dans la pénombre, qu'en supputer la trajectoire, mais le mouvement de Victor, passant ses doigts sur toute sa face pour ramener le jus à sa bouche, montrait que l'éjaculation était partie en pomme de douche. Moi aussi je giclais ainsi, j'arrosais en circonférence. Rien de plus normal, voyez-vous. Mon méat, large comme un pouce sous l'effet de l'excitation, faisait partir mon jus en gerbe.
Car moi, que faisais-je dans tout ça ? Pendant toute la durée du viol, ma queue se tint recroquevillée, terrée au fond de mon caleçon. Mais quand je constatai que le môme en venait à prendre son pied, je sentis un fourmillement se saisir de tout mon bas-ventre et mon braquemart s'ériger à une vitesse surprenante. Cette petite quéquette m'excitait, moi dont la queue était énorme, et je ne savais pas pourquoi. N'était-ce pas plutôt son jeune corps dont la posture semi ployée se détachait, blanche, sur la nuit, qui me faisait triquer ainsi ? N'étaient-ce pas ses longs cheveux d'or, éparpillés sur ses épaules, qui éveillaient le vieux fantasme commun aux Arabes de tout poil, de posséder un jeune garçon, se persuadant qu'il était fille ?
J'avais traîné dans des sex-shops, au ciné Atlas de Pigalle. J'y avais vu des travelos enculés par des Maghrébins, pour qui seule comptait l'apparence, car ils savaient pertinemment qu'ils étaient dans des trous à merde. Ils auraient refusé, furieux, d'être catalogués homos puisque l'homme avait une perruque. Le cul est tellement près du con, on pourrait s'y tromper, pas vrai ? Allons, mes frères, un peu de courage, admettez que vous êtes pédés ! C'est ce que je me disais à moi-même tant l'évidence sautait aux yeux. Je triquais pour cette petite fiotte sachant qu'il était un garçon. Je ne m'abuserais pas plus longtemps. Je désirais son fion, sa bouche, même sa quéquette dans mon gosier. C'est dire que je voulais la totale.
Je redressai son corps ployé, m'abouchai à sa petite bite. Cela était nouveau pour moi, je sentais le délice d'un sexe entre mes lèvres resserrées. Victor n'avait pas encore joui mais il mouillait abondamment. Sa liqueur séminale coulait et par moments un flot acide, qui n'était pas encore du sperme, venait irriguer mes muqueuses. Il poussait des gémissements et faisait coulisser sa queue, affolée par la douce caresse de ma bouche pourtant peu experte. J'avais léché des clitoris, mais ces pénis en miniature, deux centimètres à tout casser, n'avaient quand même rien de commun avec une bite, fût-elle petite. Seule la langue servait pour les chattes, les lèvres n'avaient aucun rôle. Pomper un dard mobilisait tous les les fonctions de la bouche. Je m'employai à titiller, à spiraler avec ma langue la couronne de ce petit gland et j'imprimai avec mes lèvres un mouvement de va-et-vient, humectant avec ma salive la hampe, des couilles jusqu'au méat.
Cependant je m'astiquais ferme. Mon gourdin s'était déployé, atteignant 22cm en phase de pleine excitation. (Parole ! c'est ma dimension, je l'ai maintes fois mesurée). Le contraste entre les deux bites dont je m'occupais présentement, la mienne et celle de Victor, avalisait cette vérité dont seuls les pédés ont conscience : le sexe est l'organe entre tous dont la taille est la plus variable, car il va du micropénis, du volume de mon petit doigt, à des pines grosses comme mon poignet. Cette vérité absolue, elle se vérifierait plus tard au cours de ma carrière d'homo, mais pour l'heure je la découvrais.
Comme je l'ai dit, je me branlais tout en suçant la queue du môme. J'y mettais toute l'application dont ma bouche se sentait capable. Bientôt j'en recueillis le fruit. Un gémissement prolongé, une contraction, quatre ou cinq spasmes, le moment était imminent. Un flot impétueux m'envahit, un tsunami, un raz-de-marée qui me noya entièrement, me fit hoqueter et cracher, bloquant mes voies respiratoires. Du jus me sortit par le nez. Je me relevai, suffoquant. Qui eût dit qu'une si petite bite pouvait déflaquer tant de sperme ?
Ma main avait lâché mon chibre qui bandait, tendu à se rompre. Aussitôt, tombant à genoux, Victor s'en empara, avide. Et là, je sus, émerveillé, ce qu'était une vraie fellation. Ah ! les minettes, prenez de la graine, vous avez beaucoup à apprendre. De sa gueule d'ange penchée sur moi, coiffée de son casque doré, je ne distinguais que les lèvres, des lèvres dont l'étroit fourreau, arrimé autour de ma bite, avait la douceur du velours et la fermeté d'un étau. Je compris pourquoi le métis, exacerbé par son plaisir, avait gueulé comme une salope.
Le môme aimait ce qu'il faisait et pompait avec expérience, que dis-je, avec délectation. Sa bouche enveloppait ma bite, sa langue la parcourait, agile. Elle s'insinuait, subtile, spiralait mon gland turgescent, faisait corps avec mes muqueuses. Sa bouche et moi ne faisions qu'un et quand, au summum du plaisir, je lui déchargeai dans la gueule, il assujettit son étreinte, déglutit pour tout avaler, resta cramponné à mon chibre, aspirant comme une ventouse. Après trois ou quatre minutes, le petit môme se releva et vint se coller à ma bouche. Puis se détachant, il me dit avec une tendresse non feinte. "Merci, Bilal, merci pour tout."
Pierre et Maurice avaient suivi nos fellations, branlant leur bite.
- Alors, comme ça, tu es pédé ? me dit le braqueur, sarcastique.
- Ni plus ni moins que toi, mon chéri, répondis-je d'un ton tranquille. Un enculeur est un pédé tout autant qu'un suceur de bites.
Il allait se jeter sur moi. Maurice le retint par la manche.
- Bilal a raison, reprit-il. Nous sommes quatre homos dans cette taule. Admettons-le donc et baisons, le temps s'écoulera plus vite.
- Minute ! s'écria Victor. Je veux bien, mais faisons nos comptes. Pierre et toi, chacun trente euros. Je ne vous ai pas pris en traîtres, je vous l'ai dit en arrivant. Pour Bilal ce sera gratuit, j'aimerais bien qu'il soit mon homme.
Et tous, nous éclatâmes de rire.
Papy
Dès mon plus jeune âge, j'ai le souvenir d'avoir eu une certaine curiosité, pour ne pas dire une fascination, pour le membre viril. Pas étonnant qu'avec l'arrivée de l'adolescence et le bouillonnement d'hormones qui l'accompagne, j'avais littéralement le feu au cul. J'avais la chance d'avoir un meilleur ami qui éprouvait les mêmes chaleurs nubiles. Très jeunes, nous en avons donc profité pour devenir de vrais petits pédés en herbe.
À seize ans, j'étais donc relativement expérimenté et avais eu également deux ou trois plans avec des hommes plus matures (trente-quarante ans) rencontrés sur le NET et franchement, j'avais trop kiffé ! Je pense qu'ils avaient également su tirer parti de mon petit cul affamé de minet demandeur de bites. Du coup, je dois dire que j'étais un peu blasé par mon pote qui évidemment ne luttait pas dans la même catégorie...
C'est à cette époque que mon attirance pour les daddies a débuté. Cependant, les mecs trop âgés ne m'attiraient pas du tout ! Je vous rappelle que j'avais seize ans ! Les daddies, OK ! Les grandpas, faut pas déconner !
Je chassais donc le daddy sur internet et n'avais jamais été déçu de mes rencontres, lesquelles ne faisaient qu'attiser ma flamme pour les hommes matures. Du coup, estimant que j'avais une certaine maîtrise dans cet exercice, je devenais moins exigeant sur les garanties fournies par mes interlocuteurs derrière l'écran (notamment l'envoi de photos au préalable).
En effet, il arriva un jour où, dévoré par l'envie de me faire prendre par une bonne queue paternelle, j'acceptais de rencontrer un homme qui ne m'avait envoyé qu'une photo de sa bite. Et quelle bite ! Un bon gros gourdin qui semblait se dresser bien dur ! J'en salivais tellement que j'ai dérogé à la règle de la photo. En plus, il m'avait assuré avoir quarante ans et être plutôt bel homme. Il justifiait de ne pas montrer son visage, par discrétion, le type étant marié et père de famille. Me faire tringler par un véritable papa m'a totalement convaincu. Par luxure assumée, j'ai l'ai cru. Bien mal m'en a pris...
Comme je le faisais souvent avec mes rencontres précédentes, j'avais proposé à "Grosse Bite" de me récupérer en voiture à deux rues de chez moi afin de nous rendre dans la proche campagne, où il y avait un petit bois discret et isolé. L'endroit parfait pour s'adonner à une bonne partie de baise en toute quiétude.
Arrivé au rendez-vous, "Grosse Bite"était déjà là, assis dans sa voiture ; une vieille Mercedes vert bouteille, dont je me souviendrai toute ma vie. Il portait une casquette et des lunettes de soleil. Et c'est donc tout naturellement que, porté par ma folle envie de me faire tringler par un bon manche de père de famille infidèle, je me suis assis sur le siège passager sans réfléchir, les hormones en ébullition, la queue déjà dure et le trou frétillant d'excitation.
Et là, en une fraction de seconde, à peine avais-je fermé la porte, que j'entendis le claquement des verrous qu'on enclenche. J'ai tout de suite compris que "Grosse Bite" m'avait baisé. Et bien profond !
En enlevant ses lunettes, ce qui me permit de prendre pleinement conscience que j'étais à côté d'un pervers à la soixantaine bien tassée, il me dit d'une voix vicieuse, qui me glaça sur mon siège :
- Alors, c'est dans quelle direction ?
La scène est tellement soudaine et son regard si lubrique que je bafouille et lui réponds sans réfléchir :
- Prenez par là.
Tellement pris au dépourvu de me retrouver dans cette situation, avec un homme de plus de soixante ans, je l'ai vouvoyé spontanément. À seize ans j'étais peut-être déjà une vraie salope qui prenait régulièrement des queues, mais une salope polie ! Cet emploi du vouvoiement lui fit émettre un dégoûtant rictus d'excitation que j'entends encore résonner dans mes souvenirs aujourd'hui.
Je suis paralysé sur mon siège et lui, ça l'excite, le vieux porc. Je le sais, cet homme va abuser de moi et je n'arrive pas à réagir. Craintivement, je lui indique le chemin du bois où il pourra user de mon corps à sa guise.
Le trajet d'une quinzaine de minutes me semble durer une éternité. La scène se déroule dans un silence pesant qui n'est ponctué que par mes timides indications de la route à emprunter. Lui me regarde de temps à autre, avec une expression d'impatience perverse imprimée sur son visage ridé de sexagénaire vicieux. Mon ravisseur est de constitution très mince, genre sec, et il est de grande taille.
Je cogite avec difficulté en appréhendant notre arrivée sur le lieu de mon viol. Que faire ? Essayez de le convaincre de me laisser partir ? M'enfuir ?
Non, je suis terrorisé, je n'y arriverai pas. En petite trainée passive et lâche, je préfère me faire baiser contre mon gré par ce pervers sexagénaire, que de déclencher une éventuelle confrontation. Aussi, je me résigne à le laisser disposer de moi afin que ce cauchemar se termine au plus vite.
La voiture s'arrête. J'ai la boule au ventre. Nous descendons et marchons une centaine de mètres afin de rejoindre le bois sous une chaleur étouffante et un soleil de plomb, sans échanger un mot. L'endroit est désert, pas une personne aux alentours. Merde !
Nous nous enfonçons dans la petite forêt et nous arrêtons dans un coin qui semble convenir au vieux.
Il se retourne, m'attrape par la nuque et fourre sa vieille langue baveuse dans ma bouche. Répugné, je me dégage de ce baiser non consenti et lui dis que je n'embrasse pas. Il acquiesce et m'ordonne :
- OK, mets-toi à genoux !
Super... Je m'exécute passivement pendant qu'il remonte son t-shirt par-dessus sa nuque afin de dévoiler son torse. Il est effectivement très sec, mais plutôt dessiné pour son âge avancé. Je me retrouve donc en face de son short noir, en matière synthétique, qu'il abaisse dans un rapide mouvement afin de dévoiler sa culotte de papi blanche. Je remarque qu'il porte vraiment une alliance, le salaud. Je ne bouge pas.
Il empoigne ma tête et frotte mon jeune visage contre son paquet. À ce contact, je sens immédiatement une odeur de bite macérée envahir mes narines, la zone semble moite de sueur et j'avoue que ce puissant fumet est plutôt enivrant. Sur mes joues roses et imberbes, je peux ressentir, à travers le tissu copieusement parfumé, que son dard est déjà dur et qu'il est uniquement retenu par la culotte qui le maintient courbé, comprimé et humide de transpiration odorante.
Au bout de quelques secondes, il me repousse et libère sa bite de sa cage en coton blanc, qui surgit fièrement devant moi. Elle est fidèle à la photo. Elle est énorme, imposante par rapport à son corps si mince. Elle semble agressive et menaçante, telle une arme pointée sur moi ! Au moins, il ne m'a pas menti sur ce point. Elle doit facilement mesurer vingt centimètres, voire les dépasser. Ses grosses burnes lisses, qui pendent lourdement, accentuent encore plus la virilité de ce membre mature et puissant, d’où émane cette inimitable odeur de mâle qui me rend fou. Je suis ébahi devant cet effrayant, mais néanmoins sublime, attirail de guerre, qui n'invite qu'à une totale soumission de sa prochaine victime : moi !
À nouveau, il empoigne ma tête et pénètre ma bouche avec force. Le vieux me maintient fermement le crâne de chaque côté, avec ses vieilles mains tachées, afin d'imprimer des mouvements de va-et-vient dans mon gosier, à sa guise. Je l'entends soupirer et marmonner de plaisir et m'appeler son "garçon". Il m'intime de le regarder pendant qu'il me fourre. Je le vois sourire vicieusement quand je m'exécute. Je ne peux m'empêcher de penser que ce gros pieu qui a presque cinquante ans de plus que moi a dû visiter un nombre incalculable d'orifices et a certainement déjà servi à procréer. Cette idée dégoûtante, tordue et malsaine m'excite au plus haut point. Ma jeune bite se retrouve rapidement à l'étroit dans mon boxer.
Les mouvements de bite sont de plus en plus brutaux. Puis, il enfonce l'intégralité de son énorme chibre dans ma gorge et me force à le garder ainsi pendant de longues secondes. Il m'étouffe littéralement et prend un malin plaisir à posséder ma gorge le plus longtemps possible. Il agrippe mes cheveux et ressort son sexe qui est accompagné d'un flot de bave visqueux et chaud. Il me laisse respirer environ cinq secondes et introduit à nouveau son pieu dans mon œsophage. Ce manège dure pendant une dizaine de minutes. À aucun moment, il n'a relâché son emprise, c'est lui qui mène la danse sans ménagement. Je suis complètement soumis à l'intrusion de son sexe mature, qui colonise ma jeune et délicate bouche endolorie.
En effet, je sens déjà que ma gorge est en feu et qu'elle va littéralement me faire souffrir pendant plusieurs jours suite aux violents assauts de son membre viril, mais peu importe. J'ai la tête qui tourne à cause du manque d'air et mon visage est recouvert de fluide baveux puant la bite. Je pue la bite, la bite de vieux. Je dois avouer qu'à ce stade, j'étais totalement excité par la tournure des événements. Cet homme âgé, qui aurait pu être mon papi, m'utilisait comme vulgaire objet sexuel, sans aucun respect pour ma personne. C'est moi qui, petite trainée de seize ans, me devais de respecter la maturité de cet homme et subir la correction que je méritais, car après tout je l'avais bien voulue cette grosse bite. Cette queue, certes vieille, mais gigantesque et tellement dominatrice, qui prenait possession de ma jeune gorge mineure. Et moi, je me livrais à la volonté de ce grand-père brutal avec la docilité d'un enfant sage.
Puis, il m'ordonna de me mettre à quatre pattes. Sonné, je m'exécutais en silence. Après m'avoir longuement dévoré et doigté la rondelle, il frotta son sexe monstrueux et chaud entre mes petites fesses toutes blanches et fermes d'adolescent immature. Dans un soupir, je lui demandais de mettre une capote. Il marmonna quelque chose que je pris pour un oui et me dis de ne pas m'inquiéter. Il me doigta fermement encore quelques instants puis inséra son gland à l'orée de mon fragile anus, brûlant malgré tout de désir pour ce sexe si sévère. Il élargit encore mon trou avec de légers mouvements puis enfonça violemment son dard au fond de mes entrailles, ce qui me fit hurler de douleur. Aussitôt, il m'ordonna de me taire et appuya sur mon dos avec force afin que ma tête et mon torse reposent sur la terre humide et les feuilles mortes. Il me dit de me cambrer. J'obéis.
Il m'a littéralement cassé le cul pendant de longues minutes le grand-père ! Il y allait avec extrêmement de force et je sentais ses vieilles et lourdes couilles taper contre mon cul dans un claquement sec et régulier. Chaque coup de queue, enfoncée profondément dans mon colon, semblait me rappeler que j'étais vraiment la pire des salopes. Bien que naturellement chaud du cul, je n'avais jamais été baisé de la sorte. Je souffrais; prendre cet énorme morceau dans le cul était très éprouvant et je suais à grosses gouttes face à l'effort. Mais le fait de servir de garage pour la grosse bite de ce vieux porc m'excitait carrément et un plaisir vicieux se mêla subtilement à la douleur.
Finalement, il éjacula dans un long gémissement et s'allongea contre moi afin de me baiser encore quelques instants. Puis, je compris... Cette vieille brute dégueulasse n'avait pas mis de capote ! Il avait joui dans mon trou, enflammé et dilaté par ses violents coups de reins ! C'était la première fois qu'on me remplissait de jus. Je m'en foutais ! Cet homme si viril m'avait possédé jusqu'au bout en inséminant, contre ma volonté, mes jeunes entrailles vierges de sperme avec son lait paternel. Il avait marqué son territoire par le déchargement de sa vieille semence dans mon corps d'adolescent offert à son autorité patriarcale. Le salaud finissait tranquillement de tartiner mon fondement avec ce fluide inattendu, puis se retira dans un bruit mouillé. Tout étourdi par la douleur et l'intensité sexuelle ressentie, je sentis une chaude et épaisse coulée de foutre glisser par mon trou béant le long de ma cuisse. C'était bon, comme une douce caresse d'un papi à son gentil petit-fils obéissant.
Il me ramena chez moi en silence, apparemment détendu de s'être déchargé dans une petite pute mineure acquise à son autorité de mâle. Arrivé chez moi, je me précipitais dans ma chambre afin de soulager à mon tour mes couilles pleines, rempli d'excitation d'avoir été ainsi possédé, abusé, dégradé par cet homme sans scrupule. J'avais servi de vide-couilles, de sac à foutre, à un vieil homme marié et sans doute père de famille, et en bonne petite chienne dépravée, j'avais grave kiffé !
Lorsque j'eus joui, je m'endormis, exténué, puant la bite de ce papi abusif, la gorge en feu, le trou explosé et douloureux, encore dégoulinant de foutre mature et le caleçon rempli par ma propre semence juvénile ; satisfait d'avoir pris si salement cher.
Putain ce que j'aime la queue !