Fantasmes de jeunesse...
Ah! C'est beau d'être jeune
Ou de la retrouver
Ciné-sexe
C'est une histoire que j'ai déjà racontée sur un autre site. Je m'appelle Arold, j'ai 25 ans, et l'histoire que je vais vous raconter est véridique.
Elle s'est déroulée à l'époque où j'avais 16 ans et étais en seconde au lycée. Tout se passa un soir où nous allâmes au cinéma, cinq amis et moi. Il y avait d'abord Franck, mon meilleur ami, et Ingrid, sa copine de l'époque. Ingrid était une fille aux cheveux blonds bouclés, environ 1m70, bien foutue avec une bouche pulpeuse. Elle avait 15 ans, Franck sortait avec elle depuis seulement une semaine, et m'avait confié ses envies de rapidement dépasser le stade des touche-pipi avec elle.
Il y avait aussi Etienne et « Mickey « , deux copains à moi puceaux jusqu'à l'os à l'époque. Enfin, Aline, ma copine depuis deux mois, était venue elle aussi avec nous (belle fille brune, environ 1m65 pour une taille menue et un très joli visage).
Nous étions partis voir « Scream 3 « , histoire de flipper un bon coup entre potes ! Organisation dans la rangée : Etienne à l'extrême gauche de la rangée, suivi d'Ingrid, puis Franck, moi-même, Aline et enfin Mickey.
Nos deux pauvres copains célibataires étaient placés d'office aux extrémités, et nous ''tenaient la chandelle'' lors de nos câlins tout mignons et de nos petits flirts gentillets. Mais je ne fus pas surpris lorsque je vis les petits flirts de Franck et Ingrid déraper légèrement, car Franck m'avait un peu parlé de ses projets.
Du coin de l'oeil, je vis rapidement mon meilleur pote caresser la poitrine et les cuisses de sa copine assez peu discrètement. Rapidement, sa main se glissa dans le jean de la jeune-fille et se mit à la doigter sans retenue. Ce qui me surprit, c'est quand je vis Ingrid se lâcher et faire de même à l'intérieur du pantalon de Franck ! Cette petite coquine qui extérieurement paraissait timide, se mit à rendre sa caresse à mon pote, et à le branler (tout en embrassant Franck) sans se soucier que l'on puisse la voir.
Il n'en fallait pas plus pour me provoquer une violente érection, mais au bout d'un moment je me lassais de ce spectacle répétitif, et je fixai mon attention sur le film. Je me pris peu à peu à l'histoire en oubliant presque le flirt poussé de mes amis, quand soudain je tournai à nouveau la tête vers eux.
Pendant une demi-seconde, je cherchai sans comprendre le visage d'Ingrid qui avait disparu. Mais soudain j'observais Franck adossé et fermant les yeux, puis une forme jaune qui bougeait au dessus de ses cuisses.
Mes yeux s'exorbitèrent, je compris de suite : Ingrid était penchée au dessus de Franck, en train de le sucer devant mes yeux ! A moins d'un mètre de moi, mon meilleur pote était vulgairement en train de se faire pomper par cette beauté de 15 ans !!!
Je crus que mon pantalon allait exploser !
Je ne pus quitter la tête d'Ingrid du regard, et je la vis s'activer à un rythme soutenu sur la queue de Franck. Sa tête allait et venait régulièrement, tandis que ses cheveux étalés cachaient son visage. Je fixais mon attention sur celui de Franck, et vis ce veinard en extase les yeux fermés et le souffle irrégulier. Un mètre plus loin, le visage d'Etienne, halluciné, les yeux rivés sur cette scène ô combien excitante !
Le pauvre puceau devait lui aussi être au bord de l'explosion, c'en était trop pour lui..
Je ne pus résister à l'envie de montrer discrètement cette scène à Aline, qui elle était restée concentrée sur le film. Elle ne comprit pas tout de suite, puis pouffa de rire lorsqu'elle saisit ce qui se passait.
Aline n'était pas une obsédée sexuelle à l'esprit constamment mal placé comme je peux l'être, mais elle aimait le sexe et n'était pas la dernière lorsqu'il s'agissait de faire jouir un homme avec sa langue. Son sourire devant cette scène ne fit qu'amplifier mon excitation. Nous vîmes soudain la tête d'Ingrid remonter. Je pensai tout d'abord que la fellation était déjà finie, mais son visage redescendît quelques instants plus tard sur le sexe ultra-dressé (car j'eus le temps de le voir un bref instant).
Je sus plus tard qu'Ingrid était en fait remonter pour chuchoter quelque chose à l'oreille de Franck. Et je sus que sa phrase fut : « Préviens-moi quand ça vient, ok ? « , ce à quoi répondit Franck : « Pas de problème ! « .
Et elle reprit sa besogne rythmée et rigoureuse sur le sexe de Franck.
A ma grande tristesse, Aline, que ce spectacle ne passionnait plus, avait replongé son attention sur le film. Chaud comme la braise et avec une envie de m'amuser moi aussi, je sortis mon sexe bandé et le montrai à ma copine, puis lui chuchotai :
- Dis, tu veux pas qu'on fasse la même chose ?
- Ca va pas ? Si elle, elle s'en fout que les autres la matent, pas moi. Et puis moi le film m'intéresse."
Déception. Elle le sentit puis me dit :
- Si tu veux, je te branle
Mieux que rien, j'acquiesçai avec le sourire. Gentille, elle me fit du bien avec se main tout en suivant le film des yeux. Moi de mon côté je fixai à nouveau mon attention sur le visage d'Ingrid, qui n'était désormais plus caché par sa chevelure. Ses yeux étaient fermés, et sa bouche serrée à fond sur le braquemart de " Francky ".
J'observais sa jeune bouche téter le gland gonflé à bloc, et ses joues creusées par l 'effort. Franck me donna un léger coup de coude et je le vis en train de regarder la main d'Aline me soulager. Il me murmura à l'oreille :
- Trop fort, je prends un pied mortel !
Je lui rendis son sourire. Mais les deux moments les plus excitants de cette aventure vinrent tous deux presque en même temps :En regardant à nouveau le visage d'Ingrid, je sursautai en voyant soudain les yeux de cette coquine braqués sur moi. Cette beauté aux yeux verts était en train de me fixer du regard, alors qu'elle emprisonnait le sexe de mon meilleur ami dans sa bouche. Son regard était fixe, intense mais doux à la fois.
Je ne compris jamais vraiment ce que cette façon de me regarder à cet instant signifiait, mais je suis à peu près sûr que de sentir mon regard sur elle pendant qu'elle faisait ça l'excitait. Alors que j'étais au bord de l'explosion, un instant plus tard je sentis un changement dans les sensations de la branlette qu'Aline était en train de me faire. Davantage de douceur tout à coup.
Je compris de suite en tournant la tête vers elle et en la voyant buste penché au dessus de mes cuisses. Aline, ma copine que je croyais réservée et plutôt pudique était elle aussi en train de me faire une fellation au ciné ! " Aux frontières du réel ", " La Quatrième Dimension " !
Tout se passa très vite ensuite : Alors que j'étais dans un autre monde, j'entendis Franck murmurer à mon oreille :
- Attention, y'en a une qui va être surprise !
Il se réinstalla confortablement dans son fauteuil, puis je vis quelques instants plus tard Ingrid se redresser subitement et s'essuyer la bouche. Elle resta quelques instants immobile, puis chuchota des phrases à l'oreille de Franck, qui lui se retenait de rire.
Il ne l'avait pas prévenue, j'en eus la confirmation après, ce qui en fait ne me surpris pas car je connaissais son penchant pour ce genre de " blagues ", pas toujours appréciées mais qui lui l'amusaient beaucoup. Mais je retournais à mes pensées et me concentrai à nouveau sur la bouche d'Aline.
Je sentais pertinemment que cette coquine voulait me faire plaisir mais ne voulait pas trop faire durer, et mettait tout en oeuvre pour me faire jouir rapidement. Ses lèvres serrées glissaient de haut en bas sur ma queue tandis qu'elle aspirait fortement. Je sentais sa langue tapoter régulièrement sur mon frein puis rouler tout autour du gland comme une tornade. Sa main posée sur la base de mon pénis le branlait à un rythme régulier par rapport à ses succions.
Soudain, je ne teins plus, et sentis la jouissance venir. Comme à l'habitude, je fis signe à Aline en lui serrant le bras, et ma jolie copine redressa la tête en me finissant à la main. La première chose à laquelle je fis attention après l'avoir remerciée d'un baiser fut le regard d'Etienne posé sur nous. Trop drôle !
Nous sortîmes tous six de bonne humeur, mise à part peut-être Ingrid qui bouda je crois un peu Franck un moment, et Etienne, muet comme une carpe et l'air ahuri tout le reste de la journée !
Quant à Mickey, on ne sut jamais vraiment s'il s'aperçut de quelque chose ce jour là
Stéphanos
Auteur: Laurence51
Bonjour, Désolée, ce ne sera pas un récit érotique comme je viens d'en lire, car je crois que je ne sauras pas en écrire. C'est plutôt le récit d'une histoire qui m'est arrivée il y a plusieurs années, et qui m'a marquée, en bien. Actuellement, j'ai des soucis dans mon couple alors j'ai envie de me changer les idées en repensant à ce souvenir heureux.
J'avais 19 ans, j'étais étudiante, et après avoir travaillé pendant le mois d'août pour gagner de l'argent, j'étais partie faire un voyage en Grèce avec ma meilleure amie.
Train, trois jours à Athènes, et bateau pour faire le tour des Cyclades en logeant chez l'habitant.
Première étape, Paros. Le soir, on va à la plus grande discothèque de l'île, et je sympathise avec l''un des barmen, dont j'apprendrai plus tard qu'il est le fils du patron. Il est un peu plus âgé que nous, séduisant, sympathique, parle un peu le français.
Ma copine rentre se coucher. Moi, je reste, et je finis la nuit chez lui, dans une petite maison près d'une plage. Avant lui, j'avais eu quatre amants, mais rien d'extraordinaire. Jamais d'orgasme, sauf en me faisant caresser, mais c'était mieux quand je le faisais moi même.
Là, c'était la première fois que je couchais avec un garçon dès le premier soir. Je n'étais pas très à l'aise. Ca se passe bien, mais sans plus. Mais le matin, vers dix heures, il me réveille en m'embrassant partout. Le cou, le ventre, beaucoup les seins qu'il étire avec ses lèvres, les reins, le haut des fesses. Je sens que je deviens de plus en plus sensible.
J'ai envie de me laisser faire. Je me sens pleinement en confiance dans les bras de ce garçon plus âgé que ceux avec qui j'étais sortie, je l'imagine plus expérimenté. Quand il descend sa bouche vers mon sexe, c'est différent des autres. D'abord, je sens que mon clitoris est dur. Ensuite, il garde la langue là où il faut, en faisant de petits cercles autour de mon clitoris, sans la mettre partout ni appuyer trop fort.
Et là, l'extase. Mon premier orgasme de cette manière. Je n'ai même pas le temps de rouvrir les yeux après le plaisir qu'il remonte vers moi et me fait l'amour. Je m'accroche à lui, je le serre contre moi pour qu'il entre plus fort, je mets mes jambes sur ses reins pour l'attirer, pour aller vers lui moi aussi, je mets ma tête dans son cou pour ne pas crier. Il me fait l'amour lentement, avec régularité, mais il va loin. Et le plaisir revient, remonte jusqu'à l'explosion : c'est mon premier véritable orgasme en faisant l'amour.
Je suis folle de joie, d'émotion, parce que j'avais fini par avoir peur de ne jamais en avoir. J'aimerais lui dire qu'il est le premier. Je n'ose pas, je suis gênée à l'idée de voir son visage, de m'être autant livrée. Je garde les yeux fermés. Je cherche la chaleur de son corps. Je sens tout mon corps engourdi par le plaisir. Et je me rendors !
Deux heures plus tard, il me réveille à nouveau par ses caresses et ses baisers, et me refait l'amour. Là, je sais ce que j'attends, ce que je veux, ce qui va se passer. Je le regarde, je lui parle. Quand le plaisir arrive, je l'accompagne.
Ensuite, je rouvre les yeux pour regarder sur son visage le plaisir monter en lui, je l'embrasse quand il jouit. Je suis heureuse, je me sens euphorique, je suis une vraie femme, encore plus qu'après mon dépucelage. Une douche, un bref repas. On se parle peu, mais je me sens attirée par lui, comme par un aimant. J'ai besoin de le toucher, de le sentir. Il m'emmène sur une plage où il n'y a pas grand monde.
Pour la première fois, je regarde vraiment son corps. Je le trouve beau, long, nerveux. J'ai enlevé le haut de mon maillot pour qu'il regarde le mien. J'aime son regard. J'aime surtout ses mains sur mon corps. Je suis terriblement sensible, de partout. Je provoque ses caresses en me frottant contre lui de tout mon corps. Je sais bien que je suis impudique, mais je m'en fiche, j'écoute mon corps, je ne connais personne sur cette plage, et par dessus tout je suis heureuse.
Quand il me ramène chez lui, il me dirige directement vers sa chambre. Ca me semble naturel. Je ne me pose aucune question. J'ai envie de lui. Après, vient le moment toujours délicat pour une femme : a-t-il envie de me revoir, ou est-ce que je ne suis pour lui qu''une aventure d'un soir ? Gagné !
Il me dit qu'il doit partir, qu'on se reverra le soir dans sa boîte, mais qu'avant il voudrait me faire un cadeau. Il m'emmène dans une boutique de vêtements et m''achète un robe blanche, très simple, mais assez courte et avec un dos nu. Il me fait des compliments quand je l'essaie, me demande de la porter le soir.
Je la garde pour regagner la maison où nous logeons mon amie et moi. Elle n'est pas là. Elle rentre une heure plus tard, un peu en colère car elle me dit qu'elle était inquiète de n'avoir aucune nouvelle.
Mais j'ai trop de choses à lui raconter : je lui dis tout, mes premiers orgasmes. Une vraie discussion de filles, une discussion intime, complice, avec plein de fous rires. Elle est heureuse pour moi. On va diner et on boit du vin grec pour fêter çà.
Après, on retourne en boîte. J'ai mis ma robe blanche.
Stefanos est derrière le bar. Il m'embrasse sur la bouche, et me demande de danser pour lui. Je le regarde en dansant, je suis heureuse quand il croise mon regard et me sourit. Je refuse toutes les invitations, toutes les amorces de discussion. J'ai mal aux pieds à force de danser, j'enlève mes sandales, je pense au moment où nous nous retrouverons, j'essaie de danser sexy pour qu'il ait envie de moi.
De temps en temps, il vient m'embrasser. A un moment de la soirée, il me prend par la main. Je le suis dans une pièce derrière le bar, derrière les cuisines. C'est la chambre du type qui garde la boîte la journée. Elle fait un peu sordide. Je me doute bien que c'est là que les gens qui travaillent dans la boîte emmènent leurs conquêtes d'un soir, et que je ne suis pas la première à y aller avec Stefanos.
En plus, je suis en sueur, je trouve la transition un peu rapide et il me dit qu''il n'a pas beaucoup de temps. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de lui. Mais dès qu'il entre en moi, je retrouve les mêmes sensations, comme si mon mécanisme interne s'était remis en marche. Quand je ressors de cette chambre en lui tenant la main, je suis fière de moi, de mon corps. Si j'ai eu un orgasme dans ces conditions, ça signifie que mon corps fonctionne bien, que je peux en avoir d'autres, beaucoup d'autres.
Ensuite, il me donne la clef de sa maison, me dit de rentrer et de me coucher dans son lit. Je me réveille quand il rentre à son tour dans le lit, mon corps va vers le sien, s'ouvre pour lui.
Le lendemain, en fin d'après midi, je le quitte pour aller annoncer une drôle de nouvelle à Gaëlle : Stefanos m'a demandé de mettre mes afffaires chez lui. C'est la première fois que je vais en quelque sorte habiter avec un garçon puisqu'en France je vis encore chez mes parents.
Gaëlle ne le prend pas très bien. Elle me rappelle qu'on devait faire ce voyage ensemble, visiter plein d'îles, et je la lâche pour un garçon dès la première étape ! Mais moi, je n'ai plus envie de m'en aller. Je veux continuer à faire l'amour avec Stefanos.
Elle est sympa. Elle me comprend. Elle me dit qu'elle va continuer le voyage seule, qu''elle repassera par Paros trois jours avant la date de notre retour en France, pour venir me chercher. On a un peu le cœur gros quand on se quitte le lendemain devant son bateau.
Pendant environ quinze jours, toutes mes journées ont ressemblé aux autres. Je ne sais pas si Stefanos était un amant extraordinaire. Je manquais trop d'expérience pour comparer. Et il n'aimait pas beaucoup la variété. Toujours les mêmes lieux : sa chambre, la petite chambre du veilleur dans la boite. Toujours les mêmes positions : missionnaire et parfois en levrette. Toujours les mêmes heures, ou presque.
Mais jamais de ma vie je n'ai autant fait l'amour, ni rencontré un homme capable de faire aussi souvent l'amour. Avec lui, c'était cinq fois par jour, tous les jours : la nuit quand il rentrait de son travail, le matin en se réveillant, l'après-midi en rentrant de la plage, le soir après le dîner, et juste avant que je ne quitte la boîte, dans la chambre du veilleur. Ca peut sembler complètement mécanique, sans aucun imprévu. D'ailleurs, ça l'était. Mais moi, je ne m'en rendais pas compte.
Je passais d'un orgasme à l'autre. J'avais tout le temps envie de toucher son corps, de me frotter contre lui. Je crois que j'était un peu dépassée par la découverte et la répétition du plaisir. Je ne réflechissais plus, je dormais beaucoup, mon corps était très sensible, je ne me demandais pas si j'étais amoureuse de lui. Je ne pensais pas au lendemain.
J'étais passive, comme si mon esprit était engourdi par le plaisir et mon corps devenu une machine à faire l'amour, à prendre du plaisir. J'étais dans un état presque second, presque végétatif. De ma vie, je n'ai jamais retrouvé cet état, du moins pas sur une telle durée.
Là, j'avais l'impression de ne jamais redescendre vraiment entre deux orgasmes, de rester un peu au milieu. Pourtant, il n'y avait pas vraiment d'érotisme entre nous, de séduction, sauf quand je dansais pour lui le soir dans ma robe blanche que je lavais la journée. Rien que du sexe, pratiqué toujours de la même manière, aux mêmes heures, avec le même résultat.
Je crois que j'étais comblée physiquement, tout simplement. Je n'étais pas amoureuse de lui, mais il était mon homme, mon premier homme. Et j'aimais le soir, quand on dînait au restaurant avec ses amis qu'il me mette la main entre les cuisses ou qu'il me touche les seins. Ca ne me gênait pas. Il en avait le droit. Ca me semblait normal.
Il m'avait appris à faire des fellations, ce que j'avais toujours refusé de faire avant lui. Il ne me l'avait pas demandé. C'était venu tout naturellement. Lors de notre troisième nuit ensemble, il me caressait avec sa bouche quand il s'est retourné pour se mettre en position 69. J'avais son sexe devant ma bouche. Alors je l'ai pris. Et j'ai trouvé ça bon, naturel.
J'aimais son goût, son odeur, sa texture à la fois dure et tendre. Je ne me suis même pas posé la question de savoir si j'allais savoir lui faire une fellation, si j'allais pouvoir avaler ou non. Sa langue était sur mon clitoris, et moi j'avais encore plus de plaisir avec son sexe dans ma bouche.
J'ai même été surprise quand il a joui. Il a poussé un petit cri. Moi, j'étais heureuse, car s'il me faisait beaucoup gémir pendant l'amour et même crier au moment de l'orgasme, lui il restait plutôt silencieux. Alors, j'ai été fière de lui avoir donné ce plaisir, et j'ai tout aspiré, comme pour lui en donner encore plus.
Il m'a aussi appris la sodomie. Pour moi, c'était tabou. D'abord, ça me semblait sale, contre nature (j'avais 19 ans !). Ensuite, je me disais que si je devais le faire un jour, ce serait avec mon mari, et personne d'autre, afin de lui donner ma dernière virginité. Gaëlle m'avait dit en riant de me méfier, que les Grecs étaient connus pour adorer çà.
Mais là encore, c'est venu naturellement, progressivement. Stefanos ne me caressait plus seulement le haut des fesses, il les ouvrait avec sa main, et sa langue descendait plus bas jusqu'à l'anus. Au début, je trouvais çà à la fois excitant et agaçant, un peu comme une chatouille. Puis, j'y ai trouvé du plaisir, surtout quand sa langue rentrait un peu.
Après, il me caressait les fesses avec les mains quand il me faisait l'amour en levrette, ouvrait mon anus avec ses doigts, sans jamais aller très profond. J'aimais çà, surtout quand je me contractais pendant l'orgasme et que je sentais son doigt dans mon anus.
Mais je crois que le plaisir était surtout dû au fait qu'il me faisait l'amour, pas à ses caresses sur mes fesses. Et une nuit, alors que je venais de jouir en levrette, que j'étais complètement détendue après le plaisir, j'ai senti qu'il se retirait de moi et qu'il posait son sexe contre mon anus déjà ouvert par son doigt. Et il est entré, jusqu'au fond. Je n'ai pas eu mal, ni le temps de penser à la promesse faite à mon futur mari... C'était fait.
Et c'était une sensation plutôt agréable, pas vraiment du plaisir mais une sorte de plénitude. C'est le lendemain au réveil que j'ai eu un peu mal. Pas de la douleur, mais la sensation un peu dérangeante : mes chairs me disaient qu'un sexe était passé par là, les avaient écartées. J'aurais aimé dire à Stefanos qu'il était le premier, comme pour la fellation. Mais on se parlait peu. Et lui avait l'air de trouver ça complètement normal. Je me suis dit que beaucoup de filles le faisaient sans doute, sans le crier sur les toits. Alors, je ne lui ai rien dit.
J'avais juste un peu peur de ce que m'avait dit Gaëlle, qu'il veuille toujours me prendre par là désormais. Mais il l'a peu refait, comme pour les fellations d'ailleurs : ce qu''il aimait, c'était sans doute faire l'amour de manière classique, et très souvent. Moi, ça me convenait très bien.
Un matin, il m'a réveillé en rentrant dans la chambre. Il faisait jour. Il était habillé, et il s'est assis sur le lit, face à moi, comme pour me parler. Je trouvais çà bizarre qu'il ne me réveille pas en pleine nuit, et en me faisant l'amour, comme chaque nuit. Il m'a dit qu'il avait rencontré une autre fille dans la boîte après mon départ, qu'on avait passé un très bon moment ensemble, mais que les vacances c'était fait pour s'amuser, qu'il fallait que je parte, mais que je pouvais loger chez une vieille dame qu'il connaissait et qui louait des chambres.
Il ne m'a même pas dit qu'il était désolé, rien. Il me parlait gentiment, mais c'était comme çà. J'étais larguée, remplacée et je n'avais rien à dire. Je me suis dit qu'il avait sans doute raison, qu'on ne s'était rien promis, qu'on n'était pas amoureux, et que de toutes manières ça n'allait pas durer éternellement puisque je devais rentrer en France dix jours plus tard. Il m'a installé chez la vieille dame, et il est parti.
C'est là où j'ai réalisé que c'était quand même un peu cavalier de sa part. Et je sentais quand même un vide. Il m'avait tellement habituée à faire l'amour, et au plaisir. Alors, le lendemain, j'ai mis ma robe blanche et je suis allée dans sa boîte de nuit. J'espérais le reconquérir.
Quand je suis arrivée, j'ai toute de suite vu une grande fille blonde, une allemande ou une dans une robe blanche qui dansait sur la piste en regardant vers le bar. Lui, il ne m'a pas vue. Je suis restée dans un coin, et quand ils se sont regardés en souriant, j'ai compris que j'avais vraiment été remplacée, pour de bon.
Et je suis retournée chez la vieille dame. Je n'étais même pas triste. Un peu déçue, mais pas triste.
J'ai passé les derniers jours à me reposer chez elle ou à la plage. Mon corps avait sans doute besoin d'un peu de calme. D'ailleurs, je n'avais même pas envie de me caresser, ni de rencontrer un autre garçon ou même de sortir. Je lisais, je bronzais sur la plage, je dormais. Je repensais à ce qui s'était passé, je me sentais plutôt bien.
Deux jours avant le départ, toujours pas de nouvelles de Gaëlle (pas de portable à l'époque !). Je ne voulais pas aller chez Stefanos car je n'avais pas envie de voir l'autre blonde. Alors, je suis retournée dans sa boîte de nuit pour lui demander s'il avait des nouvelles de Gaëlle. Et devinez sur qui je tombe en entrant, en robe blanche au milieu de la piste ?
Ma chère Gaëlle bien sûr... Je lui fonce dessus prête à lui dire qu'elle est quand même une jolie salope. Mais elle m'ouvre grand les bras en me demandant où j'étais passée et en disant qu''elle était très heureuse de me voir. On s'explique. Elle me raconte que ne sachant pas où j'étais, elle était allée dans la boîte de Stefanos à son retour à Paros deux jours plus tôt. Qu'il lui avait dit qu'il l'ignorait (menteur !) et qu''on s'était séparés (sans lui donner plus de précision, ce qui avait laissé Gaëlle penser que j'étais partie pour un autre garçon).
Ensuite, comme elle trouvait Stefanos à son goût, surtout après ce que je lui en avais dit et que la place était libre... Bref, la grande blonde avait fait ses bagages et Gaëlle était devenue la nouvelle madame Stefanos !
On est allées toutes les deux au bar pour lui faire un scandale. Il nous a accueillies avec son grand sourire, pas gêné du tout, en disant que ce n'était pas un drame, qu'il avait eu envie de Gaëlle, et que si il lui avait dit qu'il m'avait larguée, elle n'aurait sans doute pas voulu coucher avec lui.
On l'a planté là. Gaëlle est allée chercher ses affaires chez lui, et elle est venue avec moi dormir chez la vieille dame.
Là, on a beaucoup parlé, encore des confidences de filles. C'était notre premier amant commun. On a beaucoup rigolé en constatant que les heures, les lieux, les positions étaient exactement les mêmes pour elle que pour moi. Et notre colère est tombée. Après tout, c'était vrai. Ce n'était pas un drame.
Le lendemain, je trouvais ma Gaëlle un peu bizarre, comme si elle avait quelque chose à me dire mais qu'elle n'osait pas. Le soir venu, elle finit par le mâcher le morceau. Elle me dit qu'elle a réfléchi, que c'était notre dernière nuit en Grèce, que Stefanos était bon amant, et que c'était bête de dormir seule alors que Stefanos était pas loin. Bref, elle avait envie de passer cette dernière lui avec lui, et comme elle ne voulait pas de jalousie entre nous, elle me proposait qu''on le rejoigne toutes les deux !
Sur le coup, ça m'a choqué. Je lui ai dit qu'elle pouvait faire comme bon lui semblait, mais que moi il était hors de question que je me jette aux pieds d'un type qui s'était bien fichu de nous deux. Ca ne l'a pas démonté. Elle y est allée quand même. Et quand j'ai constaté qu'elle ne rentrait pas, j'ai commencé à avoir des regrets, à me dire qu'elle avait peut-être raison. J'ai eu encore plus de regrets quand elle est revenue le lendemain matin avec Stefanos rechercher ses bagages avant qu'on ne reprenne toutes les deux la bateau pour Athènes. Elle avait l'air rayonnante...
Stefanos nous a accompagnées sur le quai. Il embrassait Gaëlle. Moi, je ne savais pas trop ou me mettre.
A un moment, Gaëlle m'a regardée en souriant. Stefanos aussi. Je crois que j'ai rougi.
Et Stefanos m'a pris dans ses bras et m'a embrassée sur la bouche. Les deux dernières minutes avant le départ, on les a passées comme ça, les deux dans les bras de Stefanos qui nous embrassait sur la bouche, et on riait tous les trois. Je me souviens encore de la tête d'un couple d'Anglais qui étaient à côté et qui nous regardaient.
On riait encore plus toutes les deux quand le bateau s'est éloigné du quai, en faisant de grands gestes à Stefanos qu'on voyait pour la dernière fois. Voilà. Vingt ans ont passé depuis. Je n'ai jamais parlé de cette histoire à mon mari, ni à aux deux hommes avec qui j'ai vécu avant lui, j'avais peur qu'ils ne comprennent pas, qu'ils me regardent bizarrement. J'ai connu depuis des amants plus imaginatifs, plus romantiques, plus surprenant que Stefanos. Mais il reste pour moi l'homme qui m'a donné le plus de plaisir.