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Histoire du net. Auteur inconnu... Pas trop près du Diable!... Fin

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Qu'en tout n'est qu'échec.....
Et spirale de fin ou de retour...

LA GAGNEUSE
Fin
J’avais lu beaucoup de choses sur le fist. Je n’en avais jamais subit. Si le fist vaginal se passe sans trop de problème et me procure même du plaisir, le fist anal est beaucoup plus douloureux.
A l’issue de celui-ci, il m’accorde une pause. J’en profite pour fumer une cigarette. Je ne suis pas à ses côtes sur le lit. Je suis assise au pied du lit. Ce sera ma place. Celle-ci à peine terminée, il se lève.
- Déshabille-moi. Tu vas me donner une douche."
C’est un moment magique. Je laisse courir mes mains sur son corps. Je le lave avec tendresse. Nous nous essuyons mutuellement. Je le sens complice.
A peine sortons-nous de la salle de bain, qu’il me dit
- Passe une robe, nous allons chez moi."
Dans la voiture, il me fait relever ma robe pour que je m’assoie directement sur mes fesses. Encore une règle qu’il m’enseigne. Je ne peux jamais m’asseoir sur ma robe, les fesses en contact avec le siège. Où que nous soyons, même si d’autres personnes le remarquent, je devrais toujours relever ma robe avant de m’asseoir. Dans la voiture, il me bande les yeux.
- Tu n’as pas à savoir où je t’emmène."
Je prends cela pour un manque de confiance. Il me dit que c’est son fantasme. Si cela ne me plaît pas, il me transportera dans le coffre de la voiture, je le laisse faire.
Chez lui, c’est dans ses bureaux. Il n’y a personne. Il m’emmène au deuxième étage. Un grenier traversé de poutres auxquelles je ne tarde pas d’être attachée.
- Ici, tu peux crier. Personne ne t’entendra"
Avec diverses cravaches, il entreprend de me cravacher le dos et les fesses. Là aussi, le Démon est un Maître. Il manie la cravache avec dextérité. Les coups sont douloureux. Ils laissent des marques mais ne me blessent pas.
Au bout d’une éternité, la première, il s’arrête. Il ne m’a pas touché les seins. S’approchant de moi, il fait une remarque qui me blesse plus que 100 coups de cravache.
- Mais, c’est que tu es dodue"
Dodue ! Il l’utilisera souvent.
Plus tard, il me fera part de son fantasme de Pony Girl. Je serais alors sa jument dodue. A chaque fois qu’il le dira, la blessure s’ouvrira. Silencieuse, sans m’arracher un cri, mais réelle.
Face à moi, il commence à me pincer les tétons entre ses doigts puissants. Comme mes cris ne lui plaisent pas, il me pince les seins. Durement. Cette fois je hurle, sans pour autant obtenir sa pitié. Enfin satisfait de mes cris, il me détache.
- Puis-je me rendre aux toilettes, Monsieur ?"
Les toilettes ? Pas question. Je me retrouve dans le jardin, sous la pluie.
- Si tu veux pisser, je t’en prie."
Encore une situation embarrassante. Comble de l’humiliation, il a prévu un kleenex qu’il sort de sa poche pour m’essuyer la chatte lorsque j’ai terminé.
Il en sera de même à chaque fois. Je ne pourrais me soulager que rarement dans les toilettes et toujours en sa présence. A chaque fois, il m’essuiera.
A la fin de la journée, il me reconduit à l’hôtel. Sur le parking, il m’abandonne. A travers sa vitre baissée, je quémande un baiser. Pour tout baiser, il me mord cruellement la langue. Il le fera souvent. A chaque fois que je veux un baiser qu’il ne souhaite pas m’accorder.
Défaite, je regagne ma chambre. Mon esprit est traversé de grands tourments. J’ai envie de devenir soumise, sa soumise. C’est un Démon, mais déjà je suis sous le charme. Sa force et sa dureté font mon admiration. Je m’endors avec difficulté, l’esprit traversé de 1000 pensées plus folle les une que les autres.
Le lendemain, son SMS me prend par surprise. "J’arrive"
J’ai même pas eu le temps de prendre ma douche. A peine suis-je prosternée que déjà il pousse la porte. Contrairement à la veille, il me touche la chatte.
- Je n’ai pas eu le temps de me préparer, Monsieur. Mon cul n’est pas propre."
Devoir lui avouer cela achève de me consommer de honte. Je n’ose imaginer ce qui m’attend. Il me prend par les cheveux pour me jeter comme la vieille dans la cabine de douche.
- Tu n’es qu’une sale pute. A genoux. Ouvre la bouche."
Et sans attendre, il ouvre son pantalon pour me pisser dessus. Un jet chaud dont il m’oblige à avaler une grande partie. Le reste, il le répand sur mon visage et sur mes seins. Son urine dégouline sur mon corps. A cela aussi, je prendrais goût. A tel point qu’à chaque fois qu’il aura envie de se soulager la vessie, je lui proposerais ma bouche.
- Maintenant, lave-toi"
Je n’en peux plus. Je me redresse en larmes. Péniblement, j’entreprends de me laver. Arrive le moment le plus redouté, le lavement. Je le supplie.
- Ça pue. Laissez-moi le faire seule. Je vous en prie."
Devant mes supplications, il fini par céder. Il quitte la salle de bains dont il referme même la porte. Enfin seule. Soulagée, j’effectue mon lavement avec empressement. Je nettoie toutes mes crasses et je sors de la salle de bain.
Il m’attend derrière la porte. Il m’attrape par les cheveux et me jette sur le lit. Il m’administre une rude fessée. Puis, glissant sans douceur deux doigts dans mon cul, il me relève. Toujours par les cheveux, il me ramène dans la salle de bains. Il me plonge la tête dans la cuvette des toilettes. Il retire ses doigts de mon cul. Un long jet d’eau sale en ressort et va tapisser le mur d’en face d’un jet contenant les résidus de mon lavement.
- Sale truie. Tu n’es qu’une merdeuse. Tu mérites d’être traitée comme telle."
Tout en maintenant ma tête dans la cuvette avec force, il tire la chasse d’eau. Je suis noyée sous le jet.
Il me tire de la cuvette et me fait constater les dégâts. Je suis tellement abasourdie et honteuse que pour toute réaction, je lui dis
- Merde, j’ai chié sur le mur".
Il me repousse dans la cabine de douche. Cette fois, je sais que je n’échapperais pas à un lavement qu’il m’administre sans douceur.
Le reste de la journée est semblable aux précédents. Si je n’arrive toujours pas à faire la chienne, je parviens à me caresser devant lui. Il l’exigera chaque jour, ainsi qu’à chaque rencontre. Je finirais par y arriver et à y prendre de plus en plus de plaisir.
Le dernier jour, assis sur sa chaise, je suis nue devant lui. Il me caresse debout. Je ne tarde pas à jouir avec son autorisation. Il m’annonce que je peux désormais l’appeler Maître que malgré mes carences, il m’accepte comme soumise. Je ne serais désormais plus Cosette. J’ai droit à mon nom de soumise.
Je peux le rejoindre sur le lit, il me fait ouvrir les jambes et commence à me caresser en me susurrant des mots doux à l’oreille. Puis, toujours en me parlant avec une extrême douceur, il entreprend de me gifler la chatte. De surprise et de douleur, je referme les jambes. D’un geste brusque, il me fait reprendre ma pose avant de recommencer.
Au début, je ne peux me retenir de refermer à chaque fois les jambes. Je finirais par les tenir ouvertes, laissant sa main puissante me gifler douloureusement la chatte tout en continuant à me parler avec la même douceur. Je ne sais pas si son rythme cardiaque s’est élevé, mais je suis fière de pouvoir m’offrir à lui de cette manière. A chaque fois qu’il l’exigera, je serais ouverte pour recevoir avec un égal plaisir ses caresses et ses gifles.
Le soir de ce dernier jour, il me fait mettre à genoux devant lui, les yeux bandés, la bouche ouverte. Humiliation supplémentaire, il se masturbe et éjacule dans ma bouche. Il ne m’a pas touchée. Il a tenu la promesse qu’il s’était faite à lui-même.
Il m’ordonne de me relever. Il enlève le bandeau, il choisit ma robe avec soin avant de m’emmener dans un excellent restaurant où il me traite en princesse.
Dans la rue, cependant, je n’ai pas le droit de marcher à ses côtés. Je dois me rester trois mètres derrière lui et suivre les instructions qu’il me donne d’un geste de la main. Je ne me sens nullement humiliée. Je suis fière d’être sa chose, son bien. En rue, personne ne remarque rien, moi seule sais. Et je n’en éprouve que plus de fierté.
Le lendemain matin, il vient me chercher pour me déposer à la gare. Un dernier baiser et le voilà déjà parti. Il me faut bien les cinq heures de train vers le sud pour me remettre, atterrir, reprendre contact avec la réalité.
J’ai l’impression d’avoir vécu dans un autre monde, le sien, pendant plusieurs jours. De retour chez moi, je n’ai qu’une envie. Je plonge sur l’ordinateur pour voir s’il m’a laissé un message. Il y a un message. Il me dit sa fierté de m’avoir pour soumise. Mon cœur fait un bond. Un appel téléphonique fini de me rassurer. Je suis à lui. Je lui appartiens. Il est Mon Maître. Je suis sous le charme. Déjà, je décompte les jours qui me séparent de notre prochaine rencontre.
Le lendemain, je le retrouve sur le net. Il me demande comment je me sens.
Je lui dis tout mon plaisir de ces journées passées ensemble. Je ne regrette qu’une chose : Ne pas avoir été baisée. Avec audace, je me permets même une remarque sur son envie de me faire l’amour. "Non" me dit-il "je ne te ferais pas l’amour, je te baiserais, je te niquerais. Tu es une soumise. Tu apprendras à te donner pour mon seul plaisir sans y rechercher le tien. Tu auras du plaisir quand je le décide. Pas autrement. Et pour ce qui est de te faire baiser, tu le seras. Je voulais te prouver que ta soumission m’intéresse plus que ton cul. Je n’ai que faire d’une femme, je te veux soumise."
Il tiendra sa promesse, comme toutes les autres. A la rencontre suivante, à peine sommes-nous dans la chambre d’hôtel qu’il me fait me plier au dessus du lit. D’un geste, il soulève ma robe. Sans même enlever sa veste, il me bourre la chatte et le cul avec vigueur. Sa vigueur est surprenante.
Sur une journée, il se libère quatre ou cinq fois entre mes reins. A peine a-t-il fini qu’il bande à nouveau et exige que je le suce. C’est à la fois une surprise et un ravissement. Lors de nos échanges sexuels, le plus souvent, il me prend en levrette en me tirant rudement les cheveux où en me cravachant.
Il m’est arrivé une fois, alors qu’il me défonçait le cul, d’avoir un mouvement incontrôlé et de m’échapper à sa poigne. Il m’a attrapée par le collier pour m’emmener dans le grenier. Je n’ai jamais monté un escalier aussi vite de ma vie. Je flottais au dessus des marches tout en étant étranglée par le collier qu’il tenait très serré.
Arrivée au grenier, j’ai eu droit à une sévère punition avant qu’il ne reprenne avec encore plus de vigueur et de force. J’ai adoré. Même si je n’ai jamais osé lui avouer, j’ai toujours apprécié ces moments de sauvagerie contenue. Gardant un parfait contrôle de lui-même, il n’a jamais dérapé. Nulle colère, nul pétage de plombs. Seulement sa force. Cette force, je la respecterais toujours.
Même s’il ne le dit pas, je sais qu’il éprouve des sentiments pour moi. Sa douceur, son attention, son écoute, sa patience sont ses autres qualités. Je ne vous parle que des moments intenses vécus en sa compagnie, mais il y en a eu d’autres. Beaucoup d’autres, mais ceux-là sont trop précieux pour que je les partage.
Quelques temps avant une rencontre, je lui ai demandé de m’emmener dans un club SM. C’est avec joie, mais quand même la gorge serrée, qu’il m’y emmène un soir d’août.
Le club est très bien équipé, même un peu trop à mon goût. Le Démon évolue en cet endroit comme si c’était son milieu naturel. Il m’autorise un verre de vin blanc avant de me faire mettre nue. Devant le tôlier et son épouse, il m’inflige dix coups de fouet qui ne manque pas de laisser de belles traces sur mon dos. Ensuite, il m’attache en croix à une énorme roue à laquelle il fait faire deux tours avant de m’abandonner, heureusement pas la tête en bas, et de rejoindre le tôlier au bar.
Quelques instants plus tard arrive un couple. Pour Elle, j’aurais tout de suite le coup de foudre. J’avais déjà eu des aventures avec des femmes auparavant, mais jamais rien de comparable à celle-ci. Le Démon s’approche de moi avec le couple et le tôlier. Il me détache de la roue pour m’exposer sur une table, jambes écartées suspendues par des chaînes au plafond. Aussitôt, Elle vient prendre place entre mes cuisses. Nue aussi, elle se frotte à mes jambes. "Elle te plaît ?" me demande-t-il à l’oreille.
A chaque fois qu’il me donnera à une femme, il me posera la question et respectera toujours ma réponse. Elle me glisse un doigt dans la chatte, puis deux avant de demander au Démon, d’un geste non équivoque, si Elle peut me faire jouir de sa langue. Au début, je pensais résister et ne pas jouir, mais le Démon m’autorise à jouir. Par trois fois, je viendrais sous la langue experte de Celle que je considère aussitôt comme ma sœur de soumission.
Nous n’irons pas plus loin. Après m’avoir fait jouir, nous prenons encore un verre, échangeons quelques baisers puis nous nous quittons après avoir échangé nos adresses e-mail avec promesse de se revoir.
Lorsqu’un mois plus tard, le Démon m’entraîne à nouveau dans ce club, il m’assure de l’avoir invitée Elle et son Maître. Elle ne viendra pas. Vexé, le Démon m’interdira désormais tout contact avec Elle. Je ne la reverrai plus. J’en suis triste, mais j’ai appris qu’il ne sert à rien de vouloir aller contre la volonté du Démon.
Septembre arrive. J’ai envie de voir le Démon en dehors de son milieu de prédilection. Je l’invite à la maison. "Vous me manquez, Maître. Je vous prie, venez" Trois jours plus tard, toutes affaires cessantes, il débarque. Cette fois, c’est moi qui vient à la gare pour le prendre. Je l’emmène à la maison.
A peine la porte d’entrée passée, il me fait mettre nue et à quatre. C’est en collier et laisse que je lui fais découvrir mon modeste logis. Pour le repas, je dois le servir, puis manger à terre, à ses pieds, avec interdiction de me servir des mains.
Pour la nuit, il m’attache les poignets au collier après m’avoir niquée comme il se plaît à le dire. Au milieu de la nuit, il me réveille sans ménagement pour ne niquer encore. J’ai honte à l’avouer mais j’ai adoré.
Le lendemain, il ne veut pas rester à l’appartement. Je l’emmène donc à un hôtel proche. Il y dépose ses bagages et je l’entraîne sur une plage naturiste où j’ai l’habitude de me rendre.
C’est le seul moment qu’il ne semble pas apprécier. Sa peau, sensible au soleil, doit être protégée. Il me laisse cependant bronzer pendant plus de deux heures. Le soir même, je lui propose une balade dans un village naturiste très connu dans le sud.
Sans hésiter, le Démon accepte. Il me promènera pendant plus d’une heure dans les rues avec ma laisse et mon collier. Je me sens comme un animal de cirque. Devant les regards ébahis des consommateurs aux terrasses des cafés, je baisse les yeux. Il détache ma laisse avant de m’emmener dans un restaurant puis dans un autre club SM où nous finirons la soirée.
Lors de notre retour à l’hôtel, à peine la porte de la chambre refermée, je me mets à quatre pattes sur le lit. Ce n’est même pas une provocation, je sais que là est ma place, dans cette pose. Il me saillit avec vigueur avant de m’attacher pour la nuit.
Octobre arrive. Cette fois, il choisit un autre club. Non sans avoir encore invité Elle et son Maître qui se défausseront comme par le passé. Dans ce club, il m’attache à un pilori avant de me fouetter durement. Je laisse venir mes larmes. Toutes mes larmes, de bonheur et de joie. Plus tard, il m’attachera sur une table de gynécologue.
Après m’avoir longuement caressée, il introduira un spéculum dans mon vagin qu’il ouvrira au maximum. Il fera alors venir la Maîtresse des lieux pour m’admirer. Ma honte est grande. Jamais je n’ai été livrée dans une telle pose au regard d’une femme. Je reconnais que depuis, je ne suis plus jamais allée chez le gynécologue sans y repenser.
Octobre est le mois de sa première et seule erreur. Le lendemain, chez lui, après une séance de cravache intense, il me caresse débout. Je vibre de tout mon être, collée à lui.
- Ecoute bien ce que je vais te dire, car je ne te le dirais qu’une seule fois : Je t’aime" Pourquoi a-t-il dit cela ? Pourquoi me fait-il cet aveu imbécile ? Il vient de tout casser. Il n’est plus le Démon que j’aime et respecte. Il n’est plus qu’un amant comme j’en ai eu tant d’autres. Pas le temps d’en parler, déjà je suis dans le train qui me ramène vers le sud.
Novembre sera le mois de notre dernière rencontre.
A peine est-il arrivé dans la chambre, je lui annonce mon intention de le quitter. Il réagit de superbe manière. Nulle colère, nulle déception.
- Je comprends" me dit-il.
Pour la dernière fois, nous faisons le tour des clubs SM de la région. Selon son habitude, il me couvre de cadeaux. Il m’emmène au restaurant. Pour lui offrir un dernier plaisir, j’accepte une domination devant un garçon de salle qui n’en est sans doute pas encore revenu. On se quitte, mais sans se quitter. On reste en contact via Internet.
Décembre. Peu avant Noël, il m’annonce qu’il a eu un contact avec Elle. Le Maître d’Elle souhaite qu’il prenne son éducation en mains. Je le ressens comme une nouvelle trahison. Je l’insulte. Je le peux. Il n’est plus mon Maître après tout. Elle, je la maudis.
Dans une conversation téléphonique orageuse, je dis au Démon tout ce que je pense d’Elle. Plus tard, je lui écris quatre mails dans lesquels je déverse toute ma tristesse, ma colère, ma rage, mon dégoût. Elle était à moi. Il n’avait le droit de me faire cela.
Entre temps, je ne suis pas restée inactive. Forte de mon expérience auprès du Démon, je me lance à la recherche d’un autre Maître.
Un premier, A, me semble prometteur. Mais trop compliqué, pas assez autoritaire. Je ne retrouve pas avec A la force du Démon. En plus, il s’éprend d’amour pour moi alors que je ne ressens rien pour lui.
Viennent ensuite B, C… qui seront autant de déception que leur passage sera bref. L’un deux ira même jusqu’à me dire "Si tu veux me revoir, tu me fais une pipe dans la voiture" après seulement une tasse de café à la terrasse d’une brasserie.
X aura une durée de vie plus longue. J’irais le retrouver deux fois. X me traite en reine, puis sans raison, me jette comme une merde. Il m’apprend aussi les gifles au visage.
J’adore. Par sadisme, je le dis au Démon. Il me répond qu’il s’y refuse pour des raisons de sécurité. Je rencontrerais même un dominant de vingt ans mon aîné. Là, aussi, il comment l’erreur de tomber amoureux de moi. X fait la même erreur. Il me téléphone tous les jours et je me lasse aussi vite de lui que des autres.
Je rencontre aussi des soumises sur le net. L’une d’elle me dit être le jouet de son maître. Elle me propose une rencontre à trois. J’en parle au Démon qui est sceptique. Sur le conseil du Démon, je reporte la séance. Je finis par accepter sur l’insistance de plus en plus grande du jouet. "Cela te libérera définitivement du Démon" Idiote que je suis. Sans être omniscient, le Démon est capable de percevoir les choses plus finement que n’importe qui.
Je serais à mon tour le jouet de ce Maître qui m’en fera baver pendant plus de trois heures sans m’apporter aucun plaisir. Ses pratiques sont barbares et indigne d’un véritable dominant. A l’issue de cette séance, je me sens avilie, salie, détruite. Je me tourne vers le seul qui puisse me comprendre, m’aider à me reconstruire, le Démon. Lui encore.
Je panse doucement mes plaies lorsque, sur le net toujours, je rencontre Simone. Comme moi, soumise sans collier, elle erre telle une âme en peine. Elle me dit se débattre dans les pires difficultés. Nous nous parlons, nous nous consolons mutuellement de nos malheurs.
Un soir, conseillée par Simone, je rencontre Maître S sur le net.
Comme avec le Démon, nous passons des heures à nous parler sur le net. Il vient de l’ouest. Sa mentalité est différente. Sa vue des choses aussi. Sa sensibilité, bien que différente me plaît. A nouveau, j’en parle au Démon. Il se renseigne auprès de Simone. A nouveau le Démon est sceptique. Il me conseille la prudence.
L’idiot. Il ne comprend pas que j’ai envie de me faire défoncer le cul et de sentir la brûlure d’une cravache me labourer le dos et les fesses. Je me brouille définitivement avec le Démon.
De toute façon, il continue son aventure avec Elle et cela, je ne le supporte pas. Notre brouille sera aussi explosive que ne l’a été notre rencontre. D’un côté, je me sens enfin capable de voler de mes propres ailes. Je n’ai plus besoin d’un chaperon. Je suis une grande fille. Je sais ce que je veux faire de ma vie.
Juin revient avec son soleil brûlant. Pour le cadeau d’anniversaire du Démon, Maître S annonce publiquement que je suis sa soumise. Le Démon m’envoie un SMS pour me féliciter. Je le détruit à peine l’ai-je lu. Maintenant, j’appartiens à un autre homme, le Démon n’a plus aucun pouvoir sur moi. Je me sens totalement libérée de lui.
Les vacances se passent comme un nouveau rêve avec mon nouveau Maître. Il complète mon éducation. Il me fait découvrir de nouvelles pratiques, de nouvelles règles, son monde à lui. Je retrouve mes marques. Sa cravache sait se faire dure. Ses ordres sont intransigeants. Nos rapports physiques sont intenses. Adieu Démon, je t’aimais bien, mais ici, je me retrouve comme jamais. Je me sens revivre après des mois d’attente. Le réveil n’en sera que plus brutal.
Avec Maître S. nous nous rendons fréquemment dans un club SM. A la différence des précédents, celui-ci est essentiellement fréquenté par des professionnelles. Je m’y sens à l’aise. D’anciens souvenirs remontent à ma mémoire et je retrouve rapidement mes marques. J’y retrouve Simone, la rousse flamboyante. J’y revois le jouet et son Maître. J’ai fini par lui pardonner ma séance de douleur et nous sommes redevenue bonnes copines.
Un soir, mon Maître vient me trouver pour me dire qu’un client du club m’a remarquée et qu’il se propose de jouer avec moi.
- Je suis à vous. Faites de moi ce que vous voulez"
Je lui demande néanmoins de ne pas s’éloigner au cas où cela tournerait mal. Je prends cela pour une expérience nouvelle, inédite. Je suis excitée à l’idée de ce qui va suivre. La séance est brève mais intense.
Mon dos et mes seins sont rapidement couverts de marques de sang. Le client n’y a pas été de main morte. A l’issue de la séance, il se dirige vers mon Maître pour se déclarer satisfait de mes services et lui remet quelques billets. Je suis abasourdie que mon Maître me vende, mais après tout, je suis sa soumise.
Des clients, il y en aura d’autres. Toujours plus exigeant, toujours plus vicieux. Mon Maître me vend à eux sans vergogne. Je suis devenue une résidente du club. Je ne vois plus mon Maître qu’occasionnellement.
Il m’a confiée au tôlier de l’endroit. Un homme brutal et cruel qui n’a aucun respect pour les soumises. Généralement, lorsque mon Maître vient, c’est pour me corriger car j’ai fait quelques bêtises.
Les corrections sont sévères et me laissent brisées à chaque fois. Pour la moindre broutille, le tôlier l’appelle pour qu’il me corrige d’importance. Je n’ai plus aucun plaisir à la pratique du SM. Je ne fais plus que subir. Je regrette la force et la sagesse du Démon. Encore une fois, en me conseillant la prudence, il avait vu juste.
Aujourd’hui, je suis suspendue et baîllonnée. Mon dos est noir des coups qu’il a reçu. Mon sexe est irrité d’une dure flagellation. Je ne suis plus niquée avec entrain, mais baisée comme une pute, sans aucun respect. Cela ne m’a pas épargné les pinces à poids aux petites lèvres et aux tétons.
Mes seins sont bleus car étranglés dans des cordes qui les emprisonnent depuis des heures. Je suis là, pièce de viande exposée aux regards de tous. Pour quelques billets, vous pouvez faire de moi ce que vous voulez. Je n’ai pas droit à la révolte. Je ne puis maudire que moi-même.
Le Démon avait raison, mais je ne l’ai su que trop tard. Aujourd’hui, je ne suis plus qu’une gagneuse SM. Pour me tenir, plus sure que les chaînes, la poudre est revenue, plus présente que jamais.

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