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Histoire du net. Auteur:Ducfranck. Initiation... Fin

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Quand ils deviennent Maîtres et professeurs...
Quand les pulsions se déchaînent....

Marlène.
Auteur: Ducfranck
Fin
Comment expliquer le fait que je prends plaisir à être pris entre visions et caresses. Pourtant l’épouse modèle ne fait rien d’extraordinaire, elle mange tranquillement en m’envoûtant de son regard. Ses yeux me calment, m’envahissent et m’implorent de laisser faire les choses.
C’est sans aucune honte que je laisse la main débraguetter et extirper ma vigueur. Je commence même à manger la délicieuse tarte. La main est douce, experte, mais la position inconfortable. L’élastique du dessous et la fermeture métallique mettent à mal mes testicules. Je surprends tout le monde, moi y compris, en demandant à mon branleur de bien vouloir descendre mes vêtement. Cela est fait avec délicatesse et tout ce beau monde va se tirebouchonner autour de mes chevilles.
- Tu es beau, susurre la rousse incendiaire.
J’aimerais tant prendre ses mamelles entre mes doigts, entre mes lèvres, mordiller les gros tétons grumeleux et pâles. Le rosé de ses bouts est légèrement plus foncé que l’albâtre de sa peau. De fines veines parcourent sa peau, je regarde en détail lorsqu’à ma droite, un bruit de chaise me fait détourner le regard, pour voir Julien plonger son visage vers sa main et, de ce fait, vers mon gland tendu.
Il m’avale, tout cru, jusqu’à la garde, l’air chaud expiré par ses narine vient chauffer mon pubis. Par réflexe, j’ai posé ma main sur son occiput. L’espace d’un instant, j’ai failli tirer sur la tignasse pour arrêter la caresse, mais une douce voix m’a conseillé de ne rien faire.
Marlène plonge ses yeux humides dans les miens et me raconte d’un ton chaud et lent que telle était l’envie de son mari ; que depuis qu’il m’avait vu, il n’avait eu de cesse que d’assouvir ses envies les plus malsaines.
- Merci à vous deux, dit-il durant une courte pause qu’il s’octroie.
Il ne nous a pas regardés, il a parlé sincèrement et, comme pour l’approuver, j’ai pressé légèrement sa tête pour qu’il continue. Monsieur est novice mais il se débrouille bien, très bien même. Il arrive à devancer mes pulsions et s’arrête juste quand il le faut pour ne pas me faire partir ; durant ses intermèdes, il s’occupe de mes bourses ravies du traitement.
- Fred, j’espère que tu excuseras notre mise en scène mais je suis heureuse que tu acceptes que mon mari puisse enfin réaliser ce qu’il souhaite depuis si longtemps. Si je n’étais pas du tout sur la même longueur d’onde que lui au début, sache que j’apprécie les regards que tu me portes. Oh pardon, je parle et tu ne peux retenir ton plaisir. S’il te plait laisse Julien te recueillir, c’est son ultime demande.
Pas le temps de tergiverser, j’inonde son palais sans me poser de question. Mon suceur se repaît et me lèche sans discontinuer jusqu’à ce que ma verge fatiguée se love, inerte, entre mes cuisses.
Il se redresse et, sans dire un mot, tend les bras pour prendre l’assiette que tend sa femme. Un flottement s’empare de l’ambiance, heureusement la belle rousse est là pour briser le silence. Madame prend la parole et s’amuse à asticoter son mari :
- Tu as apprécié, chéri ?
Un oui timide sort de la bouche si accueillante. C’est assez irréel comme situation, comme si elle se vengeait d’avoir assouvi ses envies, Marlène torture son époux pour avoir toutes les réponses à ses questions insidieuses. Le pire est d’entendre ces coquineries, ma vigoureuse jeunesse est de nouveau en état de fonctionner. Je ne dis rien à ce sujet, d’ailleurs je ne dis rien tout court.
Sa curiosité satisfaite, Marlène me demande si le repas était à mon goût, comme si elle occultait tout se que venait de se produire. Je réponds affirmativement et, sur cet état de fait, madame remet son haut et commence à débarrasser.
Julien mange, je m’arrange et prends congés de la soirée comme je le fais d’habitude avec juste un goût d’inachevé et de frustration qui ne me quittera pas jusqu’au jeudi.
oooOOOooo
Je passe sur mes questionnements pour en arriver à mon prochain cours. Je sonne, la porte s’ouvre sur Julien qui m’empoigne la main et me souhaite la bienvenue, en m’indiquant que Thibaud m’attend. Nous nous mettons au travail rapidement car, comme il a eu de bonnes notes, ses parents l’autorisent à aller voir Batman le défi, au cinéma avec ses copains. Et, bonheur ultime, ils vont manger au McDonalds (à cette époque, il n’y en avait pas encore partout et c’était exotique de dîner au fast-food).
Encore une soirée avec le trio magique me dis-je en me demandant comment cela va se dérouler cette fois-ci. La trique me monte presqu’aussitôt en pensant à ses parents. Va-t-elle se dénuder entièrement ? Pourrais-je la toucher ? L’embrasser ? Ou plus ? Me sucera-t-il ? Ou ira-t-on plus loin ?
Réponse lorsque l’adolescent descend quatre à quatre les escaliers chercher son argent de poche et dire bonsoir à son père. Je me retrouve seul avec Julien car elle n’est pas arrivée. Il est à la cuisine et finit de préparer le repas froid. Il aime cuisiner et prépare souvent une flopée de mets que l’on picore toute la soirée. Être près de lui me fait battre le cœur, j’ai peur qu’il me touche ou essaie quelque chose mais en même temps, je ne ferais rien du tout s’il tentait quelque chose. Avant de venir, je suis passé chez moi pour me doucher et m’habiller, autant pour plaire à Marlène qu’être propre si je devais avec elle ou lui faire…
En attendant l’arrivée de la belle, qui a appelé pour dire qu’elle aurait du retard, je l’aide à ranger son garage. Activité banale mais qui dérive lorsqu’étant sur l’escabeau pour mettre un carton de livre sur l’étagère du haut, je sens deux mains empoigner ma braguette. Elle ne fait pas le poids et en moins de deux secondes, je retrouve mon sexe non bandé grossir sur sa langue. Ses mains empoignent fermement mes fesses et il me suce comme un affamé. Il me gobe entièrement, j’aime. Je m’appuie sur la planche de l’étagère pour maintenir mon équilibre et apprécier la fellation comme il se doit.
Sa gourmandise est très agréable, il a de la chance que je sois équipé comme la moyenne nationale pour pouvoir me prendre en entier dans la bouche. Et que dire, lorsque ses lèvres viennent titiller le gland, la langue agacer le méat ou le traitement de faveur qu’il réserve à mes testicules. Cette deuxième fois est, certes, acrobatique et plus inconfortable mais ses caresses sont plus assurées, plus précises. Pour ponctuer je m’épanche dans sa gorge et monsieur me nettoie à coup de langue à me faire bander à nouveau. Presque à regret il abandonne ma verge à moitié gonflée.
- Merci, murmure-t-il avant de sortir du garage.
Ça serait presque à moi de le gratifier de mes remerciements. Je le retrouve dehors à s’occuper du jardin, sans me regarder, comme si le remord, la honte ou les deux le tenaillaient. J’entre pour me trouver une activité lorsque ma belle rousse apparaît. Elle me prend la tête pour me faire les bises de bienvenue puis me demande comment s’est passée la leçon. J’explique ce qui s’est passé et j’occulte le passage de l’escabeau lorsqu’elle me questionne sur Julien. Voyant mon embarras pour répondre – c’est un de mes problèmes lorsque j’essaie de mentir (pour quelque chose d’important), j’ai tendance à bafouiller et mes joues à rosir – elle me prend par la main et m’emmène dans sa chambre.
- Mon beau Fred, n’aie pas peur de me raconter ce qu’il s’est réellement passé. Tu sais, si j’arrive un peu en retard, c’était voulu.
Encore pris au piège par les époux pervers. Comment suis-je tombé dans le panneau aussi facilement ? Crédule je dois être, à moins qu’inconsciemment je sois plus que consentant…
- Ça ne te dérange pas que je mette une tenue plus décontractée pendant que tu me racontes ?
- Euh… Non, non…
- Je t’écoute.
- Je l’ai aidé à ranger le garage et il m’a fait comme hier.
Je me fais un peu réprimander sur la durée de mon récit, je suis donc obligé de donner des détails suivant les indications de madame. Marlène retire ses vêtements hormis sa culotte, je ne vois pas grand-chose car elle me tourne le dos. Par-dessus, elle passe une robe blanche et vert clair puis elle me fait voir le côté face. Fine bretelle, beau décolleté. Je lui dis qu’elle est belle, simplement belle. Elle me remercie tout en quittant sa culotte et en enfilant de petites mules. Je suis surexcité, je me retiens de ne pas la basculer sur le lit et lui déchirer son vêtement. Je me retiens car ce n’est pas moi qui mène le jeu mais eux, enfin surtout elle.
Retour sur la terrasse pour un rafraîchissement, Marlène ne déroge pas et questionne son mari sur ses pulsions durant le rangement du garage. On dirait un couillon pris la main dans le sac lorsqu’il lui répond.
- Assume ce que tu fais, chéri, houspille la dame, tu l’as sucé et tu as aimé ça, c’est simple, non ?
- Ben oui…
- Chéri, je pense être une épouse très compréhensive.
- Oh que oui !
- Et je n’ai aucun problème que tu fasses des coquineries avec Fred. La seule chose que je veux, et là je parle à vous deux, les garçons, c’est que vous m’en parliez, soit avant, soit après. Je dois être folle pour donner mon aval à de telles choses…
Marlène regarde dans le vide pendant la dernière phrase, plus aussi sûre d’elle ; son mari vient l’enlacer et lui dire des mots doux. Pour le coup, le couillon, c’est bibi… Un gros baiser ponctue leur accolade.
- Dire que j’ai toujours refusé ça et maintenant je suis obligée de goûter lorsque tu m’embrasse, dit-elle avec un petit rictus grimaçant.
- De quoi tu parles, je ne comprends rien ?
- (sourire) Du sperme de ton jeune…
Tout se passe comme dans un rêve où tout est possible, rien ne surprend personne, Julien rigole et je partage avec lui un peu du fou-rire. Cela a l’avantage de faire retomber pas mal de pression et nous nous mettons à boire quelques margaritas préparée par le maître des cocktails pendant que l’on se sert dans les différentes assiettes. Alcool, chaleur, cuisine épicée, une maîtresse de maison dont les seins libres rebondissent à chaque mouvement, un mari qui parle librement des fellations et moi qui parle de sexe presque librement, comment voulez-vous que se termine la soirée ?
Eh bien comme les autres, par mon départ, laissant les hôtes débarrasser et se coucher. Frustration terrible mais diablement efficace car il ne me tarde qu’une chose, les revoir. Surtout que le week-end risque d’être long, ma copine étant avec ses parents à une obscure fête de famille, à laquelle je n’étais pas invité.
oooOOOooo
J’ai ruminé tout le week-end, alternant sorties dans Montpellier et masturbation. Je me suis même soulagé dans une cabine d’essayage, pitoyable…
Vivement mercredi, mais comment vont-il faire pour faire sortir leur fils. Un garçon qui jusque-là n’avait pas le droit de faire grand-chose en dehors de l’école et du sport, ils ne vont tout de même pas l’abandonner pour assouvir leurs pulsions ? Bon, c’est la fin de l’année scolaire, il a bien travaillé, c’est plus facile de trouver des astuces.
Je me fais l’avocat du diable mais j’aimerais pouvoir les voir sans être entravé par Thibaut. Le pauvre n’y est pour rien d’autant plus que c’est grâce à lui que je connais la famille, mais c’est ainsi. Les deux semaines suivantes furent pauvres, mornes, tristes…
Heureusement, la première semaine de juin est beaucoup plus folichonne. Le lundi, j’arrive à la maison, le couple m’ouvre la porte et me souhaite la bienvenue. Je demande où se trouve Thibaut et ils m’avouent que celui-ci ne sera pas là de la semaine. Tout le monde s’est bien gardé de me le dire. Marlène est resplendissante, nouvelle coupe de cheveux, je lui dis que cela lui va très bien. Sa voluptueuse poitrine et ses hanches sont mises en valeur par une jolie robe. Je devine aisément qu’elle n’a pas de lingerie sur la poitrine et je sais qu’elle ne porte rien en bas. Julien est simplement en short et basket, même pas un tee-shirt.
- Je bosse dans le jardin, me dit-il en faisant signe de le suivre.
Je n’ose pas faire un jeu de mot, mais une autre bosse tend le short de course à pied, là je devine aussi que c’est son seul rempart. Il me fait visiter l’abri en bois qu’il finit de construire, il m’explique qu’à terme cela lui servira de local piscine, sa femme acquiesce. Il fait un monologue, répète souvent ses idées, cherche ses mots, bref, il est troublé. Il n’est pas le seul, je suis en érection depuis que je suis entré dans le cabanon.
- Ne tourne pas autour du pot chéri, dit Marlène, Fred ne dira rien si tu lui fais une gâterie. N’est-ce pas Fred ?
- Oui, euh, non, euh tu peux !
- Tu vois, il suffit de demander chéri. En plus, je verrais enfin cette queue dont tu me parle tant.
Entendre queue dans sa bouche me rend encore plus fébrile, je me déboutonne maladroitement. Julien m’aide à tout ôter, même mes chaussures me quittent. Il en profite pour se mettre nu lui aussi. Sous les yeux de sa femme, il s’applique à me donner du plaisir, assis sur une caisse ; je caresse sa tête durant l’embouchée. Je regarde ses fesses onduler pendant qu’il s’applique à jouer avec mon gland.
Marlène nous regarde quelques instants, nous félicite, nous pousse à continuer avant d’aller derrière son époux et lui masser entre les fesses. Comme par miracle, elle ramasse un tube sur le sol, l’ouvre et en déverse quelques giclées sur la raie de Julien. Puis sa main continue de fouiller pendant qu’il me suce encore plus goulûment. Je sais ce qu’il va se passer, comme pour la première fois, je me laisse guider.
Marlène prend mon sexe pour la première fois et me dirige vers le petit trou de celui qui attend à quatre pattes à même le sol. Ses fesses sont luisantes de lubrifiant, il se cambre, il est prêt à me recevoir. La belle rousse qui ne perd jamais une occasion d’expliquer en détail, me dit qu’il est totalement vierge, qu’il n’a jamais reçu quelqu’un ou quelque chose.
- J’ai même refusé d’y mettre un doigt et je lui défends de faire de même. Je l’ai bien massé mais je te demande de faire doucement.
Pour me donner le feu vert, elle vient m’embrasser sur la bouche très sensuellement. Je remmène la peau sur mon gland jusqu’à le recouvrir et je l’appuie sur l’étoile située au milieu de la forêt de poils noirs. Julien a le souffle court, il se laisse faire et m’aide en poussant lorsque j’entre, bien aidé par le lubrifiant. La peau facilite aussi l’introduction, il est serré, bouillant, ce cratère. Avec délicatesse, je fais mes mouvements de piston, m’enfonçant millimètre par millimètre dans ses chairs. Il ne crie pas, mais des sons rauques sortent de sa bouche que je devine grande ouverte.
Le problème, c’est que c’est la première sodomie pour tout le monde, j’éjacule rapidement en m’affalant sur lui. Ma jouissance est fulgurante, intense. Je me retire, regarde son petit cul reprendre sa taille et expulser ma liqueur qui se prend dans la forêt de poils drus. Image crue mais combien alléchante.
Mon premier réflexe est de vouloir lui donner du plaisir avec la bouche mais Marlène me dit d’une voix calme qu’il ne désire que recevoir de moi. Pourtant ses fesses souillées, son pénis encore au garde-à-vous m’appellent. Ils sont très doués pour me frustrer ces deux-là !
Julien reste en position, reprenant son souffle, sa femme me prend par la main et me dirige vers la maison, je suis nu et elle me fait traverser le jardin alors qu’il fait jour.
- Fred, tu es adorable de te plier à ses envies. Pour te remercier permets-moi de t’offrir…
Alors là, tout me passe par la tête, je vais pourvoir enfin profiter des atouts de la belle, nous allons faire des galipettes dans toute la maison, je vais pourvoir visiter son minou que j’imagine aussi foisonnant que l’est la raie de son homme.
- … ce cadeau.
Elle tend son doigt vers un paquet sur la table basse. Déçu, je vais ouvrir, enfin déchirer le papier, pour découvrir au milieu d’un fatras de papier journaux en boulle un petit bristol sur lequel est écrit :
Dans ma chambre, de la langue uniquement tu te serviras.
Voilà, le moment tant attendu est proche. Deux trois respirations et je monte les escaliers, le temps d’arriver à la porte de la chambre, je suis déjà en érection ; lorsque j’ouvre, j’ai l’impression de grossir encore, est-ce possible ? Elle est étendu sur le lit, entièrement nue, tournée vers l’entrée et me sourit.
Nous sommes dans la pénombre, mais je perçois sans problème toutes les courbes harmonieuses de son corps. Comme un élève premier de la classe, j’applique à la lettre les directives, seule ma langue est en action.
Les pieds sont les premiers à subir mes assauts, suivis des jambes. Dès que mes lèvres entrent en contact avec sa peau, un petit soufflement d’agacement vient me réprimander. Compliqué et fatigant de tenir sa langue dardée autant de temps. Lorsque j’arrive devant l’affolante forêt, ma langue commence à devenir douloureuse, surtout que l’accès est rendu ardu par les jambes serrées. La coquine s’amuse à me torturer ; c’est du bout de la langue que j’arrive à effleurer ses lèvres, et au prix de grandes contorsions, pour éviter que mon nez ne touche son ventre rond. Ce nez qui me sert à humer les odeurs exquises et chaudes dont je ne peux goûter.
J’abdique et remonte le long du ventre et j’arrive sur sa douce poitrine que je lèche et pourlèche facilement. Je ressens la dureté des mamelons, les moindres aspérités des aréoles. Je prends un tel pied que je souille les draps. Les derniers coups de langues sont pour ses lèvres, celles du visage. C’est au moment où la pointe de mon muscle entre en contact avec sa chair qu’elle m’attrape pour coller ma bouche à la sienne afin de me donner un puissant baiser.
Elle me repousse aussi brutalement qu’elle m’a invité.
- Merci d’avoir suivi mes indications, à demain…
Je descends les marches non sans avoir jeté un dernier regard sur Marlène qui, souriante, me murmure à nouveau :
- À demain…
En bas de l’escalier, je trouve mes affaires pliées sur la dernière marche. Je m’habille et m’en vais une douleur persistante dans la bouche. Il me tarde déjà demain…
oooOOOooo
Journée de merde ! Les chefs sur mon dos tout le temps, pause déjeuner écourtée et pour finir, je sors une heure et demi plus tard que d’habitude. Lorsque j’arrive chez mes amants, c’est Julien qui me reçoit en me disant qu’ils croyaient que je ne voulais plus venir les voir. Petite explication sur les causes et le couple pervers reprend son rôle.
Marlène me demande de patienter dans l’entrée, ils me laissent seul cogiter de longues minutes. Lorsqu’ils sont de nouveau présents, je m’aperçois qu’ils sont habillés pour sortir. Non pas qu’ils soient sur leur trente-et-un mais ce n’est pas leur habitude à la maison et je ne parle pas des tenues lorsque nous ne sommes que tous les trois…
- Puisque tu es contrarié, nous t’invitons manger dehors, dit Marlène.
- Merci, mais vous n’êtes pas obligés.
- Cela nous fait plaisir, sortons. Chéri, va sortir la voiture.
- Tu es radieuse, complimente-je.
- Merci beaucoup, je ne peux pas faire moins pour toi…
Elle ne dira plus rien, je ne saurai pas pourquoi elle a laissé la phrase en suspend. Pourtant je suis volubile aujourd’hui et j’essaie d’en savoir plus. Voyant que cela ne sert à rien, je me contente de la regarder en lui prodiguant de temps à autre un compliment. Elle adore et me demande de ne pas réfréner mes dires même devant son mari.
Je monte à l’arrière et après avoir bouclé ma ceinture, j’envoie un compliment osé, je commence à prendre pas mal d’assurance. Pendant que je m’extasie sur les formes avantageuses de madame, je regarde Julien dans le rétroviseur. Si celui-ci a un peu tiqué au début, il a maintenant un visage détendu et serein, il va même jusqu’à abonder dans mon sens lorsque je parle de la douceur de sa poitrine.
C’est sur le port de Sète que mes amis fripons m’invitent, nous sommes assis au bord de l’eau non loin d’une myriade de bateaux. Tout est parfait et je ne regrette qu’une chose, que la belle Marlène ait sa poitrine recouverte de lingerie. C’est avec timidité qu’elle me répond qu’elle n’assume son exhibition que dans notre cercle très fermé. Elle a accepté les vices de son mari par amour mais ne veut pas qu’ils sortent du cadre qu’elle a fixé. Julien s’en accommode parfaitement et je ne dirai rien qui puisse troubler cet équilibre. Ils me font découvrir des parties de moi que je ne soupçonnais pas et rien que pour ça je ne les remercierai jamais assez.
Retour en voiture, c’est madame qui conduit, Julien et moi restons sur la banquette arrière. Marlène autorise son mari à jouer de sa bouche. Je me débraille, Julien se ventouse sans attendre. Le trajet est bien plus court qu’à l’aller. Grâce à la domotique personne ne sort de la voiture et nous nous retrouvons tous trois dans le garage. Monsieur, satisfait d’avoir eu son dessert, descend pendant que je rajuste mes vêtements. Marlène fonce a l’intérieur pour retirer ce qu’elle trouve de trop et vient nous rejoindre sur la terrasse armée d’un plateau garni d’une bouteille de champagne et de trois flûtes. Nous restons sans voix, elle nous fait la joie d’être uniquement vêtue de ses chaussures à talon.
Pas possible de toucher mais j’avoue être hypnotisé par son corps voluptueux de femme épanouie. Son buisson épais invite à la prospection, qui n’aimerait partir à la découverte de cette épaisse jungle rousse ? Deux érections rendent hommage à tant de beauté.
Un petit toast à notre trio est déclamé par Julien qui sort de sa réserve et dit la joie qu’il a de partager avec sa femme ses envies les plus secrètes ainsi que d’avoir trouvé un partenaire aussi compréhensif.
Par un signe de la main, Marlène intime à son chéri de m’emmener dans leur chambre. Il me couche sur le lit et pose ses lèvres sur les mienne sans appuyer, comme une caresse. Je suis étendu, nu sur le lit comme la mère de mon élève la veille. L’attente est longue, insoutenable, pourtant ma verge ne mollit pas, et elle a bien raison. Elle arrive, ferme la porte et vient se mettre à califourchon sur moi. Les baisers sont torrides, nos mains pressantes, tous nos sens en éveil, uniquement guidés pour donner du plaisir à l’autre.
Le lit est un champ de bataille et je goûte enfin ses liqueurs intimes sans aucune contrainte. D’ailleurs dans le même temps, elle prend possession de ma virilité. Chacun léchouillant l’autre de manière inventive, surprenante. Il n’y a pas de limite à notre corps à corps.
Nos fouilles sont profondes, parfois cochonnes, sûrement interdite dans certains pays. Même mon corps subit des outrages qu’elle a refusés à son mari. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous comprenons les désirs de l’autre.
Elle m’avoue que cet entracte ne devait durer que quelques minutes, qu’elle ne devait que m’exciter pour que je puisse prendre son mari une nouvelle fois.
Lorsqu’elle me dit cela, il est déjà quatre heures du matin, je trouve Julien très patient. S’ensuit une discussion sur la nouvelle tournure de notre relation, mes sentiments pour Marlène sont très forts et je comprends à demi-mots qu’ils sont partagés. Fini de jouer, l’amour nous a pris.
Nous décidons de le faire venir, avec nous dans la chambre, c’est moi qui aie la lourde tâche d’aller le chercher. Je le retrouve nu en train de dormir sur le canapé. Je le réveille doucement et lui demande de me suivre, ce qu’il fait sans poser la moindre question.
Il accepte nos excuses mais c’est avec un sourire non feint qu’il vient partager nos ébats. Jusqu’au bout de la nuit, nous nous sommes mélangés et aimés. Je me suis fait sodomiser pour la première fois, plusieurs autres fois ont suivi. Nous nous sommes sentis libres durant les jours qui suivirent. Nous nous sommes roulés dans la luxure sans aucune limite, sans sortir de la maison. Toutes les pièces ont été visitées, le jardin aussi a abrité quelques séances acrobatiques. Par couple ou à trois, rien ne nous a été épargné.
Ces trois nuits et autant de jours durant lesquels nous nous sommes mélangés ne sont, dans mon souvenir, qu’une suite ininterrompue de baise entrecoupée de siestes et de casse-dalle. Personne n’est allé travailler, personne n’a téléphoné pour s’excuser de son absence, le téléphone fut décroché, la porte d’entrée verrouillée.
En y repensant la seule limite fixée par Marlène est particulièrement bizarre, je fus le seul à pouvoir honorer ses fesses et encore seulement lorsque nous étions seuls. Par contre seul avec Julien, la seule chose que nous faisions rarement est de nous embrasser, pourquoi je ne sais pas exactement.
oooOOOooo
Malheureusement, ce fut la dernière fois que notre trio s’est retrouvé dans de telles circonstances.
Parfois je regrette cette décision que pourtant je sais être la bonne, comment aurions-nous fini si cela avait continué ? Trop compliqué, trop de sentiments mélangés, diffus. Je ne me sentais pas assez solide. Aujourd’hui, j’ai le même ressenti, même si cela fait mal parfois, d’avoir fait imploser une si fameuse équipe.
Ma compagne ne me contredit pas, en ce sens et nous vivons toujours ensemble et amoureux comme des adolescents. Il est vrai que sa tignasse rousse n’est plus aussi flamboyante qu’à l’époque mais elle est toujours aussi délurée…

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