FATALISME VII
A lire d’autres témoignages, les trios ne posent pas de problèmes. Cela doit être vrai quand ils durent le temps d’une étreinte sexuelle même longue. Mais quand ces trios deviennent un mode de vie. Cela devient très compliqué.
Kemb venait un W.E. sur deux.
Margot emmenait les enfants chez les “papi-mamie” dés le vendredi soir. Et nous vivions ensembles jusqu’au dimanche après-midi. Des fois, il ne partait que le lundi matin.
En plus il fallait gérer ses gardes à l'hôpital.
En semaine, quand j’étais en déplacement, ils n’hésitaient pas à se voir à l’association. Et Margot ne me le cachait pas au téléphone.
Les premières conversations sur ce sujet donnent un pincement au coeur car pour un mari même consentant, entendre sa femme lui dire:
- Il était en super forme aujourd’hui...
- Je le sentais dur tout au fond de mon ventre... Tu peux savoir comme je mouillais chéri...
- Je le sentais dur tout au fond de mon ventre... Tu peux savoir comme je mouillais chéri...
- On l’a fait dans les douches du gymnase...
- Je vais me mettre de la crème adoucissante entre les fesses parce que cette après-midi je te dis pas ce que j‘ai pris Didou...
etc.....
Cela fait un choc, un sacré choc même. Des fois on se prend pour le roi des cons à accepter, et des fois on se branle en l’écoutant avidement détailler les choses.
Il y a aussi une organisation matérielle à gérer:
Faire les achats alimentaires pour trois adultes en tenant compte des goûts de l’amant.
S’habituer à voir une autre paire de chaussure d’homme, d’autres sous-vêtements que les vôtres, un autre rasoir, une autre brosse à dents etc....
Voir sa femme repasser et plier les fringues de son amant.
Et tout cacher pour le retour des enfants.
Et dormir!!!
Dormir à trois dans un lit n’est vraiment pas pratique. Pas pratique du tout....
Çà va pour des étreintes. Mais pour se reposer... Bonjour...
S’habituer à voir un mec nu entrain de se raser, de prendre une douche. Sentir sa sueur ou son eau de toilette. Découvrir de nouvelles odeurs dans son lit.
Il y a aussi les comparaisons bien sur. Muscles, sexes, endurances etc...
Bref tout un nouveau monde pour un mari consentant par la force des choses.
Et avec le recul, je dois reconnaître que Margot a su gérer tout cela, avec sourire, bonne humeur et beaucoup de finesses politique.
Ce n’était pas l’entente cordiale entre Kemb et moi, mais ce n’était pas non plus la guerre froide et les deux nous avions Margot comme point d’attache.....
Et le sexe dans tout cela?
Beaucoup d’entre vous m’ont posé cette question.
Les premières fois sont troublantes, bizarres et excitantes, des fois choquantes.
C’est très troublant de voir sa femme faire des gestes d’amour que vous connaissez bien avec un autre. La voir prendre le sexe en main de la même manière qu’avec vous. La voir l’embrasser, le lécher, le prendre en bouche de cette façon inimitable que vous, vous connaissez par coeur.
La voir se cambrer devant un autre homme. La voir introduire sa langue dans une autre bouche. La voir ouvrir ces jambes et se montrer sans pudeur.
La voir aussi jouir tellement fort.
Voir l’inconnu au sexe d’ébène bien dur, prendre possession de votre moitié. Le voir la labourer en force. Voir le corps de votre femme tressauter sous les assauts. La voir se tordre de bonheur. Vois son visage d’ange se contracter, transpirer.
L’entendre encourager l’amant à aller plus vite, plus loin...
La voir aussi obéir sans rechigner et faire des choses que vous n’auriez jamais oser lui demander par respect.
Voir Margot se mettre en levrette en plein salon.
Ouvrir elle même ses fesses pour dévoiler son oeillet tout plissé.
L'entendre nous demandez de la sodomiser...
Voir cette grosse queue s’enfoncer lentement et en pleine lumière dans le cul de votre femme. Et découvrir qu’elle le supporte sans problème. Voir Kemb la défoncer avec violence en lui claquant les fesses. Vous avez mal pour elle, mais vous êtes tout ahuri de vous apercevoir que votre femme aime cela.
La voir assise sur un fauteuil, et mettre ses jambes sur les accoudoirs à notre demande, nous offrant ainsi une vue à couper le souffle sur son abricot. Voir ses doigts investir sa fente. La voir se caresser sans pudeur. La voir impudique, se faire jouir seule devant nous.
Et bien sur la découverte des nouvelles figures qu’autorise le trio.
Un devant , un derrière et sentir la queue de l’autre à travers la paroi vaginale.
Un qui est sucé pendant que l’autre honore le sexe ou les fesses.
La voir essayer de nous sucer les deux.
Et puis beaucoup d’impudeur puisque nous vivions nus pratiquement toute la journée.
Nous mettions juste un short Kemb et moi.
Margot à ma grande surprise restait nue à la demande expresse de Kemb.
Et c’était cela qui me mettais le plus mal à l’aise.
La voir constamment à poil et accepter sans rien dire de rapides caresses quand son amant passait à coté d’elle. Des fois même cela aller au delà, puisqu’il n’hésitait pas à lui enfoncer ses doigts dans le sexe ou entre les fesses.
Elle se laisser faire devant moi sans rien dire, avec un petit sourire sur les lèvres. Et souvent elle finissait à genoux avec la bitte de Kemb dans la bouche. Et bien sur elle ne refusait pas la mienne après.
Car les trios étaient très équilibrés entre Kemb et moi. Il n’y avait ni perdant ni gagnant. Nous faisons l’amour à trois. Dans un équilibre qui me paraissait normal.
Cela a duré six mois.
Six mois avant que je découvre qu'en réalité, Kemb a assis doucement son pouvoir sur nous.
Margot avait une confiance aveugle en son amant. Et souvent quand je n’était pas d’accord, elle me faisait changer d’avis avec beaucoup de douceur.
Ensuite le comportement de Kemb était d’un machisme absolu. Il ne participait jamais aux corvées et cela ne le dérangeait pas du tout d’être servis à table par ma femme, de ne rien débarrasser etc.
Il amenait son linge sale et pas un merci quand il le reprenait lavé et repassé.
Quelques fois Margot était même obligeait de repasser une nouvelle fois ses blouses d’interne car il restait des plis.
Au niveau sexuel aussi il prenait insidieusement le pouvoir.
Au début je n’avais pas compris pourquoi il me laissait commencer avec Margot. Au contraire cela me flattait. J’étais le mari alors à moi l’honneur. J’étais même fier de ce droit.
Mais une fois que j’avais joui, lui commençait, et il avait de la réserve et ne se gênait pas pour me le montrer en baisant Margot plusieurs fois avec énergie et acharnement alors que je regardais repu certe, mais la bitte flasque.
Des fois j’avais honte parce que Margot essayait de me remettre en forme avec sa bouche, sans grand succès. Elle me regardait alors gentiment et se tournait vers son amant pour des séances torrides devant moi.
Et puis c’est vrai que le sexe de Kemb était plus important que le mien. Ce n’était pas les monstruosités que l’on voit sur Internet, mais il était bien monté, très bien même. Un gourdin long, très épais à la base, circoncis avec un gros gland plus clair et des belles couilles assez hautes sur la hampe.
Je l’enviais... J’enviais ses vingt cinq ans, sa puissance, son assurance, ses certitudes et son pouvoir sur ma femme..... et sur moi....
Parce que je ne disais rien ou que Margot me dissuadait de me rebeller.
Mais je ne savais pas qu’à force de se taire ou de se trouver des excuses, on n’est plus capable de se défendre le moment venu....
CHAPITRE VIII
2003: ANNUS HORRIBILIS
Janvier 2003
Margot ne veut plus que je la touche quand nous sommes seuls. Elle prétend que c’est mieux quand Il est là et que nous le faisons à trois. J’accepte difficilement cette situation. Mais je ne peux quand même pas la violer.
Quand je me plaque contre elle en bandant, elle se contente de me dire:
- Stop Didou, inutile d’insister.
Une fois j’ai fais exprès de me masturber à coté d’elle. Elle n’a rien dit.
Mal m’en a pris.
La fois suivante avec Lui, elle n’a pas voulu que je participe.
- Puisque tu aimes te branler mon chéri, t’as qu’à le faire en nous regardant
Et tournant son regard vers Kemb elle a ajouté:
- Mon mari se masturbe le soir dans le lit. Je lui ai dit que je ne voulait plus le faire avec lui quand tu n’es pas là.
- Comme tu veux ma gazelle...
Je n’insiste plus. Nous faisons lit commun mais corps à part.
Ma femme a changé. Métamorphose complète. Maquillage savant, vêtement sexy, pose langoureuse, régime strict pour ne pas grossir. Toujours femme d’intérieur et maman hors pair, mais de plus en plus distante et directive avec moi.
Kemb la subjugue. Elle ne conteste jamais ses paroles et le défend quand j’ose faire des remarques désobligeantes. Il y a du mépris dans ses intonations quand elle me parle.
Quand nous sommes au lit les trois, je la regarde se délecter du corps de Kemb. Se frotter contre son ventre, ses cuisses, son torse. Prendre le sexe noir en main pour le caresser lentement sous mes yeux. Se pencher au dessus du gland pour y déposer de savants baisers avant d’ouvrir la bouche pour l’engloutir avec volupté. Souvent elle me regarde en le suçant. Et quand il est bien dur, c’est elle qui vient le chevaucher de toute ses forces en feulant de plaisir.
Elle aime cette position et jouit en poussant un long un cri rauque.
Quand c’est mon tour, elle se couche jambes écartées. Je vois son sexe encore entrouvert, rougi et mouillé de la sève de son amant. Elle me laisse la pénétrer sans bouger, presque sans participer. A peine quelques mouvements du bassin Alors cela va assez vite devant son amant goguenard qui encourage:
- Vas-y Pt’i mâle. Profite de ta femme.
J’ai presque honte de jouir aussi vite en elle.
Dés que j’ai fini, ils reprennent leurs ébats devant moi.
Au début je restais pour faire comme si je participais. Mais j’ai vite abdiquer pour les laisser seuls. Je retourne dans notre chambre que tard le samedi soir pour dormir avec eux.
Notre chambre sent souvent nos sueurs et sécrétions intimes.
Un dimanche soir avant de partir pour prendre son service, Kemb lui a dit:
- Ecoute ma gazelle, je respecte ta décision de ne plus avoir de rapports avec ton mari. Mais il reste ton mari et tu dois le satisfaire... Alors autorise le au moins à te lécher.. Cela me ferais plaisir...
- Si tu veux Kemb...
Aucune discussion ni révolte de la part de Margot.
Le soir même je l’ai trouvée couchée nue et cuisses écartées au milieu de notre lit encore défait des ébats du week-end. Visage souriant et doux de la Margot d’avant:
- Tu as envie Didou?....
Oui j’avais envie. une envie à en crever...
- Allez viens mon chéri... Viens me nettoyer, je ne me suis pas encore lavée..
Mieux valait cela que rien du tout...
J’ai réussi à la faire jouir. J’ai gardé longtemps en bouche le goût du sperme de Kemb ...
C’est comme cela que grâce à lui, je peux encore toucher ma femme quand il n’est pas là.
Février 2003
Margot sort souvent seule avec lui en semaine ou même les week-end.
Nous recevons aussi beaucoup d’amis de Kemb à la maison.
Cinq copains qui bossent avec lui à l'hôpital.
Ce sont souvent des soirées pizzas devant des matchs de foot ou de basket. Ils sont rarement tous ensembles à cause de leurs tours de garde.
Les premières soirées sont sympathiques. On discute de tout et de rien.
Margot et moi faisons le service. Mais bien sur ils lui proposent de rester avec eux et je me retrouve seul à servir.
Margot met un point d’honneur à se faire belle.
Kemb l’encourage à soigner sa tenue. Il aime la voir en jupe courte moulante et chemisier ou pull. Il admet le soutient-gorge. Il aime aussi beaucoup les bas. Les culottes sont rares ou alors très provocantes.
Quand elle apparaît dans le salon, ce ne sont que sifflements et cris d’admiration.
Margot et Kemb sont très discrets devant les autres. En tout cas au début.
Mais j’ai vite compris que la nouvelle était entrain de répandre en découvrant les expressions de leurs visages quand au fil des soirées, ils me regardent: surprise, amusement, étonnement, mépris etc...
Ils commencent à comprendre ou Kemb leur a expliqué la situation. Je ne sais pas.
En tout cas, savent ou se doutent de quelque chose.
Quelle honte devant leurs sourires goguenards, leurs regards insistants, leurs manières de me parler ou leur attitudes en ma présence.
Bien sur la conversation dévie souvent sur le sexe. Mais rien de bien méchant et ils ont beaucoup de respect pour ma femme.
Un samedi de foot ou il y avait trois de ces amis, Kemb a demandé à Margot si elle voulait qu’il l’aide à préparer le repas. Cela n’était jamais arrivé.
Ils sont partis ensembles dans la cuisine.
Très légers sourires entendus sur les lèvres des amis. Aucune parole.
Avec le bruit de la télé on ne pouvait pas entendre ce qui se passait dans la cuisine.
Au bout d’un moment ils sont revenus avec les plateaux repas.
- C’est servi les mecs!
Margot m’a tendu mon assiette.
- Tiens Didou...
C’est jambes devant mon visage.
Elle ne portait plus ses bas noirs!!!
Elle a servi les autres. J’avais le coeur qui battait la chamade. Peur que les autres s'aperçoivent de la situation. Peur des conséquences.
Mais heureusement, personne n’a rien dit. Margot s’est assise à coté de Kemb. Leurs jambes se touchaient. Impossible aux autres d’ignorer. Mais là encore, pas un mot. Juste des regards furtifs.
Le dernier à partir fut Mathieu. Avant de fermer la porte, il a parlé à l’oreille de Kemb qui a rigolé.
- Allez! Salut les loups et à bientôt
Un fois seuls, Kemb a donné une petite tape sur les fesses de ma femme:
- La prochaine fois n’oublie pas de remettre tes bas ma gazelle...
Surprise ébahie de ma femme qui a regardé ses jambes nues:
- Oh zut... j’ai complètement oublié de les remettre après...
Inutile d’être devin pour comprendre. Kemb a rigolé de bon coeur. Moi beaucoup moins.
Puis il s’est tourné vers moi:
- Mon pote trouve ta femme à son goût... Si tu as envie de la lécher, ne te prive pas, elle doit être bien pleine après ce que je lui ai mis dans la cuisine... Allez ma gazelle, vas te faire reluire par ton P’ti mâle... Je vous rejoins...