Dépravée
J’ai connu une époque de confusion. J’en ai honte à présent. J’ai consenti peu après à un début de psychanalyse interrompue par la suite. J’en sais assez sur mes gouffres. J’ai du monstre dans ma psyché comme tout un chacun.
Cependant je ne croyais pas atteindre à une pareille transgression. J’en ai fait l’aveu à personne hormis vous, involontaires confidents d’une fausse confession. L’écriture est un si commode exutoire. Elle fait accroire à une hypothétique résilience. Je n’en suis pas dupe mais j’avoue le plaisir secret à m’étaler ici en larges lignes sur mon crime et mon tourment.
Tout a commencé dirais-je par un homme, mon compagnon d’alors. J’avais pour lui une admiration sans bornes. Il était brillant et plus âgée que moi. Il aurait pu être mon père. J’étais maître de conférences à l’Université. Il m’avait reçu le premier jour. Je le connaissais de notoriété. J’avais adoré l’un de ses ouvrages et grand succès de librairie malgré l’aridité du sujet.
Il était homme à femmes.. J’aurais dû ne rester qu’une de ses maîtresses. Mais ce soir-là il m’avoua en même temps que son âge, sa maladie et le désespoir qui l’étreignait souvent. J’entendis son appel au secours et cru devoir y répondre. Je fus trop sensible à son propos si lyrique où il parlait de l’analogie de mon visage avec celui des madones de Raphaël. Par la suite je perçais à jour tout le secret de ce langage orné. Je fus dupé par de vieux tours.
Nous achetâmes ce pavillon en petite banlieue où nous fûmes heureux cinq ans. Je fermais les yeux sur ses relations amoureuses avec de jeunes étudiantes. J’étais plutôt novice en matière de sexe. Il m’initia à ce que je percevais alors comme des cochonneries mais je ne croyais ne devoir rien lui refuser.
En moins d’un an je découvrais à la fois saphisme, sodomie et boîte échangiste. Mes parents et mes proches ne surent rien de cette débauche où m’entraîna cet homme, vénérable intellectuel admiré si universellement. J’ai été heureuse en enfer. J’ai avancé les yeux longtemps bandés. Avec effroi j’ai découvert ce fond de tourbe au fond de moi.
Le psy m’a peu ou prou convaincu que c’était le résultat néfaste de mon éducation rigoriste.
Il est vrai que le caractère démoniaque de mes excès ne pouvait traduire qu’une sorte de rébellion contre l’argile dont on m’avait pétri. Il me fallait profaner cette petite fille virginale dont se flattait dans leur quartier mes parents ce qui me parut toujours exorbitant et répréhensible. Cette belle statue je n’avais de cesse de la fouler maintenant au pied dans nos étranges sabbats. Je devenais une autre sous le ministère d’un funeste compagnon. Aussi-je fus-je atterré par sa trahison et sa disparition dans mon univers.
En effet j’appris dans un email cruel qu’il me quittait pour l’une de ses étudiantes dont les parents avaient beaucoup de biens. J’augurais mal de ce choix ce que le destin allait bientôt confirmer. Cette débauche et cette fuite devant précipiter ses jours.
Deux ans plus tard il vint en effet à mourir. J’accusais mal du coup. J’avais rêvé un jour de fermer les yeux de mon mentor. Je ne hais tant point l’imprévu et le hasard. Je lui en voulais qu’il m’ait fait monter si haut sur une branche pour m’abandonner. Ainsi que le petit chaton je ne savais maintenant comment redescendre.
Un temps je plongeais dans une profonde dépression et n’eut plus de contact que mes deux vieux parents désarmés. Entre autre vice il m’avait converti au Whisky ce qu’ignoraient aussi mes proches. J’en bus beaucoup et de façon inconsidéré. La solitude bientôt me pesa pourtant. Je ne voulais cependant accéder aux sollicitations des anciennes relations. Celles-ci me rappelant mon compagnon.
J’étais emmurée vivante dans le désespoir. Cet état d’immobilité aurait pu durer longtemps. Je n’avais de consolation que mon beau berger allemand Sultan que je ne voulais frustrer de ses longues marches journalières. L’affection que je lui portais était en proportion de la haine que je portais maintenant aux hommes.
Lui-même dut se résoudre de l’absence avérée de son maître et se colla davantage à moi, son unique maîtresse. Nous formions un parfait couple et il était inconcevable pour moi qu’un animal put me tromper. Notre relation dut rester longtemps sereine.
Puis un soir que j’avais bu plus que de raison je m’étalais telle une épave le long de mon divan. J’étais en peignoir nue dessous. Les pans de ceux-ci étant entrouverts et n’offrant mon corps à aucun regard d’homme. Je somnolais abrutie dans mon ivresse. Lorsque je perçus qu’une âpre langue gourmande me léchait le sexe.
Je crus un instant et dans ma confusion que ce fut mon ancien ami revenu. Puis la raison et le fait que cette langue était trop vigoureuse et excitante me représenta que c’était bien mon fidèle Sultan qui s’adonnait à une étrange fantaisie. Voulait-il me consoler dans mon étrange désarroi ou convoitait-il depuis longtemps le fruit caché entre mes cuisses ?
Je trouvais cela doux et tint à ne pas rejeter mon Sultan. Je voulais le contenter et en faire autant pour moi-même. Cela dura dix minutes de profond plaisir. Je n’y tins plus et je m’enfuyais par la suite dans ma chambre pour me goder et parachever l’excitation.
Nous réitérâmes chaque soir l’opération. J’écartais les cuisses subrepticement et c’était le signal pour que Sultan se jeta entre avec la langue. Je l’invitais à me lécher outre la moule, l’orifice du cul aussi. Je voulais jouir par mes deux trous.
Secrètement j’honorais le désir de mon ancien compagnon qui n’avait eu de cesse que je céde au vice de la zoophilie. Or j’avais toujours refusé cela comme ultime tabou. Il avait considérée que c’était effronterie de ma part et le signe que je voulais renoncer à tous ses enseignements. Je ne voulais pas descendre à l’étape ultime de l’abaissement. Or le miracle s’était opéré seul et en son absence. Il ne manquait qu’à ce que Sultan me saillit au propre. Ce fut fait peu après.
Après qu’il m’eût gloutonnement léché les orifices, je me mis à quatre pattes devant lui sur la moquette. Il semblait n’attendre que cela et se positionna avec dextérité comme il eût fait avec une chienne ce que j’étais quelque part.
J’eus peur un instant d’être ainsi à sa merci méconnaissant les réactions imprévisibles d’un chien. J’eus un frisson particulier de sentir sa queue se couler dans mon sexe. Elle faisait l’affaire et je la trouvais agissante comme je le rêvais. Je fus prise avec rudesse et tel que je le méritais. Sultan devint en un instant mon dieu.
Peut-être m’avait-il observé des fois prise en levrette par le compagnon ou un autre homme. Une injustice ainsi se réparait. Tout autant que les autres mâles voire davantage il avait droit à me sauter. Il eût droit à pénétrer tant ma chatte que l’anus. Outre que d’entrer dans mon lit, je l’autorisais en effet à me prendre comme un mari.
Notre couple était affermi pour le coup. Qui pouvait imaginer au petit matin que ce gros chien et sa propriétaire fissent corps souvent au secret de l’alcôve.
Je pris goût à ce genre de plaisir. Je tins à le partager avec d’autres personnes. Je rencontrais sur le net deux, trois femmes adeptes d’une telle débauche. Nous échangeâmes nos animaux et procédèrent à quelques parties que nous filmâmes.
J’étais parvenu aux extrêmes de mon vice.
Mon ex eût été content que ses leçons portassent si loin. Cela durant un an et Sultan mourut d’une étrange maladie. Je fus empli d’un immense chagrin. Je conçus cela telle une punition et ne voulut reprendre ni de chien ni de persévérer dans ce genre de vice. Je commençais de ce jour ma psychanalyse me gardant d’avouer au docteur tout mon crime.
Depuis j’ai rencontré Michel, un collègue. Il m’a convaincu à ce que nous ayons un premier enfant. J’ai dit oui à lui et à la vie. Je suis devenue une autre femme. Trop heureux il m’a demandé quel cadeau je désirais pour Noël. J’ai répondu : « Un beau chien. »
Boom boom boom
Boom boom boom, les basses résonnent dans toute la boite de nuit, enveloppant la musique techno d'une couverture ouatée.
Boom boom boom, je regarde ma montre pour la 5ieme fois en 10 minutes. Mais qu'est-ce qu'elle fout, ça fait une heure qu'elle a disparue.
Boom boom boom, et ce bruit qui commence à me taper sur le système, putain elle fait chier, c'est mon anniversaire et elle me laisse choir dans ce club pourri.
Je finis mon whisky coca. Je m'en suis enfilé un à chaque fois que j'ai maté l'heure. Je me redresse, merde je tiens à peine debout.
Boom boom boom, je me dirige vers la sortie, les basses se font plus douces pendant que je traverse le long couloir qui m’amène vers la fraîcheur et le calme.
Arrivé dehors je croise un groupe de mecs surexcités :
- Putain t'as vu ce qu'elle a pris la connasse !
- Elle a mangé grave, et elle en demande encore.
- Tu la connaissais cette pute ?
- Déjà baisée une ou deux fois, le genre de chienne qui vient que pour se faire troncher.
Je m'éloigne, songeant à cette fille dont parlaient les mecs. Ca existe donc ce genre de nana ?
Je me remets à penser à Magalie, mais qu'est-ce qu'elle fout ? Elle est sorti cloper y'a une heure de ça et n'est jamais revenue. Y sont sympa ses potes, mais ca va un peu. Merci la soirée d'anniversaire.
Une autre bande passe prêt de moi, la seule fille s'exprime très fort :
- Faut vraiment pas avoir de face pour pomper toutes les queues qu'on te fourre dans la bouche comme ça !
- T'es jalouse c'est tout !
- Jalouse de cette pute, mon cul oui !
- En plus son mec est en boite, je l'ai vu tout à l'heure
- Arrêeete !
- J'te jure, je l'ai vu l'embrasser plusieurs fois avant qu'elle se barre dehors.
La bande stoppe nette la discussion alors que je les dépasse.
- Putain c'est lui je crois !
- Il doit être au courant, encore de ces bourges du 16 qui viennent prendre de l'adrénaline dans les quartiers cheloux
Je me demande s'il parle de moi, pour le coup j'ai un doute, un gros doute. Je me retourne, et je les vois me mater avec insistance.
- Qu'est-ce t'as bâtard ?
- Tire toi sale pd ou on te défonce comme ta pute !
J’accélère le pas pour rejoindre le parking.
Boom boom boom, l'alcool exacerbe mes sensations, je sens mon cœur battre dans mes tempes.
J’aperçois un attroupement. Sous la lumière du lampadaire, un groupe de mecs. Ils crient, rient, applaudissent. Je me rapproche. Un mec me repousse : "attend ton tour bâtard".
Je devine une tête, blonde. La fille doit être à genoux. Les mains se pressent sur elle pour pouvoir profiter de sa bouche. Elle se retourne, je vais apercevoir son visage.
Boom, boom, boom, mon coeur va faire exploser ma poitrine, ca ne peut pas être elle, pas Magalie. Deux mois qu'on est ensemble, depuis la soirée IUT Tech de Co, et nous n'avons pas encore fait l'amour. J'ai eu droit à une branlette du bout des doigts et une pipe, rapidement entre deux cours.
Boom, boom, boom, le visage se découvre, c'est elle ! ELLE ! Son maquillage a dégouliné sur ses joues, on dirait une pute à pas cher de St-Ouen. Non, on ne dirait pas une pute, c'est une pute.
Un mec jute sur sa gueule grande ouverte, elle lèche chaque goûte de sperme qui coule de la verge fièrement tendue devant ses lèvres. Son visage est inondé de foutre.
Un autre mec se présente devant elle, lui crache en pleine face.
- Putain tu t'es pas fait assez défoncer, arrête de sucer, c'est pour les pucelles ça.
Les autres mecs rient.
Il la traine par les cheveux, elle gemit mais ne se débat pas. Il la colle contre ma voiture. MA pute, Ma voiture. Ses seins sont écrasés contre le coffre de l'Audi. Il releve sa jupe au dessus de ses reins et descend son string au milieu de ses cuisses.
- Tiens connasse, mange dans ton cul !
Le black entre sa queue dans le cul de Magalie, et la ravage.
Boom, boom, boom. Le corps défoncé par les coups de boutoirs de l'étalon résonne contre le coffre.
Boom, boom, boom, il redouble d'efforts pour épater ses copains.
Ma belle n'est plus consciente de ce qu'elle fait, comme dans un état second.
- J'ai juté dans son cul à la pute !
- Haa ha
La foule est prise de rire, les mecs se battent pour "en avoir un bout de la pute à négros".
Boom, boom, boom, un autre prend place dans le cul de ma meuf, et reprend de plus belle.
Un quart d'heure a passé, il ne reste plus que moi, le mec qui s'active dans la chatte de Magalie, et un autre gars.
Le gars devant moi est pris d'un spasme, je comprends qu'il vient de jouir.
Il se retire, un filet de sperme coule le long de la cuisse de ma belle blonde.
L'autre gars me laisse sa place : "je te laisse son cul à cette pute, moi je vais lui fourrer la bouche".
Malgré moi, je bande, je bande depuis le début, et je n'ai jamais cessé de bander.
Je sors ma queue raide et l'enfonce dans l'anus ouvert de Magalie. Il fait chaud et humide à l’intérieur de ma belle blonde.
Boom, boom, boom, c'est à mon tour de marquer la cadence.
Boom, boom, boom, baise la cette pute.
Boom, boom, boom, baise la et quitte la.
Boom, boom, boom, haaaaaa, je jouis, je jouis comme jamais ....
Une envie irrépressible me prend. L'envie d'être humilié, moi si fier.
Je me mets à genoux, colle ma bouche contre le sexe souillé de la jeune catin, et je lèche, je lèche et je lape le foutre qui coule de sa chatte et de son cul.
Mon dernier compagnon vide ses couilles directement dans la bouche de la pute qui me sert de petite amie.
Elle ri en léchant des doigts gluants. Elle n'a même pas vu que j'étais là, en elle, parmi tous les autres.
Je rentre ma queue dans mon jean, et retourne en boite.
Magalie glisse contre la voiture et reste inerte par terre.
Je me retrouve rapidement au comptoir de la boite. Je m'enfile 3 whisky coca d'affilé.
Un mec s'approche de moi en riant. Je le reconnais, c'est celui qui est resté en dernier avec moi.
Il s'adresse à moi en souriant :
- J't'ai reconnu. C'est ta meuf hein ?
- Non, pas du tout, mais je l'ai baisée aussi cette connasse
- Mens, pas, je sais que c'est ta meuf. Belle pute hein !
- Fait pas chier
- Tu fermes ta gueule. Si j'avais pas été là, t'y passais aussi, comme ta grognasse. Ramène la maintenant, elle a assez pris pour ce soir, dit-il en souriant. Mais fait la venir de temps en temps, elle videra les couilles de mes homeboys. Ça leur fait du bien, une blonde des beaux quartiers.
Je décide de lever le camp car je comprends que la situation est tendue pour moi. Je vais leur laisser ma copine, ou plutôt mon ex copine. Ca lui fera le cul. Le soir de mon anniversaire merde.
Je retrouve Magalie pimpante sur la piste de danse. Remaquillée, rafraîchie, elle a du passer aux toilettes se replâtrer la gueule.
- Ben t’étais où ? J't'ai cherché partout ?
- Pardon ?
- Ben oui, je suis allé chercher des clopes, et après plus personne à mon retour ...
Elle me prend pour un con en plus cette pute.
Boom, boom, boom, elle me prend pour un con et ça me fait bander.
Boom boom boom, le sang afflue dans ma queue, mon gland cogne contre on jean.
Boom boom boom, arrivés à la voiture, je mets ma main contre la nuque de Magalie et la force me sucer.
Elle se laisse faire. Elle y met du cœur. Un vrai aspirateur à foutre.
Boom boom boom, je jouis, en saccade dans sa bouche.
Elle se relève et souri, elle m'embrasse.
- Merci me dit-elle
- Pour ?
- Merci c'est tout, j'ai passé une bonne soirée.
- Merci moi aussi. (pourquoi tu mens espece de lâche)
Elle fait comme si rien ne s'était passé ? Sait-elle que je sais ?
Nous rentrons. Plus un mot dans la voiture. Nous rentrons, plus un mot dans l'appart. Nous rentrons, plus un mot dans le lit.
Je comprends que je suis cocu, que j'aime ça, et que cela va durer longtemps.
J’ai connu une époque de confusion. J’en ai honte à présent. J’ai consenti peu après à un début de psychanalyse interrompue par la suite. J’en sais assez sur mes gouffres. J’ai du monstre dans ma psyché comme tout un chacun.
Cependant je ne croyais pas atteindre à une pareille transgression. J’en ai fait l’aveu à personne hormis vous, involontaires confidents d’une fausse confession. L’écriture est un si commode exutoire. Elle fait accroire à une hypothétique résilience. Je n’en suis pas dupe mais j’avoue le plaisir secret à m’étaler ici en larges lignes sur mon crime et mon tourment.
Tout a commencé dirais-je par un homme, mon compagnon d’alors. J’avais pour lui une admiration sans bornes. Il était brillant et plus âgée que moi. Il aurait pu être mon père. J’étais maître de conférences à l’Université. Il m’avait reçu le premier jour. Je le connaissais de notoriété. J’avais adoré l’un de ses ouvrages et grand succès de librairie malgré l’aridité du sujet.
Il était homme à femmes.. J’aurais dû ne rester qu’une de ses maîtresses. Mais ce soir-là il m’avoua en même temps que son âge, sa maladie et le désespoir qui l’étreignait souvent. J’entendis son appel au secours et cru devoir y répondre. Je fus trop sensible à son propos si lyrique où il parlait de l’analogie de mon visage avec celui des madones de Raphaël. Par la suite je perçais à jour tout le secret de ce langage orné. Je fus dupé par de vieux tours.
Nous achetâmes ce pavillon en petite banlieue où nous fûmes heureux cinq ans. Je fermais les yeux sur ses relations amoureuses avec de jeunes étudiantes. J’étais plutôt novice en matière de sexe. Il m’initia à ce que je percevais alors comme des cochonneries mais je ne croyais ne devoir rien lui refuser.
En moins d’un an je découvrais à la fois saphisme, sodomie et boîte échangiste. Mes parents et mes proches ne surent rien de cette débauche où m’entraîna cet homme, vénérable intellectuel admiré si universellement. J’ai été heureuse en enfer. J’ai avancé les yeux longtemps bandés. Avec effroi j’ai découvert ce fond de tourbe au fond de moi.
Le psy m’a peu ou prou convaincu que c’était le résultat néfaste de mon éducation rigoriste.
Il est vrai que le caractère démoniaque de mes excès ne pouvait traduire qu’une sorte de rébellion contre l’argile dont on m’avait pétri. Il me fallait profaner cette petite fille virginale dont se flattait dans leur quartier mes parents ce qui me parut toujours exorbitant et répréhensible. Cette belle statue je n’avais de cesse de la fouler maintenant au pied dans nos étranges sabbats. Je devenais une autre sous le ministère d’un funeste compagnon. Aussi-je fus-je atterré par sa trahison et sa disparition dans mon univers.
En effet j’appris dans un email cruel qu’il me quittait pour l’une de ses étudiantes dont les parents avaient beaucoup de biens. J’augurais mal de ce choix ce que le destin allait bientôt confirmer. Cette débauche et cette fuite devant précipiter ses jours.
Deux ans plus tard il vint en effet à mourir. J’accusais mal du coup. J’avais rêvé un jour de fermer les yeux de mon mentor. Je ne hais tant point l’imprévu et le hasard. Je lui en voulais qu’il m’ait fait monter si haut sur une branche pour m’abandonner. Ainsi que le petit chaton je ne savais maintenant comment redescendre.
Un temps je plongeais dans une profonde dépression et n’eut plus de contact que mes deux vieux parents désarmés. Entre autre vice il m’avait converti au Whisky ce qu’ignoraient aussi mes proches. J’en bus beaucoup et de façon inconsidéré. La solitude bientôt me pesa pourtant. Je ne voulais cependant accéder aux sollicitations des anciennes relations. Celles-ci me rappelant mon compagnon.
J’étais emmurée vivante dans le désespoir. Cet état d’immobilité aurait pu durer longtemps. Je n’avais de consolation que mon beau berger allemand Sultan que je ne voulais frustrer de ses longues marches journalières. L’affection que je lui portais était en proportion de la haine que je portais maintenant aux hommes.
Lui-même dut se résoudre de l’absence avérée de son maître et se colla davantage à moi, son unique maîtresse. Nous formions un parfait couple et il était inconcevable pour moi qu’un animal put me tromper. Notre relation dut rester longtemps sereine.
Puis un soir que j’avais bu plus que de raison je m’étalais telle une épave le long de mon divan. J’étais en peignoir nue dessous. Les pans de ceux-ci étant entrouverts et n’offrant mon corps à aucun regard d’homme. Je somnolais abrutie dans mon ivresse. Lorsque je perçus qu’une âpre langue gourmande me léchait le sexe.
Je crus un instant et dans ma confusion que ce fut mon ancien ami revenu. Puis la raison et le fait que cette langue était trop vigoureuse et excitante me représenta que c’était bien mon fidèle Sultan qui s’adonnait à une étrange fantaisie. Voulait-il me consoler dans mon étrange désarroi ou convoitait-il depuis longtemps le fruit caché entre mes cuisses ?
Je trouvais cela doux et tint à ne pas rejeter mon Sultan. Je voulais le contenter et en faire autant pour moi-même. Cela dura dix minutes de profond plaisir. Je n’y tins plus et je m’enfuyais par la suite dans ma chambre pour me goder et parachever l’excitation.
Nous réitérâmes chaque soir l’opération. J’écartais les cuisses subrepticement et c’était le signal pour que Sultan se jeta entre avec la langue. Je l’invitais à me lécher outre la moule, l’orifice du cul aussi. Je voulais jouir par mes deux trous.
Secrètement j’honorais le désir de mon ancien compagnon qui n’avait eu de cesse que je céde au vice de la zoophilie. Or j’avais toujours refusé cela comme ultime tabou. Il avait considérée que c’était effronterie de ma part et le signe que je voulais renoncer à tous ses enseignements. Je ne voulais pas descendre à l’étape ultime de l’abaissement. Or le miracle s’était opéré seul et en son absence. Il ne manquait qu’à ce que Sultan me saillit au propre. Ce fut fait peu après.
Après qu’il m’eût gloutonnement léché les orifices, je me mis à quatre pattes devant lui sur la moquette. Il semblait n’attendre que cela et se positionna avec dextérité comme il eût fait avec une chienne ce que j’étais quelque part.
J’eus peur un instant d’être ainsi à sa merci méconnaissant les réactions imprévisibles d’un chien. J’eus un frisson particulier de sentir sa queue se couler dans mon sexe. Elle faisait l’affaire et je la trouvais agissante comme je le rêvais. Je fus prise avec rudesse et tel que je le méritais. Sultan devint en un instant mon dieu.
Peut-être m’avait-il observé des fois prise en levrette par le compagnon ou un autre homme. Une injustice ainsi se réparait. Tout autant que les autres mâles voire davantage il avait droit à me sauter. Il eût droit à pénétrer tant ma chatte que l’anus. Outre que d’entrer dans mon lit, je l’autorisais en effet à me prendre comme un mari.
Notre couple était affermi pour le coup. Qui pouvait imaginer au petit matin que ce gros chien et sa propriétaire fissent corps souvent au secret de l’alcôve.
Je pris goût à ce genre de plaisir. Je tins à le partager avec d’autres personnes. Je rencontrais sur le net deux, trois femmes adeptes d’une telle débauche. Nous échangeâmes nos animaux et procédèrent à quelques parties que nous filmâmes.
J’étais parvenu aux extrêmes de mon vice.
Mon ex eût été content que ses leçons portassent si loin. Cela durant un an et Sultan mourut d’une étrange maladie. Je fus empli d’un immense chagrin. Je conçus cela telle une punition et ne voulut reprendre ni de chien ni de persévérer dans ce genre de vice. Je commençais de ce jour ma psychanalyse me gardant d’avouer au docteur tout mon crime.
Depuis j’ai rencontré Michel, un collègue. Il m’a convaincu à ce que nous ayons un premier enfant. J’ai dit oui à lui et à la vie. Je suis devenue une autre femme. Trop heureux il m’a demandé quel cadeau je désirais pour Noël. J’ai répondu : « Un beau chien. »
Boom boom boom
Boom boom boom, les basses résonnent dans toute la boite de nuit, enveloppant la musique techno d'une couverture ouatée.
Boom boom boom, je regarde ma montre pour la 5ieme fois en 10 minutes. Mais qu'est-ce qu'elle fout, ça fait une heure qu'elle a disparue.
Boom boom boom, et ce bruit qui commence à me taper sur le système, putain elle fait chier, c'est mon anniversaire et elle me laisse choir dans ce club pourri.
Je finis mon whisky coca. Je m'en suis enfilé un à chaque fois que j'ai maté l'heure. Je me redresse, merde je tiens à peine debout.
Boom boom boom, je me dirige vers la sortie, les basses se font plus douces pendant que je traverse le long couloir qui m’amène vers la fraîcheur et le calme.
Arrivé dehors je croise un groupe de mecs surexcités :
- Putain t'as vu ce qu'elle a pris la connasse !
- Elle a mangé grave, et elle en demande encore.
- Tu la connaissais cette pute ?
- Déjà baisée une ou deux fois, le genre de chienne qui vient que pour se faire troncher.
Je m'éloigne, songeant à cette fille dont parlaient les mecs. Ca existe donc ce genre de nana ?
Je me remets à penser à Magalie, mais qu'est-ce qu'elle fout ? Elle est sorti cloper y'a une heure de ça et n'est jamais revenue. Y sont sympa ses potes, mais ca va un peu. Merci la soirée d'anniversaire.
Une autre bande passe prêt de moi, la seule fille s'exprime très fort :
- Faut vraiment pas avoir de face pour pomper toutes les queues qu'on te fourre dans la bouche comme ça !
- T'es jalouse c'est tout !
- Jalouse de cette pute, mon cul oui !
- En plus son mec est en boite, je l'ai vu tout à l'heure
- Arrêeete !
- J'te jure, je l'ai vu l'embrasser plusieurs fois avant qu'elle se barre dehors.
La bande stoppe nette la discussion alors que je les dépasse.
- Putain c'est lui je crois !
- Il doit être au courant, encore de ces bourges du 16 qui viennent prendre de l'adrénaline dans les quartiers cheloux
Je me demande s'il parle de moi, pour le coup j'ai un doute, un gros doute. Je me retourne, et je les vois me mater avec insistance.
- Qu'est-ce t'as bâtard ?
- Tire toi sale pd ou on te défonce comme ta pute !
J’accélère le pas pour rejoindre le parking.
Boom boom boom, l'alcool exacerbe mes sensations, je sens mon cœur battre dans mes tempes.
J’aperçois un attroupement. Sous la lumière du lampadaire, un groupe de mecs. Ils crient, rient, applaudissent. Je me rapproche. Un mec me repousse : "attend ton tour bâtard".
Je devine une tête, blonde. La fille doit être à genoux. Les mains se pressent sur elle pour pouvoir profiter de sa bouche. Elle se retourne, je vais apercevoir son visage.
Boom, boom, boom, mon coeur va faire exploser ma poitrine, ca ne peut pas être elle, pas Magalie. Deux mois qu'on est ensemble, depuis la soirée IUT Tech de Co, et nous n'avons pas encore fait l'amour. J'ai eu droit à une branlette du bout des doigts et une pipe, rapidement entre deux cours.
Boom, boom, boom, le visage se découvre, c'est elle ! ELLE ! Son maquillage a dégouliné sur ses joues, on dirait une pute à pas cher de St-Ouen. Non, on ne dirait pas une pute, c'est une pute.
Un mec jute sur sa gueule grande ouverte, elle lèche chaque goûte de sperme qui coule de la verge fièrement tendue devant ses lèvres. Son visage est inondé de foutre.
Un autre mec se présente devant elle, lui crache en pleine face.
- Putain tu t'es pas fait assez défoncer, arrête de sucer, c'est pour les pucelles ça.
Les autres mecs rient.
Il la traine par les cheveux, elle gemit mais ne se débat pas. Il la colle contre ma voiture. MA pute, Ma voiture. Ses seins sont écrasés contre le coffre de l'Audi. Il releve sa jupe au dessus de ses reins et descend son string au milieu de ses cuisses.
- Tiens connasse, mange dans ton cul !
Le black entre sa queue dans le cul de Magalie, et la ravage.
Boom, boom, boom. Le corps défoncé par les coups de boutoirs de l'étalon résonne contre le coffre.
Boom, boom, boom, il redouble d'efforts pour épater ses copains.
Ma belle n'est plus consciente de ce qu'elle fait, comme dans un état second.
- J'ai juté dans son cul à la pute !
- Haa ha
La foule est prise de rire, les mecs se battent pour "en avoir un bout de la pute à négros".
Boom, boom, boom, un autre prend place dans le cul de ma meuf, et reprend de plus belle.
Un quart d'heure a passé, il ne reste plus que moi, le mec qui s'active dans la chatte de Magalie, et un autre gars.
Le gars devant moi est pris d'un spasme, je comprends qu'il vient de jouir.
Il se retire, un filet de sperme coule le long de la cuisse de ma belle blonde.
L'autre gars me laisse sa place : "je te laisse son cul à cette pute, moi je vais lui fourrer la bouche".
Malgré moi, je bande, je bande depuis le début, et je n'ai jamais cessé de bander.
Je sors ma queue raide et l'enfonce dans l'anus ouvert de Magalie. Il fait chaud et humide à l’intérieur de ma belle blonde.
Boom, boom, boom, c'est à mon tour de marquer la cadence.
Boom, boom, boom, baise la cette pute.
Boom, boom, boom, baise la et quitte la.
Boom, boom, boom, haaaaaa, je jouis, je jouis comme jamais ....
Une envie irrépressible me prend. L'envie d'être humilié, moi si fier.
Je me mets à genoux, colle ma bouche contre le sexe souillé de la jeune catin, et je lèche, je lèche et je lape le foutre qui coule de sa chatte et de son cul.
Mon dernier compagnon vide ses couilles directement dans la bouche de la pute qui me sert de petite amie.
Elle ri en léchant des doigts gluants. Elle n'a même pas vu que j'étais là, en elle, parmi tous les autres.
Je rentre ma queue dans mon jean, et retourne en boite.
Magalie glisse contre la voiture et reste inerte par terre.
Je me retrouve rapidement au comptoir de la boite. Je m'enfile 3 whisky coca d'affilé.
Un mec s'approche de moi en riant. Je le reconnais, c'est celui qui est resté en dernier avec moi.
Il s'adresse à moi en souriant :
- J't'ai reconnu. C'est ta meuf hein ?
- Non, pas du tout, mais je l'ai baisée aussi cette connasse
- Mens, pas, je sais que c'est ta meuf. Belle pute hein !
- Fait pas chier
- Tu fermes ta gueule. Si j'avais pas été là, t'y passais aussi, comme ta grognasse. Ramène la maintenant, elle a assez pris pour ce soir, dit-il en souriant. Mais fait la venir de temps en temps, elle videra les couilles de mes homeboys. Ça leur fait du bien, une blonde des beaux quartiers.
Je décide de lever le camp car je comprends que la situation est tendue pour moi. Je vais leur laisser ma copine, ou plutôt mon ex copine. Ca lui fera le cul. Le soir de mon anniversaire merde.
Je retrouve Magalie pimpante sur la piste de danse. Remaquillée, rafraîchie, elle a du passer aux toilettes se replâtrer la gueule.
- Ben t’étais où ? J't'ai cherché partout ?
- Pardon ?
- Ben oui, je suis allé chercher des clopes, et après plus personne à mon retour ...
Elle me prend pour un con en plus cette pute.
Boom, boom, boom, elle me prend pour un con et ça me fait bander.
Boom boom boom, le sang afflue dans ma queue, mon gland cogne contre on jean.
Boom boom boom, arrivés à la voiture, je mets ma main contre la nuque de Magalie et la force me sucer.
Elle se laisse faire. Elle y met du cœur. Un vrai aspirateur à foutre.
Boom boom boom, je jouis, en saccade dans sa bouche.
Elle se relève et souri, elle m'embrasse.
- Merci me dit-elle
- Pour ?
- Merci c'est tout, j'ai passé une bonne soirée.
- Merci moi aussi. (pourquoi tu mens espece de lâche)
Elle fait comme si rien ne s'était passé ? Sait-elle que je sais ?
Nous rentrons. Plus un mot dans la voiture. Nous rentrons, plus un mot dans l'appart. Nous rentrons, plus un mot dans le lit.
Je comprends que je suis cocu, que j'aime ça, et que cela va durer longtemps.