Quantcast
Channel: Chez Andre 112
Viewing all articles
Browse latest Browse all 2644

Histoire du net. Auteur: Malice. Justin... Suite

$
0
0
Toutes de salopes! J'vous le dis moi....
A part ma mère... LOL

Cauchemar ou presque…
Chapitre IV

Chapitre IV
Va- t- en la lumière, va- t- en la réalité, va- t- en la vérité. Je ne veux pas vous voir.
Laissez- moi encore un peu me reposer dans le néant de mon sommeil. Je les entends
descendre les escaliers, je les entends discuter, rire, plaisanter. Deux enfants, ce ne sont que
deux enfants. J'entends l'entrechoquement des bols, le bruit sec des céréales. J'entends la
télé, les dessins animés. Ils sont deux enfants, un dimanche de juin, qui s'éveillent comme
tant d'autre partout ailleurs. Et il me faut me lever, moi la mère ignoble, moi la femme
coupable. Il me faut me lever et leur faire face, les regarder dans les yeux et reprendre mon
rôle. Quel rôle ? Quel rôle mon fils va- t- il vouloir m'attribuer ? Quel rôle cette gamine, cette
tentatrice va vouloir me donner ?
Qu'elle est douce la pluie de la douche, qu'elle est apaisante. L'eau roule sur ma peau
et m'en rappelle les contours, l'entièreté. Cette enfant m'a dispersée. Elle m'a faite voler en
un millier d'éclat et il me faut recoller chaque morceau pour pouvoir, à nouveau, leur faire
face. Je croyais que cette guerre absurde avec mon fils pourrait me dépasser, avoir raison de
moi. Mais ce n'est rien, comparé à ce que cette fillette m'a appris. Alain, le jardinier, avait
comblé rapidement un manque banal. Il avait été une rustine sur une libido dégonflée, à
bout de souffle. Je croyais que mon fils allait tout détruire mais non. Il a posé son doigt sur la
rustine et en avait gratté les contours. Du bout des ongles, du bout de ses attaques il avait
décollé une rustine, puis deux, puis trois… j'avais jusque là collé tellement de prétextes sur
mes manques refoulés que je ne savais plus ce qui était de mon être et ce qui était les
compromis.
Et maintenant ? Maintenant qu'il a tout poncé et mis à vif, maintenant qu'elle a
dissout les arrangements entre ma vie et mes pulsions inhibées, qu'est- ce que je devais
faire ? Comment redevenir moi ? Quel moi ? Je croyais que de perdre ma routine de vie était
un cauchemar mais j'étais loin du compte. Le cauchemar c'est ne plus savoir où est la raison,
où est le sens, où est le modèle que l'on veut reproduire pour qu'à la fin on puisse être fière
de soi. Je veux bien reprendre mon train-train, je veux bien que tout redevienne comme
avant. Mais c'était quoi ? Tromperie ? Duperie ? Ignorance ?
Bon… Il faut que je sorte de cette douche. Il me faut m'habiller et descendre. Il me
faut m'attaquer à une chose après l'autre, sinon jamais je ne m'en sortirai. Cette robe, oui,
pas trop courte, pas trop longue… Les sous- vêtements… voilà… Ils sont peut- être à poil en
bas mais il est hors de question que je me laisse dicter ma conduite par de préado à peine
pubère. Oui ! Je sais ! Je n'arrive pas à extirper de mon esprit la vision de ce sexe de fillette
en gros plan. Mais si je me laisse déstabiliser, jamais ce cauchemar prendra fin. Je peux
survivre à une dépression mais mon fils a besoin que je résiste. Si le seul repère que je puisse
lui offrir et celui de la colère et de la rancoeur et bien qu'il en soit ainsi, mais je résisterai, je
le dois.
Tiens il a un teeshirt et un boxer. Et elle porte un short et une saharienne. Est- ce une
lueur d'espoir ou une façon plus sournoise de me désarçonner le moment venu ? Bonjours
les enfants, oui, voilà, un bisou de bonne journée, comme dans toute bonne famille. Tiens
elle me tutoie, tu me diras, en général quand on couche avec quelqu'un on peut se sentir
assez intime pour tutoyer… Mais elle est toute gentille, toute douce. Une vraie petite fille
modèle. Et mon cher fiston, il n'est pas mignon ? Il s'est levé et m'apporte mon bol de café.
De quoi est- ce que je me plains ?
Le programme de la journée ? C'est vraiment important, là, de suite ? Bronzage,
piscine, lecture de cours ? Parfait, moi ce sera invisibilité, non existence et évitement… Oui,
voilà, ménage, linge et repassage… pareil. Tiens, mon fils a sa main sur la cuisse de la
gamine. Il perd le rythme, il devrait se méfier. Comment ? Il ne sait pas ce qui s'est passé
cette nuit, il s'est réveillé et nous a entendu discuter mais était trop fatigué pour nous
rejoindre… et il est très content de voir qu'Isabelle ne tarit plus d'éloge sur moi et elle
l'aurait même poussé à ne plus me pousser à bout. Mais pourquoi donc mon chéri ? Vas- y
torture moi, maltraite moi, fais moi pleurer, tu fais ça si bien…
Non, il veut se faire pardonner, il est allé trop loin. Oui et bien nous verrons ça plus
tard, pour le moment je voudrais déprimer un peu tranquille et finir mon auto- analyse.
Quand j'aurais décidé quel châtiment de l'enfer me convient le mieux je le ferai savoir. Je
suis déjà un mauvaise épouse, une mère lamentable, alors pour ce qui est du versant copine,
confidente, il va falloir patienter un petit peu. C'est pas que mais faudrait voir à ne pas tout
bousculer non plus, s'il n'y a plus de surprise, ça n'est plus marrant.
En fait la journée s'est passée le plus simplement du monde. Les jeunes ont joué à
des jeux d'ado, ils ont fait leurs devoirs, ils ont mangé, courut, nagé. J'ai réussi à mettre
un peu d'ordre dans la maison et même dans mon esprit. Quand pierre est arrivé le soir, j'ai
vaguement prétendu qu'Isabelle dormait dans le salon. Non pas que ça lui importe vraiment
mais il semblait intrigué que je puisse laisser une fille dans la chambre de son fils. Moi si
conservatrice, vieux jeu… s'il savait le pauvre homme, s'il savait… Ta femme a tourné
lesbienne pédophile, non ce n'est pas un nouveau club de gym c'est juste la dernière
tendance amorale à la mode dans le quartier…
Quand Marie est venue chercher le sac de sa fille, le lundi matin, elle devait se
dépêcher, un truc méga urgent pour son mari. Je ne sais pas si elle se doute de quelque
chose mais de toute façon Jeudi après midi elle vient et je ne la lâcherai pas tant qu'elle ne
m'aura pas expliqué le pourquoi du comment. Et jusque là, tout s'est passé assez
simplement à la maison. Justin a bien laissé traîner sa main par ci par là, et, ho quel hasard,
mes fesses ou ma poitrine était dans le coin. Mais bon, un regard rapide et tout a repris son
cours.
Marie, toujours égale à elle- même. Oui ils sont effectivement nudistes, oui, ils ont fait
des expériences d'échangismes, oui ils apprécient l'art du massage. C'est incroyable que j'ai
pu apprendre tout ça de sa fille, jamais elle ne l'a dit à personne. Ouaiiiiiii chanceuse que je
suis, elle a choisi une personne pour jeter son dévolu et j'ai tiré le ticket gagnant… C'est tout
moi ça, je me plains alors qu'en fait, je devrais me montrer fière et heureuse d'avoir su si
bien faire parler sa mouflette… Ouai ben la mouflette, elle empeste toujours mon esprit avec
le parfum de son minou et ça commence à sérieusement me pourrir mes journées.
En fait la seule nuance à apporter au discours d'Isabelle c'est qu'elle n'aurait que très
rarement massé son père et qu'il n'a jamais eu, en pareil moment, une érection digne de ce
nom. Peut- être une demie- molle et encore… Ben soit la gamine elle a une sacré imagination
soit la papa il profite pas du massage que lorsque maman est à côté. Par contre quand vient
le moment malheureux de comprendre pourquoi tant de mystères, tout se complique. Elle
ne voulait pas me choquer, elle ne voulait perdre mon amitié… Et pour ce qui est des vraies
raisons ? Hein ? Ben il semblerait qu'en fait ce soit les bonnes raisons, les véritables. Elles
sont justes plus profondes.
Je décroche un peu en écoutant Marie se démener pour me donner des raisons plus
ou moins vraisemblables, plus exactement entre le thé et les larmes, et je poursuis
méthodiquement son raisonnement pour arriver à la conclusion qui s'impose. Marie fait
partie de ce genre de femme qui couche avec les gens qu'elle trouve abordable et sans
conséquence, et, devient timide et complètement inhibée avec les personnes auxquelles elle
tient. Je me retrouve donc à me demander si ma meilleure amie est entrain de m'avouer
qu'elle voudrait être ma soeur ou qu'elle est amoureuse de moi, voire les deux.
Je passe donc par un rapide détour histoire de lui dire ce que sa fille pense de Betty,
propos corroborés à contre coeur et illico. Et, décidant qu'il devient urgent de prendre le
taureau par les cornes ou par les coucouniettes, chacun son truc, je lui propose de troquer
son thé par une bière, vu que dans l'intervalle j'en descends une quasiment cul- sec. Marie
me regarde avec cet air mi- effaré mi- apeuré des enfants quand on leur dit qu'il faut qu'on
parle. En gros elle ne sait plus ce qui est du lard et ce qui est du cochon et encore moins là
où je veux en venir. J'avoue ne pas vraiment savoir moi- même. Dans l'absolu, il vaut mieux
poser des questions dont on est sûre de pouvoir digérer la réponse, mais il arrive quand
même un moment ou un chat doit être appelé un chat, et comprendre qu'il a des griffes et
que c'est une teigne.
- Tu as peur de moi ?
- Pardon ?
- Est- ce que tu as peur de moi Marie ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Disons que ça fait bientôt six ans qu'on se connaît et qu'il a fallut que ta fille sorte
avec mon garçon pour que j'apprenne que tu es nudiste, que tu a une vie sexuelle
relativement épanouie et diversifiée et que tu as organisé des parties de massage
intégrale chez toi avec un certain nombre de nos amies ou connaissances…
- Heu…
- Ma question est peut- être trop vague ou mal posée… Tu as peur que je répète ce
genre de chose à tout le monde ou que je sois trop coincée pour conserver une
amie aux meurs dissolues ?
- Ce n'est pas ça, Hélène…
- Ce n'est pas quoi ? Suis- je à ce point bornée ou limitée que je ne peux
comprendre que tes choix de vie puissent- être différents de miens ?
- Tu es en colère et je peux le comprendre… mais…
- En colère ? Tu penses que je suis en colère ? Non… Ho non. Peinée, déçue,
ennuyée, désappointée, triste à la limite, mais en colère, je ne vois pas de rainson
de l'être.
- Ecoute, tu es quelqu'un que j'apprécie énormément, tu es quelqu'un dont je suis
fière de pouvoir dire que tu es mon amie. C'est juste que… Et bien oui, j'avoue,
j'ai toujours eu peur que tu ne me juges et que tu penses que je suis une….
- Traînée ? Salope ?
- Mouai… Je suppose que tu peux appeler ça comme ça oui.
- Ce que j'ai du mal à saisir c'est si tu penses ça de moi pourquoi restes tu mon
amie ? Si je te trouvais bornée, si je te trouvais étroite d'esprit et si éloignée de
mes idées, de mes principes, je ne serai jamais restée ton amie…
- Tu as sûrement raison, mais je n'ai jamais pensé de toi que tu étais bornée,
Hélène, ou éloignée de mes principes comme tu dis… Je te connais suffisamment
pour savoir que tu l'indulgence et la gentillesse même. Mais je connais aussi ta
rigueur morale et ta ligne de conduite et j'avais peur que tu ne puisses
t'accommoder de mes folies, que tes principes ne puissent se faire à l'idée d'une
femme volage.
- Si je te suis bien. Je suis assez bien pour être ton amie mais pas assez ouverte
pour être ta confidente, c'est ça ?
- Non ! En fait… tu es trop bien pour être ma confidente…
- Trop bien ? Comme si j'étais ta mère ?
- Ma soeur ou quelqu'un aux yeux de qui je voulais être une femme presque
parfaite…
- Parce que bien sur tu penses que je suis une femme parfaite…
- Non, enfin… disons que tu es, de toutes les femmes que je connais, celle qui se
rapproche le plus de la perfection…
- Ha…
- …
- Au fait tu sais quoi ? Il y a quinze jours mon fils m'a surprise dans ma chambre
entrain de me faire sauter en levrette par le paysagiste.
- Pardon ?!?
- Il y a quinze jours mon fils m'a surprise dans ma chambre entrain de me faire
sauter en levrette par le paysagiste.
- Tu plaisantes ?
- J'en ai l'air ?
- J'y crois pas…
- Et pourtant.
- Justin t'as vue à quatre pattes avec…
- Oui bon ben ça va… les détails je commence à les connaître et même un peu trop,
figure- toi, mais oui, c'est ça…
- Ha ben ça…
- Comme tu dis…
- Et Pierre ? Il n'est pas au courant je suppose…
- Non t'es folle ? Il me tuerait…
- Je me doutais bien qu'un jour tu finirais par laisser un autre homme te toucher.
Même une femme ne peut pas passer autant de temps sans avoir une relation
sexuelle et continuer d'être une amante.
- C'est pas un peu redondant ce que tu dis ?
- Non, en fait, Pierre devrait te remercier de l'avoir trompé, si tu étais restée plus
longtemps sans sexe, la seule façon de pouvoir conserver un semblant d'équilibre
aurait été de t'en détacher complètement. Comme ce gens qui se convainquent
que les chocolat n'est pas bon parce qu'ils ne veulent plus en manger, ou que la
clope pue pour s'aider à arrêter.
- Ho je vois… tu avais peur que je renonce complètement au sexe et que je me
transforme en une pudibonde acariâtre pour me convaincre que c'est normal que
je n'ai plus de relation sexuelle.
- Exactement… Mais très franchement j'avoue que t'as fait fort. Te faire choper par
ton fils… Et il l'a pris comment ton chérubin ?
- Mal.
- A quel point ?
- Au point de me prendre pour un véritable objet sexuel et de me faire chanter.
- Heu… j'ai peur de mal te comprendre… Il a essayé de te… de te toucher ?
- Oui, exactement…
- Ho mon Dieu ! Ma pauvre, quel petit salaud ! Et tu t'en sors comment ?
- Mal.
- Il… il a réussi à te mettre la main dessus ?
- Une fois oui… et pour être toute à fait franche, s'il a amené ta fille ici c'était pour
m'obliger à les regarder se peloter.
- Tu plaisantes ?
- Non, toujours pas…
- C'est comme ça que tu as appris que nous étions nudistes… ?
- Oui.
- Ho Hélène, je suis si désolée pour toi… Mais pourquoi ne pas m'en avoir parlé
avant ?
- Parce que ce n'est pas ta fille qui m'a expliqué votre style de vie, mais mon fils…
- Hein ?!?
- Et oui, il semblerait que ce soit un fait plus ou moins connu des gamins de la
bande de nos enfants.
- Ho les petites ordures… Mais… Si je dois maintenant parler franchement… Je
m'en doutais.
- Et ça ne te dérange pas ?
- Que veux- tu que j'y fasse ? La connerie des parents et les hormones de leurs
rejetons, je ne peux pas lutter. Alors on les laisse dire. Si, après tout, ça peut
donner une idée plus ouverte de la sexualité à certains…
- A certains mais pas à moi, décidément…
- Ho Hélène, non, ce n'est pas ça du tout… tu étais plutôt une des dernières
personnes à pouvoir me considérer comme une femme avant de voir en moi une
salope.
- Et pourquoi devrais- je penser que tu es une salope ?
- Heu… Ce n'est pas si facile que ça à avouer, tu sais ? Encore moins quand je
devine ce que tu traverses.
- Ha bien y réfléchir, tu n'as jamais vraiment trompé ton mari, vu qu'il a toujours
été présent et consentant…
- Oui, c'est tout à fait ça. D'ailleurs Bernard est assez jaloux quand il ne s'agit pas
d'une partie que nous avons organisée.
- Vraiment ? Et tu n'as jamais couché avec quelqu'un d'autre sans qu'il ne le sache
ou sans que ce soit dans le cadre de votre libertinage ?
- Non, jamais en dehors du cadre de notre couple.
- Tu es donc une femme fidèle… Tu vois ? Comment aurai- je pu mal te juger ?
- Es- tu certaine que tu aurais eu ce raisonnement si tu n'avais pas été prise en
défaut par ton fils ?
- Tu crois vraiment que je t'aurais laissée tomber juste parce que vous êtes
sexuellement plus actifs que nous ?
- Je ne sais pas… ne le prends pas mal Hélène mais j'avoue ne pas savoir.
- Tu m'excuseras si je trouve ça un peu dur à avaler… Quand je pense à tout ce que
j'ai pu te dire sur mes inhibitions et mes fantasmes…
- Je sais… et si tu savais comme j'ai pu souffrir de ne pas pouvoir te dire que je
partage la plupart d'entre eux…
- Je veux te croire Marie mais n'arrive à comprendre, tu pouvais le faire, même
sans tout dire, mais au moins m'amener à ne pas te penser autre que ce que tu
es…
- Tu oublies une chose, Hélène, c'est la présence de Betty. Maintenant que tu m'as
dit ce que tu sais ou pense d'elle je me sens plus libre de te parler. Mais avec elle
comme troisième personne, je ne voulais pas empirer une situation que je savais
déjà dégradée.
- Pourquoi une telle rancoeur entre vous ?
- Quand on est arrivé par ici, Bernard et moi avons continué, pour nos soirées
particulières, de rencontrer des gens de la région dont on venait. Et puis un jour
Betty, il y a trois ou quatre ans, est tombé sur une annonce que nous avions passé
dans une revue échangiste, il y avait plus de deux ans auparavant. Elle et son mari
n'ont eu de cesse qu'ont les initie à l'échangisme. Mais comme certains couples
qui veulent goûter l'échangisme pour soigner une sexualité en déliquescence, la
soirée à mal tourné. Vincent, le mari de Betty, ne voulait que coucher avec moi,
et en fait, la présence de sa femme ou de mon mari, n'avait aucun intérêt pour
lui. Disons qu'il avait trouvé le moyen de tromper sa femme avec sa bénédiction
plutôt que de se cacher comme il en avait l'habitude. Bien évidemment Bernard
n'a pas apprécié et Betty m'a rapidement fait comprendre qu'elle était jalouse.
- Je vois…
- La soirée a été un désastre et nous n'avons jamais réitéré l'expérience. Mais
Betty, persuadée qu'à la limite, si ce n'est qu'avec moi, elle pouvait laisser son
mari la tromper, n'a pas arrêté de me demander de recommencer, même si
Bernard n'était pas là ou au courant, et même si elle n'était pas là… En gros elle a
confondu l'échangisme et la tromperie. Elle m'a prise pour une salope, et je ne
voulais vraiment pas que toi, ma dernière vraie amie, fasse la même chose.
- Je vois, je comprends un peu mieux. Mais pourquoi avoir continué à fréquenter
Betty ?
- Parce qu'il m'aurait fallut t'expliquer pourquoi je ne voulais plus la voir, en plus, je
ne savais pas ce qu'elle aurait été prête à te raconter pour conserver ton amitié
et te priver de la mienne.
- En un sens je dois te remercier de ne pas m'avoir demandé à choisir. J'aurais juste
aimé savoir ce qui se tramait pour pouvoir faire mon propre jugement. Si Justin
ne m'avait rien dit, je n'ose imaginer ce que m'aurait demandé Betty ou la
réputation qu'elle m'aurait faite à mon tour une fois que j'aurai refusé.
- Pourquoi dis- tu ça ?
- Vincent m'a toujours reluqué d'une façon plus qu'équivoque.
- Il n'est pas le seul…
- Tu veux parler de qui ?
- Heu… mon mari…
- Ha… Ton mari est tout à fait charmant, mais je ne suis pas certaine que l'art du
libertinage aurait un effet bénéfique sur mon foyer actuellement…
- Hihi… je suppose que non…
- Mais tu aimerais ?
- Quoi ?
- Que je couche avec Bernard pendant que tu te tapes Pierre ? C'est comme ça que
ça se passe non ?
- Oui… enfin non… pas que…
- Pas que ?
- Heu… oui… Les deux hommes peuvent prendre soin d'une femme après l'autre
aussi…
- Ha… oui… j'imagine, mais bon, je ne suis pas sûre que j'aimerai te savoir mise à
l'écart pendant que ton mari et le mien s'affairent sur moi…
- Hihi… C'est un peu les règles du jeu, mais tout est négociable. En fait la base de
tout est la confiance et, pour ce faire, il vaut mieux tout mettre à plat avant. Rien
de pire que, pris dans le feu de l'action, brusquer les inhibitions de quelqu'un…
- Brusquer les inhibitions ?
- Oui… certains aiment certaines choses et d'autres pas…
- Je ne saisis pas, si tu viens à une soirée échangiste tu sais quand même de quoi il
retourne, non ? J'ai beau être un peu coincée je sais qu'il ne s'agit pas d'une
partie de Monopoly géante.
- Oui mais tu sais quand il y a deux hommes et deux femmes, beaucoup de
possibilités s'offrent…
- Oui, assurément, deux hommes pour une femme, deux femmes pour un
homme…
- Oui, entre autres…
- Entre autres ?
- Ho ça va Hélène, pas la peine de jouer au chat et à la souris, je parle aussi de
rapport entre personnes du même sexe…
- Ho… Ca…
- Oui… ça…
- Et Bernard et toi ? Vous…
- Oui nous sommes tous deux bisexuels… Ce qui d'ailleurs n'est pas si fréquent chez
les hommes. C'est pour ça qu'il est préférable de discuter des préférences et des
tabous avant… Tout comme certaines tendances comme le sadomasochisme ou
l'utilisation d'objets... Enfin tout ce qui touche le sexe quoi…
- Oui… j'imagine… Et Bernard et toi vous êtes… sadomaso ?
- Non, du tout, j'avoue aimer parfois un peu de brusquerie ou quelques mots un
peu salaces mais je n'apprécie pas la douleur comme moteur du plaisir.
- Je vois…
- Choquée ?
- Non… Enfin oui… Mais pas par vos tendances, plutôt par le fait que je dois
maintenant essayer de vous imaginer faire ça alors que je t'ai toujours imaginée à
cent lieues de ce genre de choses.
- Je suis désolée…
- Mieux vaut tard que jamais à ce qu'il parait… Pour être tout à fait franche, je
m'étais dit que si tu ne te montrais pas franche avec moi je t'enverrai bouler.
Mais puisque que tu sembles vouloir tout me dire, je suis heureuse de t'avoir
encore comme amie.
- Je t'adore ma belle…
- Et ta fille ?
- Isabelle ?
- Une autre ?
- Non, désolée… hihi… et donc quoi ma fille ?
- Elle pense quoi de tout ça ? Comment vous faites avec elle ?
- Mais elle n'a jamais pris part à une de nos soirées !!!!
- Je me doute Marie, mais si nous avions ce genre de soirées à la maison, il nous
serait difficile de garder Justin loin du salon…
- Ho… ça… Et bien pour tout confesser, Isa est une enfant assez… mature pour son
âge, surtout sur le plan de sa sexualité. Je ne sais pas ce qu'elle t'a raconté mais
elle est très ouverte d'esprit et comprend que ses parents peuvent avoir envie
d'avoir des jeux d'adultes sans la présence de leurs enfants…
- Mais les enfants sont des enfants, Marie, je sais que Justin nous dirait
comprendre nos raisons, ça n'empêcherai que je l'imagine très bien en haut des
escaliers à nous espionner pendant qu'il secouerait sa petite nouille…
- Oui… Isabelle nous a espionnés une fois, enfin je l'ai surprise une fois.
- Et comment as- tu fait ?
- Et bien nous avons eu une longue conversation ensuite…
- Oui, ça j'imagine bien, mais pendant ?
- Comment ça pendant ? Ho… et bien je lui ai fais signe de déguerpir ce qu'elle a
fait au bout d'un moment…
- Au bout d'un moment ?
- Oui… Hoooo j'ai… j'ai l'impression à nouveau d'être une fieffée salope, une
femme ignoble…
- Mais je ne te juge pas Marie, je suis juste un peu curieuse… c'est un monde
complètement étranger pour moi.
- Je sais… … Oui bon et bien, imagine- toi que ce n'est pas si simple de tout arrêter
et aller voir ma fille alors que j'étais à quatre pattes avec le sexe d'un homme en
moi et celui de son père dans ma bouche…
- Et ton mari ?
- Il ne l'a pas vue, cette fois là…
- Tu n'as pas eu peur de la traumatiser ?
- Oui… Tu ne peux pas savoir à quel point j'étais effrayée. Elle allait faire ses onze
ans, une semaine plus tard. Mais tout s'est, en fait, bien passé. Nous avons
longuement parlé, plusieurs fois même, et j'ai pu, peu à peu, lui faire comprendre
certaines choses sur la sexualité.
- Elle semble effectivement assez callée sur le sujet mais aussi très intéressée.
- Oui je sais… J'avoue ne pas trop savoir quoi faire. Elle me promet de ne pas être
une fille facile mais son intérêt est si vif que je suis assez anxieuse quant à sa
capacité de se protéger.
- Oui, tout comme moi avec Justin, même s'il est un garçon.
- C'est un gentil garçon tu sais. Je me doute qu'il t'en fait voir de toutes les
couleurs mais je suis certaine qu'il va rapidement se reprendre…
- J'ai parfois l'impression que la seule chose qui puisse le faire se reprendre serait
de le laisser abuser de moi…
- Tu es sérieuse ?!?
- Oui et non… Je sais que c'est quelque chose que je ne peux pas faire mais c'est ce
qu'il demande, et ne peux l'ignorer.
- C'est un jeune homme maintenant, Hélène, et c'est un peu normal, surtout avec
une mère aussi sexy que toi, qu'il soit chamboulé par tout ça et qu'il projette sa
libido naissante sur toi.
- Je sais tout ça, crois moi j'en sais quelque chose… Mais j'avoue que je serai prête
à beaucoup pour que cesse cette tension entre nous…
- Ca passera… Il vous faut un peu de temps.
- C'est vrai. Et puis maintenant qu'il sort avec ta fille, j'espère que tout se règlera
tout seul.
- Veux- tu dire qu'ils ont des rapports sexuels tous les deux ?
- Je ne veux pas jouer les cafteuses mais oui, Marie, ils ont déjà couché ensemble.
- Je vois. Je m'en doutais mais n'en étais pas sûre. Je suis contente que ce soit lui
qu'elle ait choisi, c'est un gentil garçon et il semble tenir à elle. Mais…
- Oui ?
- Tu le sais comment qu'ils couchent ensembles ?
- Disons qu'ils ne se sont pas cachés.
- Et bien, ton fils te pense bien plus ouverte que je ne le faisais.
- Disons qu'il pense que rien ne peut choquer une femme qu'il a surpris entrain de
tromper son mari… Et puis il semble intéressé par votre façon de vivre.
- L'échangisme ?!?
- Non, le nudisme…
- Ho ça… nous ne sommes pas vraiment des nudistes tu sais… Nous avons bien
passé une semaine dans un camp nudiste deux années de suite mais ça ne nous a
pas convaincu…
- Pourtant ta fille affirme que vous passez votre temps nus.
- Non, elle enjolive ou noircit le tableau… Nous ne sommes pas très pudiques c'est
vrai, mais la plupart du temps je porte une nuisette ou un long teeshirt à la
maison et elle fait de même…
- Et Bernard ?
- Bernard est souvent en peignoir ou teeshirt lui aussi. Nous ne nous exhibons pas
devant notre fille si c'est ce que tu penses.
- Je ne pense rien Marie, si je le croyais je ne te poserais pas la question.
- C'est vrai…
- Et les massages ?
- Et bien je lui ai appris certaines choses, tu sais quand on va à la plage ou quand on
bronze dans le jardin, elle me passe souvent de la crème contre le soleil. Elle a
toujours aimé le faire alors je lui ai montré comment progresser.
- Mais elle ne te masse que quand vous bronzez ?
- Non, des fois après un bon bain ou quand il fait chaud… mais tout au plus une ou
deux fois par semaine, et encore, pendant la période estivale. Ca a l'air de te
choquer.
- Me choquer, non. En fait je serais même plutôt jalouse, si j'avais eu une fille
j'aurais adoré qu'elle soit aussi proche de moi et veuille me masser… Par contre je
ne sais pas comment je réagirai si ma fille massait son père…
- La première fois j'étais un peu gênée et suspicieuse, je l'avoue, mais tout s'est
passé le plus simplement du monde et je ne pouvais pas dire à ma fille que
masser son père était malsain alors que masser sa mère ne l'était pas.
- C'est pourtant un peu vrai non ?
- Oui, mais quoi lui dire alors qu'elle sait que j'ai aussi couché avec des femmes ?
- Vous en avez parlé ?
- Oui et… elle l'a vu…
- Ho je vois… Et elle en pense quoi ?
- Je pense qu'elle a hérité de mes orientations sexuelles. Pour répondre à ta
prochaine question je ne sais pas si je l'ai influencée ou non. En fait je sais que je
l'ai influencée mais je ne suis pas certaine que ce soit au point de lui faire trouver
la bisexualité comme une alternative intéressante.
- Elle semble surtout attirée par les hommes ceci dit, je ne pense pas qu'elle te
ramène une petite amie à la maison.
- J'ai cru comprendre oui… hihi…
- Mais pour revenir à ton mari, elle m'a dit l'avoir massé alors qu'il était en
érection…
- Ho ça… oui… En fait une fois elle m'a demandé comment me masser devant, au
lieu de s'arrêter à derrière. Je n'ai pas vu pourquoi refuser et lui ai montré
comment faire un massage sans pour autant mettre une connotation sexuelle
dans son acte. Mais rapidement elle a voulu faire de même à Bernard, et même
s'il est son père il n'en reste pas moins un homme. Mais à notre grand
étonnement et satisfaction elle n'a pas parue plus effarouchée que ça. Elle
décalait le sexe de son père pour pouvoir finir son massage et se moquait même
de lui, ce qui nous a bien fait rire.
- J'avoue que ça me rassure d'entendre de ta bouche aussi que tout s'est passé le
plus naturellement du monde.
- Oui, je me doute que ce genre de chose peut paraître très suspect, mais, je sais
que je n'ai pas besoin de te dire de garder ça pour toi, je veux juste que tu saches
que tu es la seule à le savoir.
- Pourquoi n'en avoir pas parlé avec d'autres amis ou même la famille… Je veux
dire s'il n'y a rien de malsain, se cacher pourrait porter à confusion…
- Tu sais qu'un massage est toujours assez particulier, et une fois, chez la soeur de
Bernard, Isa m'a massée en me passant de la crème contre le soleil. J'ai bien vu le
regard suspicieux de sa tante et comme elle fixait mon entrejambe et ma
poitrine. C'est vrai que le massage m'avait un peu émoustillée, comme la chaleur
de la journée et le contact de la crème, mais la soeur de Bernard semblait croire
qu'il y avait beaucoup plus, alors j'ai préféré garder tout ça pour moi. Et puis,
dans l'absolu, ça ne concerne personne en dehors de notre maison. Tu as dû
vraiment impressionner Isa pour qu'elle t'en parle autant tu sais.
- Je ne sais pas… C'est vraiment une fille charmante et très intelligente, et je suis
aussi très contente qu'elle et Justin soient ensembles.
- Peut- être lui apprendra- t- elle à faire des massages…
- Hihihi... oui pourquoi pas… Je pourrais ainsi mon fils me toucher si c'est pour un
massage…
- Je te souhaite qu'il se montre aussi doué que ma fille, j'en arrive parfois à être
jalouse de son savoir faire…
- Tu veux dire avec ton mari ?
- Ho ça tu sais… il ne faut pas grand- chose à un homme pour être stimulé.
- Ho ça je sais, enfin pour ce qui est de Justin. Pour Pierre ce n'est
malheureusement pas à l'ordre du jour…
- Je suis désolée pour vous deux…
- Si je savais qu'il ne rentrerai pas dans une fureur sans nom je lui proposerai bien
d'en parler avec ton mari et pourquoi pas tenter quelque chose mais j'ai bien
peur qu'il ne soit pas du tout intéressé par ce genre de choses…
- Parce que tu le serais ?
- Pourquoi pas… après ce qui s'est passé, je crois que je peux envisager de
nouvelles expériences…
- Tu parles de ton fils qui t'a surprise avec le jardinier ?
- Oui… oui de ça…
Quelle drôle de femme quand j'y pense. Je dois reconnaître que sa soudaine franchise a renforcé mon amitié pour elle- même si je suis maintenant persuadée qu'elle ne dirait pas non si je lui proposais d'explorer plus avant notre relation. Je ne suis pas, non plus, convaincue par ses explications sur l'implication d'Isabelle dans le mode de vie de leur petite famille. Mais après tout, comme la gamine l'a elle- même dit, si personne n'a été violenté…
Le vendredi soir déjà et Pierre ne semble même pas remarquer que j'ai acheté une nouvelle nuisette plus suggestives que celles que j'ai l'habitude de porter. Je ne sais pas ce que je chercher. C'est vrai, tant qu'à porter une nuisette à la maison, en présence de mon mari et de mon fils, pourquoi porter des sous- vêtements dessous, et pourquoi même la nuisette. Peut- être qu'il finirait par se réveiller si je me trimballais complètement nue chez nous. En tous cas il l'a bien remarqué Justin, ça, ça ne lui ai pas passé au- dessus de la tête, je dirai plutôt sous la ceinture.
Il a tenu à regarder la télé avec nous et s'est allongé à côté de moi pour venir poser sa tête sur mes cuisses. Quel obsédé ce gamin ! Il est là à frotter son visage contre le satin d'abord, puis sur ma cuisse qu'il a dénudé peu à peu, ensuite. Mais il va arrêter oui ? Comment peut- il oser glisser sa main sous mes cuisses alors que son père est à côté de nous sur son fauteuil. Et voilà, Pierre s'est endormi et son fils en profite pour pousser sa main sous mes fesses. Je vais finir par le gifler s'il continue ! Bon autant aller dans ma chambre. Quoi non ? Comment ça non ? Moi qui le pensait être revenu à la raison, mais quel démon le pique. Il ne compte quand même pas me tripoter sur le canapé avec son père à un mètre de nous.
Ho non ! Me voilà à nouveau sous son emprise. Si je fais un esclandre Pierre serait
bien capable de dire que je n'avais qu'à pas mettre une nuisette aussi courte. J'ai un fils
obsédé et un mari crétin, voilà ce que j'ai ! Et ce petit con qui essaie de glisser sa main sous
la nuisette, ben il peut toujours rêver ! Ha non pas ça ! C'est vrai qu'elles sont fines ses mains
de gamins… Je la sens chercher le moyen de s'insinuer contre mon entrejambe. A le voir fixer
l'écran de la télé comme ça, on ne pourrait jamais se douter qu'il a son majeur et son index
glissés à la naissance de mes fesses. Ho mon Dieu, il est dans un de ces états, on a presque
l'impression qu'il s'est oublier dans son boxer tellement il est détrempé de sa pré- semence.
Si pierre le voit dans cet état il va… Aïeeeeeee… Quel con ce gamin, il m'a fait mal ! Et
oui j'ai des poils moi là en bas, et ça fait mal quand on tire dessus !!! Ho non j'ai réveillé
Pierre. Oui… tout va bien… je… je me suis juste assoupie et ai eu une crampe… Ho mon Dieu,
le boxer de Justin, il ne s'en rend même pas compte ce crétin de gamin ! Si Pierre voit ça, ça
va être le drame… Ho nooooon… Me voilà avec ma main sur l'érection de mon fils pour que
son père ne voit rien, je rentre dans son manège et il jubile. Ho non, sors le nez de ton
journal Pierre ! Regarde ton fils ! Il se frotte contre ma main ! Et moi qui ne trouve rien de
mieux que de relâcher la pression sur le canapé. Il se régale l'enfoiré. Une seconde et son
index s'est logé contre ma fente. Hooooo… Je suis une femme ignoble. Il doit penser qu'il a
gagné à me sentir si trempée entre les jambes. Et il se frotte de plus belle le petit con…
Hooooo Pierre pour l'amour de Dieu, regarde le, regarde nous, fais quelque chose !!!
Mais ce n'est pas vraiiiiiiii… Il vient d'éjaculer, il vient de jouir dans ma main. Quel
porc, quel pervers ! Et il enfonce son doigt plus loin encore, mais arrête, arrête !!! J'ai la
main couverte du foutre de mon fils qui s'imbibe au travers de son caleçon. Il embrasse mes
cuisses, comme s'il voulait me remercier. Me remercier !!! Tu es infâme mon fils, tu es un
monstre ! Demain Isa et Marie viennent à la maison, voudras- tu aussi que je te branle
devant elles ?

Il y en a encore...

Viewing all articles
Browse latest Browse all 2644

Trending Articles