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Histoire du net. Auteur: Robert. Anne 92. Addiction.... Fin

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Mais quand les jeux deviennent addiction et soumission...

De fil en aiguille
fin
Auteur : RobertAnne92
Elle s’est figée. Je suis certain qu’elle se dit « enfin ». Ses yeux implorent. Je sais maintenant que ce n’est pas le pardon qu’elle attend. Non : la coquine attend la punition. Les coups ! Les claques ! Les sévices ! Tout ce qui précède et qui va augmenter encore son envie de se faire posséder.
Oh, les coups ne sont pas trop forts.
Les claques pas trop appuyées.
Les sévices raisonnables.
Surtout pendant pas trop longtemps, car elle ne souhaite qu’une chose : c’est qu’un sexe viennent la fouiller, glisser dans sa chatte, dans son cul ; peu importe, pourvu que la braise qui occupe son bas-ventre depuis plusieurs jours puisse s’éteindre par la semence d’homme.
Mais Marc en décide autrement. Des claques, oui. Quelques-unes sur les fesses, sur la chatte, sur les seins alors qu’il lui enlève le déguisement de soubrette. Mais de possession, non. J’imagine qu’elle ruisselle, cyprine si souvent absente pendant nos baises. Enfin, avant. Avant que nous découvrions ce déclencheur chez elle.
Sandrine, complice depuis si longtemps, comprend « à demi geste ». Un mouvement et elle nous montre son corps sculptural magnifiquement hâlé dans les moindres recoins. Marc pousse Sophie vers elle, la force à s’agenouiller entre les cuisses de bronze et… Sophie n’est pas idiote. Elle comprend, même si c’est inhabituel, nouveau pour elle. Son Maître le lui demande. Son Maître exige. Elle obéit. Elle plonge. Trouve une odeur bien différente, une humidité particulière.
C’est une des questions qui me taraudait lorsque j’ai connu Sophie et son passé, en Autriche, si riche en expériences diverses :
- As-tu déjà fait l’amour avec une femme ?
- Jamais, a été sa réponse.
D’une certaine façon, c’est un dépucelage, et j’en connais des biens pires. La soumise, ma femme, s’exécute et remplit sa mission. Sa tête et les cuisses cachent l’ouvrage. Ouvrage bien fait. Amour du travail parfait. C’est une tradition dans ma famille, y compris pour les pièces rapportées.
Elle me fait honneur, et Sandrine – que je pense véritable experte dans tous les arts de l’amour – ne cache pas son plaisir.
Je n’ai pas affaire à des ingrats. Ma femme suce, on me propose de me faire sucer. Pascal, amant complaisant, me fait comprendre que je peux profiter aussi de sa compagne.
Pour plus de commodité, j’enlève pantalon et slip afin d’enjamber le couple en action, monter sur le canapé et amener mon sexe qui ne demande que cela dans la gorge de Sandrine. Alors commence ce que je considère avec du recul comme le meilleur pompier de ma vie. D’accord, je n’ai pas l’expérience de nombreuses suceuses, mais depuis quelques années je m’étais fait aux sucettes mal dégrossies de Sophie, qui manifestement n’était pas une adepte du genre. Surtout ne lui parlez pas de cette pratique « immonde » de juter dans sa bouche !
Sandrine, c’est autre chose. On voit, on sent qu’elle aime sucer. Sa bouche est un
aspirateur, et heureusement que mes couilles bloquent le chemin sinon je disparaîtrais corps et âme entre ses lèvres. Je suis sur un nuage. Rien ne m’empêche d’avancer et de plonger dans sa gorge. Même le gargouillis chante à mes sens. Et que dire de ces pressions subites qui doivent correspondre à des caresses de ma femme…
C’est divin, sublime. Jamais ma queue n’a été sucée avec tant d’ardeur et de plaisir évident. On est loin des sucettes, rapides, léchages laborieux de Sophie désireuse de se débarrasser au plus vite de ce qu’elle considère comme une corvée. Ma queue est en pays conquis. Je me branle lentement, essayant de me retenir le plus longtemps possible en territoire inconnu, mais il me faut reconnaître la valeur de mon adversaire et je vais venir. Du plus profond de moi, je sens mon jus se préparer à se déverser en flots impétueux. À moi aussi, cette semaine m’a semblée une éternité, et ce ne sont pas les branlettes de ma femme que je sens chaude comme la braise qui m’ont suffi.
Je vais me retirer pour épargner cette gorge accueillante du sperme peut-être malvenu, mais je sens sur mes fesses une pression qui me retient.
Alors… Oh mon Dieu, que c’est bon ! Je jaillis et déverse ma liqueur avec une jouissance jamais égalée. Tout est accepté. Les lèvres sont des portes closes d’où rien ne s’échappe. Mon sexe glisse doucement hors du nid chaud et humide. Je me recule, enjambe ma femme toujours en action, soumise obéissante.
Trois hommes regardent. Deux femmes s’activent. Sandrine relève Sophie d’entre ses cuisses.
C’est terminé ! Pour l’instant.
Mais non : Sandrine attire sa maîtresse d’un soir vers elle. Les visages se touchent. Les lèvres se joignent. Mais sans prévenir, Sophie se recule avec violence et semble vouloir cracher.
J’ai compris : elle refuse ce que Sandrine a gardé dans sa bouche. Mon sperme, liquide gluant et chaud que ma femme a toujours refusé de recevoir et que Sandrine lui transmet dans ce baiser.
D’un seul coup, l’ambiance change. La soumise n’accepte pas… Des punitions, des gages doivent être donnés si l’on veut que l’ordre règne. Où va-t-on si les soumises refusent les cadeaux ?
La réponse est immédiate. Marc, sans prévenir, claque la rebelle. Je ne suis que le témoin, mais d’une certaine façon je comprends que l’offense doit être lavée. Il fut une époque où l’on en a guillotinées pour moins que ça.
Marc échange un regard avec Pascal. Après tout, à travers son amie, il a été offensé. Comment, une soumise refuse le cadeau d’une amie, en plus le propre jus de son homme ? D’un geste, il baisse son pantalon, pousse le slip et nous présente un sexe digne de considération. Déjà tendu, à la fois long et épais, parfaite image de ce que certains hommes, moi compris, aimeraient posséder. Mais d’une certaine façon, une ancienne soumise comme Sandrine, que l’on imagine expérimentée et experte, n’aurait pas pu tomber amoureuse d’un homme avec un sexe de minable.
Sophie comprend qu’elle n’a pas d’autre alternative que de se pencher pour venir sucer Pascal. J’assiste alors à ce que je n’ai jamais osé faire, et peut-être que j’aurais dû faire il y a bien longtemps : Marc et Pascal s’associent pour que Sophie engloutisse la verge érigée. Sandrine, bonne copine, montre à ma femme la façon de faire. Prendre sa respiration avant. Ne penser qu’aux lèvres qui avancent sur la hampe. Oublier ce reflex lorsque le gland touche la glotte. Jouer de la langue pour lécher la queue.
Mais lorsque la semence jaillit, il faut toute la persuasion physique de Marc pour que Sophie ne se sauve pas. C’est un peu fort, et je me demande si je dois intervenir ; mais en réalité, il suffirait d’un geste de Sophie pour que je vienne à son secours, geste qu’elle ne le fait pas.
Je reconnais que je ne suis peut-être pas tout à fait indifférent, car c’est une gâterie que j’attends depuis longtemps.
Enfin, quelques secondes plus tard, tout est terminé lorsque nous voyons tous ma femme avaler ce que Pascal a libéré dans sa gorge. Manifestement, ce n’est pas si terrible car tout se termine par un sourire, et je me souviendrai toujours du petit coup de langue qui vient chercher aux commissures de ses lèvres la dernière trace de liquide.
Chacun se repose. Je m’étonne pourtant que Marc n’ait pas profité de son emprise, maintenant bien évidente sur ma femme, pour la baiser. Elle n’attend que cela. Un aveugle sentirait que la tension sexuelle est insupportable. Je ne connais pas grand-chose aux relations qui régissent le contrat « Dominant-dominée », mais je m’étonne qu’un Maître n’honore pas sa soumise de temps en temps.
J’en suis là dans mes réflexions lorsque Marc lance :
- Il est l’heure. Allons-y.
« Mais où allons-nous ? » Manifestement, le couple est au courant car il ne demande rien. Marc m’attire à part pour m’informer qu’ils ont prévu d’aller en boîte, en boîte échangiste et SM, me précise-t-il avec un sourire. Il me demande de ne pas en informer Sophie pour lui faire la surprise.
Sophie nous regarde bavarder et m’interroge du regard. Je décide de continuer le jeu en la rassurant d’un sourire, juste avant que Sandrine ne lui bande les yeux. Je n’ai que le temps de la recouvrir d’un manteau, vêtement totalement déplacé en cette belle nuit de juin, avant que tous les cinq nous nous enfournions dans la voiture.
Je suis monté devant avec Pascal au volant. Sophie, à l’arrière, coincée entre Marc et Sandrine, semble inquiète ; je la rassure par un « Je suis là, chérie. ». Le trajet se fait en silence, bien que par moments j’entende de petits gémissements qui doivent être le résultat de quelques caresses sur le siège arrière.
Je commence à comprendre la tactique de Marc. Son but est d’échauffer le plus possible sa soumise, pour… Mais dans quel but ? Manifestement, tout est déjà organisé et planifié. Je suis heureux d’avoir fait le bon choix. Il semble imaginatif, et en une semaine il a déjà révolutionné nos habitudes. C’est étonnant comme cet homme qui ne frappe pas par son physique dégage une aura de commandement.
La voiture stoppe juste devant une porte discrète avec une simple plaque : Club Privé. Nous descendons alors que notre chauffeur repart garer son véhicule. Manifestement, Marc est connu car nous entrons sans problème. Juste un droit d’entrée plus que rondelet. Les hommes seulement, les femmes ne paient pas.
Personne ne s’étonne de voir passer une femme nue – le manteau a été déposé au vestiaire – les yeux bandés, accompagnée par trois personnes. Nous allons nous installer au bar juste à côté d’une piste de danse où une faune surprenante évolue. Dommage que ma femme ne puisse pas voir ! Le paysage vaut le détour. Des couples de tous les genres, des tenues les plus excentriques ; tout le monde semble à l’aise. Certains se frottent sans vergogne, d’autres gesticulent.
Un serveur apporte à boire au moment où Pascal arrive. Il tient un sac à la main. Marc en extrait un collier et une laisse qu’il fixe au cou de ma femme. Il ajoute une sorte de bâillon avec une boule rouge qui la force à garder la bouche ouverte.
C’est ainsi, aveuglée et attifée des symboles de la soumission, que nous parcourons le dédale des pièces et couloirs de ce club qui semble se prolonger sans fin sous terre. Bien sûr, depuis la découverte de l’addiction de Sophie au SM, nous avons passé des heures sur Internet, acheté toutes sortes de revues où les choses les plus élégantes côtoient les plus crades. Ici, à chaque recoin, ce sont les travaux pratiques qui s’affichent. Si la majorité des dominés sont des femmes, quelques hommes sont aussi sur la sellette.
Marc, qui semble savoir parfaitement où aller, entre dans une pièce déjà occupée. J’imagine que c’est à dessein, car depuis le couloir des vitres ne cachent rien de ce qu’il s’y passe. Non, excusez-moi : ce ne sont pas des vitres, mais des miroirs sans tain. C’est flippant, car presque tous les murs sont recouverts de miroirs qui renvoient votre image à l’infini, et très vite on ne sait plus très bien où cela s’arrête. Un instant, j’ai l’impression d’être ivre et je vacille.
Plusieurs personnes sont déjà là. Elles regardent un homme allongé sur le dos, le visage recouvert par une cagoule, les jambes tirées vers le plafond. Il est à la merci d’une femme. Bien sûr, la position ne m’est pas inconnue ; j’en ai vues de nombreuses sur Internet, mais ici c’est différent. Je me glisse entre deux spectateurs. La femme est en train de fixer sur elle un gode noir plus que respectable, qui brille de lubrifiant. Lorsqu’elle approche le gland de l’anus, on se rend vraiment compte de la taille, pointe sombre sur petit trou blanc, lisse mais aussi gras de crème.
Le gémissement de l’homme lorsqu’elle force le passage n’est pas simulé, mais aussitôt il se transforme en soupir alors que la femme engage totalement l’objet dans son fondement. Elle est à fond, se tortille comme si elle voulait gagner quelques millimètres encore et explorer chaque parcelle du conduit. Nous assistons tous au retrait du gode du cul de l’homme, dont l’orifice reste étonnamment ouvert comme une porte sur les profondeurs intimes. Elle le réinvestit maintenant sans délicatesse, mais n’est-ce pas de cette façon que le plaisir arrive ? Maintenant elle le baise et l’encule avec entrain, secouant l’homme violemment. Une main sur ses cuisses pour le maintenir, une autre qui le masturbe en cadence.
- C’est beau, n’est-ce pas ? dit une voix à mon côté.
C’est Sandrine ! Mais elle ne fait pas que me parler ; elle passe sa main sur mon sexe, et comme elle le trouve dur, me provoque.
- Oh, mais cela te plaît, dis donc. Des goûts pour la sodomie ?
Je ne réponds pas, mais elle met bien le doigt là où ça fait mal. C’est vrai que depuis que nous explorons le net avec Sophie, ces images d’hommes sodomisés me hantent. Elles me rappellent une aventure avec un copain en vacances. Il ne cachait pas vraiment son goût pour les garçons, mais je me croyais à l’abri. Pourtant un soir, alors qu’on était rentré bredouille de conquêtes, il est tombé à genoux devant moi alors que je sortais de la douche, et sans me laisser le temps de réagir, il m’avait sucé. Et c’était bon, vraiment bon. De fil en aiguille, comme on dit, je lui avais rendu la pareille, et même au-delà. Il m’avait initié aux plaisirs entre hommes, me donnant son cul à posséder et me persuadant même de recevoir sa verge dans mon anus. Sophie était au courant, ayant découvert une vieille photo ou « Arthur », en adolescent inconscient, avait immortalisé au Polaroïd une prise où, nu, il me flattait la queue bien raide.
Je n’ai pas l’impression d’être resté longtemps, et pourtant lorsque je retourne vers mes amis, je trouve Sophie en position. Tout le monde me regarde, même elle, car il lui a enlevé son masque et j’imagine que pendant qu’il réalisait son chef-d’œuvre, elle devait regarder autour d’elle. Elle n’est pas la seule ; j’ai l’impression d’être le centre de l’attention de Marc, Pascal et consœurs.
Marc a réalisé une œuvre d’art. Avec des cordes, certainement extraites de son sac à malices, il a élaboré un bondage que j’aurais aimé être capable de faire. Chaque brin de corde, manifestement rugueuse pour transcender les liens, s’aligne en parfaite harmonie, aucune de chevauchant l’autre, enroulant les seins de ma belle, les projetant en avant, durs, tendus et déjà écarlates sous la pression, pour continuer dans le dos, former une boucle après avoir immobilisé ses bras. Suprême attention, les propres mains de Sophie se retrouvent plaquées sur ses fesses comme si elle se préparait à les écarter pour mieux les offrir.
Manifestement déjà connaisseuse de la position, Sandrine aide Sophie à se pencher en avant pendant que Marc fixe la boucle du dos à une corde qui pend du plafond. La soumise est en déséquilibre, en appui sur ses jambes, le haut du corps à l’horizontale, la croupe offerte.
Certains spectateurs du couple en sodomie regardent de notre côté maintenant. Sophie cherche la bonne position, l’équilibre qui ne tire pas trop sur ses seins. Pendant ce temps, Marc sort de son sac une sorte de crochet métallique sur lequel il visse une boule de métal. Sophie est comme moi, incrédule. Je ne connais pas cet objet. Ma femme me questionne du regard, mais je fais un signe d’ignorance. La réponse arrive très vite car Marc, passant par derrière, positionne la boule brillante à la porte du cul. Elle entre facilement, avec juste un frisson de surprise de la soumise. La suite est étonnante et je suis avec attention. Sur le front de Sophie, il place une sorte de bandeau qu’il relie au crochet anal.
Je comprends alors que c’est un sévice particulièrement vicieux qu’il met en place. Si la nuque faiblit, la corde tire sur le crochet et la boule dans l’anus bouge. Elle doit donc rester cambrée et en équilibre.
Maintenant, il sort une série de cravaches qu’il propose aux voyeurs. C’est la farandole. Heureusement, aucun ne lâche ses coups et Sophie doit en être satisfaite. Pendant ce temps, Marc baisse son pantalon et libère son sexe que je suis tout étonné de ne pas trouver bandé. Il le propose à la bouche de Sophie que je ne reconnais pas, tant elle se précipite sur lui, au risque de tirer sur son cul. Enfin ils ont trouvé le bon équilibre. Les autres reculent.
Chacun reconnaît, et un instant j’en suis jaloux, que cette femme appartient à cet homme et que lui seul décide. Marc maintient la tête de ma femme pour que son sexe soit entièrement absorbé. C’est facile au début et elle ne semble pas en souffrir. Mais manifestement, la chose qui occupe sa bouche demande de plus en plus de place et il faut toute la force du Maître pour que Sophie résiste. Des larmes coulent de ses yeux. Elle étouffe. On entend des bruits sourds. Elle va défaillir, tourner de l’œil, mais manifestement il sait être attentif et relâche la pression, juste ce qu’il faut et juste un moment, pour reprendre aussitôt.
Le sexe qui réapparaît n’a rien à voir avec la petite chose molle d’avant. Court, noueux, c’est une verge de paysan, bite taillée pour labourer les champs féminins de nos campagnes. Quand je pense que huit jours plus tôt ma femme faisait la fine bouche et ne suçait que par devoir conjugal la pauvre queue maritale… Une semaine, c’est tout ; cela a suffi à la transformer en bouffeuse de bites ! Que n’ai-je pas forcé le destin et sa gorge par la même occasion plus tôt… Elle ne perd rien pour attendre !
Maintenant, son Maître veut venir chercher sa récompense. Il passe derrière elle, et d’un coup de reins ravageur envahit la chatte qui doit être humide depuis des heures, avec un seul et même but : se faire prendre enfin par lui. C’est un conquérant qui s’avance. Le terrain est déjà conquis. Cela fait une semaine qu’elle rêve de cet instant : qu’il la baise enfin. Le Maître prend sa part, et si cela ressemble à un viol tellement les coups sont donnés avec violence, alors c’est un viol consenti car Sophie ne cesse de crier son plaisir. Il la laisse parler, réclamer, supplier qu’il continue, dire qu’elle jouit sous ses coups, qu’elle promet d’être son esclave, sa chienne, sa chose, pourvu qu’il accepte de la diriger.
Un tel langage me choque un peu. J’en serais presque jaloux. Marc, en fin psychologue, me sourit mais aussi m’invite du geste à venir prendre ma part du gâteau.
Moi, ma queue est douloureuse d’être restée tendue depuis notre arrivée au club et elle bondit du slip comme une prisonnière qui rêve de franchir le mur. Je n’ai même pas besoin de me pousser beaucoup pour que Sophie m’absorbe, tellement elle avance sous les coups de son Maître. Si j’ai toujours été un mari attentionné et un amant à l’écoute du plaisir de sa femme, ce soir je suis un phallus qui n’a qu’une envie : enfin cracher sa sève dans la gorge de sa femme.
C’est si facile… Je n’ai qu’à me tenir bien droit dans mes bottes. C’est Marc qui fait tout le travail. Chaque coup de boutoir fait avancer les lèvres pulpeuses qui glissent, sucent puis repartent pour enfin revenir à la charge. Cet effet de balancier est divin, et là d’où je suis, je peux voir l’anneau anal se redresser et certainement labourer le cul occupé.
J’ai honte, mais je n’arrive pas à me retenir. Peut-être est-ce l’envie inconsciente qui me pousse à conclure ? En tout cas, moi aussi j’ai accumulé des envies pendant la semaine écoulée, et je noie la nouvelle pompeuse sous des flots de sperme. Aucune aversion. Aucune grimace. Au contraire, un sourire de remerciement. Ce n’est pas possible, on me la changée ! Merci, Marc. Merci. L’avenir me paraît radieux.
J’abandonne la gorge avec la cambrure qui montre qu’elle déglutit et que mon sperme suit un chemin inexploré. Un seul regret : ce n’est pas moi qui ai testé le premier ce chemin. C’est Pascal, à la maison, il y a deux heures. Deux heures, et le monde est transformé.
D’ailleurs, Pascal n’est pas loin et c’est lui que Marc encourage à prendre ma suite. Et de deux. Suce, ma chérie : tu as du retard à rattraper ! Et alors que ton Maître te bourre, que ton cul est occupé par une sphère traîtresse, son ami se fait un plaisir de se faire pomper.
Lui aussi déverse son jus alors que Marc continue sa besogne. Nouvelle coulées de liqueur ! Au fait, sauras-tu me dire si le goût est vraiment différent ?
Marc va-t-il faire appel à quelqu’un d’autre ? Je redoute pour Sophie ce Black, armoire à glace qui doit faire les délices des soirées avec la tige qui pend et qui doit faire peur à plus d’une. Mais non, nous restons en famille. La bouche libérée, Sophie recommence ses encouragements. Je ne la connaissais pas si bavarde, ni salace. Si elle a toujours la jouissance partageuse, jamais je ne l’ai entendue si salope et vulgaire.
Enfin Marc donne des signes de faiblesse, montrant qu’un Maître n’en est pas moins homme. Il arrache la capote protectrice et déverse, en larges coulées, son sperme. Mais oui, même chez les Maîtres, le sperme est blanc et crémeux.
La pièce se vide et Sandrine, qui s’est absentée, est accueillie en héroïne pour étancher notre soif avec une bouteille de champagne. Sophie, libérée de ses carcans, passe du statut de soumise à celui d’égale après que Marc l’ait félicitée pour sa disponibilité et les dons manifestes qu’elle a montrés.
Alors que tous les cinq nous trinquons en l’honneur de la nouvelle héroïne, ma femme bien aimée, ma maîtresse, ma « salope », Marc annonce :
- La tradition avec moi est que chaque nouvelle soumise qui a parfaitement joué son rôle a droit de demander à chacun d’entre nous, même à tous si elle le désire, un souhait que l’on doit réaliser. Tout le monde est bien d’accord ?
Bien sûr, nous donnons notre aval. Je suis impatient de voir ce qu’elle peut imaginer. Avec Sandrine, avec Marc, avec Pascal ? Lequel va-t-elle choisir pour son gage ? Je suis persuadé qu’elle va demander quelque chose à son Maître pour, d’une certaine façon, prendre une douce revanche.
Elle demande à réfléchir. Chacun respecte son silence. Enfin, elle parle à Marc, mais sans que nous puissions entendre. À sa tête, il est surpris de la demande, mais finalement sourit.
- Nous sommes bien d’accord : pour cette fin de soirée, Sophie est « la chef », quelle que soit sa demande.
Nous nous regardons. Qu’a-t-elle pu imaginer ? Mais Marc pose la question à chacun, et chacun doit répondre et jurer, cracher, cochon qui s’en dédit…
- Paul, peux-tu retrouver le beau Black qui regardait tout à l’heure ?
La coquine, la longue queue la fait rêver ! Décidément, chaque minute me surprend.
Ma mission est facile ; il n’est pas bien loin et accepte de me suivre lorsque je lui parle de ma femme qui l’attend. Lorsque nous arrivons dans la pièce, tout le monde attend. Sophie vient accueillir notre invité. La verge pend toujours, métronome qui ponctue la marche. Elle le guide vers un siège et commence à le caresser. Ainsi, c’est cela, son envie : un beau Black, une grosse queue ; et moi qui croyais que la taille n’était pas tout… J’ai juste le temps de voir que sous son action, le membre prend forme, que Sandrine vient vers moi. Elle est nue, et c’est vrai que c’est la seule de la soirée à ne pas avoir eu son plaisir. À moins que sur le trajet du bar elle ait trouvé chaussure à son pied.
Ses caresses réveillent le loup en sommeil. Son ardeur est communicative. Je veux moi aussi la caresser, sucer les petites lèvres que ma femme a honorées en début de soirée ; mais elle est pressée, elle est chaude et s’allonge sur le lit, me tendant les bras comme une nageuse qui attend son sauveur. J’entre en elle comme un sous-marin glisse dans les abysses. Sans bruit, sans résistance, entre deux couches thermiques. Je vais la besogner, la faire hurler de plaisir, toute ancienne soumise qu’elle est. Il n’y a pas de petites revanches. Au moment où je pense cela, je sais que c’est ridicule. Aucune compétition entre Marc et moi. Lui, c’est le Maître. Moi, je suis le mari, l’amour de Sophie. Mais nous les hommes, nous ne pouvons pas nous empêcher de voir la concurrence et le défi partout. Souvenir d’une époque où l’homme de Cro-Magnon chassait les femmes pour les féconder et assurer la descendance.
Sandrine veut se la faire plus tranquille. Elle me serre contre elle ; ses bras m’enveloppent, ses jambes m’emprisonnent.
Tiens, Sophie nous rejoint. Elle aussi s’allonge sur le lit, à côté de ma maîtresse. Je regarde, pensant voir le beau Black venir la chevaucher, mais c’est Pascal qui se présente. Il la possède.
J’ai compris ! Son souhait est de se faire prendre par deux hommes, et je regrette de ne pas pouvoir être un de ceux-là.
C’est le doigt de Sandrine qui me met la puce à l’oreille. Elle le promène dans ma raie du cul et profite de ma surprise pour me l’enfiler. Oh, je ne suis pas contre ce genre de pratique. Sophie le fait quelquefois. Mais lorsque le doigt se retire et que quelque chose de froid est largement étalé, je comprends ce qui va se passer.
Un regard à ma femme confirme mon soupçon. Un instant j’envisage de fuir, mais la seconde suivante la raison l’emporte : je perdrais définitivement son amour si je n’étais pas capable d’accepter ce que je lui demande. Un flash, et je reviens quinze ans en arrière, cette soirée où Arthur avait doucement envahi mon cul avec sa bite.
Une pression, douleur qui irradie mais disparaît aussi vite qu’elle est venue. J’attends qu’il avance pour m’occuper, mais rien ne se passe. Oh, plutôt si : je sens son ventre sur mes fesses et, mais oui, ce sont des couilles d’homme qui frappent et concurrencent les miennes. Il est en moi, et c’est seulement maintenant que je sens cette chose, longue, dure, énorme qui m’encule.
Tout me revient à l’esprit ; cette bite qui dilate mon cul, c’est ma « madeleine de Proust ». Vous savez, les souvenirs qui reviennent juste par la sollicitation des papilles ; eh bien moi, c’est ma première sodomie qui se rappelle à moi.
Lorsqu’Arthur m’avait enfilé, avec préparation et délicatesse, c’est bien sûr sa queue que j’ai physiquement ressentie dans mon cul, cette queue qu’il activait lentement au début, mais que très vite il a transformée en piston pour me bourrer grave. J’étais trop jeune pour comprendre pourquoi j’avais eu tant de plaisir de cette sodomie, et des suivantes d’ailleurs.
Ce soir, je sais. C’est le changement de statut, le passage de « baiseur » à « baisé » qui m’avait donné tant de jouissance. C’était lui qui était le maître de mon corps, lui qui décidait de tout : la profondeur, la vitesse, enfin tout ce qui fait une bonne baise ; et c’est moi qui subissais, mieux, qui étais le réceptacle. Et sa semence ! La surprise de sentir son sperme inonder mon fondement. L’angoisse d’un instant que mon intestin avait fait des siennes avant de comprendre que c’était son jus qui coulait sur mes cuisses alors qu’il me pistonnait toujours.
Je regarde Sophie mais elle ne me voit pas. Pascal la besogne et elle apprécie, si j’en juge par ses soupirs et son petit sourire ; mais elle semble ailleurs, ses yeux rivés au plafond. Si, à notre arrivée, les miroirs m’ont troublé et même déstabilisé, j’avais fini par les oublier ; mais maintenant, je sais ce qui attire son attention : le plafond doit lui fournir une vue imprenable sur mes fesses et ce qui s’y passe. Il me suffit de regarder devant moi, et les réflexions multiples me fournissent les images.
C’est comme si je regardais un film où un Black bien membré fait disparaître sa queue noire et luisante dans le fondement de son amant. Un film en 3D ; mieux, en 4D car, lorsque je vois l’engin avancer jusqu’à disparaître, je suis aux premières loges et c’est mon cul qui s’y colle.
Une main agrippe la mienne. C’est Sophie, et nous échangeons un regard complice mâtiné d’amour et de plaisir. Nos amants aussi semblent complices, ou tout le moins jouent le jeu de la synchronisation parfaite. D’un œil, je vois Marc jouer les chefs d’orchestre et, par petites claques, les organiser.
Chaque poussée de mon enculeur est transmise par ma propre queue dans Sandrine que j’oublie un peu, concentré et profitant au mieux de ma position.
Comme c’est bon de n’être qu’un jouet entre des mains expertes ! Comme c’est bon de sentir le bâton noir qui me ramone, gonfle encore et encore ! Comme c’est bon de savoir que mon petit cul inspire mon enculeur !
Une dernière poussée et je sens que dans un dernier effort pour aller encore plus loin et m’enculer jusqu’à la garde, l’homme laisse la jouissance monter, le sperme rugir et… Non, j’avais oublié. La vision de sa queue noire m’avait fait oublier qu’une capote nous protège et que c’est elle qui reçoit la liqueur. Mon subconscient attendait le jaillissement du précieux liquide, espérant retrouver les sensations d’une autre époque. Cela ne fait rien ; c’est bon quand même.
Mon enculeur se retire et je me sens bien vide sans lui. Heureusement, à mes côtés Pascal aussi lâche la purée sur le ventre de ma femme, coulures généreuses et grasses. Je suis fier d’elle, de sa beauté, de sa sensualité, de sa perversité, de ce côté salope quelle révèle maintenant.
Marc ne peut s’empêcher de venir apporter sa touche d’organisateur en approchant pour passer deux doigts dans une traînée blanchâtre et la proposer à ma femme. Elle est si proche de moi que je peux sentir l’odeur du sperme, voir la bouche s’ouvrir, se refermer sur les doigts et les lécher tout en me regardant d’un air provocateur.
Je peux presque l’entendre penser : « Tu vois, maintenant j’aime… ».
Marc recommence sa récolte et prélève de nouvelles coulures et va les lui donner… Mais c’est vers moi qu’il se dirige, et c’est à mes lèvres qu’il les propose. Encore une fois, je ne peux pas refuser ce que je demande aux autres. Je fais le fier, le malin, celui qui assure, mais ne peux réprimer une grimace en faisant mon devoir.
Sophie, libérée du poids de son amant, se lève alors et je la vois parler à l’oreille de son Maître. Tous deux me regardent.
Se passe alors la chose qui va transformer ma vie.
Si, en février, Sophie et moi avons découvert son goût pour la punition et la domination ; si, depuis, nos jeux se sont révélés de magnifiques aphrodisiaques ; si, depuis à peine huit jours, l’arrivée de Marc dans notre vie nous a fait passer à la vitesse supérieure, alors on peut dire que « cette chose », d’une certaine façon, boucle le cercle !
Marc se penche vers Sophie et lui retire le collier de servage avec sa longue lanière. Il disparaît un instant à mon regard mais je vois les yeux de tous mes partenaires le suivre alors qu’il passe derrière moi. Ce collier, c’est à mon cou qu’il le propose, le positionnant lentement, avec cérémonie, attendant mes réactions.
Mais je ne dis rien, simplement curieux de ce que Maître et soumise ont bien pu inventer. La tension se fait plus forte, la laisse me tirant en arrière. Un souffle à mon oreille, un corps contre le mien. Sophie a-t-elle demandé à Marc de me sodomiser ? Le Maître abusant du mari de sa soumise ! Mais il parle, ou plutôt murmure :
- Ta femme voudrait que je devienne ton Maître. J’ai accepté. Et toi, acceptes-tu ?
La nouvelle me fait l’effet d’une bombe. Comment peut-elle imaginer… C’est elle, sa soumise, pas moi. Marc doit sentir le cheminement de mes pensées. Il reprend :
- J’ai de grandes idées : mari et femme, mes soumis. Je nous vois déjà…
Ainsi, Sophie resterait sa dominée. Elle et moi… Le même Maître…
C’est le regard et le hochement de tête de Sandrine qui me décident. Avant que je ne parle, elle connaît déjà ma réponse. Ma verge s’est gonflée en elle. Ma queue parle pour moi.
- Alors ? s’impatiente Marc.
- Oui, d’accord. Sophie et moi serons tes soumis.
- Bien.
Il revient vers moi, toujours en tirant sur la laisse et, enjambant Sandrine, me pousse sa verge dans la gorge, suprême offrande du Maître au soumis. Mais aussi il agrémente son offrande par des coups de laisse sur mes fesses, me forçant à le pomper profond, et par le même mouvement baiser Sandrine qui mérite le meilleur pour sa longue attente.
La boucle est bouclée, mais aussi d’une certaine façon c’est la bite d’Arthur, mon initiateur, que j’imagine dans ma gorge.
Sophie regarde son homme se faire diriger, absorber jusqu’aux couilles la queue de son Maître, emmancher la belle Sandrine, ancienne initiée aux plaisirs SM et elle sourit. Comme moi, elle doit déjà imaginer la prochaine fois, faisant une confiance absolue à l’homme que nous ne connaissons que depuis huit jours.
Mon sperme inonde la capote. Ma bouche s’étouffe sous les coups de boutoir de mon Maître ; et lorsque sa crème va venir, j’espère, je prie pour qu’il veuille bien m’en abreuver…

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