Cette histoire est comme un conte de fée:
Ça commence très mal pour l’héroïne...
Vraiment très très mal..!
Dérive extrême
J’avais vingt-quatre ans quand tout a réellement commencé. Sans famille depuis mon adolescence, je m’étais appliquée à faire de sérieuses études et à vingt et un ans, je trouvai une place de secrétaire dans une grosse société d’import-export.
J’avais aussi connu quelques brèves aventures auxquelles très vite je mettais fin. Cela dura trois ans. J’étais paraît-il fort jolie, ce qui me valait de nombreuses propositions. A cette époque, j’étais assez grande. Je mesurais un mètre quatre-vingt, mais j’avais une certaine tendance à prendre du poids. Je devais constamment surveiller celui-ci pour rester en de-dessous de soixante cinq kilos.
Ce fut Marc qui enleva le morceau. Il venait régulièrement à la société où je travaillais et ne manquait pas de me draguer lors de chacune de ses visites. Finalement, je cédai à ses avances.
C’était, à l’époque du moins, un charmant garçon. Nous nous mîmes très vite en ménage. Il avait un grand appartement où je vins m’installer. J’étais bien amoureuse de lui et accédais à tous ses caprices. Encore novice sur le plan sexuel, je le laissai prendre toutes les décisions dans ce domaine.
C’est ainsi que je me laissai sodomiser, mais refusai fermement toute nouvelle tentative de ce type, tant ma première expérience avait été pénible. Je refusai aussi obstinément de me laisser prendre en levrette, considérant cette position nettement dégradante pour une femme. Malgré mes réticences, nous étions Marc et moi heureux ensemble.
Deux années se passèrent. Marc ne tarda pas à me faire connaître son dernier fantasme. Il voulait me voir me donner à un autre homme. Je refusai catégoriquement, tant la chose me semblait déplacée.
Mais il insistait de plus en plus, et je réalisai que je devrais finir par lui donner satisfaction. Durant un week-end, il invita chez nous un nouvel ami. Il s’appelait Eric. Il était très grand, des cheveux noirs et des yeux très clairs. Il souriait toujours, ce qui me plut énormément. il semblait aussi avoir un solide sens de l’humour, se moquant parfois de Marc sans que ce dernier s’en rende compte.
J’avais très vite réalisé que Marc avait organisé ce week-end afin d’assouvir son fantasme. J’étais maintenant décidée à laisser faire, craignant qu’une trop grande résistance de ma part pourrait avoir de graves suites pour notre couple. Mais Marc était décidé à mener les choses en douceur vers leur terme. Il nous invita, Eric et moi, dans un grand restaurant.
Durant tout le repas, il dirigea la conversation et très vite la fit dévier sur des thèmes sexuels, me faisant rougir à plusieurs reprises, au grand plaisir de son invité qui visiblement me jaugeait. Il avait été placé à côté de moi et durant le repas laissa une de ses mains glisser sur mes cuisses .
Je me sentis réagir : inexplicablement, je mouillais et les exigences de Marc, j’étais étonnement maintenant prête à les satisfaire. Après le repas, nous sommes allés dans un cabaret. Marc immédiatement leva une fille qui vint se joindre à notre groupe. Très vite, il s’élança avec elle sur la piste de danse, et je fis de même avec Eric. Comme habituellement, la musique, un très beau slow, favorisait les approches. Eric s’était collé contre moi, et je laissai faire. De sa main, il me caressa les cheveux, et suivit le contour de mes lèvres. Honteuse, mais aussi heureuse, je sentais ma culotte se mouiller de plus en plus.
A distance, Marc avait surveillé le jeu d’Eric. Il comprit que j’étais mûre. Très vite, il renvoya la fille, paya la note, et nous sommes allés rejoindre sa voiture. Eric et moi nous étions placés à l’arrière, sans que Marc trouve à y redire. Je m’aperçus que du coin de l’oeil il nous surveillait dans le rétroviseur. Il voulait du spectacle, il l’aurait. Sans vergogne, je pris la main gauche de mon voisin et la glissai sous ma jupe
- Caresse-moi, très vite !
Je sentis ses doigts se glisser sous mes dessus et s’arrêter sur le clitoris. Il le pinça doucement, l’étirant. Je devenais comme folle Jamais Marc ne m’avait fait cela ! Je gémis, en ayant soin que Marc ne rate rien de mes plaintes. Puis, brutalement, je jouis en poussant un cri. Je vis Marc sourire dans le petit miroir. Il sentait que son fantasme allait se réaliser.
Arrivés à la maison, je fis comprendre à Eric qu’il avait à satisfaire le besoin que j’avais de sa verge. J’avais ouvert sa braguette, et caressais son sexe tendu. Puis, je montai à l’étage, lui faisant signe de me suivre.
Nous sommes arrivés dans la chambre à coucher, où nous attendait mon grand lit. Marc nous avait suivis et s’installa à son aise dans un fauteuil, afin de regarder en toute liberté le spectacle qu’il nous savait prêts à lui offrir. Eric, toujours souriant, me regarda me dévêtir.
Lorsque j’eus enlevé mon dernier vêtement, ma culotte trempée, je la lançai à la figure de Marc qui la porta à son nez. Je m’étais couchée sur le lit, et fit signe à Eric de venir me lécher la chatte. Je m’efforçai à rester calme, car je voulais que la séance dure longtemps, bien plus longtemps que celles que Marc m’accordait parcimonieusement.
Volontairement, je bougeai mes jambes, les écartant au maximum, et me mis à faire des commentaires cochons, chose que je n’avais jamais faite avec mon amant. Puis je fis comprendre à Eric qu’il avait à se déshabiller lui aussi : il était temps qu’il me prenne.
Je regardais le visage de Marc qui changea subitement. Je m’étais en effet mise en levrette, chose que je lui avais toujours refusée. Je demandai à Eric de me présenter sa verge afin que je puisse la prendre en bouche. Elle était déjà impressionnante, ce qui m’effraya quelque peu.
Marc, devenu vert de rage, regardait sans oser intervenir. Je fis alors se placer Eric entre mes cuisses et lui fis comprendre que j’étais prête : il pouvait me posséder. Par bonheur, j’étais de plus en plus mouillée, car les dimensions de son membre étaient vraiment hors du commun. Jamais je n’avais été possédée ainsi.
Le sexe d’Eric avait envahi le mien sans sembler me laisser le moindre espace de liberté. J’étais vraiment pleine, et eus du mal à m’adapter au rythme qu’il avait imprimé à son corps.
J’eus le temps de regarder dans le miroir de la garde-robe placée à côté du lit le spectacle que nous offrions, et je fus impressionnée. J’étais de plus en plus excitée, et connus coup sur coup deux orgasmes qui me laissèrent sans force .
Je ne pus m’empêcher de me tourner vers Marc et de lui dire d’un ton moqueur
- Alors, tu es content ? Tu as eu ce que tu voulais. Jamais je n’ai été aussi comblée et ce n’est pas fini. »
Marc, de plus en plus furieux, n’osa pas me répondre. Je glissai quelques mots à l’oreille d’Eric qui hocha la tête. Il se retira et plongea les doigts de sa main droite dans ma chatte et les graissa avec son sperme. Il écarta alors mes fesses, afin d’accéder à mon anus qu’il prépara doucement.
Puis, il se mit en place. Il me faisait atrocement mal, mais je voulais que Marc réalise ce qu’il avait fait. Puis, au bout d’un moment, la douleur s’estompa et je pus me mettre à suivre le rythme d’Eric qui parvint à me procurer mon premier orgasme anal. Je le laissai en moi un bon moment, sans bouger, habituée déjà à ce nouveau sentiment de plénitude.
Et en moi-même, je ne pus m’empêcher de songer à mon avenir. Je savais déjà que je me séparerais de Marc pour le remplacer par Eric, qui se préoccupait davantage de mon plaisir que ne l’avait fait son rival. Je voyais Marc serrer les dents, rageant de se voir ainsi remplacé, mais réalisant aussi qu’il en était responsable.
Quand Eric fut parti, après m’avoir donné son numéro de téléphone, Marc m’engueula si fort que je préparai en vitesse une valise et rappelai Eric pour lui demander de venir me chercher, ce qu’il fit sans plus attendre.
Pendant deux mois, Eric et moi avons vécu une période heureuse. Je l’aimais maintenant d’un amour profond, et il me rendait la pareille. Je n’avais plus entendu parler de Marc, et ce silence commençait à m’inquiéter. Je le connaissais trop bien pour ne pas savoir qu’il ne m’abandonnerait pas si facilement. De plus, depuis quelques jours, je me sentais épiée, sans savoir ni pourquoi ni comment. C’est un peu plus tard que ma vie bascula complètement.
Je m’étais assise à une terrasse de café fort encombrée. Ne trouvant pas de place, deux dames vinrent me demander si elles pouvaient s’installer à ma table. Elles étaient charmantes et se mirent à babiller avec moi de choses et d’autres. Ensuite, je dus me rendre aux toilettes. Je me souviens d’avoir rejoint ma table et mes interlocutrices, puis ce fut le trou noir. Plus aucun souvenir.
Je me réveillai bien plus tard. Il faisait matin, j’avais donc apparemment dormi plus de dix heures. Je me trouvai couchée sur un lit, dans une chambre nue. Une fenêtre avec des barreaux donnait sur une pelouse clôturée au fond par un mur. Une porte de fer donnait l’accès à un grand bois se trouvant derrière ce mur.
Il y avait dans la chambre deux portes, la première donnait sur un cabinet de toilette, et était ouverte. La seconde était fermée. Je me rassis sur le lit, interloquée. Où étais-je et pourquoi ? La seconde porte s’ouvrit alors et une femme entra. Elle était grande, trapue, et portait un uniforme gris, sans grâce. Elle me fixait d’un œil mauvais
- Ah, vous êtes enfin levée. Prenez un bain, ensuite je vous ferai déjeuner et vous conduirai voir Madame. »
Je ne pus m’empêcher de demander
- Que fais-je ici, et qui est Madame ? Et que me veut-elle ?
- Elle est la directrice de cet établissement, et vous donnera toutes les explications relatives à votre séjour ici. »
Je sentis qu’il était vain de discuter. La femme était sortie et avait refermé la porte à clé. Je me fis alors couler un bain dans lequel je me plongeai avec plaisir. Je m’étais déshabillée dans la chambre et avais posé mes vêtements sur une chaise. J’étais encore dans l’eau, perdue dans mes pensées et des souvenirs étonnamment vagues lorsque j’entendis la porte s’ouvrir à nouveau. La femme entra dans la salle de bains.
- Alors, vous n’êtes pas encore prête ? Dépêchez- vous, Madame déteste attendre, et vous risquez d’être punie ! »
Après m’être essuyée, je rentrai dans la chambre. Tous mes vêtements avaient disparu, et à leur place je découvris une tunique de tissu léger, de couleur turquoise, fendue sur les deux côtés. La femme m’ordonna d’enfiler ce vêtement sans aucune explication, et me força à la suivre à travers de longs couloirs, dans lesquels personne ne circulait.
Puis, elle frappa à une porte et me fit entrer. Je pénétrai dans une salle où derrière un impressionnant bureau se trouvait une femme d’une quarantaine d’années, fort bien conservée. Elle avait des cheveux blonds et des yeux gris dont la dureté m’effraya. Les murs du local étaient nus, et elle me dit de m’asseoir sur une chaise se trouvant devant son bureau. Elle m’inspectait de façon méchante. J’étais de plus en plus effrayée.
- Voilà donc la nouvelle qui nous est arrivée hier soir. Tout s’est bien passé ? » demanda-t-elle à la garde-chiourme qui s’était placée derrière moi
- Aucun problème, madame. » répondit - elle.
La directrice se retourna à nouveau vers moi
- Alors allons-y. Je vais tout vous expliquer. Et veuillez ne pas m’interrompre, je n’ai pas de temps à perdre avec vous. Voilà : vous êtes ici dans un centre d’éducation destiné à vous transformer en esclave. Vous y resterez normalement six mois, avant de nous quitter définitivement. En fait, au terme des six mois, vous serez vendue aux enchères et la moitié du produit de la vente sera versée à celui auquel nous sommes redevables de votre présence. Ici, vous apprendrez l’obéissance absolue. Comme vos six collègues, car cet établissement ne prend en activité que sept personnes portant chacune le nom d’un jour de la semaine. Vous serez louée à l’heure ou au jour, à l’un ou à plusieurs de nos clients.
Vous devrez vous soumettre à tous leurs désirs, quels qu’ils soient. Chaque prestation sera cotée par eux de un à dix. Trois cotations égales ou inférieure à cinq vous vaudraient d’être vendue immédiatement en solde à n’importe quel prix, sans nous soucier de la qualité ou du sérieux de l’acheteur éventuel. Une cotation nulle, donnée pour faute grave par un client, provoquerait votre départ pour le petit bois. Le lever aura lieu à sept heures le matin et dès huit heures vous et vos collègues serez réunies dans une salle commune où durant trois heures vous pourrez faire ce que vous voulez : lecture, cartes, télévision ou autres distractions. Vous partagerez avec une collègue, différente chaque semaine, une chambre commune. Les nuits ou les soirées durant lesquelles vous ne seriez pas prises par la clientèle, nos gardes auront le loisir de vous emmener dans leur chambre, afin d’y parfaire votre dressage. Et croyez-moi, elles y prendront plaisir ! » Et se tournant vers la garde : Pas vrai, Solange ?
- Parfaitement, madame, et je dois dire que notre nouvelle élève en tentera plus d’une ! »
La directrice se leva alors
- Suivez-moi, je vais vous présenter à vos collègues. »
Elle m’amena dans une grande salle où se trouvaient six jeunes femmes. Elles étaient totalement nues et leurs corps totalement épilés portaient d’évidentes traces de coups de fouet. Elles me sourirent cependant et vinrent m’entourer. Sans ménagement, elles m’enlevèrent ma tunique.
- Comme tu es jolie ! Tu vas avoir beaucoup de travail ! » s’exclama l’une d’elles.
J’essayai de masquer de la main ma toison, mais Solange me donna immédiatement un coup de cravache
- Habitue-toi de suite à courir nue, et enlève immédiatement de ton esprit toute réaction de pudeur. Cette dernière ne peut avoir cours ici où tu devras apprendre à être accessible de partout et à n’importe quel moment. »
La directrice intervint alors et me regarda en détail
- C’est vrai, tu as un très joli corps. Il sera encore plus joli encore lorsqu’il portera des traces de fouet ! » et se tournant à nouveau vers Solange « Cet après-midi, prévois une première séance. Trente coups au total, sur les reins et les fesses. Et ne la ménage pas. Fais-la pleurer ! »
Je voulus dire quelque chose, mais j’avais déjà été tirée hors de la salle
- Nous allons maintenant voir la salle des fêtes où dès fin de la semaine prochaine tu seras sans doute appelée à officier. »
Je fus vite édifiée. La salle des fêtes, située à un niveau inférieur, était très vaste. Quoique n’ayant aucune notion de leur pratique, je découvris plusieurs croix de bois, munies de courroies, plusieurs chevalets, des carcans. Au centre de la salle, deux colonnes de pierre avec des anneaux. Il y avait également, descendant du plafond, toute une série de câbles et de chaînes.
Accrochés aux murs, des fouets, des martinets, des outils divers. Dans une boîte, sur une grande table, toute une série de pinces et de poids. Egalement, à côté d’un brasero, de longues aiguilles d’acier. Il y avait aussi une grande table avec à chaque coin un poteau de bois présentant lui aussi des anneaux. Puis, dans un coin au fond de la salle, un fauteuil gynécologique. Je me sentis pâlir et la directrice se mit à rire
- Comme tu le vois, il y en a pour tous les goûts, et tu goûteras de tout, que tu le veuilles ou non ! »
Elle me fit ensuite sortir et m’amena à ce qui allait être ma chambre et que j’aurais à partager avec une autre fille. Elle était petite, avec une fenêtre en hauteur laissant passer la lumière du jour. Un lit de fer à deux places avec un matelas épais et une simple couverture se trouvait dans un coin de la pièce. Il y avait également un tabouret posé à côté d’un mur auquel se trouvaient attachés deux anneaux. Une table et une chaise complétaient l’ameublement. Dans un minuscule cabinet de toilette, un lavabo, une douche, un bidet et un WC
- Voilà ton repaire ! »
Je me mis alors à pleurer, mais une gifle brutale me fit réfréner mes larmes.
- Il est temps maintenant de penser à ton press-book. »
Comme je m’en étonnais, elle me sourit
- Pour chacune de nos élèves, nous avons établi un press-book. Ainsi nos visiteurs pourront avoir une idée de ce qu’ils vont découvrir, et même s’ils le désirent réserver par avance l’une ou l’autre de nos pensionnaires, ce qui arrive fréquemment. »
Rentrées dans son bureau, elle me fit s’asseoir et me tendit un album
- Regarde, voilà le press-book de Mardi, que tu es appelée à remplacer »
J’ouvris l’album et me mis à le feuilleter. Si en première page on ne voyait qu’une grande photo de Mardi, une blonde souriante, les pages suivantes étaient plus explicites. On le voyait totalement nue, de face,ou de dos. On découvrait aussi en gros plan sa chatte, décorée de deux grands anneaux. Puis, on pouvait voir sa croupe. Sur une des photos, elle écartait de ses mains ses fesses, permettant de voir sa rosette ouverte avec en dessous une indication « Diamètre six centimètres. »
D’autres pages permettaient de voir Mardi en action : sa bouche faisant des fellations, son sexe pénétré par un pénis, sa rosette emplie d’un énorme godemiché, une scène de double et même de triple pénétration. Puis plusieurs scènes de sodomie. Je regardais, bouche bée.
- Comme tu le vois, le répertoire est joli. Il faudra t’y atteler, car tu auras à le reproduire. Demain tu passeras la visite médicale de rigueur. Tu auras droit à une visite de ce genre par semaine. Puis durant deux jours un photographe viendra prendre les photos nécessaires pour que début semaine prochaine nous puissions avoir un album similaire destiné à remplacer celui-ci dont nous n’aurons plus besoin, puisque demain soir Mardi ira au petit bois, pour faute grave, et il nous faut te préparer très vite pour lui succéder. »
Je frémis en réalisant ce que prendre ces photos impliquaient. Mais je n’avais pas le temps de réfléchir. La directrice continuait
- Toute nouvelle venue est annelée après six semaines. Comme tu le verras, deux de tes collègues ont été totalement infibulées. Tu ne le seras pas, car cela risque de diminuer plus tard ta valeur marchande. Et quand tu seras bien dressée et devenue une parfaite esclave, toute une clientèle fortunée se pressera pour t’acheter. Une fois partie d’ici, nous n’obtenons plus aucun renseignement relatif au sort d’une élève. La plupart quittent le pays pour le Moyen-Orient. Plusieurs princes ou émirs sont de bons clients pour nous. Celles dont nous devons nous débarrasser en solde comme je te l’ai déjà dit, aboutissent en général dans un bordel miteux d’Afrique ou d’Amérique du Sud, et crois-moi, leur sort est loin d’être enviable ! Obéis, quoi qu’il t’en coûte. C’est le conseil que je te donne. »
Puis se tournant vers la garde
- Solange, tu la prends en charge. Tu sais ce que tu as à faire Et demande à Kathy de t’aider.
Je fus traînée hors du bureau et ramenée dans la salle des fêtes où nous attendait une seconde garde, aussi robuste et trapue que Solange. Toutes deux me saisirent sans ménagement et allèrent m’attacher, le ventre contre une des colonnes. Et la séance commença. Je hurlai immédiatement, provoquant les rires de mes bourrelles
- Crie seulement, ici personne ne t’entendra. »
Quand elles me détachèrent, je m’affalai sur le sol. Mes fesses me brûlaient atrocement. Jamais je n’avais été traitée de la sorte, et je réalisai que ce genre de séance allait se produire souvent. On me détacha et on me ramena dans la salle où se trouvaient trois de mes collègues, les autres étant prises en main par des visiteurs. Elles essayèrent de me consoler, en vain.
Mais elles me conseillèrent aussi de m’efforcer à satisfaire les gardes qui éventuellement viendraient me chercher pour la nuit. En effet, quand une prisonnière parvenait à les faire jouir, ses peines étaient appliquées avec moins de sévérité. Mais il était évident qu’y arriver n’était pas facile, tant le dégoût qu’elles inspiraient était énorme. On m’apprit aussi que dès le lendemain, je serais épilée.
Les anneaux aux seins et aux lèvres du sexe ne seraient placés que plus tard. Quand je questionnai mes collègues sur ce qui nous attendait six mois plus tard, elles avouèrent être incapables de répondre. Jamais une esclave vendue n’était revenue à l’institut.
Et la perspective d’un long esclavage dans des pays où les femmes ne valaient pas grand chose n’était pas faite pour être encline à l’optimisme. Laissant tomber le sujet, je demandai alors quels étaient les traitements appliqués lors de visites de clients
- Oh, il y a à boire et à manger. Chaque fois tu seras prise au moins une fois par chacun de tes orifices. Quant aux jeux sexuels, tu seras amenée à les découvrir. Le pire de tout, c’est lorsque des femmes accompagnent ici leur homme, ce qui arrive parfois. Elles sont toujours féroces, et ne cherchent qu’à nous faire souffrir. Méfie- toi d’elles. Elles ont facilement tendance à sous-coter les prestations. Et tu sais déjà ce que signifient de mauvaises notes ! »
Mais parler me faisait du bien. Mes collègues se trouvaient dans le même bateau que moi, et l’une d’elle qui en était à son cinquième mois paniquait à l’idée de voir arriver l’échéance de sa vente aux enchères. Les autres et moi avions le temps d’y penser.
Après une mauvaise nuit que je passai sur le ventre, tant mes cicatrices me faisaient souffrir, je me préparai à ma deuxième journée.
Après le déjeuner, je fus amenée à la visite médicale .Celle-ci était effectuée par une doctoresse, aussi revêche que les gardes. Elle m’examina de la tête aux pieds : état de la dentition, prise de sang, examen du sexe et honte suprême, examen de mon anus dont elle prit note de l’ouverture. Quand ce fut fini, elle me donna une première boîte de pilules
- Pour t’éviter de méchants ennuis plaisanta-t-elle.
Puis, se tournant vers Solange
- Trois jours de quatre, trois jours de six et deux jours de huit. »
Je me demandais ce dont il s’agissait, mais je le sus le soir où je fus attachée sur mon tabouret, avec dans le cul un gode de quatre centimètres de diamètre Chaque séance durait deux heures. Je supportai facilement les six premières séances, mais les deux dernières furent atroces. J’avais l’impression d’avoir été déchirée, mais ne pouvais rien faire. Mes mains étaient attachées à deux anneaux du mur, au-dessus de ma tête, et mes pieds, eux, étaient attachés aux pieds du tabouret.
Chaque jour encore, j’eus droit à une séance de vingt coups de fouet
- Pour ne pas perdre les bonnes habitudes ricana Solange.
Entre-temps, le photographe avait commencé son œuvre. Les premières photos ne me posèrent aucun problème. Mais quand je vis en gros plan plusieurs photos de mon anus distendu, je pleurai de honte .
Pour les autres photos, je dus subir plusieurs sodomies, des multiples pénétrations, pratiquer plusieurs fellations. Et je dus accepter tout ce qu’on exigea de moi. Quand le projet de press-book fut prêt, deux jours plus tard, je fus appelée chez la directrice qui me le montra
- Beau travail !- me dit-elle – tu vas plaire énormément, et à mon avis tu seras choisie par de nombreux clients. Reste à voir si tu les accueilleras comme il le faut. Ne te risque pas à tromper notre attente. Tu commenceras ton service dans trois jours, et déjà six clients t’ont réservée. Prépare ton cul et ta bouche, car je sais qu’ils seront le plus souvent sollicités ! »
La manière froide dont la directrice me parlait de ces choses m’écoeura. Visiblement, j’étais considérée comme un vulgaire morceau de viande qu’on jetterait après usage, six mois plus tard.
J’eus aussi à supporter pour la première fois les envies de Solange Elle me fit venir dans sa chambre, se déshabilla et se couchant sur son lit me donna l’ordre de la faire jouir. Sa chatte, non épilée, était extrêmement touffue et visiblement jamais soignée. Malgré ma répulsion, je dus m’atteler à lui lécher le clitoris, et introduire ma langue dans son vagin.
Par bonheur, je parvins à la faire jouir. Mais ce n’était pas fini : elle se retourna alors et me montrant du doigt son anus m’intima l’ordre de le nettoyer avec ma langue. De tout ce que j’avais vécu là depuis mon arrivée, cet ordre fut le plus difficile à exécuter. Je m’appliquai à la tâche et fus récompensée par de petits cris.
Elle me remballa alors dans ma chambre en me précisant que le lendemain matin, je serais épilée par elle. Et elle me promit d’essayer de ne pas trop me faire souffrir.
Le lendemain matin, après avoir déjeuné, je fus amenée dans la salle des fêtes où Solange me fit subir une nouvelle séance de flagellation.
S’ensuivit la séance d’épilation. Assistée par une autre garde, Solange procéda à l’épilation de mon sexe, de mon cul et de mes aisselles. J’étais désormais aussi nue que le jour de ma naissance, mais lorsque je me regardai dans un miroir, je rougis de honte. La fente du bas de mon corps me paraissait maintenant totalement indécente. Plus un poil n’en cachait la vue, et je regrettai amèrement ma toison disparue. On m’amena ensuite dans la salle où je retrouvai six autres filles. Comme je m’étonnai de ce chiffre, on me répondit
- L’ancienne Mardi, que tu remplaces maintenant, doit partir au bois ce soir, et a été placée depuis une semaine en cage d’isolation. »
Je tentai de savoir ce que signifiait l’expression « aller au bois » déjà utilisée par la directrice, mais personne ne me répondit. La journée se passa sans aucun événement majeur.
Vers sept heures, Solange vint chercher notre groupe .Elle nous attacha l’une derrière l’autre avec une chaîne et nous fit descendre à la cave. Dans un coin de celle-ci, une cage de fer dans laquelle, couchée sur un matelas, se trouvait une fille nue.
Je reconnus la fille du press-book que m’avait montré la directrice. Solange entra dans la cage et se saisit de la fille dont elle menotta les mains dans le dos, et lui dit
- C’est l’heure d’aller au bois. Les autres t’attendent déjà !
A demain pour la suite...