Quelques fois la vie réserve bien des surprises. A tout âge...
(C'est beau ce que j'écris lol)
Ma Dame de la haute...
Cette aventure m'est arrivée il y a de ça plusieurs années, et aujourd'hui, trente ans plus tard, j'en garde encore un souvenir ému. J'aimerais vous la narrer afin de la revivre encore une fois et, peut-être, y retrouver mes émois d'antan.
A cette époque, je venais de fêter mon vingt-cinquième anniversaire et depuis un an je dirigeais tant bien que mal, une entreprise de dépannage rapide en plomberie et serrurerie : entreprise était un grand mot, puisque en fait j'étais seul. J'occupais le poste de patron et d'ouvrier. Mais ma petite entreprise ne marchait pas trop mal, et me permettait de vivre tout à fait normalement.
Ce jour-là, c'était le 13 juillet, je m'en souviens très bien, un coup de téléphone me tira de mes comptes. Au bout du fil, une femme à la voix angoissée me demanda mon aide de toute urgence : une fuite d'eau inondait sa salle de bain. Abandonnant mes livres et ma calculette, je me propulsais par les rues de la ville afin de porter secours à cette inconnue…
Equipé de mon nécessaire pour la réparation d'une fuite d'eau, je me retrouvai très vite devant la porte d'entrée d'une superbe résidence bourgeoise, située en plein centre ville. Sur une plaque de cuivre ouvragée plusieurs noms se suivaient. Je repérai assez vite celui de ma cliente : Madame Antoinette de Saint Simon.
Une noble, pensai-je, quelque peu intimidé, en me présentant à l'interphone. Comment cette descendance de la noblesse française allait-elle accueillir un simple plombier issu de la classe prolétaire ?
Après un léger grésillement dans l'interphone, une voix chaude et agréable m'invita à monter au troisième étage. Curieux de mettre un visage sur cette voix pleine de charme, qui n'avait rien de hautain, comme je l'avais craint, j'empruntai l'ascenseur qui me monta rapidement à l'étage désiré. Là, à peine sorti de la cabine, avant même que j'essaye de me diriger vers l'une des trois portes palières, l'une d'elles s'entrebâilla, m'invitant à avancer dans sa direction. Je m'approchai, ma mallette de dépannage à la main, désireux de voir à quoi pouvait ressembler cette dame de haut lignage, dont la voix m'avait si chaleureusement accueilli à l'interphone.
La porte s'ouvrit entièrement sur une silhouette vêtue d'un peignoir de soie de couleur parme, orné de diverses fleurs et retenu à la taille par une large ceinture, de soie également. La femme qui m'accueillait en me souriant chaleureusement avait certainement dépassé la cinquantaine, elle devait même être plus près des soixante que des cinquante.
Ses cheveux bruns noués en un chignon parfait, s'ornaient de quelques fils gris, et les minuscules rides qui se formaient à la jointure de ses lèvres lorsqu'elle souriait, l'attestait sûrement. Mais son visage rond aux joues pleines et dodues lui donnait un air poupon qui la rajeunissait. Derrière des lunettes aux larges branches, ses yeux bleus lumineux brillaient d'un éclat malicieux, prouvant chez elle une joie de vivre et une certaine jeunesse d'esprit.
Grande et légèrement enveloppée, sans être vraiment grosse, Madame Antoinette de Saint Simon avait gardé un charme certain. Les généreuses proéminences qui déformaient le vêtement à hauteur de sa poitrine attirèrent irrésistiblement mon regard. Comme beaucoup d'hommes, j'avais toujours, et cela depuis ma puberté, été attiré par les femmes aux fortes poitrines. Et d'après ce que le peignoir me révélait, ma cliente avait dû être et était encore, abondamment fournie de ce coté-là ; la nature l'avait généreusement fournie.
Victime de mes vieux démons sexuels, je me pris à imaginer le volume et la forme de cette opulente poitrine, mis en valeur par le peignoir saillant. Ne se doutant certainement pas de mon intérêt pour les fruits de sa poitrine, la quinquagénaire pivota sur elle-même :
- Suivez-moi, s'il vous plait, me murmura-t-elle… Que je vous conduise jusqu'au lieu du sinistre.
Alors qu ma mallette à la main je suivais mon hôtesse, mes yeux furent automatiquement attirés par les fortes rotondités qui roulaient d'une manière toute sensuelle devant moi. Le spectacle des hanches rebondies qui ondulaient doucement, et de la croupe épanouie, que le léger tissu du peignoir dessinait avec une extrême précision, me procura un instant de pur plaisir. Malgré son âge, la femme dégageait une réelle sensualité et au fond de moi je dus reconnaître qu'elle était encore fort désirable.
Les yeux fixés sur les masses charnues qui tanguaient agréablement devant moi, je ne pus empêcher un certain désir envahir mon esprit. J'éprouvais soudainement le désir pervers de pouvoir contempler ce corps de quinquagénaire que le léger vêtement de soie dessinait si nettement.
À vingt cinq ans mes préférences en type féminin allaient plutôt aux jeunes femmes de mon âge, et même s'il m'était arrivé de fantasmer quelquefois sur des femmes un peu plus mûres, jamais encore je n'avais éprouvé une quelconque envie sexuelle pour une quinquagénaire qui aurait presque pu être ma mère…
Arrivés dans la salle de bain carrelée du sol au plafond, la femme, inconsciente du trouble pervers qu'elle avait créé dans mon esprit, me montra l'objet de ses soucis. L'eau gouttait de dessous le lavabo dans une bassine à moitié pleine.
- Dès que je m'en suis aperçue, j'ai fermé l'arrivée d'eau, me prévint-elle.
- Vous avez bien fait, la complimentai-je.
Déposant ma caisse à outils, je repoussai la bassine avant de m'étendre sur le dos à même le sol afin de découvrir l'origine de la fuite.
- Cela ne vous ennuie pas si je reste à regarder ce que vous faites ?
Encore une cliente « emmerdante » pensai-je, qui ne va cesser de me questionner sur ce que je fais, et peut-être même critiquer tout ce que je vais faire… Ne pouvant refuser (le client à toujours raison !) je maugréai :
- Je vous en prie…
Comme si elle avait lu dans mes pensées, la quinquagénaire ajouta :
- N'ayez aucune crainte, je ne vais pas vous ennuyez dans votre travail… Mais c'est si agréable pour une femme seule d'avoir de la compagnie… Surtout celle d'un beau jeune homme…
Surpris par la dernière phrase, et surtout par le ton sur laquelle la femme l'avait prononcée, je jetai un coup d'œil interrogatif en direction de ma déconcertante cliente.
Cette dernière s'était commodément assise sur le bidet qui faisait face au lavabo sous lequel j'étais couché, les jambes de chaque côté de la cuvette de faïence. Du fait de sa posture, son peignoir s'était largement écarté de chaque côté de ses genoux ronds.
Vu ma position allongée sur le dos, j'eus alors une vision panoramique sur la naissance de deux cuisses blanches et charnues, qui me parurent extrêmement affriolantes au regard de l'âge de leur propriétaire.
Etrangement troublé par ce tableau charnel, je m'empressai de me concentrer sur mon travail, alors que la femme continuait.
- C'est quand même agréable d'avoir un homme à la maison ! Étes-vous marié ?
- Non pas encore…
- Moi, je l'ai été trois fois. Mon troisième mari était même descendant d'un Baron du second Empire. Et aujourd'hui je me retrouve seule. Vous ne pouvez-vous imaginer combien la solitude est dure à vivre. Les soirées surtout sont longues, et même les nuits…
Je demeurais ébahi. Que cachaient les assertions que me distillait la quinquagénaire ?
- Vous devriez trouver un compagnon, tentai-je de répondre, essayant d'entrer dans le jeu de la femme, curieux de savoir jusqu'où celle-ci oserait aller dans ses confidences intimes.
- J'y ai pensé, mais à mon âge qui voulez-vous qui veuille de moi. Si je dois prendre pour compagnon un homme plus âgé que moi, il va falloir que je supporte ses grimaces toute la journée et j'ai bien peur qu'il ne sache, le soir venu, me contenter…
Madame la Baronne s'exprimait sans gêne, ni pudeur, et à l'écouter me parler de ses aspirations sexuelles, tout en me concentrant sur mon boulot, j'éprouvais un amusement certain.
Qu'une femme de cet âge puisse encore éprouver des désirs sexuels me surprenait grandement. Et imaginer cette quinquagénaire frustrée sexuellement, obligée peut-être de se caresser, de se branler, seule le soir dans son lit, telle une adolescente perturbée, fit naître en moi un surprenant désir.
- Je dois vous choquer, continua la femme… Quel âge avez-vous ?
- Vingt-cinq ans madame. Et vous ne me choquez pas du tout, m'empressais-je de la rassurer, curieux de voir jusqu'où ses confidences pourraient aller.
- C'est vrai ? Ah ! Où sont mes vingt ans ! Je suis certaine que vous vous imaginez qu'à mon âge on n'a plus de désirs sexuels… Eh bien détrompez-vous… C'est ce que je pensais moi aussi quand j'avais votre âge, mais aujourd'hui, je peux vous avouer que j'éprouve encore ces envies… surtout le soir… et c'est ce qui est le plus dur à supporter dans la solitude.
- Et comment calmez-vous alors ces… besoins ? Questionnai-je, éprouvant un plaisir pervers à pousser la quinquagénaire à des confidences plus intimes.
- Vous me semblez bien indiscret, jeune homme… Eh bien, ce n'est pas à vous que j'apprendrais qu'il existe maintenant des… ustensiles plutôt bien réussis pour femmes seules… Mais, croyez-moi, rien ne remplacera jamais un véritable sexe masculin…
Le désir que j'avais commencé à ressentir quelques instants plus tôt s'accentuait insensiblement à mesure que se déroulait ce dialogue libertin…
- Vous voulez dire que vous vous servez de godemichés ? Questionnais-je vicieusement, désirant pousser la quinquagénaire à se dévoiler un peu plus.
- En effet, j'en ai une véritable collection, me répliqua Antoinette, nullement gênée par ma question indiscrète… D'ailleurs si cela vous intéresse je vous les montrerais…
De plus en plus excité par les confidences salaces de ma cliente, je continuais dans le même registre.
- Je veux bien voir ça…
Décidément cette quinquagénaire à l'allure si distinguée se montrait être une femme au tempérament plutôt ardent. Ses différends maris n'avaient certainement pas dû s'ennuyer une épouse aussi portée sur le sexe. Peut-être étais-ce cela qui les avaient conduit au cimetière…
Cependant, tout en échangeant des propos égrillard avec la sensuelle quadragénaire, j'avais réussi à changer le joint défectueux. Je me redressai péniblement en prévenant :
- Voila, c'est réparé, vos ennuis sont terminés.
- Si vous pouviez dire vrai, me répondit la femme, pour qui la fuite d'eau n'était pas pour l'instant son souci majeur.
Comme je m'étais redressé, je me retrouvais assis à même le sol, face au bidet de faïence sur lequel était toujours installée ma déconcertante cliente. La première chose que je remarquais fut la position de la quinquagénaire. Intentionnellement ou pas, cette dernière avait élargi l'angle de ses jambes, et son peignoir s'étant un peu plus ouvert, je pouvais contempler les trois quarts de ses cuisses charnues. Seul l'intersection de ses jambes, où se nichait ce sexe qui me faisait soudain fantasmer, m'était encore cachée. Le spectacle de cette chair blanche, tentante, offerte sans vergogne à mon regard ne fit qu'accroître encore le désir qui m'habitait. Sans que je ne puisse l'en empêcher, je sentis mon sexe se dilater au bas de mon ventre, se redresser, doubler de volume. Aussi incroyable que cela paraisse, je me mettais à bander aux évocations égrillardes d'une vieille femme que les sens travaillaient !
- Si je peux vous être utile à autre chose, je me ferais un plaisir de vous venir en aide, osai-je
Nonobstant l'énorme différence d'âge qui me séparait de cette luxurieuse mamie qui s'offrait aussi impudiquement, la tentation de plonger mon visage dans son intimité secrète, de humer les émanations capiteuses qui devaient sourdre de son sexe, certainement privé d'hommages depuis longtemps, m'envahit. Madame la Baronne ne devait rien ignorer du spectacle lubrique qu'elle m'offrait et son immobilité trahissait son consentement à mes regards salaces.
- Ah, si j'osais… me répondit la quinquagénaire dans un souffle.
Comprenant à demi mot ce que la femme n'osait me demander, je posais mes deux mains sur les genoux ronds qui s'offraient si complaisamment à ma vue. Alors que je m'attendais à sentir sous mes paumes une chair sèche et molle, je fus étonnamment surpris en constatant combien la peau que je frôlais était douce au toucher et n'avait rien à envier en velouté aux jambes des femmes bien plus jeunes.
Etonné quand même par la passivité de ma victime et par son silence soudain, je remontai mon regard jusqu'à son visage. Ce que je découvris alors, me stupéfia. La quinquagénaire m'apparut comme transfigurée. Derrière ses lunettes, ses yeux bleus avaient pris un éclat particulier et me fixaient avec une supplication d'une telle intensité que je sentis ma gorge se nouer. Ses lèvres étaient entrouvertes sur un souffle précipité ; ses narines me semblèrent plus dilatées, comme après un orgasme. Sa poitrine, qui me sembla avoir augmenter de volume, se soulevait vivement au rythme de sa respiration saccadée, gonflant outrageusement le devant de son peignoir… Son regard m'encourageait à poursuivre mes attouchements.
C'est alors avec un plaisir évident que je laissai glisser mes mains le long des jambes frémissantes, me grisant de la tiédeur qui s'en dégageait. Lentement, avec une infinie douceur, j'avançai mes mains sur les cuisses parcourues de longs frémissements, les agaçant encore davantage par de légers frôlements de mes dix doigts. Aussitôt j'entendis le souffle saccadé de ma compagne s'accélérer, comme si la malheureuse manquait soudainement d'oxygène pour respirer convenablement.
- Oh oui ! Gémit-elle, m'encourageant à continuer ma progression.
Sans hâte, réfrénant mes pulsions lubriques, je continuais d'agacer la chair parcourue de tressaillements. Désirant amplifier encore le désir qui faisait haleter ma victime au-dessus de moi, je m'ingéniai à frôler, à effleurer, à griffer, la chair frissonnante des cuisses, depuis les genoux jusqu'à la limite que m'autorisait le peignoir chiffonné ; me contraignant à ne pas dépasser cette limite.
Cependant dans mon slip, ma verge se trouvait de plus en plus à l'étroit. Ma compagne si volubile, quelques instants plus tôt, était devenue étrangement silencieuse tout à coup. Seule sa respiration saccadée perturbait le silence de la salle d'eau. Je pouvais voir ses hanches s'agiter nerveusement, son bas-ventre s'avancer dans ma direction en une invite sans équivoque. Je continuai, imperturbable, mon pervers manège pendant encore quelques minutes, laissant mes doigts courir sur toute la surface interne des cuisses qui vibraient de plus en plus intensément. Aux mouvements de plus en plus désordonnés de la quinquagénaire installée sur son bidet, telle une amazone sur sa monture, je sus que j'avais atteint l'objectif que je m'étais imposé.
Jugeant alors ma compagne suffisamment excitée, et l'étant moi-même autant qu'elle, je décidais alors de pousser plus avant mes palpations érotiques. Avec une espèce d'ivresse sensuelle, je remontai lentement mes mains le long de la chair frissonnante. Graduellement, pour jouir au maximum de ce moment privilégié de la découverte de ce sexe nouveau. Le cœur battant, aussi ému que lors de ma première aventure sexuelle à l'age de seize ans, je repoussai le peignoir qui me cachait encore cet entrecuisse convoité. Le léger vêtement s'écarta de lui-même, tel le rideau d'une scène de théâtre avant une représentation.
Le spectacle qui s'offrit alors à ma vue me surprit si fortement que je demeurais un instant incapable de faire le moindre mouvement. Le bas-ventre de la quinquagénaire était protégé par une culotte blanche qui avait dû être à la mode au temps de la jeunesse de sa propriétaire. Tout en dentelle d'une finesse extrême, le sous-vêtement d'un autre âge ceinturait les hanches épanouies, masquant le nombril et descendant jusqu'à mi-cuisses, qu'il enserrait par un large élastique, orné de petites fleurs roses. On était loin des strings portés par les jeunes filles d'aujourd'hui. Madame la Baronne portait une culotte qui avait dû appartenir à son aïeul… Seule une large tache plus sombre, au niveau du pubis, assombrissait la dentelle et me renseignait sur la pilosité abondante de ma compagne. Dépité par une lingerie aussi hermétique qui faisait comme un barrage infranchissable à mon exploration sexuelle, je tâchai d'apaiser ma déception en forçant la femme à s'écarter ses cuisses au maximum, afin d'approcher mon visage de ce pubis convoité.
Comprenant mes intentions, et désirant peut-être encore plus que moi ce genre d'attouchement, la sensuelle quinquagénaire s'installa plus commodément sur son siège de faïence, afin de me faciliter la tâche. Lançant ses bras derrière elle, elle s'appuya des deux mains au bidet qu'elle chevauchait. Me fixant intensément, elle projeta son bas-ventre en direction de mon visage, en une invite complice et impatiente. Dans ce mouvement plein d'une fébrilité érotique, la femme m'offrait en toute impudeur, la vision de son entrecuisse. De nouveau je demeurai ébahi devant ce que mes yeux découvraient.
Cette culotte du début du siècle, qui m'avait paru aussi hermétique qu'une ceinture de chasteté du moyen âge, s'ornait dans son entrejambe d'une longue ouverture bordée d'un fin liseré rose. De cette brèche dans les dentelles, un luxurieux buisson noir auquel se mêlaient quelques bouclettes grises s'échappait.
La quinquagénaire possédait une toison pubienne si abondante et si touffue, que celle-ci masquait entièrement les grandes lèvres de la fente sexuelle, nichées en son centre. Je restai quelque peu étonné par la différence de teinte entre les poils pubiens très brun et la chevelure déjà fort grise, de cette femme qui s'offrait maintenant avec une impudeur totale à mes regards.
Un indéfini émoi me magnétisa. Découvrir cet entrecuisse hirsute, à l'état naturel, alors que la mode poussait les femmes à se raser le pubis, me ravissait au point. Hypnotisé je demeurai un long moment à contempler la débordante fourrure pubienne. Un sexe féminin épilé, perdait pour moi tout son mystère, donc une grande partie de son attrait.
Me découvrant alors des instincts d'explorateur, je débroussaillai de mes doigts cette futaie depuis longtemps abandonnée et redevenue à l'état sauvage. Dans ma poitrine, mon cœur battait aussi intensément que lors de mes premiers attouchements sexuels avec mes petites copines de mon âge. Un murmure langoureux me parvint aux oreilles :
- Oh oui !… Fouillez-moi !
La quinquagénaire, qui me semblait comblée par mes grivoises initiatives, m'encourageait à m'aventurer plus avant dans sa forêt vierge. À l'aide de mes pouces, je repoussai les bouclettes emmêlées, découvrant enfin les grandes lèvres gonflées, d'une vulve épanouie. Saisissant les larges babines sexuelles congestionnées, d'un rouge vif, je les séparai l'une de l'autre afin de découvrir cette grotte charnelle, depuis longtemps oubliée. De cette caverne aux chairs cramoisies, une rosée luisante suintait des parois.
Attiré par cette source divine, j'approchai mon visage de la chatte luisante afin de goûter à cette liqueur qui sourdait des tréfonds du vagin. Ma compagne, encore plus impatiente que moi, avide de retrouver ce baiser subtil que son sexe n'avait certainement pas connu depuis longtemps, m'agrippa la nuque d'une main décidée pour attirer mon visage contre sa chatte affolée :
- Broutez-moi le minou ! Grogna-t-elle d'un ton autoritaire… Léchez-moi !…
Malgré le désir impérieux qui lui torturait le bas-ventre, Madame la Baronne n'avait cure d'oublier son rang, même pour m'encourager à lui bouffer la chatte. Le fait de me faire vouvoyer par ma partenaire me surprenait énormément, tout en m'apportant un surplus de plaisir.
Le nez plaqué de force dans l'abondante toison, je me grisais des effluves épicés qui s'en dégageaient. Etait-ce dû à son âge ou avait-elle des sécrétions particulièrement assaisonnées, madame la Baronne dégageait un fumet intense. Enivré par le parfum pimenté qui s'élevait de l'entrecuisse je collai mes lèvres à celles largement écartées de la vulve dégoulinante.
Je m'évertuais alors à plonger ma langue au plus profond du puits féminin, léchant d'une langue gourmande les parois vaginales. Avec avidité je recueillais le subtil nectar qui sourdait des profondeurs du vagin en fusion.
Sous mon exploration linguale, la quinquagénaire fut soudain prise d'une frénésie irraisonnée. Telle une danseuse orientale, elle agita furieusement son bas-ventre, lança violemment sa féminité ruisselante au-devant de ma bouche, m'engluant les lèvres et le menton de sa sève intime au goût acre.
- Oh oui !… Léchez-moi bien !... Enfoncez votre langue bien au fond…
Devant ce soudain déchaînement charnel, dû à une impatience et à une frustration sexuelle longtemps refoulée, je bloquai les hanches agitées de mouvements convulsifs. Forçant la quinquagénaire à s'immobiliser, je la prévins fermement, employant le tutoiement à dessein afin d'imposer ma loi :
- Arrête de bouger, si tu veux que je te bouffe la chatte !…
Surprise par mon tutoiement soudain, et aussi par la crudité de mes propos, madame la Baronne s'immobilisa, comme soudainement statufiée. L'avais-je offensé par mes paroles directes ? Allait-elle me repousser d'entre ses cuisses et se priver d'un plaisir qu'elle avait tant espéré ? Mais comprenant sans doute que si elle voulait encore une fois éprouver cette jouissance, elle devait se soumettre à mes initiatives, elle m'implora d'une petite voix geignarde :
- Oh oui, léchez-moi… la chatte… Ça fait si longtemps que l'on ne me l'a fait…
Vaincue, Antoinette de Saint Simon abandonnait enfin son rang pour se comporter comme n'importe quelle femme travaillée par son sexe, qu'elle soit Baronne ou prolétaire.
Lâchant alors les hanches enfin figées, je pinçai délicatement les grandes lèvres sexuelles juteuses, afin de les disjoindre le plus largement possible. Je m'ouvrai ainsi l'accès au vagin gorgé d'une mouille luisante. Pressé de m'abreuver à cette source abondante, qui suintait à profusion des parois charnelles, je collai ma bouche contre cette cavité béante, dans laquelle j'enfonçai une langue gourmande. Alors, tel un chiot assoiffé, je lapai le breuvage au bouquet acidulé qui sourdait des tréfonds du sexe féminin en ébullition. Consciencieusement je léchai longuement les replis vulvaires frémissants, encouragé verbalement par la Baronne complice :
- Oh mon Dieu comme c'est bon !... Vous me faites mouiller… Ça me dégouline entre les fesses… Je suis trempée !
Enfin madame le Baronne, sous le plaisir, s'exprimait comme toute femme esclave de ses sens, même si elle employait encore le vouvoiement. De sa vulve dilatée, un véritable torrent de cyprine s'échappait, m'engluant copieusement la bouche et le menton. Jamais je n'avais connu, lors de mes différentes aventures amoureuses, de femmes aux épanchements vaginaux aussi importants. Ma langue ne tarda pas à barboter dans un océan de mouille brûlante.
La main féminine accrochée à ma chevelure se fit plus pressante sur ma nuque, me forçant à enfoncer un peu plus ma bouche et mon nez dans la longue fente évasée. Le pubis, comme animé d'une vie propre, s'animait par petits soubresauts rythmés, se projetant au-devant de ma bouche active. Au dessus de moi, les gémissements voluptueux d'Antoinette devenaient de plus en plus prononcés.
Voulant reprendre mon souffle et surtout examiner le visage de ma victime, afin d'y découvrir les stigmates du plaisir, je relevai la tête du sexe féminin bouillonnant. Dans ce mouvement, mon menton heurta durement la partie supérieure de la longue fente congestionnée. Sous ce choc involontaire, Antoinette tressauta violemment tandis qu'un petit cri s'échappait de sa gorge. Comprenant que cette réaction soudaine était due au heurt de mon menton avec le haut de la vulve, je reportai mon regard sur l'endroit du choc. Je demeurai ébahi devant la particularité de ce que je découvrais. Cette quinquagénaire n'en finissait pas de me stupéfier. Après son étrange culotte d'un autre âge, sa toison extrêmement luxuriante, ses reflux vaginaux abondants, voila qu'elle me dévoilait un clitoris d'une grosseur peu commune.
Devant mes yeux médusés, une véritable petite bite rose se dressait hors de son capuchon formé par les petites lèvres distendues. Bien que sachant par ouï-dire que certaines femmes possédaient un clitoris extrêmement développé, jamais il ne m'était arrivé d'en contempler un d'aussi près. La tirade de « Cyrano de Bergerac » me revint en mémoire : « C'est un roc ! … C'est un pic ! … ». Ce gros bouton de chair cramoisi était d'une obscénité extrême.
Pris d'un désir pervers, je saisis cette excroissance sanguine entre le pouce et l'index pour, tout en la pinçant délicatement, la faire rouler entre mes doigts refermés. Bien que m'attendant à une réaction de ma victime, le violent soubresaut qui ébranla cette dernière me surprit par sa virulence. Dans un élan de tout son bas-ventre elle lança son sexe ruisselant au-devant de mes doigts :
- Oh oui ! … Encore ! … C'est merveilleux ! … Plus fort ! …
Puisqu'elle me le demandait avec une telle exaltation, une telle véhémence, je m'exécutai de bonne grâce, éprouvant moi-même un indicible plaisir à manipuler cette excroissance charnelle démesurée. Serrant fortement mes doigts sur le bouton émergeant de son nid velouté, j'entrepris de le pincer vigoureusement. Aussitôt la sensuelle quinquagénaire agita son bas-ventre en des bonds désordonnés, alors qu'une longue litanie s'échappait alors de sa gorge. Litanie faite de :
- Oui… Encore… Oh oui… Ouuuiii… C'est bon… Oui, ouuii…
Ces plaintes érotiques, véritable mélopée sexuelle ne fit qu'accentuer le désir qui m'habitait. Dans mon slip, ma virilité tendue à l'extrême depuis un long moment déjà, devenait douloureuse.
Levant mon regard en direction du visage de la quinquagénaire, je découvris un spectacle d'une rare sensualité. Cette dernière avait rejeté la tête en arrière, et telle une chatte en chaleur appelant le mâle, les yeux clos, elle poussait de longues plaintes amoureuses. De ses deux mains crochetées sur les gibbosités qui déformaient le devant de son peignoir, elle se pressait fiévreusement les seins à travers le tissu de son vêtement, les pétrissant et les malaxant sauvagement.
Le visage, de cette femme de cinquante ans, ravagé par la jouissance avait quelque chose d'émouvant. Une certaine tendresse pour cette quinquagénaire qui redécouvrait la volupté après certainement de longues années d'abstinence m'envahit. Le plaisir l'illuminait toute, la rendant soudainement plus belle, plus désirable malgré son âge avancé.
L'envie me prit de goûter à ce fruit charnel qui avait si soudainement mûri et émergé tel un diablotin de son nid sexuel. Je me penchai entre les cuisses largement écartées de la Baronne impudiquement offerte. Troublé par le fumet fortement épicé qui s'échappait de la vulve enfiévrée, je refermai mes lèvres autour du berlingot dilaté pour le sucer lentement. Un gémissement prolongé m'informa du plaisir que ma compagne éprouvait à mon bécot érotique. Dans le même temps une main volontaire s'agrippait solidement à ma nuque et me forçait à écraser mon visage contre le pubis broussailleux et agité de soubresauts.
- Oh oui ! … Suce mon gros bout, m'implora ma bienheureuse victime.
Sous le plaisir puissant que je devais certainement lui procurer, Antoinette en avait oublié le vouvoiement ; pour la première fois elle s'adressait à moi en me tutoyant. Madame la Baronne descendait de son piédestal.
Saisissant alors les grandes lèvres sexuelles gonflées par un afflux de désir, je les pinçais délicatement afin de les écarter largement l'une de l'autre. Dégagé, le merveilleux bouton d'amour m'apparut dans toute sa splendeur : boursouflé, congestionné, luisant d'une humidité onctueuse. Alors j'entrepris de lécher ce prodigieux berlingot d'une langue agile, arrachant aussitôt moult gémissements à ma volcanique partenaire.
Le menton frottant par alternance la faille sexuelle béante et débordante de son abondante liqueur amoureuse, je lustrai longuement le prodigieux clitoris du bout de ma langue. Tout à ma tâche, j'éprouvai un indicible bonheur à ouïr les gémissements de plaisir que mes attouchements linguaux arrachaient à la quinquagénaire.
Léchant avec application le clitoris démesuré, m'efforçant de procurer un maximum de plaisir à la quinquagénaire, je songeais que celle-ci n'avait certainement pas dû connaître ce genre de caresse depuis bien longtemps. Je décidai de refouler mon propre désir, pourtant bien réel, pour me concentrer sur celui de ma compagne. Prenant tout mon temps et y mettant tout mon savoir, je m'appliquais consciencieusement à amener Madame la Baronne à l'orgasme qu'elle espérait.
J'aspirai le clitoris sensibilisé pour le mordiller doucement, mais avec suffisamment de fermeté. Au moment où mes dents se refermèrent sur son bouton de chair dilaté, Antoinette tressauta violemment en poussant un véritable râle de volupté, tandis que ses doigts se plantaient furieusement dans ma nuque. Je compris que je venais de découvrir le point faible de ma sensuelle compagne. Mais, quand même surpris par cette violente réaction, je relâchai mon mordillement :
- Oh non, continue, gémit la quinquagénaire !… C'est si bon !… Je t'en prie, continue, m'implora-t-elle.
Puisque Madame la Baronne me faisait l'honneur de me demander ce type de service avec tant de ferveur, j'aurais eu mauvaise grâce à ne point la contenter, je m'exécutai donc de bonne grâce.
A suivre...