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A suivre ....

Joyeux Noël à vous tous chers amies et amis


JOYEUX NOEL A VOUS CHERS AMIS

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Soirée de réveillon..! Chocolats et Champagne.... au verre...! Ah ces ricains..!

Mes Rom Tof's: M.A.K. My life!.... Ou presque. Conte de Noël... Fin

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Voilà!
Ce presque conte est fini.
Il a été crée il y a quelques années, mais jamais publié.
Il retrace certains pans de ma vie.
A vous de deviner lesquels.

Je vous souhaite à tous, avec un peu d'avance tous mes vœux pour l'année à venir.

Qu'elle vous soit étincelante...

NOUVELLE ANNEE

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QU'ELLE VOUS SOIT DOUCE, TENDRE,  
HEUREUSE, SEREINE.
PLEINE DE SANTÉ ET D’ALLÉGRESSE.
REMPLIE DE BONHEUR ET DE FÉLICITE



VOTRE SERVITEUR REVIENT BIENTÔT...

NOUS NE PLIERONS PAS..... JAMAIS..!


Histoire du net: Auteur BCBG. Hommage à nos héros de l'armée...

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En attendant mon retour  prochain...


Marine et les mécaniciens - 01 / 02
Acte I : Marine
Lorsque la Ford Mondéo grise et étincelante franchit l’entrée de la caserne, le soldat se met au garde à vous, salue avec rigueur et regarde passer le véhicule. Assise à l’arrière à côté de son mari, Marine ne peut empêcher une bouffée de fierté de l’envahir. Paul, son époux, rend rapidement le salut au soldat alors que le conducteur s’applique lors du passage de la chicane de sécurité faite de barils de couleurs rouge et blanche.
Oui, Marine est fière d’être mariée à un colonel commandant un des plus prestigieux régiments que comprend l’armée de terre. Paul est âgé de quarante-trois ans et promis à un avenir plus que prometteur. Brillant, charismatique et ambitieux, il se consacre entièrement à son métier. Marine, sa femme, vient de fêter ses quarante ans. Ils se sont rencontrés lors d’un bal alors que Paul était encore élève officier. Marine avait littéralement fondu en le voyant la première fois. Son visage aux traits si réguliers et en même temps virils et son corps d’athlète…
Paul la remarqua rapidement tant la beauté naturelle de Marine était frappante. Aujourd’hui encore, même après ses trois grossesses, elle est toujours aussi attirante et remarque souvent le regard des hommes se poser sur elle. De taille assez grande, un mètre soixante-dix, élancée, son corps est parfaitement proportionné et met en valeur des formes pouvant être qualifiées de rondes.
Ses cuisses et ses fesses sont pleines et musclées et ses longues jambes se terminent par des chevilles à la finesse élégante. Sa poitrine est puissante et ses deux seins possèdent le dessin de poires gonflées.
Son visage, un peu ridé, parfaitement rond et aux pommettes légèrement saillantes, est animé par un sourire naturel et des yeux de biche pétillants, d’un vert profond. Son nez, petit, fin et un peu en trompette, surplombe une bouche peut-être un peu trop large et aux lèvres épaisses et pulpeuses.
Marine possède une peau blanche, douce et dont la clarté tranche avec le noir accentué de ses cheveux soyeux et brillants qui tombent sur ses épaules ou qu’elle maintient par une queue de cheval.
Le mariage les unissant eut lieu un an après leur rencontre. Paul s’est tout de suite investi dans sa carrière et Marine fut presque automatiquement cantonnée à son rôle de mère de famille et d’épouse au foyer. Elle le savait. Ils ont trois enfants : Mathieu, âgé de vingt ans, Claire et Philippine ayant respectivement deux et quatre années de moins. Ils sont tous les trois pensionnaires.
Oui, Marine est fière de son mari, mais également d’elle-même. Car si Paul s’est passionné pour sa vocation, Marine a bien souvent connu de longs moments de solitude pendant que son époux s’absentait pour ses nombreuses réunions ou ses missions à l’étranger.
Sa vie est faite de routine. Elle a pour ainsi dire élevé ses enfants toute seule mais Paul n’a jamais semblé s’en rendre compte. Il est très respectueux vis-à-vis de sa femme, n’élevant pas la voix ou ne prononçant jamais une parole déplacée.
Amoureuse ? Oui, l’amour que porte Marine à son mari ne s’est jamais éteint. Pourtant, elle reste bien souvent sur sa faim au moment où il lui fait l’amour. Elle a toujours conservé pour elle ces déceptions. Bien des occasions d’avoir une aventure avec d’autres hommes se sont présentées à elle, mais elle n’a jamais cédé à ces frissons passagers, ni à ces bouffées de chaleur sèches et soudaines s’emparant parfois d’elle lorsqu’il lui arrivait de pouvoir regarder un homme en toute discrétion.
Le véhicule traverse la caserne et Marine, pensive, regarde les bâtiments alignés. En ce mois de juillet à la température agréable, les allées et les parkings sont presque déserts hormis les véhicules impeccablement rangés.
- Il faut que je passe à l’atelier automobile pour voir le responsable, dit Paul en s’adressant au conducteur.
- Bien, mon colonel, répond le soldat en prenant la direction de la zone technique.
La zone en question se situe à l’extrémité de la caserne. Devant le bâtiment, le conducteur ralentit pour s’arrêter devant l’entrée. Paul descend du véhicule.
- Attends-moi, je n’en ai pas pour longtemps, lance-t-il à Marine avant de s’éloigner.
===o0o===
Acte II : Les émois de Marine
Marine tourne discrètement la tête pour regarder son mari se diriger vers l’entrée du garage. C’est un bâtiment de pierre peint en blanc. Un panneau bleu clair sur lequel est inscrit ATELIER AUTO est accroché au-dessus de l’entrée laissée béante par le rideau métallique remonté. Quelques véhicules sont garés de part et d’autre de cette dernière. Marine, d’un œil distrait, regarde l’activité qui se déroule dans le local. Elle peut apercevoir deux camions sur des chandelles. Deux monstres de métal, privés de leurs roues énormes.
Elle parvient également à distinguer, sur des ateliers, les outils que l’on peut trouver dans ce type d’endroit : pompes à graisse, caisses métalliques, appareils de mesure, etc.. Deux mécaniciens, en combinaison verte aux manches retroussées, s’affairent autour d’une Ford Mondéo grise. En dépit de la distance, Marine peut les discerner. L’un est noir, assez grand et fin. L’autre, un roux foncé, est beaucoup plus petit et trapu. Leurs cheveux sont coupés très courts, presque rasés.
Un homme vient à la rencontre de Paul. Marine le regarde avancer. Beaucoup plus âgé que les deux autres, il semble approcher la cinquantaine. Ses cheveux, assez épais et grisonnants, sont coiffés en arrière. Une moustache, soigneusement taillée, coiffe sa lèvre supérieure. Il est de taille moyenne, ses épaules sont larges et puissantes. Il est également vêtu d’une combinaison dont les manches sont retroussées sur des avant-bras musclés et poilus. Intriguée, Marine enveloppe de son regard cet univers et ces hommes qui sont bien loin du monde qu’elle côtoie.
Elle en est impressionnée, voire effrayée. Sans qu’elle puisse s’expliquer pourquoi, elle examine l’homme qui se tient de manière respectueuse face à son mari. Son visage ovale est assez ridé et dégage une force purement masculine. Elle ne peut détacher ses yeux de cette silhouette qui capte toute son attention. Sans pouvoir maîtriser son émotion, la mère de famille sent son cœur battre un peu plus vite alors qu’un semblant de crampe se vrille au milieu de ses entrailles.
Au bout d’un moment, l’homme tourne les talons et les pensées de Marine sont interrompues par son mari qui se dirige vers la voiture. Une fois dans l’habitacle et la portière fermée, il demande au conducteur de prendre la direction de la maison que sa famille et lui-même habitent.
Marine et son mari n’échangent aucune parole pendant le trajet. L’image de cet homme qu’elle n’avait jamais vu auparavant reste un moment gravée dans son esprit. Une fois chez elle, Marine, pensive, effectue quelques rangements avant de préparer le repas du soir, qui démarre en silence.
- J’allais oublier de te demander si tu pouvais t’occuper de ma voiture demain, tu sais cette légère fuite d’huile dont je t’ai déjà parlé, dit enfin Marine.
- Je n’ai pas le temps, tu le sais bien. Je suis à Paris toute la journée pour une réunion. Je ne rentrerai que vers 20 heures… Bon, je vais prévenir le chef de l’atelier, l’adjudant Berthier, celui avec qui je parlais tout à l’heure. Ils sont trois à l’atelier, et loin d’être débordés. Il pourra détecter la fuite et la stopper momentanément. Va le voir à 17 heures. Mais il faudra emmener ensuite la voiture au garage habituel, en ville.
Marine sent brusquement son cœur se pincer et une contraction, légère mais rapide, prendre possession de son estomac.
- Bon, d’accord, admet la mère de famille.
Encore surprise de l’effet produit par les dernières paroles de son mari. Elle pense à l’homme qu’elle a regardé quelques heures plus tôt et qui resurgit dans son esprit.
L’épouse se couche avant son mari et s’endort rapidement. Couchée sur le dos, c’est le contact d’une main brûlante se glissant sous sa chemise de nuit qui la réveille plus tard. La paume caresse les cuisses rondes à la peau douce et chaude et remonte pour se mouler à la fourche renfermant le puits intime de Marine. Les doigts nerveux obligent la femme à ouvrir ses cuisses pour ensuite commencer à fouiller la toison abondante, épaisse et aussi noire que sa chevelure. Ses chairs intimes font l’objet d’un inventaire aussi méthodique que délicat.
Lorsqu’une phalange s’introduit progressivement dans son conduit pour entamer un mouvement de va-et-vient régulier, Marine étouffe une plainte sous le délicieux effet qu’elle provoque. Elle tend son bassin qui commence à effectuer des mouvements indiquant le degré d’incandescence dans lequel se trouve maintenant son ventre.
L’inspection dure de longues minutes avant que Paul s’allonge sur sa femme qui écarte ses jambes du mieux qu’elle peut. Elle crispe les mâchoires en fermant les yeux lorsque le gland impatient se présente à la porte de son anatomie la plus intime.
Sa gorge se serre et elle entend la respiration saccadée de son mari au-dessus d’elle. Soufflant de plus en plus fort sous l’effet de l’excitation, celui-ci se dresse au-dessus de Marine qui attend la première attaque. Paul, appuyé sur ses avant-bras, pénètre le ventre de Marine.
Les coups de reins sont d’abord délicats et réguliers puis deviennent plus fermes et le corps de la mère de famille est secoué sur le même rythme que les assauts du mâle. Elle tourne la tête, les yeux clos, tout en attendant patiemment la dernière charge qui lui apportera la paix pour le reste de la nuit.
Mais, comme par le fait d’un drôle de hasard, l’officier supérieur a décidé de faire durer son plaisir et ralentit brusquement ses pénétrations pour faire lentement coulisser son sexe dans le fourreau qui le reçoit.
D’une main, il parvient à faire sortir une des lourdes mamelles de la chemise de nuit afin de la caresser et de la masser tendrement. Paul colle son ventre à celui de sa femme et pose ses lèvres dans le cou si tendre et si doux pour y déposer une série de baisers ou de coups de langue avant de faire progresser ses caresses buccales vers l’extrémité agacée et durcie du sein, qui fait toujours l’objet de caresses appliquées.
Marine ne peut s’empêcher de pousser une plainte sourde et continue alors qu’un rictus s’affiche sur son visage. Ses doigts s’enfoncent dans la chair des hanches de son mari au moment où elle sent son ventre s’humidifier de plus en plus. Elle perçoit le bruit humide que provoquent les pénétrations successives de la queue durcie.
Et voici que l’image floue du visage de cet homme qu’elle a longuement observé dans le garage ce même jour, discutant avec son mari, surgit dans son esprit. Il la regarde comme s’il se trouvait à la place de son époux. Affolée, elle tente de la faire partir mais en vain. Cet homme revient automatiquement comme si sa présence était effective, dans cette chambre.
Les assauts qu’elle encaisse deviennent plus rapides et le bassin puissant se bloque enfin contre celui de l’épouse en même temps qu’un grognement étouffé sort de la gorge de l’officier. Marine sent les jets bouillants se déverser dans son ventre et pousse un cri bref et aigu tout en entourant de ses cuisses les hanches de son mari comme pour les emprisonner. Paul souffle bruyamment et reste allongé sur son épouse quelques secondes avant de basculer sur le côté. Elle se lève ensuite pour se rendre dans la salle de bain et se doucher longuement.
===o0o===
Acte III : Marie éprouve un certain bien-être
La journée du lendemain se déroule normalement. Marine s’occupe de la maison, pensive, la tête ailleurs. Vers 16 h 30, elle se prépare pour rejoindre la caserne. Le temps est splendide et elle est vêtue d’une longue jupe en lin, fendue sur le devant, de couleur beige foncé ainsi que d’un chemisier blanc à manches courtes. Une large ceinture de cuir de couleur noire lui entoure la taille. Elle est chaussée d’une paire de sandales blanches à fines lanières. Sa chevelure est maintenue en arrière par une queue de cheval et un soupçon de maquillage fait ressortir ses yeux verts.
Le trajet pour rejoindre la caserne s’effectue sans problème mais Marine, sans pouvoir l’empêcher, sent sa gorge devenir sèche et son cœur battre un peu plus fort. Elle passe le poste de sécurité et prend la direction de l’atelier. Le rideau métallique du bâtiment est complètement remonté. Marine se gare juste à côté de l’entrée, stoppe le moteur et descend du véhicule.
Elle reste un moment devant l’entrée du garage, impressionnée. Un silence total semble régner à l’intérieur de l’atelier. Marine se décide enfin à franchir l’entrée. Les véhicules en cours de réparation semblent avoir été abandonnés, certains ont la trappe du moteur ouverte. Il règne une odeur faite d’un mélange de gas-oil et de graisse. Des panneaux de prévention des accidents sont accrochés sur les murs. La jeune femme observe un moment ce lieu qui semble exercer sur elle non pas une admiration mais une curiosité et une fascination intenses.
Soudainement, elle semble avoir entendu un bruit métallique sur sa gauche, où une Citroën grise est garée toutes portières ouvertes. Elle se dirige vers la voiture et les talons de ses sandales résonnent dans l’atelier. Arrivée à environ un mètre du véhicule, elle voit quelque chose surgir du dessous.
Surprise, elle se raidit. Le mécanicien au teint roux qu’elle avait aperçu la veille, allongé sur un dos à l’aise, apparaît brusquement, une clé à molette à la main. Tout aussi surpris, il ouvre des yeux bleus grands comme des soucoupes et reste allongé, immobile. Marine ne sait que faire et se retient d’éclater de rire tant la frayeur du soldat est visible.
- Bonjour, je cherche l’adjudant Berthier, le chef de l’atelier. Où puis-je le trouver, s’il vous plaît ? demande Marine en affichant un sourire aimable.
La femme prononce ces paroles après s’être accroupie afin de se mettre au niveau du mécanicien. Le visage du jeune rouquin, triangulaire, à la peau parsemée de tâches de rousseur, reste de glace mais vire peu à peu au rouge intense alors que ses deux yeux bleu clair sont écarquillés.
Au bout d’un moment, Marine se demande si son interlocuteur a bien entendu la question et commence à s’inquiéter de l’état du jeune mécanicien. Mais son instinct de femme lui fait rapidement prendre conscience de la raison pour laquelle le visage du soldat est sur le point d’exploser : il est à peine à une cinquantaine de centimètres des jambes que Marine a malencontreusement écartées en s’accroupissant. Il profite, sans l’avoir voulu, d’une vue directe sur la fourche ouverte, sur l’intérieur intime des cuisses blanches, pleines et à la peau lisse mais également sur les lèvres, gonflées et recouvertes du fin tissu du slip de satin blanc dont les côtés laissent échapper le reste de la folle pilosité épaisse et foncée que le sous-vêtement ne peux retenir. Il peut également observer la masse ronde des deux fesses en partie dénudées.
Marine déglutit avec peine et sent ses joues s’empourprer sous l’effet de la gêne. Elle reste immobile, les traits de son visage exprimant un sentiment d’étonnement et de frayeur, le souffle coupé par la situation qui l’a transformée si soudainement et involontairement en une femme exhibant la plus intime partie de son corps, directement, sans retenue.
Le mécanicien, émerveillé comme pourrait l’être un collectionneur devant une pièce unique, semble être incapable de décoller ses yeux du spectacle dont aucun mâle ne pourrait s’empêcher de se régaler. Il lève ensuite son regard en direction de celui de la femme dont le visage est également écarlate, et les deux protagonistes se scrutent un court moment.
Parvenant à se reprendre et partagée entre un sentiment de colère et de peur, le cœur cognant dans sa poitrine, Marine referme ses jambes et se redresse vivement pour ensuite reculer de quelques mètres. Elle remet mécaniquement en place une mèche imaginaire. Le jeune mécanicien, presque affolé, s’assoit prestement sur son dos à l’aise.
- L’adjudant arrive, m’dame. Il sort de son bureau, dit le soldat en bredouillant et en regardant derrière son interlocutrice.
Marine se retourne et se retrouve face à l’homme en question. Elle affiche un sourire de manière automatique, encore marquée par la situation qui l’a rendue si rapidement mal à l’aise et ne peut s’empêcher de se sentir impressionnée alors qu’une légère et sourde crampe se fait sentir au creux de son ventre.
- Bonjour Madame, je vous présente mes excuses, je sors de la douche. La période est calme et j’en ai profité pour faire un peu de sport. Votre mari m’a prévenu. Nous allons voir cette fuite. Robert, laisse la Citroën pour l’instant et va regarder la fuite en question, ajoute-t-il en s’adressant au mécanicien. Madame, il faudrait lui donner la clé de votre voiture s’il vous plaît.
L’homme a prononcé ces paroles calmement, d’une voix douce et grave. Marine le dévisage rapidement. C’est bien celui qu’elle a regardé la veille lorsqu’elle attendait son mari dans la voiture. Il a l’air sympathique et naturel. Berthier est vêtu d’une combinaison de travail impeccable et repassée.
L’homme présente un aspect physique soigné. La fermeture éclair est légèrement descendue et laisse apparaître un début de poitrine recouverte d’une pilosité assez épaisse, couleur poivre et sel. Il regarde Marine, ses yeux sont noirs et pétillants. Décontenancée par la situation et éprouvant presque aussitôt une difficulté pour déglutir, Marine ne peut soutenir le regard qui semble la percer.
- Bonjour monsieur, je vous remercie. J’espère que je ne vous dérange pas, dit-elle en bégayant légèrement, une sensation de chaleur aux joues.
- Mais non, il n’y a aucun souci ! Venez attendre dans mon bureau, ce sera plus confortable que de patienter dans l’atelier.
- Merci, c’est gentil !
Intérieurement amusée par l’expression confuse affichée par le jeune mécanicien, elle tend la clé de sa voiture au dénommé Robert, qui n’ose pas la regarder en face, et elle suit le chef d’atelier qui se dirige vers la porte vitrée d’un bureau situé au fond du garage.
Après quelques pas, elle a le réflexe de se retourner et son cœur se pince brutalement lorsqu’elle s’aperçoit que le jeune mécanicien n’a pas bougé d’un centimètre. Elle se doute immédiatement de la raison justifiant l’immobilisme de ce dernier et, une sensation de chaleur aux joues, ne peut s’empêcher de répondre au regard du jeune engagé.
La scène dure un court instant et Marine a l’impression qu’une pelote de laine vient de se loger au fond de sa gorge car son instinct lui fait comprendre que le regard du soldat est celui d’un homme qui a eu tout le loisir de faire l’inventaire visuel du corps d’une femme. Elle se retourne, partagée entre la colère et la satisfaction de faire l’objet de ce regard et rejoint rapidement le sous-officier qui, pour laisser pénétrer en premier Marine, ouvre la porte du bureau.
Celui-ci est constitué de deux tables de travail, d’une armoire de rangement, de trois armoires vestiaires et de deux chaises pour les visiteurs. Une porte, dans le fond de la pièce, est fermée. Au-dessus, un panneau indique qu’elle donne sur un local de douches.
Deux grands panneaux à étiquettes sont fixés au mur ainsi qu’un calendrier sûrement fourni par une société de transport routier. Le jeune mécanicien à la peau noire, qu’elle avait également repéré la veille, est assis à une des tables et semble remplir un cahier. Il lève son visage. C’est bien le jeune soldat aux traits fins observé le jour précédent. Sa peau, très foncée, semble fine et douce. La mère de famille le regarde un court instant avant de baisser rapidement la tête.
- Je vous en prie, prenez place, nous allons rapidement savoir d’où provient cette fuite. J’ai de très bons mécaniciens, et sérieux ! N’est-ce pas, Karim ? interroge le sous-officier en riant.
- Merci, mon adjudant, c’est sympa de votre part ! répond le soldat noir d’une voix douce et grave et en riant lui aussi.
Marine prend place sur une des chaises disponibles en face d’un bureau et sourit en appréciant la jovialité qui règne entre les deux hommes. Berthier s’installe derrière son bureau.
- Tiens Karim, va dans le magasin, tu trouveras une liste pour faire le point des ingrédients à acheter, vérifie-là s’il te plaît.
- Bien mon adjudant, répond le mécanicien en se levant pour sortir ensuite du local.
Un court mais néanmoins lourd silence s’installe.
- Vous êtes bien installé apparemment, dit Marine.
- Oui, ça va ! Et nous formons une bonne équipe, mes deux caporaux et moi-même. Ils ont vingt ans mais sont déjà bien compétents.
- Vous êtes affecté ici depuis longtemps ?
- Depuis deux ans, et je compte rester encore un peu.
- Ah, d’accord !
Inconsciemment, Marine se sent en confiance en compagnie de cet homme. Ils discutent pendant un moment de manière détendue. Il lui parle de sa carrière, des satisfactions et des difficultés de son métier. La femme l’écoute et le regarde. Ses yeux observent l’homme qui lui fait face avec une lueur qui exprime quelque chose qu’il ne peut pas décrypter.
Berthier répond au regard de Marine en lui souriant. L’épouse du colonel sent ses joues s’empourprer et baisse brusquement son regard alors que sa bouche devient sèche et qu’une crampe semble envahir insidieusement le creux de son ventre.
- Voulez-vous un café, il est encore chaud ? propose le sous-officier.
- Heu, oui, pourquoi pas, merci ! répond Marine en croisant les bras pour se donner une contenance.
===o0o===
Acte IV : Marine cède à son désir
L’homme se lève et se dirige vers une table située dans un coin de la pièce. Une cafetière électrique se trouve sur le meuble et le mécanicien s’en empare. Marine, la respiration sifflante et le cœur battant à tout rompre, le regarde. Berthier se fige brusquement, se sentant observé. Il tourne doucement la tête vers elle, intrigué. Les deux protagonistes se contemplent d’un regard fixe que rien ne semble pouvoir dévier.
Au bout d’un instant, mue par une envie irrésistible, elle se lève sans quitter l’adjudant des yeux et se dirige vers lui d’une démarche souple et calme. Le sous-officier ne bouge pas, presque inquiet. La mère de famille s’arrête à quelques centimètres de celui qui, maintenant, lui fait face. Leurs respirations sont tellement proches qu’elles peuvent se mélanger et ne faire qu’une.
Les yeux dans le vague et alors que ses entrailles semblent être possédées par une bête invisible qui lui grignote les intestins, elle pose délicatement ses mains tremblantes sur la poitrine puissante. Elle sourit et se dresse ensuite rapidement sur le bout de ses pieds pour tendre ses lèvres entrouvertes vers une des joues du mécanicien. Au contact des muqueuses humides sur sa peau, l’homme sursaute, surpris puis se fige les yeux grands ouverts.
- Hé, mais, Madame, qu’est-ce qui vous prend ? dit-il d’une voix sourde et peu assurée sous l’effet de l’émotion.
Marine reste muette et immobile, continuant de plonger son regard dans celui de son vis-à-vis. Elle approche de nouveau son visage de celui de l’adjudant pour cette fois passer rapidement la pointe de sa langue sur la joue à la peau rugueuse. L’homme recule une fois de plus.
- Mais Seigneur, qu’est-ce qui vous prend ? gronde le mécanicien d’une voix légèrement cassée et tremblante et alors que son visage s’empourpre progressivement.
- Ce qui me prend ? C’est tout simplement l’envie de faire plus ample connaissance avec vous, c’est tout. Depuis hier, lorsque je suis venue avec mon mari. Je vous ai vu et regardé. Je n’y peux rien, dit Marine d’une voix sifflante en posant les paumes de ses mains sur les joues de Berthier.
Les yeux du sous-officier deviennent plus étincelants. Il jette nerveusement un regard vers la porte vitrée et l’unique fenêtre du bureau et fixe ensuite la femme. Le visage prêt à exploser, il se dirige vers la porte qu’il ferme à clé. Il marche ensuite vers celle du local des douches qu’il ouvre et se tourne ensuite vers Marine qui comprend le message.
Elle ne peut refouler le désir qui la taraude en dépit des alertes et voyants rouges qui tentent de l’avertir de la situation dans laquelle elle est en train de se fourvoyer. Les jambes flageolantes, elle passe devant l’homme qui s’écarte pour la laisser passer et pénètre dans un petit vestiaire meublé de quelques armoires métalliques et d’un banc en bois. Une porte, dans le fond, donne accès au local des douches. La pièce, éclairée par un vasistas, enveloppe les deux protagonistes d’une certaine intimité.
Marine se positionne dos au mur le plus proche alors que l’adjudant pousse légèrement la porte pour la fermer avant de faire face à la mère de famille qui le regarde, les bras le long du corps. Le regard de Berthier devient encore un peu plus sévère et Marine manque de s’effondrer lorsqu’elle sent la paume de la main droite du mécanicien se poser sur son ventre comme une plaque bouillante.
- Oh ! crie rapidement Marine alors que l’adjudant plaque son autre main sur sa bouche tout en commençant de masser délicatement l’abdomen de sa partenaire.
- Vous êtes très belle, Madame, dit l’adjudant d’une voix sourde. Je suis désolé, cela n’a pas beaucoup de sens ! ajoute-t-il, confus.
- Mais non, ce n’est rien ! répond Marine qui ferme les yeux sous l’effet du compliment.
Les deux mains de la femme ont saisi le poignet dont l’extrémité produit ce plaisir si torride. Une fois sa bouche libérée de l’emprise, Marine commence à gémir de façon continue et presque inaudible et saisit les épaules du mécanicien pour se rapprocher de lui et éviter de tomber.
Les yeux mi-clos, elle parcourt le visage de l’adjudant d’une série de baisers tendres et désordonnés qui émettent de légers bruits mouillés. La bouche féminine s’approche de celle du mâle et les souffles des respirations se mélangent. Les quatre muqueuses se rencontrent rapidement pour un baiser furtif, comme une première approche craintive.
Un baiser succède à un autre et Marine, prise d’un désir intense, entoure tendrement de ses bras la nuque puissante alors que son ventre se colle à celui de Berthier qui l’accueille en lui communiquant cette sensation intense de bien-être.
L’homme pose ses puissantes mains sur les hanches de Marine et serre doucement la mère de famille contre lui. Les deux langues dardent pour prendre contact, s’évaluer, s’estimer et enfin s’enrouler l’une à l’autre. Les respirations, puissantes et haletantes, provoquent les seuls bruits qui habitent à présent la pièce. Les deux êtres, le visage écarlate, sont soudés l’un à l’autre. Les deux bouches se séparent enfin. Le visage de Berthier exprime à présent un désir masculin, presque animal. Il colle sa bouche à la peau blanche et brûlante du cou de Marine, qui tressaille immédiatement tout en enfonçant ses ongles dans le tissu épais de la combinaison de travail.
Les mains de la femme sont ensuite refermées sur le crâne du mécanicien. Un gémissement presque inaudible mais aigu sort de la gorge de Marine. Les mains de l’adjudant ne restent pas inactives et Marine sent les pans de sa jupe remonter lentement jusqu’au niveau de sa taille. Les doigts tremblants du sous-officier saisissent délicatement la culotte au tissu fin qui recouvre les deux globes ronds et ses phalanges entament une caresse régulière de leur proie.
Marine referme légèrement ses dents sur sa lèvre inférieure et grimace pour ne pas crier lorsque les côtés de son slip sont écartés et que les paumes chaudes entrent en contact direct avec cette partie de son corps. La bouche puissante de Berthier attaque maintenant la nuque de Marine qui tremble un peu plus sous l’effet de la chaleur du souffle masculin.
L’épouse n’est pas en mesure de résister au bonheur intense qui s’empare d’elle et profite du délice que cette rencontre lui offre. L’homme caresse à présent du plat des mains les cuisses à la peau veloutée et l’effet que procurent ces deux mains brûlantes oblige Marine à refermer ses doigts sur les épaules de son partenaire pour ne pas vaciller pendant qu’une décharge électrique lui entaille le bas-ventre.
Elle parvient à refouler un cri mais se colle un peu plus au ventre de l’homme. Ils restent un moment immobiles. Sans qu’elle en comprenne la raison, Marine sent les mains de Berthier se poser sur ses hanches afin de la repousser délicatement contre le mur. Elle le regarde, hébétée.
- Oups !
Le cri strident de Marine résonne dans le local alors que la main droite de Berthier vient de se loger sur le sexe féminin pour en épouser aussitôt la forme et le posséder fermement. L’homme entame une caresse qui transforme le sexe de Marine en un chaudron incandescent. Par la force de son avant-bras, Berthier parvient à soutenir la mère de famille qui a de plus en plus de mal à tenir debout.
- Regardez-moi, Madame, s’il vous plaît ! demande le mécanicien.
Marine ouvre les yeux pour les plonger dans ceux de celui qui est sur le point de la rendre complètement folle. Elle lui sourit tendrement. La main cesse les caresses pour ensuite se loger dans le slip et entrer en contact avec le mont de Vénus à la pilosité dense.
- Doucement, oh doucement, gémit Marine en pliant les genoux.
- Mais ce n’est pas possible, vous me faites perdre l’esprit ! souffle l’adjudant.
L’épouse est proche de l’évanouissement lorsque les doigts de Berthier s’enfoncent délicatement entre les lèvres gorgées du miel produit par le plaisir pour essayer mais sans succès de saisir les chairs agacées. Les phalanges se livrent alors à des caresses délicieuses et l’une d’elles se présente à l’entrée de l’orifice donnant accès à l’intimité la plus secrète de Marine. Cette dernière a posé son front sur l’épaule de son partenaire et tressaille en sentant l’extrémité du doigt se porter sur son bouton prêt à exploser.
- Oh, doucement s’il vous plaît, doucement ! Oh mon Dieu ! gémit l’épouse d’une voix suppliante.
Le doigt effleure l’excroissance le plus tendrement possible pendant un instant avant de se diriger de nouveau vers l’entrée du ventre de la mère de famille pour y pénétrer de manière continue mais douce avant de s’immobiliser totalement.
- Hé !
Marine ne peut retenir un cri et relève la tête pour regarder Berthier avec une lueur faite d’un mélange de surprise et d’effroi. Sous l’effet du plaisir, elle ne tarde pas à refermer les yeux pour gémir faiblement et porter son bassin au-devant de la caresse.
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Acte V : Marine franchit le point de non retour
Le doigt reste immergé pendant un long moment dans le fourreau dont les parois dégagent de manière continue le liquide sirupeux et Marine, tout en serrant le plus possible ses bras autour de la nuque du mécanicien, a ainsi tout loisir de goûter plusieurs fois de suite au plaisir tant souhaité.
Ensuite, Berthier extirpe doucement son majeur de sa prison dorée et se libère de l’étreinte passionnée en saisissant les hanches de sa partenaire. L’adjudant baisse ensuite la fermeture éclair de sa combinaison jusqu’au bas de sa taille, dégageant ainsi ses épaules, son torse et son ventre.
Marine, de manière instinctive, baisse la tête et voit la déformation que subit le slip de Berthier. Le sous-officier saisit les bords du sous-vêtement qu’il baisse suffisamment pour libérer son sexe. Ce dernier, fin et long, s’érige et le gland, décalotté, rouge comme une cerise et en forme d’obus, se dresse et se gonfle un peu plus pour présenter son regard borgne.
Les deux glandes, recouvertes de leur enveloppe de protection tapissée d’une pilosité noire et drue, sont déjà positionnée de part et d’autres de la base de la verge. Marine contemple cet objet qui se présente à elle comme une offrande. Du bout de ses doigts tremblants, elle effleure d’une caresse timide le gland brillant. Berthier grogne et ne peut réprimer un mouvement de son bassin. L’épouse dirige alors sa caresse vers les deux testicules qu’elle saisit dans le creux de sa main droite pour les soupeser et les serrer doucement.
- Hé, vous, mais… Oh !
La phrase du mécanicien se termine par une plainte sourde. Les cuisses de Berthier se mettent à trembloter sous l’effet des attouchements. Marine plie les genoux et s’accroupit ; son visage se trouve ainsi à quelques centimètre de la tête d’ogive terminant le bâton de chair.
La paume de sa main gauche s’emparant de nouveau des deux glandes, l’épouse saisit la queue à sa base avec les doigts de son autre main et, arrondissant les lèvres de sa bouche, engloutit en fermant les yeux le tube dur comme de l’acier. Les cuisses de l’adjudant tremblent encore un peu plus alors qu’un long soupir sort de sa gorge et que ses deux mains se posent sur le crâne de Marine pour le caresser. La caresse buccale est délicate et pleine de tendresse.
Au bout d’un long moment et alors que la queue se dresse un peu plus dans la bouche qui épouse parfaitement l’arrondi du sexe, Marine dégage le cylindre vivant, se relève, libère une de ses jambes de l’entrave provoquée par son slip pour prendre Berthier par le bras et le diriger vers le banc.
- Assieds-toi, souffle-t-elle d’une petite voix presque étouffée.
Berthier comprend ce que Marine lui demande et s’exécute. Ensuite, l’épouse de colonel se met en face à son partenaire, les jambes écartées, et se rapproche pour poser ses mains sur les épaules du mécanicien qui la regarde tout en saisissant les hanches pleines de Marine qui descend tout doucement. Lorsque le gland pénètre dans le conduit ouvert et brûlant, elle penche la tête en arrière, la bouche ouverte et les yeux fermés.
Une fois le sexe complètement emprisonné, elle se relève pour le faire coulisser, plusieurs fois de suite, pendant un long moment. Elle est maintenant collée à l’adjudant, les bras enroulés autour de sa nuque. L’épouse infidèle vit un moment de bonheur qui la fait voyager dans un autre univers et semble même complètement la déconnecter de la réalité.
Berthier, le visage carmin, affiche une grimace qui pourrait faire croire qu’il est atteint d’un violent malaise cardiaque. Ses doigts sont enfoncés dans la chair des hanches de Marine. Ne pouvant plus maîtriser le plaisir qui le submerge, il maintient le bassin de Marine de manière à laisser son sexe dans le fourreau soyeux et laisse s’échapper les flots du liquide épais et brûlant. L’homme gémit, le visage enfoui dans l’épaule de sa maîtresse. Marine étouffe une longue plainte, le visage également enfoui dans l’épaule de son amant.
Épuisés, les deux partenaires reprennent peu à peu leurs esprits et se regardent un instant comme s’ils se demandaient ce qui vient de se passer. Marine et Berthier rajustent leur tenue rapidement et sortent du local discrètement. Machinalement, la femme reprend sa place initiale, le regard un peu hagard, alors que le sous-officier sort du bureau un moment.
- C’est bon, ils ont terminé, vous pouvez récupérer votre véhicule, annonce l’adjudant en revenant.
- Merci bien et… heu, au revoir et… à bientôt ! lance Marine en se levant.
Les deux protagonistes se regardent un court instant et Marine quitte le bureau. Sa voiture est parquée juste en face de la sortie du garage. Les deux jeunes engagés se tiennent à côté, discutant. La femme atteint son véhicule. Les deux mécaniciens cessent leur discussion et la regardent approcher. Elle se plante devant eux.
- Je suppose que le problème est réglé ? demande-t-elle avec un sourire qui tente d’être aimable mais d’une voix presque cassée.
- Oui, m’dame, c’est bon, vous pouvez partir.
C’est le roux qui vient de prononcer ces quelques mots en bégayant légèrement. Le noir, impassible, regarde Marine qui l’observe de côté. Cette dernière sent instinctivement le regard appuyé parcourir rapidement son corps. Elle détourne son regard pour fixer le roux dont le visage devient presque aussitôt flamboyant. La scène dure un moment et Marine ne peut s’empêcher de faire passer son regard du noir au roux plusieurs fois de suite.
Elle interprète sans difficulté la signification des regards masculins. Les deux militaires du rang ne bougent pas. Parvenant à reprendre ses sens, elle dirige une dernière fois son regard vers les deux hommes pour les fixer. Ils tressaillent et regardent Marine les yeux grands ouverts puis baissent leur visage, gênés.
- Merci beaucoup ! leur dit-elle en bredouillant et en s’en voulant de ne pas parvenir à se contrôler.
Et elle tourne les talons pour monter dans sa voiture et démarrer rapidement.

A  suivre......

Histoire du net: Auteur BCBG. Hommage à nos héros de l'armée... Fin

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La suite .....

Marine et les mécaniciens - 02 / 02
Acte I : Marine est poursuivie par ses envies
Une fois arrivée chez elle, elle se précipite dans la salle de bain pour se doucher longuement en essayant, mais en vain, de vider sa mémoire de ce qu’elle vient de vivre. Son mari ne rentre que fort tard, comme bien souvent.
Le lendemain, après une nuit agitée pendant laquelle des images furtives ont occupé son sommeil, Marine passe une bonne partie de la matinée dans la salle de bain pour se préparer alors que son époux est parti depuis bien longtemps. Elle se maquille soigneusement et revêt une jupe bleu marine, large et longue. Ses cheveux sont soigneusement coiffés et attachés en queue de cheval.
Elle choisit également un chemisier de soie fine, bleu clair, une ceinture de cuir rouge et une paire de sandales noires, rehaussées. Elle se regarde dans la glace et vérifie que plus aucune trace des larmes qui ont perlé sur ses joues la veille au soir ne subsiste.
En milieu de matinée, elle est en train de lire, assise sur le canapé de son salon, lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit. Intriguée car n’attendant aucune visite, elle se lève prestement et se dirige vers la porte pour l’ouvrir mais sans regarder à travers le judas.
À la vue des deux visiteurs qui se tiennent sur le pas de la porte, la mère de famille a l’impression que son cœur est sur le point de traverser sa poitrine et qu’une barre lui tranche le bas-ventre à la vitesse de l’éclair. Une boule se forme au niveau de sa gorge. Les caporaux Karim et Robert se tiennent l’un à côté de l’autre, les bras ballants.
L’effet de surprise passé, Marine parvient à se reprendre et affiche un sourire de politesse.
- Bonjour, quelle surprise, j’espère qu’il n’y a pas de problème avec la voiture ? demande-t-elle en plaisantant.
Elle en profite pour dévisager rapidement les deux compères. Le Noir porte un jean tenu par une ceinture de cuir beige foncé et un tee-shirt rouge. Il est chaussé d’une paire de bottes de cuir noir. Sa tenue est soignée et dégage une certaine élégance. Marine détourne rapidement son regard avant que le caporal ne le remarque. Elle scrute alors le roux qui porte également un jean et une chemisette bleu ciel. Il est chaussé de baskets. La mère de famille remarque immédiatement le regard malicieux qui n’a pas tardé à se poser sur le corps de la femme.
- Heu, non m’dame, pas du tout, répond le Noir.
Marine remarque la gêne qui semble posséder les deux mécaniciens.
Elle les regarde de nouveau et s’inquiète de leur présence. La peur d’un problème éventuel avec son mari lui vient immédiatement à l’esprit.
- Bon, eh bien, entrez, ne restez pas là ! leur dit-elle sur un ton engageant.
Les deux jeunes hommes se regardent rapidement.
- Merci m’dame, dit le roux.
Ooo00ooo
Acte II : Marine franchit de nouveau une limite
C’est seulement lorsque la porte d’entrée est refermée que Marine se rend compte qu’une limite a été franchie et qu’elle vient de faire pénétrer chez elle deux personnages qui, même si elle ne veut pas le reconnaître, ont occupé une partie de ses pensées durant la nuit précédente. Les trois protagonistes restent dans l’entrée.
- Bien, que voulez-vous au fait ? demande Marine d’une voix douce mais assurée et en croisant les bras.
- Heu, eh bien, rien d’important, nous voulions juste vous conseiller de bien laisser préchauffer votre moteur avant de commencer à rouler.
Le roux a prononcé cette phrase en bégayant et en baissant la tête. La mère de famille comprend immédiatement que cette raison n’est qu’un prétexte et sent en même temps cette crampe déjà présente au creux de son estomac se développer. Sa bouche devient sèche.
Marine est en train de se décomposer en deux Marine qui s’affrontent : celle qui lui chuchote dans l’oreille qu’elle est sur le point de commettre une chose à laquelle elle doit résister à tout prix en dépit du désir qui lui ronge le ventre, et la Marine aux sens exacerbés et au besoin de plaisir qui frappe de nouveau à sa porte et lui glisse dans l’autre oreille qu’elle doit se laisser aller et reconnaître enfin qu’elle est attirée par ces deux militaires du rang qui ne peuvent pas lui exprimer de manière plus explicite leur envie d’elle.
- Mais il ne fallait pas faire tout ce chemin pour cela, c’est gentil à vous !
Les visages des caporaux se figent car Marine vient de s’adresser à eux d’une voix méconnaissable, tremblante et presque gémissante. Elle regarde les deux visiteurs l’un après l’autre d’un air craintif et s’appuie sur la commode qui se trouve juste derrière elle, les deux mains s’accrochant au rebord du meuble comme s’il s’agissait d’une bouée de secours.
La jeune femme, incapable de soutenir une seconde de plus les regards des deux caporaux, baisse les yeux. Sa respiration se fait sifflante et sa poitrine tend le tissu du chemisier à chaque inspiration. Un moment de silence s’installe, presque dérangeant et uniquement troublé par le tic tac régulier de la pendule ancienne posée sur la commode.
Lorsque Marine voit une des mains du caporal Karim se diriger lentement vers elle, son visage affiche une expression de surprise intense, comme si elle venait de reconnaître dans la rue une amie qu’elle n’avait plus vue depuis de nombreuses années. Ses yeux, grands ouverts, regardent le Noir avec une lueur d’effarement et sa bouche s’ouvre pour former un « Ô ».
Incapable de bouger, les mains encore un peu plus rivées aux poignées du meuble, elle regarde la main à la peau foncée approcher de l’un de ses seins pour s’y poser délicatement en épousant la forme du globe recouvert du tissu fin du chemisier.
Elle regarde le Noir avec un air implorant la pitié et une moue identique à celle que pourrait afficher un enfant auquel on annonce que le jouet qu’il convoite ne lui sera pas offert tout de suite. Les doigts fins et longs du mécanicien se referment lentement sur la masse chaude et vivante. Marine parvient à étouffer le cri qui était sur le point de sortir de sa gorge. La chaleur et la douceur de la main semblent transformer sa poitrine en volcan.
Le sein est soulevé, tout doucement, pour être soupesé et amoureusement massé. Le caporal regarde l’épouse d’officier presque timidement, l’air coupable. Cette dernière parvient à trouver la force de poser mollement une de ses mains sur l’avant-bras du mécanicien.
Ce dernier ne bouge pas.
- Non, s’il vous plaît, il ne faut pas, s’il vous plaît ! gémit la jeune femme d’une petite voix presque inaudible.
Mais la conviction est absente de la requête que vient d’exprimer Marine.
Ooo00ooo
Acte III : Une Marine se soumet à l’autre
La Marine qui lui susurrait de s’abandonner a depuis longtemps terrassé la Marine qui la suppliait de résister à cette flamme qui lui brûle les entrailles. Le plaisir procuré par la caresse de la main du mécanicien est tellement intense que Marine abandonne la partie et ses doigts lâchent leur prise alors que ses yeux clairs fixent celui qui lui inflige cette douce torture.
Le Noir et le roux se regardent. Ils semblent se comprendre. Le caporal Robert, respirant de plus en plus fort, s’approche un peu plus de Marine qui le regarde tendrement. Il pose ses mains sur les épaules de la femme et avance son visage pour poser ses lèvres sur la bouche de la jeune femme qui, par son immobilité, accepte le baiser. La langue du roux darde ensuite et s’introduit entre les lèvres finement recouvertes d’un rouge élégant.
Les deux muscles entrent en contact et se lient immédiatement. Le caporal Robert caresse d’une main le visage de Marine pendant le baiser qui se poursuit. Les muqueuses se séparent ensuite et le soldat se laisse tomber au sol en s’agenouillant. La jeune femme sent les deux mains du mécanicien se poser sur ses chevilles pour remonter ensuite très lentement sur la peau blanche et douce.
Marine ferme les yeux alors que le caporal Karim déboutonne délicatement le chemisier pour libérer les deux mamelles gonflées et avides de liberté. Les masses blanches sont chacune hérissées d’un bout de chair rouge foncé, dressé. Le Noir entreprend de masser les deux globes en même temps. Il les caresse, les soupèse, agace les deux extrémités, les soupèse de nouveau.
Marine pose ses deux mains sur les avant-bras du caporal Karim. Elle le regarde d’un air absent et sa bouche, légèrement ouverte, laisse échapper un petit gémissement continu. Le Noir, excité, approche son visage et colle ses deux lèvres sur celles de la mère de famille, qui laisse pénétrer la langue impatiente du caporal et darde la sienne à sa rencontre.
Le caporal Robert ne reste pas inactif et promène ses deux mains sur les cuisses pleines et blanches. Les doigts se referment régulièrement sur la chair accueillante, pour la pétrir. Les deux paumes chaudes continuent leur ascension et Marine manque de tomber à terre en émettant une sorte de borborygme lorsque les phalanges du roux frôlent le tissu de la culotte dont les bords laissent échapper quelques mèches folles.
Les picotements provoqués par la caresse sont tels qu’elle pose les plats de ses deux mains sur le crâne rasé qui se trouve au niveau de son puits intime. Un cri bref, sec et strident vient de sortir des cordes vocales de la femme. Le Noir, abandonnant la bouche de Marine, vient de gober un des mamelons alors que ses mains ont saisi les fesses rondes à la peau douce pour les caresser.
Marine laisse sortir une longue plainte de sa gorge. Le gémissement viole le silence qui régnait jusqu’à présent dans la maison. Le caporal Robert glisse une main entre les cuisses de Marine et enveloppe sa paume autour de la motte pour en épouser le plus fidèlement possible le contour. L’étau se referme sur le tissu de la culotte qui protège à peine les deux lèvres brûlantes.
Les doigts de Marine ont saisi les épaules de Robert pour trouver un appui solide. En effet, les jambes de l’épouse se mettent à trembler légèrement, signe annonciateur d’une montée brusque de son plaisir. La main du roux se met à caresser sur un rythme régulier le triangle intime.
Les deux hommes respirent bruyamment.
- Ohhh ! Doucement ! Doucement ! implore Marine d’une voix tremblante de petite fille.
L’intérieur de son ventre est rendu à l’état de fournaise. La supplication semble accroître l’état d’excitation des deux mâles car le Noir accentue les morsures délicates qu’il inflige au mamelon qu’il est en train de torturer, et les doigts nerveux de Robert saisissent les bords de la culotte pour la faire descendre jusqu’au niveau des genoux de Marine.
La forêt, faite de la pilosité noire et épaisse, se libère, se développe. Le roux admire pendant un instant le spectacle dont il n’a que trop brièvement profité la veille. Ensuite, il saisit à pleines mains les cuisses qui se sont instinctivement écartées, pour approcher sa tête et coller sa bouche sur le sexe recouvert du tapis dense, diffusant ainsi une onde électrique qui frappe de plein fouet le bas-ventre de Marine.
- Ahh !
Le cri perçant résonne dans l’habitation. C’est autant une exclamation de surprise que de peur et de jouissance intense. Les ongles de Marine s’enfoncent dans les épaules de Robert. Le visage de la jeune femme est en feu et une grimace la rend presque méconnaissable.
- Non, non, arrête !
L’épouse implore Robert d’une voix étranglée mais, paradoxalement, elle pose de nouveau les paumes de ses mains sur le crâne du roux pour le caresser et comme pour l’encourager.
Robert, la langue sortie, lisse sur un rythme régulier la fente gorgée du produit intime continuellement dégagé par le ventre de la femme. Le Noir abandonne le mamelon brillant et recule légèrement. Marine lance un regard vers lui et remarque la lueur de désir animal qui fait briller les yeux de Karim.
Le roux vient d’engager le majeur de sa main gauche entre les lèvres trempées pour les séparer délicatement.
Marine fixe le Noir dont les longs doigts tremblants déboutonnent les boutons de la braguette de son jean.
Le majeur de Robert se présente à l’entrée du puits et le pénètre délicatement.
Marine, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte se cambre sous l’effet produit par cette introduction. Sa mâchoire inférieure se met à trembler et ses mains abandonnent le crâne du caporal pour se refermer violemment sur le tablier de la commode. Le majeur est engagé à mi-course et commence à coulisser dans le fourreau tapissé d’un liquide abondant et mielleux.
Marine tente de retrouver sa respiration. Le Noir vient de dégager une queue longue, fine et droite. Le gland, libéré, est en forme d’olive et brun. Le sexe, sorti de la braguette béante, est tendu et domine deux couilles enflées enveloppées dans leur sac à la peau sèche.
Robert poursuit son mouvement jusqu’à ce que Marine lui fasse comprendre en posant ses deux mains sur ses épaules qu’elle désire qu’il s’écarte. Le roux retire sa phalange brillante, recule et se remet debout. Ses lèvres sont encore enduites du jus intime qu’il a précédemment goûté et son visage est en feu. Comme son camarade, il saisit les boutons de la braguette de son jean, nerveux.
Marine fait passer son regard de la tige du Noir aux doigts du roux qui ne tarde pas à extirper une masse courte, épaisse, blanche et à l’extrémité encore recouverte du prépuce. Les doigts tremblants de Robert saisissent le membre pour décalotter un gland triangulaire et presque plat. Une pilosité rousse et bouclée sort en partie de la braguette.
Les deux hommes sont pratiquement immobiles, le bassin aussi tendu que leur sexe. Ils regardent Marine, qui fixe les deux verges, ces deux membres qui se présentent à elle et semblent l’appeler à la rescousse. L’épouse du colonel s’approche des deux mécaniciens qui se tiennent côte à côte puis, les yeux presque fermés, avance ses deux mains pour saisir du bout des doigts les deux bites. Les tiges sont chaudes, palpitent et les deux hommes tressaillent légèrement en respirant fortement. Les doigts de Marine se referment sur les sexes et entament une caresse régulière.
Les caporaux Robert et Karim décollent leurs bras et gémissent en même temps, les yeux dans le vague et en affichant des mines d’agonisants. Le visage de Marine est écarlate et ses yeux passent de ses mains blanches qui continuent de prodiguer leurs caresses aux figures des deux militaires du rang qui ne finissent pas de se décomposer sous l’effet du plaisir que la mère de famille leur inflige.
Ses doigts aux ongles délicatement entretenus quittent de temps en temps les deux tiges pour se refermer sur les quatre glandes gonflées afin de les caresser et de les presser doucement. Elle affiche un petit sourire en coin et se délecte de ce moment qui la rend consciente du plaisir mutuel qui la lie à ces deux hommes avec lesquels elle n’a pourtant aucun point commun.
Marine sent bientôt les deux bites enfler encore un peu plus et les libère. Les deux compères affichent une mine qui fait comprendre à Marine qu’ils ont atteint le paroxysme de leur désir. Le Noir et le roux se regardent. Le caporal Karim enfonce une main dans une des poches de son jean et parvient à en retirer deux sachets contenant des protections. Marine regarde les deux mâles retirer les préservatifs des sachets et les dérouler de leurs doigts tremblants sur les bâtons durcis.
La jeune femme, après un regard adressé à chacun des deux hommes, se tourne vers la commode, écarte les jambes et se cambre. Ses deux avant-bras sont posés sur le meuble et son front repose sur ses deux mains jointes. Les caporaux Karim et Robert se regardent. C’est ce dernier qui prend l’initiative de se positionner derrière Marine. Il saisit le tissu de la jupe afin de la retrousser jusqu’à la taille de sa propriétaire.
Les deux mécaniciens nourrissent pendant un instant leur regard du spectacle qui s’offre à eux. La croupe de Marine, les deux globes de chair blanche, les cuisses pleines, la motte intime recouverte de cette pilosité abondante et dont le centre s’ouvre sur deux lamelles boursouflées et brillantes. Les deux petites lèvres sont bordées de mèches folles collées les unes aux autres.
Les cuisses écartées maintiennent la culotte enroulée autour des genoux de Marine. Cette dernière mord une de ses mains pour étouffer un cri qui aurait sûrement fait trembler les murs de la maison. Le caporal Karim vient de glisser une paume chaude entre les cuisses de la femme et ses doigts fébriles n’ont pas tardé à fouiller les chairs trempées.
L’inventaire se déroule méticuleusement pendant de longues minutes.
En titre de conclusion, le Noir enfonce avec douceur son majeur dans l’antre tapissé comme pour en sonder la profondeur. Marine émet un long grognement étouffé et se dandine en accentuant sa position cambrée.
Le doigt est retiré. Robert, fou d’excitation, pousse son camarade pour saisir d’une main une des hanches de Marine. De l’autre, il présente sa queue à l’entrée du sexe de la mère de famille et fléchit légèrement les jambes. La tige blanche pénètre progressivement dans le ventre de Marine dont les cuisses tremblent de manière perceptible.
Robert, une moue déformant son visage, empoigne les hanches de l’épouse de son chef et continue sa poussée. Les ongles de Marine griffent le bois précieux du tablier de la commode sous l’effet produit par la tige brûlante pénétrant son conduit intime. Une fois la queue entrée de toute sa longueur dans les entrailles de Marine, le caporal entame un mouvement de reins souple sur un rythme régulier afin de faire coulisser sa bite dans le fourreau offert.
Le mouvement stoppe de temps en temps et Robert reste planté un instant, le bassin collé aux deux masses chaudes et rebondies.
Le militaire mélange ses gémissements à ceux de Marine. Voulant marquer une pause, il passe ses bras sous le ventre de sa partenaire et s’allonge sur son dos pour se coller à elle. La femme sent le souffle brûlant du mâle sur sa nuque.
- T’es tellement belle, tellement belle ! lui glisse le caporal dans une oreille, d’une voix grave et étouffée.
Il reprend ensuite ses assauts en respirant bruyamment. L’accouplement se poursuit sur un rythme plus lent mais le caporal, incapable de maîtriser son désir montant, accélère bientôt ses coups de reins. Le corps de Marine est secoué et la commode, sous l’effet des attaques viriles, émet des grincements selon le rythme imposé par les étreintes.
Le militaire du rang se cabre une dernière fois en serrant ses mâchoires, le visage déformé par une grimace mais sans pouvoir filtrer un cri sec qui se poursuit par une longue plainte.
Marine croit sentir les jets de liquide chaud qui lui donnent l’impression d’envahir son ventre, mais qui remplissent la protection qui entoure le sexe de Robert. La chaleur se diffuse et procure un plaisir dont la jeune femme se délecte. Elle ne peut s’empêcher d’émettre une série de jappements en tapant de ses poings le meuble sur lequel elle s’appuie. Les deux protagonistes restent ensuite figés un instant avant que le caporal Robert se retire doucement, visiblement repu mais comme exténué.
Marine ne bouge pas. Le Noir s’approche alors et redresse la jeune femme, délicatement. Il la retourne. Marine a le visage défait. Elle regarde le caporal Karim avant d’entourer le cou du mécanicien de ses bras et d’appuyer son visage contre la poitrine du Noir. Ce dernier lui caresse doucement le crâne puis, passant un bras dans le dos de la femme et l’autre sous ses jambes, il la prend dans ses bras et la soulève. Il la porte dans le salon pour la déposer ensuite sur le tapis de valeur qui habille le parquet brillant. Il saisit la culotte pour la faire glisser et libérer une jambe de Marine.
Celle-ci, de manière presque automatique, replie ses jambes et les écarte le plus possible. La saignée séparant les cuisses apparaît au grand jour, libérée, ouverte et réclamant une étreinte. Karim lisse sa queue afin de lui faire adopter la raideur voulue. Il s’allonge ensuite sur l’épouse qui l’accueille et colle presque aussitôt sa bouche dans le cou charnu et brûlant pour l’embrasser.
Marine ferme les yeux, un sourire de plaisir aux lèvres, entoure la nuque du mécanicien de ses bras et emprisonne la taille de son partenaire à l’aide de ses cuisses. Le Noir fait lentement pénétrer la longue tige foncée dans le sexe trempé. L’épée palpitante envahit tout doucement l’antre secret de Marine.
Une fois logé au plus profond des entrailles de l’épouse infidèle, Karim entame un mouvement régulier pour faire coulisser le bâton de chair. Marine mord l’épaule de son amant pour ne pas hurler de plaisir et sent deux larmes de bonheur perler aux coins de ses yeux. Elle est en train de goûter à un plaisir que certaines convenances pourraient réprouver mais qui pourtant lui fait traverser un univers paradisiaque.
Le Noir continue de déposer une succession de baisers dans le cou à la peau douce et referme régulièrement ses dents dans la chair pour la mordiller amoureusement. Le bassin du caporal rebondit sur celui de marine et émet à chaque fois de légers claquements alors que le corps de la femme adultère encaisse les assauts.
Au delà de l’épaule sur laquelle elle a refermé ses mâchoires, elle peut contempler les deux fesses musclées de son partenaire se soulever régulièrement pour redescendre ensuite. L’étreinte semble durer une éternité et Marine souhaite qu’elle continue encore. Ses ongles sont enfoncés dans la chair du dos du caporal Karim qui, en guise de réponse, mordille un peu plus fort le cou de celle qu’il est en train de posséder.
Les claquements se font entendre sur un rythme plus soutenu. Marine comprend que le dernier assaut va bientôt se produire. Le Noir se redresse brusquement sur ses avant-bras et tend son bassin pour une ultime attaque. Une grimace tord son visage alors qu’une longue plainte sort de sa gorge. Marine saisit les hanches du caporal à pleines mains alors que des flots de lave envahissent le préservatif. La bouche ouverte et le regard fixé sur le visage du Noir qui la domine, elle cherche sa respiration, tétanisée par la jouissance qui lui vrille le ventre.
Karim s’allonge sur Marine, épuisé. Le couple reste dans cette position un moment avant que le caporal se redresse. Il se relève, encore marqué par cette étreinte et rajuste ses vêtements. Il soulève ensuite la femme pour l’aider à se remettre debout. Vacillante, Marine se serre contre le torse du Noir et appuie son visage contre sa poitrine. Il l’entoure de ses bras et la serre contre lui pour déposer ses lèvres sur le front brûlant et transpirant de sa partenaire.
Retrouvant ses esprits, Marine le repousse doucement et remet silencieusement de l’ordre dans sa tenue. Elle retourne ensuite dans l’entrée comme pour faire comprendre aux deux hommes qu’il est temps pour eux qu’ils partent. Ils sont sur le point d’ouvrir la porte.
- Attendez ! demande Marine d’une voie encore pleine d’émotion.
Les deux militaires du rang s’arrêtent et se tournent vers la jeune femme qui avance alors vers eux, un sourire reconnaissant mais presque triste aux lèvres. Elle caresse du bout des doigts d’une de ses mains les visages des deux soldats puis se dresse sur ses pieds pour déposer rapidement ses lèvres humides sur une des joues des mécaniciens.
Elle ouvre ensuite la porte d’entrée pour laisser les deux soldats partir.

Pasolini Maître es film bizarre qui font réflechir

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Compilation de scènes d'un film qui serait
 - je pense-  interdit aujourd'hui.
 

Spécialité Amerloque

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Vive la confrérie et ses rites d'initiation


Variation sur la domination

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