On va commencer cet été de rediff
avec la Rolls des récits de cocus
Une des fondateurs français de ce type de texte..
Les débuts de la Carpette.Ça a commencé comme çaDepuis quelque temps, rien à faire, je désirais être cocu. J’avais beau me dire que c’était stupide, dangereux, qu’il n’était pas sain de se livrer à une expérience pareille, rien à faire.
Je lui faisais l’amour – plus exactement, comme elle sait si bien le faire, elle me caressait, m’arrêtant promptement dans mes caresses, et dès qu’elle me caressait, je ne maîtrisais plus rien, ni le glisser de ses doigts, ni les sensations, j’étais sa chose maintenant, elle faisait de ma queue ce qu’elle voulait, je bougeais, gémissais, et là, à coup sûr, juste avant, avant qu’elle ne prenne mon sexe entre ses doigts, qu’elle vienne sur moi – comment pourrait-il en être autrement – juste avant que je sente les lèvres de sa chatte murmurer à mon gland, je te prends, là, l’image était nette que sa chatte humide, ouverte, sa chatte prête, avalait une autre queue que la mienne, et là, je parlais, je décrivais l’homme, le mâle, à la queue sublime, et douce, l’homme qui la prenait, et elle dansait sur moi, engouffrait mon sexe, je perdais les pédales, elle savait quand, exactement quand me faire gicler, j’étais comme un godemiché vivant pendant que je lui décrivais son amant la faisant jouir, et là, au moment voulu, juste quand elle le désirait, je giclais.
Je me taisais alors. J’étais vidé, honteux, je pensais à sa chatte pleine de son sperme à lui. Mais je ne pouvais y goûter. Approcher mes lèvres. Pas le droit d’y toucher, pas le droit de lécher, juste ma queue objet qu’elle engouffre, et elle qui jouit, moi qui gicle, cocu déjà.
Je n’en pouvais plus de ce rêve, de ce désir, de ce besoin. J’imaginais des amants membrés, musclés, j’imaginais son désir, et son plaisir. Dès qu’elle évoquait un homme croisé par hasard où non, je voulais l’entendre dire qu’il lui plaisait. Vite découvert elle me rétorquait que non, ce n’était pas un amant.
J’avais beau dire, j’avais beau faire, bien avant que ce ne soit le cas, j’étais déjà plus que cocu.
Je n’imaginais pas ce que cela voulait dire. Je n’y arrivais pas, n’en avais pas idée. Jusqu’à ce jour, ou loin d’elle, puisque travaillant à l’époque assez loin, j’eus un soir, je m’en souviens, une conversation avec une collègue, seule elle aussi.
Belle femme, mais qui ne me plaisait pas, du genre de celles que j’évitais, très sûre d’elle, les yeux perçants, la voix dure. Là sur la terrasse ensoleillée de ce café, au détour de la conversation dont je ne me rappelle plus le sujet, elle me fixa de ce regard que j’avais déjà trouvé gênant, et me dit textuellement :
- Tu sais que tu es un soumis. .
Je n’ai rien dit d’abord, j’avais l’impression de manquer d’air, d’avoir soif, d’être
rouge tomate. Je ne savais pas ce que cela signifiait, mais je savais que c’était vrai. Avec les quelques neurones encore capable de fonctionner je dus lui demander d’une voix étranglée :
- C’est quoi un soumis ? ,
la réponse résonne encore :
- Un larbin… ,
- Ca veut dire quoi concrètement lui demandais-je essayant de sourire,
- Ca veut dire que tu fais ce qu’on te dit et point barre .
Mais comment pouvait-elle savoir ça ?
- Comment sais-tu ça demandais-je ?
- Ca se sent dit-elle en riant, tu ne bandes pas là ? ,
Oui exact, je bandais comme un cerf. Je ne dis rien.
- Donc tu bandes me dit-elle.
- Si tu n’étais pas soumis tu aurais ri, où bien même si tu bandais tu m’aurais pris la main pour que je touche, et qu’on passe la nuit ensemble. Là non. Tu attends les ordres.
Touché à vif. Déjà largement déployée ma queue fit un bond supplémentaire.
J’osais un :
- Mais je suis marié , qui fut suivi d’un :
- Et alors ça prouve bien que tu es une lavette. .
Je ne savais plus quoi dire. Ce fut elle qui prit la décision que nous irions manger un morceau et je l’ai suivi docilement. Nous avions repris une conversation à l’air normal au restaurant lorsqu’au dessert elle me prit à brûle-pourpoint :
- Alors ça fait quoi de savoir qu’on est un larbin ?
J’ai gardé le silence –
- Le mieux c’est que tu répondes sans réfléchir, il ne faut pas passer à côté de sa vocation
- Je pense que tu as raison ai-je dit en me sentant défaillir.
Si j’avais dû me lever à cet instant deux choses auraient été probable, que le restaurant tout entier apprécie mon érection, et que je tombe par terre sans forces.
- Tu vois, tu ne te sens pas mieux ?
- Si, ai-je dit, reprenant un peu courage.
- C’est normal d’avoir honte, mais il faut bien des soumis pour des femmes comme moi non ? ,
j’ai approuvé intérieurement. J’avais cependant un petit problème :
- Mais et ma femme dis-je.
Elle rit. Franchement. Puis me dit :
- Alors là, tu vois je pense qu’elle va être contente. .
J’étais étonné. Contente de savoir que je suis soumis ?
- Oui tu ne vas plus l’emmerder avec tes histoires de mâle.
et elle rit de plus belle. Je devais être livide en lui demandant ce que ça voulait dire.
- Là tu vois c’est trop pour ce soir, tu vas réfléchir à tout ça, t’informer, grandir un peu, et tu verras si tu veux vraiment savoir ce qu’il en est. .
La soirée était terminée, en rentrant je suis tombé de sommeil, non sans avoir de longues minutes durant, réfléchi à ce qu’être soumis voulait bien dire.
Nous pouvions passer la journée sans nous voir, ce qui tombait bien puisque je ne désirais pas la voir ce jour-là. J’ai entamé ma journée de travail normalement, avant de me surprendre pendant la pause du déjeuner à tâtonner des recherches sur internet.
Tombant sur certains sites j’étais effrayé, j’avais peur que l’on me voie, peur d’ailleurs que ce qu’elle avait vu elle, soit visible par tout le monde. J’étais sûr que ça se voyait, je voulais cacher ça à tout prix. La journée fut très confuse. Je l’ai croisé une fois dans la journée, j’ai baissé la tête en la saluant, et elle me lança souriante
- Alors ça réfléchit là haut en indiquant le crâne.
Réfléchir n’était pas le mot juste, emballer, oui, ça surgissait de partout. J’aimais les images que je voyais, et les mots. En à peine quelques heures j’avais l’impression d’avoir trouvé ce qui me manquait. J’étais pourtant loin du compte.
Le soir venu, chez moi, à l’abri, je me suis mis à l’aise, c'est-à-dire totalement nu devant l’ordinateur, j’en ai oublié de manger tant je fus pris par ce que je lisais et voyais.
Parlant couramment l’anglais, je fus rapidement pris par les sites américains sur le sujet. Une histoire m’avait particulièrement plue, d’un soumis que sa femme cocufiait à tort et à travers, puis qu’elle soumettait à la chasteté, puis… Cela n’avait pas de fin, je me voyais parfaitement dire oui à tout. Sauf que ma femme, ferait une drôle de tête en apprenant ça.
L’autre hic, était que je ne me voyais pas avouer tout ça à ma collègue.
Le lendemain un email de sa part m’attendait :
- Je viens chez toi ce soir, prépares-moi un repas, en me faisant une proposition avant, je ne mange pas n’importe quoi. Et puis il faudrait que tu sois nu pour me recevoir. .
J’ai refermé ce truc immédiatement. Mon coeur battait vite. Je fus incapable de me concentrer sur quoique ce soit toute la journée. Je n’avais pas répondu à 17h lorsque j’ouvris ma messagerie. Pas de nouveau message. La mort dans l’âme je lui envoyais un message :
- C’est d’accord ,
La réponse fut immédiate :
- Bien sûr que c’est d’accord, tu aurais déjà répondu non sinon, ou pire… .
J’ai ,réfléchi rapidement, et lui ai proposé un menu qu’elle a légèrement modifié, en indiquant le vin qu’elle voulait boire et à quelle température. J’ai filé faire les courses chez le traiteur – cela me semblait préférable mes talents en la matière étant proches de zéro – et également acquis des douceurs chocolatées dont je la savais friande.
Rentré chez moi j’ai fait le ménage. Impensable et pourtant. Puis j’ai réalisé qu’elle n’avait pas indiqué d’heure. Le dîner pouvait supposer aux alentours de vingt heures.
Mais… j’ai filé prendre une douche, me raser, m’habiller…. Suis retourné dans le salon, j’ai pris un journal, fait semblant de lire, mon coeur battait à cent à l’heure.
J’ai jeté le journal, et je me suis dénudé. Il devait être 19 heures. Ceci fait, nu, et en érection, j’ai préparé la table basse autour du grand canapé en cuir blanc. J’ai pris soin au vin et à sa température.
Je ne tenais pas en place. Dans ma tête c’était le vide, je n’imaginais rien, j’étais terrorisé au fur et à mesure que l’heure avançait.
Puis elle a sonné. J’ai manqué d’air. J’étais nu, bandant, et je devais aller ouvrir.
Quelle honte. Mais j’allais le faire, puis tout lui expliquer, lui dire que je m’étais trompé. Deuxième coup de sonnette, j’ai couru à la porte, j’ai ouvert, nu.
- C’est bien dit-elle en entrant,
- Maintenant à genoux c’est mieux, plus respectueux .
Et je me suis mis à genoux. Et elle m’a regardé un long moment. Un très long moment, terrible. J’avais une honte impossible à maîtriser.
- T’as raison d’avoir honte on ne voudrait pas de toi pour son 4 heures, tu t’en rends compte j’espère. ,
j’ai murmuré un faible oui.
- Oui sans Maîtresse c’est comme un cheveu dans la soupe, immangeable…. , o
Oui Maîtresse bien sûr comment n’y avais-je pas pensé. J’étais toujours là à genoux dans l’entrée,
- C’est bien tu ne bouges pas sans que je te le dise… ,
Ca me semblait tellement naturel,
- Et tu peux m’ouvrir le chemin à quatre pattes jusqu’à ma place ? ,
- Oui Maîtresse ai-je dit, fier de moi, et j’ai avancé à quatre pattes,
- Pas si vite, tu me forcerais à tirer sur la laisse s’il y en avait une… Tu aurais pu avoir l’idée quand même non ? ,
- Oui Maîtresse j’aimerais bien ,
- Je savais qu’on était fait pour s’entendre. .
je l’ai guidée jusqu’au canapé, et je suis resté là à genoux, dans l’attente, presque soulagé d’avoir trouvé une façon de me tenir, nu et à genoux devant ma Maîtresse.
- J’attends me dit-elle.
- Quoi ?.. dis-je brusquement.
- Le vin abruti ,
évidemment, pardon Maîtresse, je me suis levé,
- Non c’est mieux à quatre pattes, faut t’y habituer… ,
Bien sûr je suis bête, à quatre pattes, direction le frigo, la bouteille, je peux même rester à quatre pattes pour la sortir de là, et pour choper le tire-bouchon à tâtons dans le tiroir là haut, chance un verre dans le lave-vaisselle que j’ai lancé tout à l’heure, propre maintenant.
Je ne prends qu’un verre ? Oui un seul, tu verras bien ce qu’elle te dit.
Je prends un verre, j’ouvre la bouteille, difficulté, un verre une bouteille, quatre pattes ? tant pis, un verre dans une main, la bouteille dans l’autre, j’avance à genoux, ça rabote sur le parquet, mais j’aime assez me présenter ainsi devant elle. Le verre sur la table, je sers.
- Bien tu as déjà fait des progrès... Viens à mes pieds dit-elle me faisant signe, je m’approche,
accroupis-toi c’est ce qu’il y a de mieux, tu n’es pas encore un chien… rire de sa part.
Je suis à ses pieds accroupi.
- Tu t’es renseigné alors ?
Je m’apprête à répondre –
- Vas me chercher quelque chose à grignoter ,
J’y vais, à quatre pattes. Elle m’attend patiemment.
- Alors racontes . je raconte. Presque tout.
- C’est tout dit-elle amusée.
Je raconte l’histoire de l’homme cocu qui.
- Tu vois… ça te plait non ? -
- Oui, bien sûr et j’explique avec ma femme tout ça.
- évident dit-elle, va falloir passer à l’acte .
Ecran noir. Passer à l’acte ? Avec ma femme ?
- Oui évidemment, tu ne penses pas quand même que tu vas pouvoir t’amuser à jouer au soumis, pendant que ta femme s’emmerde non ?
Je n’avais jamais pensé à ça. Mais en fait dis-je, je ne peux pas lui dire comme ça que je suis un soumis.
- Tu en as accepté l’idée je vois me dit-elle.
Que pouvais-je dire, c’était l’évidence. Nu à ses pieds en train de la servir et de lui expliquer que je voudrais être le cocu de ma femme, j’aurais eu bien du mal à ne pas approuver. J’ai approuvé.
- Donc tu finiras par lui dire… .
Vrai, je ne voulais pas mentir à ma femme, ni la tromper, je voulais être près d’elle, lui obéir, je voulais son plaisir avant tout.
- Comment vas-tu faire ? .
Pour lui dire je suppose, et bien… je vais lui écrire.
- Oui il faut, ça amortit le choc.
- Le choc ?
- Oui si elle ne s’y attend pas ça va l’étonner. , alors, mais non, ce n’est pas parce qu’elle est étonnée qu’elle ne voudra pas de toi en soumis. Elle le sait probablement d’ailleurs, même si elle ne sait pas exactement de quoi il s’agit. .
Comme moi, ça me redonnait du courage.
- Où alors, elle le sait et elle attend.... Quoi ? Que tu te décides… triple buse… .
J’ai repensé aux nuits. A l’attitude de ma femme qui semblait à la fois indifférente à ce que je pouvais dire, et en même temps y prendre plaisir.
- Si tu ne dis rien c’est que tu te poses la question…
- Oui, mais non, ma femme…
- Ta femme est comme toute femme, elle aime sa liberté, et avoir un mari à ses pieds qui la traite comme une Reine, sûre que ça la branche, même s’il y a pour toi des désagréments…. .
- Désagréments dis-je ?
- Sers-moi à manger d’abord, et ressers-moi un verre, tu manques à tes devoirs… .
J’ai tout fait comme elle m’a dit, en essayant d’y mettre le style. Evidemment, nu, je ne bandais plus, je n’étais pas sûr que ce fut précisément appétissant.
- Ce qu’il y a de bien tu vois c’est que tu as pris un verre, et un couvert, tu ne t’es pas préoccupé de toi, c’est un bon début pour un chien, je dirais même que tu as des qualités innées, mais c’est pour ça que je t’ai repéré.
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire que tu es un vrai soumis, fait pour ça, tu en trembles de joie à cette idée, tu transpires le bonheur d’avoir trouvé ta voie . c’était vrai.
Elle mangea en silence, j’attendais tranquillement.
- Lèches-moi dit-elle son dessert terminé.
- Quoi ?
- Broute mon minou tu comprends mieux ? ,
Elle avait écarté les cuisses. J’ai remonté la jupe, elle avait encore sa culotte, j’ai approché les doigts pour, mais..
- Stop, tu fais avec la langue only…. Tu vois un chien mettre les doigts toi ?
J'’ai donc lapé, et lapé encore, en m’appliquant. Mes partenaires précédentes m’avaient toujours félicité pour cette compétence. Elle fit de même.
- Tu te débrouilles bien dans cette partie dit-elle... Écoute moi, il faut que tu lui dises. Choisis la manière, mais ce doit être clair, sans équivoque, tu te sentiras mieux après. Ce serait dommage pour elle qu’elle ne découvre pas ce que c’est qu’un vrai mari.... J’ai opiné.... C’est bien, tu dois aussi continuer à te renseigner sur la soumission, et y penser souvent. Il ne faut pas que réfléchir, il faut agir, donc, chez toi, avec elle, tu vas être gentil comme avec moi, compris ?
- Oui Maîtresse.
- D’accord t’as du potentiel, tu vas aller loin tu vas voir.
Ca m’a fait frémir cette remarque.
- C’est bien que tu frémisses ça ne va pas être une partie de plaisir. .. Pourquoi ?.. T’as pas de chance tu vois, comme t’es un vrai soumis, plus on t’en demande, et plus t’es content, alors tu sais quand tu as une garce comme moi par exemple tu peux être sûr qu’on cherche à tout avoir. Le maximum. Et toi le maximum c’est tout sans limites.
- Sans limites ? –
- Oui, cocu pour commencer, frustré évidemment, tu vas aimer ça, et puis faire le ménage, obéir, tout ce qu’elle va vouloir, dommage pour toi le chien….
- Je ne pouvais cacher mon excitation –
- Je vois qu’il y a du concret derrière les mots…. On va voir jusqu’où ça va - jusqu’où ça va ?
- mets-toi là bas à quatre pattes, le cul en l’air -j’hésite, qu’auriez-vous fait à ma place – - je dois sévir ? - non Maîtresse, et je m’en vais à l’endroit indiqué.
- Tournes-toi , - Non tu ne dois pas me voir
Je me retourne je ne la vois plus, je sens son mouvement, proche de moi, je sens, oui c’est cela, sa chaussure qui vient toucher mon sexe
- Tu sais que tu as une petite queue quand même
Je suis vexé on m’a toujours dit qu’il était respectable, ce que je lui dis
- Respectable ? Tu veux rire - j’explique – on n’a pas voulu te faire de la peine.
Je garde mon opinion pour moi –
- Monsieur est susceptible ? Mais le chien lui, il adore ça qu’on le traite en chien non ?
Oui Maîtresse,
- Et ce chien a une petite queue ,
- oui Maîtresse,
- Et ce chien est une lopette ? - silence – Me dis pas que tu n’as jamais joué à toucher une queue ? - Si Maîtresse,
- Tu es une lopette alors ?
- Oui Maîtresse.
Sa chaussure vient frapper mon sexe, je me couche presque
- Sensible l’animal...
- Oui Maîtresse.
Une claque sur le derrière
- Et ça tu préfères ?
- Oui Maîtresse,
- T’es vraiment une belle salope tu sais ?
- Oui Maîtresse,
- Tu aimes qu’on te parle comme ça non ?
- Oui Maîtresse,
- Tu vas être un bon chien ,
- Oui Maîtresse,
- On t’a déjà dit que t’étais moche poilu comme ça ?
- Non Maîtresse,
- Voilà c’est fait alors, tu es laid….
Je l’ai pensé, mais jamais on ne me l’avait dit,
- On va raser tout ça non ? - silence – Tu ne veux pas être épilé comme une jolie petite femelle ? -aïe aïe aïe, j’aime trop ça – - Bien sûr, regardes ta petite queue elle en bave d’avance….
C’est vrai je sens trop de choses, je crois que je vais jouir sur place
- Attends un peu
Elle s’est approchée, je sens un doigt sur mon cul,qui glisse, jusqu’à la raie, je me raidis, me tends,
- T’as peur ?
- Oui Maîtresse,
- Mais tu en as envie hein, salope ? ,
- Oui Maîtresse.
Elle enfonce son doigt, je me cambre,
- Tu vois ça te fait du bien non ?
Je me mets à gémir et me trémousser,
- Voilà, à l’état de nature tu es mieux que quand tu fais semblant
- Oui je crie,
- C’est bien, tu es doué ma belle
Elle retire son doigt, je me couche presque, cul haut levé, et je sens qu’elle enfonce, qu’elle enfonce le goulot de la bouteille, et là je m’ouvre, j’écarte grand mes cuisses, et je crie : enculez-moi !!!
- Ben voilà, tu vois quand tu veux
- Oui Maîtresse,
- Et qu’est-ce qu’elle veut ma salope ?
- Etre une vraie salope Maîtresse,
- Mais ça se dresse une salope, ça s’éduque.
- Oui Maîtresse.
Elle retire la bouteille.
- Vas me servir un café maintenant.
Je rampe, y vais à quatre pattes, je reviens à genoux.
- Record battu elle me dit.
- Comment ?
- T’es certainement la salope la plus rapide à la réaction que j’ai connue
Je suis tout fier de ce qu’elle me dit.
- C’est vrai ?
- Oui, doué, réactif, spontané, sensuel, du potentiel, ça va plaire à ta Maîtresse….
- Ma Maîtresse ?,
- Ta femme salope…. Enfin, ta Maîtresse bientôt
Je ne dis rien j’en penses pas moins,
- Pas convaincu on dirait ?
- Je me vois mal lui avouer ça,
- Pourtant va falloir… .
Et je vois dans ses mains un polaroïd, et elle me prend en photo….
- Bouges pas...
- Je ne bouge plus,
- Attends.
Elle se lève va chercher la bouteille, s’approche,
- Lèves le cul.
Je le lève, elle l’enfonce à nouveau, et prend la photo,
- Une jolie collection non ? -silence- j’en ai plein des comme ça, si tu savais le nombre de mecs qui sont salopes… Tu n’es pas le seul, mais toi t’es vraiment doué… - fierté encore –
Toujours la bouteille dans le cul, je me trémousse,
- On dirait que tu bouges la queue dit elle.
Et elle boit son café.
- Je vais devoir y aller… Il est tard on bosse demain. Le programme : demain je
veux un message de ta part m’expliquant pourquoi tu as aimé être une salope ce soir… prochaine séance, même heure ici, dans une semaine, toujours à poil bien sûr, ne te rases pas, je sais que tu en auras envie, mais je veux te voir faire, donc tu le feras devant moi… Dernière chose, tu vas aller te mettre là-bas debout, tu ne dis rien et tu fais ce que je te dis d’accord…. d’accord bien sûr.
Je me lève, je vais à l’endroit indiqué, près d’un lampadaire, qu’elle allume.
- C’est bien tu es docile. Branles-toi
Je commence à me toucher
- Je ne t’ai pas dit de te caresser mais de te branler… .
J’empoigne ma queue, et je vais le plus vite possible tirant fort sur la peau, lorsque je fais ça je plie les jambes, j’essaye de rester droit debout,
- Tu me dis quand ça vient , elle regarde.
Je me branle, je ne vois rien,
- Regardes-moi , je la regarde,
- A quoi tu penses ?
- Que je suis une salope,
- Evidemment quoi d’autre ?
- Que j’obéis à ma Maîtresse,
- Bien, continues...
Je continue, je vais gicler.
- Je vais gicler Maîtresse,
- Continue
- Mais je vais gicler par terre !
- Oui
Je continue, je gicle par terre, gros flot de sperme blanc qui vient s’écraser sur le parquet, je me branle encore jusqu’à la dernière goutte, je gémis.
- Lèches !
Je la regarde.
- Tu as bien entendu, tu ne vas pas laisser ça par terre…. Lèches .
Je lèche, j’avale mon sperme. Elle photographie,
- Evidemment on pourrait dire que tu lèches du lait concentré… - elle rit,- mais c’est du foutre, -elle rit- tu es une vraie salope , elle rit, j’attends.
Elle passe sa main sur ma queue et mes couilles,
- En voilà une petite chose, tu me raccompagnes maintenant, tu ranges derrière moi, tu vas te coucher, et n’oublies pas ce que je t’ai dit
- Oui Maîtresse.
Rien oublié, j’ai fait exactement comme indiqué, en état de choc, les jambes coupées par la masturbation, j’étais vide à nouveau, mais dès que je fus dans le lit, une érection à nouveau, énorme, impossible de m’endormir, je pensais à la bouteille, aux photos, aux mots.
Je me suis levé, nu, encore, j’ai écrit un brouillon de message – pourquoi j’aime être une salope – j’ai fini la bouteille de vin encore aux trois-quarts pleine, dans le brouillard je me suis endormi.
Le lendemain en un j’ai envoyé le message à ma Maîtresse.
Réponse : - tu es bien une salope, je suis contente pour toi.
La semaine s’est passée à travailler, réfléchir, je me suis informé, j’ai lu. Et à l’heure dite, j’ai été lui ouvrir à quatre pattes.
- Ce sera rapide m’a-t-elle dit,on sait l’essentiel toi et moi.
- Oui Maîtresse.
- On va dans ta salle de bains. .
Nous y sommes allés.
- Tu as dû acheter du matériel ?
- Oui Maîtresse,
- alors ? .
J’ai sorti un rasoir pour dames, une mousse dépilatoire,
- Va pour la mousse mets-toi dans la baignoire.
J’y suis,
- Debout.
Je me lève,
- Vas-y !
J’ai appliqué la mousse,
- Sur tout le corps... Les bras aussi...
j’ai appliqué.
- Bouges pas....
Elle a regardé sa montre,
- Vas-y.
J’ai passé la spatule, tous les poils s’en allaient,
- Tu te sens comment ?
J’ai réfléchi :
- Femelle,
- Non lopette, tu ne peux pas être femelle voyons, tu es un mâle, tu as vu que tu as une queue, donc un mâle qui se sent féminin c’est une lopette
- Je suis une lopette,
- Voilà, branles toi maintenant.
- Comme la dernière fois ?
- Oui comme la dernière fois.
Même topo, le foutre sur le sol de la salle de bains,
- Et maintenant ?
- Je lèche Maîtresse,
- C’est bien lopette.
Et je lèche.
- Il faut que j’y aille.
- Déjà ! Vous revenez quand ?
- Mais je ne reviendrais pas.
Elle devine ma déception.
- Faut pas être déçu, avec tes pré-dispositions tu as besoin d’une vraie Maîtresse, et tu l’as c’est ta femme.
Regard interrogateur
- Tu vas lui expliquer ce que tu es, et tu seras son soumis – même plus que ça, mais à toi, de faire le boulot - silence – Ecris-lui, dis-lui ce que tu as découvert sur toi.
J’étais chagriné.
- Dans ton cas, c’est mieux comme ça. Tous les deux on s’amuserait, mais tu n’as pas besoin de ça, tu as besoin d’être vraiment une lopette soumise tu vois, ça me prendrait trop de temps et d’effort, surtout qu’en fait, tu rêves d’être soumis à ta femme.
- Mais ?...
- Mais si, avoue...
- Oui c’est vrai...
- Donc écris-lui et fais de beaux rêves.
Et elle me plante là, dans la salle de bains, moi nu, épilé, déjà me demandant comment je vais expliquer à ma femme pourquoi je n’ai plus de poils, et ce n’est pas parce que je fais du vélo.
Bizarrement le sommeil fut rapide à venir.
Et le lendemain, plus difficile, j’ai écrit à ma femme, une fois, deux fois trois fois, plus de vingt pages d’email, des explications, des définitions, mes envies, mes fantasmes, tout sauf elle. Réponse : - Sauras-tu être à ma hauteur ?.
J’ai traduit : décidément tu es tombé bien bas. Je n’avais rien compris mais j’étais perdu. J’ai envoyé copie de la réponse de ma femme à celle qui m’avait initiée,
Réponse : - Ca ne me regarde pas, fais pour le mieux, sois sincère .
J’avais la trouille. J’avais tout dit, je m’étais transformé en lopette, et j’étais lâché en rase campagne, face à ma femme qui allait me réduire en miettes.
Le surlendemain retour à la maison. Comme si de rien n’était. Le soir même le lit conjugal, et l’habitude de l’amant. J’ai senti ma femme plus en jambes, mais c’est une impression ai-je pensé, elle est contente que je sois quand même normal. Mais quand même, avant d’introduire ma verge dans sa chatte, pourquoi m’a-t-elle touché si longuement le pubis ?
La vie reprit donc son cours normal, j’avais essayé, mais par lâcheté, tout continuait comme avant, sauf que dès que je reprenais ma semaine de travail, je chattais le soir, étant seul.
J’avais trouvé un salon de discussion BDSM, je posais des questions, je me renseignais, pour être honnête il y eut quelques séances de domination par internet, et même deux fois avec ma webcam, je faisais ce que l’on me demandait, être ainsi devant l’objectif comme une lopette m’excitait.
Et un soir, je fis la connaissance de Blue Lola. Une switch, aussi à l’aise soumise que Dominatrice. Évidemment avec moi Dominatrice exclusivement. Elle-même me dit que c’était logique, je ne pouvais pas faire semblant.
Elle posa une règle immédiatement, d’abord en me demandant si j’étais marié. Je répondis honnêtement. Oui dis-je. « Bien me dit-elle, il ne pourra rien se passer entre nous de réel. » J’ai hurlé ma déception silencieusement sur le net, j’avais en tête ma toute première Maîtresse, et je rêvais de recommencer. « T’enflammes pas, je vais t’aider. »
Mais pour moi, Maîtresse / esclave – nous avions sauté un pas, et moi, après mes lectures, j’avais fini par admettre cela, j’étais un esclave pas un soumis « c’est définitif, pour la vie, et réel, toi tu es marié, tu aimes ta femme, c’est donc elle ta Maîtresse, je peux te guider, t’aider à aller avec elle vers cette voie, mais c’est tout ».
J’ai accepté. Pas franchement convaincu à l’idée de répéter ma première expérience. Et mon éducation commença. Avec elle je modifiai mon comportement. L’épilation était devenue permanente, et ma future Maîtresse à la maison constatait régulièrement l’état de mon pubis.
Dans nos dialogues avec Blue Lola j’explorais le coté féminin de ma personnalité, jusqu’à ce qu’un jour n’y tenant plus j’enfile un dessous de ma femme.
J’en fis part à ma Maîtresse virtuelle, qui m’engueula bien sûr. « N’as-tu pas honte ? C’est son intimité, tu veux des culottes de femme ? Achètes-en, mais pas les siennes, ça ne t’appartient pas, ce n’est pas ta chose ». Je restais coi, et j’ai acheté des culottes, et des bas, et des soutiens-gorges.
Puis Blue Lola m’annonça un jour que je devais maintenant voler de mes propres ailes, que je savais ce qu’il me restait à faire. Ma mission professionnelle se terminait également, je devais rentrer définitivement. Rentrer avec les culottes, les bas, les soutiens-gorges ? Hors de question, j’ai tout jeté.
En rentrant je pensais, fini tout ça, maintenant tout revient à la normale. C'est à dire que je suis un mari normal, aimant normalement ma femme, faisant normalement l’amour à ma femme.
Penses-tu, dès le premier soir, le cocu pointe son nez. Puis chaque fois que ma future Maîtresse m’introduit en elle. Je perfectionnais la technique, devenait de plus en plus lyrique, décrivant jusqu’à la queue de l’individu, ou des multiples individus qui se chargeaient de la jouissance de celle que j’appelais déjà ma Reine sans qu’elle le sache.
Je ne pouvais me contenter de ça, et après la séance d’épilation, je courais enfiler une culotte de mon épouse. Un court moment, avant de la remettre tout de suite en place. Puis un jour, je l’enfilai pour une journée. Puis une nuit, ma femme :
- C’est bizarre, il me manque des culottes
La nuit, elle avait attendu le moment, sur le moment comme d’habitude naïf comme je suis, je ne me suis pas demandé pourquoi elle avait attendu la nuit, juste au moment où nous allions faire l’amour à plusieurs, je veux dire elle, ses amants, et moi qui en profitait. Donc tenant ma queue, glissant lentement sa main, elle dit soudain :
- C’est bizarre, il me manque des culottes
Et là, à peine quelques secondes de réflexion, même pas de réflexion respiration, angoisse, je saute :
- Oui c’est moi ,
- Toi ?
Marque d’étonnement – je reste silencieux
- Et tu en fais quoi ?
Je n’avais pas prévu ça !
- Comment ça j’en fais quoi ?
- Oui une collection ?
- Non je les mets.
Et là, l’engueulade en règle, les mêmes termes que Blue Lola, et je savais qu’elle avait raison, je lui dis,
- On fait quoi ? dit-elle,
Sursaut de lucidité
- Je suis un soumis je dis...
- Ca ne m’arrange pas dit-elle
- Pourquoi ? ,
- J’ai épousé un mari pas un soumis...
- Oui je sais mais je ne veux pas te perdre,
- Donc ?
Là je ne comprenais pas !
- Que veux-tu lui demandais-je ?,
- Moi rien, c’est toi qui veut être soumis, pas moi
Elle avait encore raison bien sûr.
- Donc, je me soumets à toi, tu es libre de faire ce que tu veux..
- Libre ? –
- Oui libre ,
- Précises ,
- Libre d’avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes, je ne peux pas te satisfaire comme mari, je suis un soumis, et je voudrais être ton soumis.
- Je veux bien t’aider -soulagement, moment de silence- j’accepte me dit-elle.
Je n’en croyais pas mes oreilles.
- Mais tu laisses mes culottes tranquilles
J’ai promis...
Voilà, ça y était tout commençait. Je pouvais masser ma Reine, les pieds chaque soir, parfois son corps quand elle en éprouvait le besoin, et je devais, elle me l’avait demandé montrer que je voulais me soumettre à elle, en effectuant des tâches.
Ce fut long, mais je m’y suis mis.
Petit à petit avec plus d’ardeur, puis j’ai créé la carpette, ma Reine m’ayant dit que ce serait bien, que cela m’aiderait, qu’il y avait des choses que les autres devaient savoir, que je serais utile aux femmes comme elles, et aux hommes comme moi.
J’étais d’abord réticent, mais je finis par me rendre à l’évidence, cette forme d’exhibition me convenait. Je pense aujourd’hui que ma Reine savait ce qu’elle faisait.
La dynamique, la situation s’approfondissait. Restait l’amant.
J’avais cela en tête, souvent. Je lui en parlais. Elle ne repoussait pas le sujet, répondait simplement :
- Ce n’est pas le moment
Un jour je lui adressais un message lui demandant la signification de - ce n’est pas le moment. . réponse sobre :
- Tout simplement tu n’es pas prêt. .
Je fus satisfait de cette réponse, je pensais souvent qu’en fait elle attendait que je redevienne normal. Je le lui dis.
- Mais non, tu es bien un soumis, mais on ne passe d’un claquement de doigts d’avant à après. Tu ne dois plus être jaloux.
Message reçu...
J'ai travaillé sur moi-même. Je m’efforçais de le lui montrer.
Le Saint Graal était à portée de main, je devais lui montrer ma volonté, ma constance.
Et un jour :
- Tiens j’ai eu un message de Frédéric.
Je n’ai rien dit, je pensais Frédéric qui, mais je n’ai rien dit. Puis le lendemain, ou le surlendemain : - Frédéric m’a dit…
Encore rien dit. J’ai attendu le lendemain, et dans un mail je lui dis : « Je ne veux pas paraître lourd, ni jaloux, mais tu as évoqué devant moi Frédéric, de qui s’agit-il ?
Une réponse simple à sa manière : « un ami de jeunesse au lycée – et lorsque je dis ami, c’était mon premier petit copain, on a toujours adoré faire l’amour ensemble, et même quand j’avais d’autres petits amis, on continuait à le faire » .
Vous imaginez la scène. J’étais certain. Mais je ne voulais pas trop en faire.
Comment ai-je répondu exactement, je pourrais faire l’effort de m’en souvenir, ce qui importe, c’est que je me trouvais langue pendante, ça y était, un amant potentiel, pas imaginaire, un vrai de vrai avec une queue, et qui lui répond.
Quelques jours plus tard, le ballet des « Frédéric » continuant, je reçois un mail de ma Reine dans l’après-midi « Je vais voir Frédéric après-demain, tu devras t’occuper des enfants, comme il a loué un gîte rural, je dors là-bas c’est plus pratique et je n’aime pas conduire la nuit »
Infernales quarante-huit heures transformées en soixante-douze, j’avais sous estimé le lendemain. En route j’avais perdu mon fantasme de la voir faire l’amour avec un amant. J’étais d’accord pour tout, prêt à tout, pourvu qu’elle ait un amant.
La fin de journée atroce, avec quelques masturbations à la clé, le lendemain j’ai rongé mon frein, surtout ne rien dire, ne rien faire qui compromette la nuit avec son amant, futur amant, mais en suis-je bien sûr ? le jour J de la nuit en question, docilité, douceur, gentillesse toute la panoplie sans exception. Avant son heure de départ, un mail : « Je te souhaite une très bonne soirée ma Reine, je t’aime, prends du plaisir ». La réponse « Merci je t’embrasse »
Si elle m’embrasse c’est sûr, ils vont faire l’amour.
Le soir, occupations routinières dont le repas des enfants, le soir la télé sans la voir, je bandais comme un turc, je me suis branlé, une fois, deux fois, sans éjaculer, je ne voulais pas, je voulais sentir ce moment, le vivre pleinement.
Vers 22H30 au lit, un policier, que je n’arrive pas à lire, je m’endors, 23h probablement, je me réveille, 0h24 : ça y est, elle jouit me dis-je, je n’arrive pas à me rendormir jusque vers 1h passée.
Lendemain matin, la trique. Je bande. J’aime trop ça. J’espère être cocu. Je veux l’être. 10h pas avant un SMS : « Je rentre »... Rien de plus.
Charbons très très ardents, pas de branlette, je veux rester l’esprit clair, et surtout voir et revoir les images de sa queue qui s’enfonce en elle. 13h j’envoie un email « Alors ma Reine ta soirée s’est bien passée ? » Rien. Je regarde en permanence ma messagerie.
15h15, ça y est, là devant mes yeux, la réponse. J’ouvre. Je lis : « Bonne soirée, restau nous avons fait l’amour » Je suis heureux, j’en gicle illico, là derrière le bureau, j’essaye de retenir, pas maintenant, là ici au bureau, discrètement direction toilette, je m’arrange comme je peux, j’ai joui, j’ai les jambes qui flageolent, la tête qui tourne, retour bureau, je réponds
- je t’aime ma Reine, heureux que tu aies eue du plaisir
La fin de journée approche, je vais acheter les meilleurs chocolats de la ville, elle adore ça, et un bouquet de fleurs phalliques, obscènes, colorées, je rentre à la maison, je lui souris de tout mon amour, de toute ma soumission, je lui tends les chocolats et les fleurs, elle sourit, ses yeux verts scintillent, deux fois heureuses, par son amant, par sa carpette, et moi ça y est c’est fait je suis cocu, vivement la prochaine fois !
La naissance de La Carpette.